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Je décide de monter dans ma chambre, dévalisée par mon père pour la colonie. Je me demande comment le dictateur a été mis au courant... Sûrement que c'est ma mère qui lui a dit...
Allongée dans mon lit, j'appelle Lolly avec mon holosmart, et lui annonce que je vais partir en colo à Tahiti pendant une semaine.
- Ho non ! Tu vas trop me manquer, je vais m'ennuyer sans toi! me répond-elle avec une pointe amère de désespoir dans sa voix.
- Oui, à moi aussi tu vas me manquer, et je vais m'ennuyer, lui dis-je, un peu triste de partir et de la laisser seule.
- Tu pars quand ? Me demande Lolly.
- Demain je pense... Je te rappelerai demain dans l'avion si je peux !
- Ok, à demain alors, me dit-elle en raccrochant, d'une voix un peu pleurnicharde. Je range mon holosmart, et prend Hunger games, mon livre préféré. Lorsque j'arrête enfin de lire, mon père me dit de ne pas oublier de mettre le réveil pour que je ne sois pas en retard pour prendre l'avion.
Je n'ai absolument envie d'aller à cette colo, mais je veux encore moins décevoir mon père. Je met mon réveil à contre-coeur et remarques qu'il est 19h, alors, je décide de descendre manger et de profiter de la soirée que j'avais prévu, c'est à dire me relaxer devant la télé avec une couverture sur mes jambes. Je finis finalement par aller me coucher...
-Bip! Bip ! Bip!
Oh non ! Je dois y aller ! Bon, il faut que je m'active maintenant je n'ai pas du tout envie de me lever mais je n'ai pas le choix. Je prends mon petit déjeuner, coiffe mes longs cheveux blonds et les noue en un chignon strict, je me regarde dans le miroir et ajoute quelques touches de mascara à mes yeux couleur ciel d'été puis enfile un sweat avec un legging noir. Je prends mon livre sous mon bras, envoie un message à Lolly et j'y vais. Ma mère doit m'emmener, puis, je prendrais l'avion, jusque Tahiti. Je dévale les marches de l'escalier, salue ma mère et, ça y est je vais y aller. Je monte dans la voiture et je demande à ma mère :
-C'est toi qui a mis le père de Diane au courant pour la colo ?
Elle se retourne en fronçant les sourcils et répond:
-Pas du tout ! Pourquoi je dirais au dictateur qui contrôle le monde que tu pars en colonie de vacances pendant deux semaines ? Tu sais bien que je le déteste en plus !
Je suis étonnée, mais, je ne cherche pas plus à comprendre car ce n'est pas très important et je replonge le nez dans mon livre.
Ça y est, nous y sommes ! Je dis au revoir à ma mère puis part en quête d'une boutique sympathique où m'acheter des chips et des revues pour le voyage. Je passe tout les contrôles barbants mais nécessaires et vais m'installer dans la salle d'attente, mes écouteurs enfoncés sur mes oreilles, et mon livre, sur les genoux. Je n'ai pas à attendre très longtemps avant d'embarquer mais j'en ai déjà marre de ne pas être active. Et dire que je vais devoir passer toute la journée dans cette avion alors que ce n'est même pas moi qui ai voulu aller à cette colo, ça me rend sur les nerfs. J'arrive devant une femme qui vérifie mon ticket et ma carte d'identité pour finalement me laisse passer. Je monte dans l'avion et recherche ma place... Finalement je la trouve, je range ma valise et m'installe.
Soudain, une somptueuse lumière l'aveugle et m'hypnotise, mon esprit me dit de rester sur mon siège mais mon esprit, lui, n'en a pas envie. Je m'avance, les jambes anormalement lentes et lourdes comme si n'était zombifiée, la lumière m'attrape tel un aimant et je ne suis plus qu'à quelques centimètres de cette étrange lueur. Mes doigts touchent la surface et tout s'enchaîne très vite je suis d'abord compressé, aplati, puis j'ai l'impression que mon corps n'est plus, je vois des formes, des couleurs, comme des papillons dans une tornade. Je suis éblouie er j'ai l'impression de rêver. Je m'aperçois tout d'un coup que je ne suis plus dans l'avion, je suis dans une espèce de manoir qui paraît avoir un siècle. Je regarde de tous les côtés et ait l'impression que ce n'est absolument pas la réalité. Tou est si bizarre ! Que s'est-il passé ces dernières minutes ?
Un monsieur un peu joufflu et aux joues rouges ressemblant un peu à un ogre mangeur d'enfant qui viendrait de se régaler s'approcha de moi en trottinant:
-Mademoiselle, mademoiselle ! Que faites vous là ? Les cours ont commencé ! me houspilla-t-il.
-Euh.. Mais je sais pas où aller moi !
Je me suis soudaine rendue compte que j'avais crié fort et je devins écarlate mais l'expression moustachue de l'homme s'adoucit quand il vit que j'étais perdue:
-Allons, allons, mademoiselle, ne paniquez pas! Vous devriez être la nouvelle, je vais vous montrer le bâtiment ! Mademoiselle Diane m'a expliqué que vous étiez de sa famille, elle peut peut-être vous faire la...
Le bruit du téléporteur interrompit le gros bonhomme, une fille, ma cousine morte il y a quatre ans!
-Mais... Mais... balbutiais-je, que fais-tu là ?
Mon corps était figée et je n'arrivais pas à défaire le "o" que ma bouche avait formé. Comment cela se faisait-il que ma cousine soit ici ?
-Mademoiselle Dupont, mademoiselle De Paris va vous faire la visite elle même de l'école !
Alors comme ça, je suis dans une école, une vraie ? À moins bien sûr, que je ne me sois endormi est ait rêvé, ce qui est le plus probable !
Diane, ma cousine, me fit signe de venir, je la suivis alors et elle me présenta les salles :
-Alors là nous avons la serre pour les potions, et ici ta salle de cours.
Elle me poussa dedans et m'enferma. Oui pas de doute, c'est un rêve, enfin, plutôt un cauchemar, car je n'ai absolument aucune idée de comment sortir d'ici...
Bon, le seul truc que je puisse faire est de me répéter en boucle " réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi. ". J'ouvre les yeux, mais je suis toujours dans cette soit disant salle de cours.
"Mon cerveau, veut peut-être que je trouve la solution pour me réveiller" je me dis. De toute manière, je n'avais rien a perdre ! Alors et si j'essaie de défoncer la porte, non je n'ai rien sous la main qui ferait l'affaire. Je continue de réfléchir jusqu'a ce que j'entende des bruits de pas. Je retiens ma respiration sans m'en rendre compte, et je reprends mon souffle lorsque j'entends comme deux personnes parler. Mais leur paroles sont incompréhensibles.
- S'il vous plaît, aidez-moi, je cries en priant pour qu'ils m'entende.
Après quelques secondes, je vois la poignée bouger, mais la porte ne s'ouvre pas, normal, elle est verrouillée !
- Attends-moi ! J'ai une idée ! crie alors une voix féminine.
Facile, je ne peut pas partir! Je pense. Je n'ai qu'à aller me balader tant que j'y suis. Mais, je n'ai pas le temps pour faire des reproches, après tout, cette personne a accepté de m'aider ! Et plus vite elle arrivera, plus vite je me réveillerai ! Même si je commence un peu à douter que se soit un cauchemar...
Mais... Qui était cette fille ? Comment allait-elle me délivrer ?
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