Voici une deuxième version du chapitre 28, voici une deuxième version du happy end qu'on attend tous en commençant une Jily. Voici donc une deuxième manière de terminer cette histoire de coeur. 

Cette superbe deuxième fin on la doit à  @plumedechouette 

Ecrivaine qui par ailleurs a sa propre histoire "Oublie nous" emprunte d'un contexte historique des plus sensibles. Deux protagonistes, deux points de vus, deux fils conducteurs qui s'entremêlent pour n'en former qu'un. (allez voir !)

Pour en revenir à ce happy end 2, parce que oui on est la pour ca hein, je tenais à dire merci. Cela peut paraître bête mais je suis toujours folle de joie de voir que certain.e.s personnes puissent avoir l'envie, l'inspiration, l'imagination pour continuer mon histoire. Ça fait très égoïste, mais je me sens touchée dans le'coeur que ce soit mon histoire et pas une autre.

Je vous laisse donc savourer cette deuxième fin, la savourer comme un bonbon au miel, soit on croque soit on prend son temps : à vos couverts.... et z'est parti !

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Lui et elle, elle est lui, le temps s'était arrêté dans le lac noir, il ne savait pas comment il arrivait à retenir sa respiration mais il n'éprouvait bizarrement pas le besoin de remplir ses poumons. Peut être êtes-ce dû au fait qu'il n'osait plus respirer à chaque fois qu'elle se trouvait aussi près de lui, et ce, depuis qu'ils s'étaient retrouvés enfermés dans ce foutu placard . Après tout, il avait eu un petit peu d'entraînement depuis le temps.

"Qu'elle est belle" se répétait-il en boucle. Encore plus peut être dans l'eau que sur terre. Sa robe flottant autour d'elle, ses cheveux entourant son visage, comme une couronne rousse. Et car l'eau la dérangeait, elle avait fermé ses yeux.

Lui se moquait bien de l'eau, et l'eau faisait effet de lunettes pour ses yeux, il la voyait clairement alors que ses lunettes étaient restées sur la berge.

Tout à coup, elle remonta à la surface. Trop vite se disait James, bien trop vite. Il aurait aimé que cet instant dure une éternité, mais elle en avait décidé autrement. Elle avait décidé de le faire souffrir une fois de plus en lui enlevant ce à quoi il tenait le plus. Sa présence.

D'un mouvement de jambes, il remonta à son tour, et se rendit compte, à la surface, du manque d'air ressenti sous l'eau. En apnée, il était en apnée constante devant Lily et une seule chose pourrait le faire respirer à nouveau. La serrer dans ses bras, la savoir sienne et pouvoir l'embrasser, pouvoir l'embrasser quand il le voulait. Elle ne le regarda pas quand elle sorti de l'eau, elle ne le regarda pas non plus quand elle s'emmitoufla dans la serviette d'Alice. Alors calmement, très calmement, il se rapprocha d'elle. Son corps lui criait de la prendre par la taille et de reprendre ce qui avait été si brusquement arrêté la semaine dernière, mais Lily n'avait pas l'air d'être du même avis. Sinon, elle le regarderai, non? Elle lui aurait souri lors du match, elle le lui aurait dit tout à l'heure.

Il faut prendre son temps, il n'a pas envie de rater alors qu'il est si proche de son but, alors qu'il est si proche de consacrer ses quatre ans d'effort !

-Lily? Il se sentait bête a cet instant, que pourrait-il bien lui dire, comment lui faire part de ce qui le traversait ?

-Lily, il faut que tu saches, il y a quelques chose avec laquelle je n'ai jamais joué. Donc non, ça ne me dérange pas d'arrêter le jeu comme ça. Car ce n'est pas... Ce n'est pas sur un coup de tête. C'est...

Il s'arrêta là, les mots ne voulaient pas sortir de sa bouche, ils avaient foutu le camp dans sa pomme d'Adam, et sa gorge était devenue sèche.

Les yeux de Lily se relèverent et elle le fixa du regard, comme si elle essayait de s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une boutade ou d'un retour soudain dans le jeu. Ce que James aimait tant dans les pupilles vertes de Lily, c'était de pouvoir y lire les émotions si facilement. Les yeux sont une fenêtre sur l'âme, il cru apercevoir une lueur d'espoir dans un méli-mélo d'émotions.

Il aurait voulu le lui dire, qu'elle aurait raison de vouloir y croire, car elle pouvait, elle ferait de lui le plus heureux des hommes en acceptant de sortir avec lui, mais les mots ne voulaient pas sortir. Aucun son ne faisait l'effort de se faire entendre.

Le fait que Lily s'approchait de lui, sa robe blanche lui collant à la peau n'aidait pas le jeune homme. Son cerveau tournait à plein régime, imaginant des scénarios dont il ne parlerait jamais à Sirius.

Elle était à présent toute proche, et il prit peur, peur de se prendre une claque, peur qu'elle lui dise qu'elle ne voulait rien, qu'elle détruise ses espoirs. Ce ne serait pas la première fois, mais bien la dernière. Si jamais elle le repoussait ce soir, il ne tenterait plus, ça faisait si mal a chaque fois.

