Chapitre 4
"My dear,
Find what you love and let it kill you.
Let it drain you of your all. Let it cling onto your back and weigh you down into eventual nothingness.
Let it kill you and let it devour your remains.
For all things will kill you, both slowly and fastly, but it's much better to be killed by a lover."
~ Falsely yours—Charles Bukowski
Comme je l'avais pensé, je n'avais pas réussi à fermer l'oeil la nuit dernière. Après ma douche et avoir écouté de la musique, puis étudié j'étais descendue au salon, mais les jumeaux dormaient déjà et je n'avais pas la tête à la conversation alors j'étais montée dans ma chambre.
J'avais lu jusqu'à trois heures du matin, assise sur mon lit, la lumière allumée et n'avais pas osé m'approcher de ma fenêtre, puis j'avais fini par regarder deux films. Je mourrais de fatigue, mais je m'habillais d'un jean noir et d'un petit pull moutarde avant de descendre dans la salle à manger pour le petit déjeuner.
Il n'y avait que Sophia avec les jumeaux. Viktor et Stefanos étaient sûrement déjà partis travailler, et mère avait dû le prendre depuis longtemps. Elle se levait toujours très tôt. Je saluais Sophia et caressais les cheveux des enfants qui s'agitèrent en me voyant.
-Ça va ? demandais-je à Sophia en m'installant pendant qu'une bonne ramenait mon café.
-Ça va, les nausées matinales et tout, un des désavantages de la grossesse, dit-elle en faisant la moue. Et toi ? Tu m'as l'air bien fatiguée. Tu avais l'air ailleurs hier soir.
-J'ai travaillé jusque très tard, mentis-je, c'est sûrement pour cela, je vais aller marcher un peu tout à l'heure, tu sais, pour me rafraîchir les idées.
-Oui, c'est une bonne idée, mais fait attention, ils annoncent de l'orage, prend une veste sur toi, dit-elle en donnant un morceau de pancakes aux jumeaux.
-De l'orage ? dis-je surprise en avalant une bouchée de mon pancake. C'est étrange, il faisait encore très beau pourtant, du jour au lendemain comme ça, c'est rare.
-Quelqu'un a dû énerver Zeus, ses foudres vont s'abattre sur nous, dit-elle en souriant.
-Je vais mettre mon maillot aussi, peut-être que Poséidon me fera honneur de ses sublimes énormes vagues, dis-je en plaisantant à mon tour.
-Haha, oui, fait tout de même attention, ne t'aventure pas trop en profondeur, je te connais bien, dit-elle soucieuse.
-Ne t'inquiète pas ! la rassurais-je. Bon je vous laisse, Andru, Angelos, dis-je en leurs envoyant un bisou qu'ils me retournèrent, Sophia, à plus !
-Amuse-toi bien ! répondit Sophia. Et n'oublie pas, sois prudente !
Je courus enfiler un bikini lilas à pois blanc et un short et un t-shirt en filet blanc. Je jetais une serviette de plage dans un sac et après avoir enfilé mes baskets, je sortis.
La plage la plus proche était à trois kilomètres, il suffisait de descendre au bas de la colline où nous vivions. Nous étions en hauteur sur la mer sur une sorte de rocher, cependant cette plage ne m'intéressait pas, je préférais de loin celle à l'opposer de chemin de la ville, une plage rocailleuse, où personne n'osait s'aventurer, ce qui en faisait le charme. Je n'aimais pas être pratiquement nu devant tant de personnes, et je n'y trouvais pas la plénitude dont j'avais besoin non plus. J'avais besoin de n'entendre que le bruit des vagues s'écrasant sur les pierres et le souffle du vent.
Si mes frères savaient que j'allais souvent là-bas, même pendant les tempêtes ils seraient extrêmement en colère, donc je m'abstenais de dire que c'était là-bas que je nageais...
Je levais les yeux au ciel et vu qu'il était emplis de nuages grisâtres qui s'assombrissaient de plus en plus, il allait pleuvoir et pas qu'un petit peu, et le ciel grondait déjà. Le temps était parfait pour nager à contre-courant, en combattant les puissantes vagues, tant que je faisais attention aux rochers je ne risquais rien.
Lorsque j'arrivais enfin, je transpirais énormément, il y avait certes du vent, mais il faisait extrêmement lourd, je ne perdis pas de temps alors et enleva mes vêtements et chaussures et me dirigeais vers l'eau. Je vérifiais qu'il n'y avait personne autour encore une fois, mais mis à part moi, cet endroit était vide. Comme je l'aimais.