Son visage était proche a présent, très proche, trop proche pour une possible claque, trop proche pour autre chose qu'un murmure à l'oreille.

-Moi non plus.

Trois mots, il aura suffit de trois mots murmurés à l'oreille pour que son corps frisonne et ses poils se hérissent. C'est trois petite mots était comme un souffle d'espoir lui donna des ailes, une vague de bonheur le prit par l'estomac, une dose d'adrénaline qui le poussait à agir à présent. Il tourna lentement la tête et se concentrant sur les yeux verts qui le regardait avec une douceur infinie, il l'embrassa.

Un baiser passionné, différent mais semblable à celui du placard. Différent car il savait a présent qu'elle ne jouait pas, il savait a présent qu'elle était sienne, et qu'il était sien. Mais semblable car tant de force et de passions étaient partagés.

Le baiser fut trop court, James n'avait qu'une envie, recommencer. Il voulait rattraper le temps perdu, l'embrasser jusqu'à la fin de l'année car qui savait ce qu'ils allaient faire l'an prochain? Oh, il n'aurait pas ses aspics cette année, il serait trop concentré sur les lèvres d'Evans. 

Non, c'est vrai qu'elle voudra étudier ses examens... 

Ils se retrouveront à la bibliothèque, pour travailler, même si leur dernière session chez Madame pince avait été si peu studieuse... il essayerait de se concentrer, mais la regarderait travailler avec attention, son front plissé, la tête dans les mains. Il l'avait observé un nombre de fois inavouable cette année. Mais maintenant, il pourra le faire au grand jour. Et montrer ses muscles aux autres septièmes années voulant tenter leurs chances. Jusqu'à lors, ce n'était pas très convaincant.

Lily rougissait, ce qui lui allait particulièrement bien, et ouvrit la bouche pour parler. Il ne lui laissa pas le temps, retrouvant soudainement l'usage de la parole, une phrase sortit de son gosier:

-J'avais raison, ça valait le coup d'attendre.

Ce fut d'abord un regard interloqué qu'il croisa. Puis un éclat de rire qui tinta à ses oreilles. Lily se foutait de sa gueule, elle se foutait ouvertement de lui. C'était bon de savoir qu'il y avait des choses qui ne changerait pas.

-Contente de savoir où tu mets tes priorités Potter!

Alice s'approchait d'eux à présent, elle regarda Lily, que le froid rendait rose, et le sourire de James, qu'il n'arrivait pas à cacher.

-Alors comme ça, on a sauté le pas? Lily, tu dois me faire marraine de ton premier né, je sais que James voudra Sirius, mais je suis la première à vous avoir vu ce soir, et je suis capable de tenir la langue, contrairement aux autres.

Un premier né ? Dans quel monde vivait Alice, on ne prévoyait pas un mariage si vite, et encore moins un bébé! Il ne souhaitait pas avoir d'enfant avant, avant....avant d'être vieux quoi! Non, il ne voulait pas avoir d'enfant. À 17 ans, on a bien d'autre choses à penser! Et bien des choses à découvrir. Evans, non Lily, était au final, une terre étrangère, il en connaissait des régions, comme son effronterie, son sens de l'humour et son petit côté préfète. Il avait parcouru les plaines de sa tignacité mais sinon, il s'agissait d'observation, de rêve, mais pas de fait. Pour bien la connaître, c'est comme lorsqu'on visite un pays, il faut y aller, pas seulement lire des livres de la bibliothèque. Et quoi de mieux que d'apprendre à connaître Lily? Ça dépassait même l'apprentissage des animagus, chaque nouvelle expérience sera amusante, contrairement au jour où Peter n'avait pas réussi à quitter sa queue de rat, alors qu'il était déjà retourné a sa forme humaine. Plus effrayant qu'amusant.

Sirius, qui ne quittait pas Marlène -trop heureux à present, d'avoir sa dulcinée à ses côtés- semblait ne pas s'intéresser à son frère de coeur. Il serait pourtant le premier des maraudeurs à être au courant. Car il était le premier à avoir su que James avait des sentiments pour Lily, alors qu'ils n'étaient que des quatrièmes années, il l'avait écouté se plaindre, ou bien faire l'éloge de la belle et furieuse rousse, il l'avait soutenu, fait milles et une intrigues pour qu'ils se retrouvent ensemble (merci la carte du maraudeur). Maintenant, il allait devoir le supporter parler de Lily sans retenu, presque plus qu'avant. 

Non, bien plus qu'avant.

Ce soir, les maraudeurs finiront la fête dans le dortoir. Ils finiront le stock de confiseries, et celui d'alcool qui était gardé sous le lit de Remus. Le coeur joyeux, James raconterait sa soirée, et il savait déjà que Remus le regarderait avec un petit sourire en coin, comme pour dire :"je te l'avais bien dit". Il entendait déjà Peter crier de joie et taper des mains. Patmol lui léchant le visage et mordillant ses oreilles, comme le chien fou qu'il était lorsqu'il était euphorique. Oui, ce soir serait un grand soir pour James Potter.