Je montais sur un des rochers alors et lorsque je vis l'endroit habituel où je sautais, je me jetais à l'eau. J'entendis le ciel gronder lors de mon saut et accompagné de la température glaciale de la mer, je me crispais.
Je sortis rapidement la tête et sentie des gouttes de pluies me tomber sur le visage, sur tout le chemin, il n'avait pas plu et c'est maintenant que se pointait la pluie, et avec des coups de tonnerre de plus en plus grands et bruyants en plus. Je me mis à nager de plus en plus loin, l'eau ici était très profonde, il n'y avait aucun endroit où j'avais pied, il n'y avait que les poissons et moi dans l'eau. Ma seule peur actuellement, n'était pas les énormes vagues qui me rendaient la tâche difficile, mais la peur que des méduses m'entourent. Il y en avait souvent durant les grandes vagues, et je m'étais souvent retrouvée avec des brûlures par leurs fautes. Je chassais cette idée et continuais de m'évader, mais les vagues devinrent bien trop grandes et fortes et je me retrouvais sans forces au bout d'un moment.
Je m'arrêtais et respirais un grand coup et lorsque je me retournais, je vis que je m'étais bien trop éloignée de la rive, je ne voyais même plus mes affaires ! La panique me pris et je me mis à nager vers la rive, mais je me retrouvais à nouveau à contre-courant je lâchais un juron en forçant ma nage, j'essayais de nager de plus en plus vite, mais une crampe me pris à la jambe droite et je criais de rage. Il ne manquait plus que ça ! J'aurais peut-être dû écouter Sophia finalement, je n'avais pas pensé que la mer allait être aussi déchaînée...
Je continuais de m'acharner malgré le handicap, mais je n'avançais plus, je ne faisais que m'éloigner davantage. La peur s'agrandissait et je n'avais plus de force pour nager, les vagues s'écrasaient sur moi, me plongeant sous l'eau. Je n'arrivais plus à remonter à la surface tellement elles étaient fréquentes, je luttais tout de même à remonter à la surface et au moment où j'y était presque, je sentis mon corps s'écraser sur quelque chose de très dur et une douleur paralysante me traversa le corps.
Je ne pouvais plus bouger et à court de souffle, j'ouvris la bouche en cherchant un moyen de respirer, mais ma bouche se remplit d'eau salée, ainsi que mon nez, et mes poumons me brûlèrent. J'avais l'impression que j'étais sur le point d'exploser. J'ouvris les yeux, et malgré ma vue floue je vis que j'étais entourée d'une couleur rouge qui ne faisait que s'accentuer, je rassemblais mes dernières forces et essaya de remonter à la surface.
J'eus le temps d'à peine recracher l'eau de ma bouche, de tousser et respirer que je fus poussée sur un rocher, une nouvelle douleur m'assaillit et me coupa le souffle, mais je pus m'accrocher au rocher avant que les vagues ne m'emportent. Je grimpais dessus le plus possible en me hissant vers le haut en ignorant la douleur par instinct de survie. Une fois arrivée à une hauteur où les vagues ne pouvaient plus m'emporter, mais seulement me mouiller, et après avoir toussoté et réussi à contrôler à nouveau ma respiration, malgré mes poumons me brûlants, je jetais un coup d'oeil à mon corps pour comprendre la source de ma douleur. Je lâchais un cri de surprise en voyant d'abord ma cheville retournée, puis des plaies partout sur mon corps, dont une à la hanche qui semblait plutôt profonde, je la touchais et hurla de douleur.
L'eau salée n'aidait pas et accentuait la douleur, je commençais à sangloter de peur et douleur, alors que mon corps se mettait à trembler violemment. J'avais de plus en plus froid sous la pluie et sous les jets de l'eau glaciale de la mer.
Je tentais de me mettre en position assise en essayant de ne pas bouger ma jambe droite et regardais autour de moi cherchant la rive des yeux. Je vis que je m'en étais rapprochée durant cette semi-noyade, et je pouvais l'atteindre en me reposant un peu ici, puis en puisant mes dernières forces.
Je restais couchée le temps qu'il me fallut pour me sentir capable de remettre ma cheville en place avant de nager, je ne pouvais pas la laisser comme ça, je pris mon courage à deux mains et après avoir inspiré un grand coup je le remis en place en hurla de douleur, je n'avais jamais eu aussi mal de ma vie, c'était la première fois que je me cassais un os, et que je le remboîtais, je remerciais Dieu d'être étudiante en médecine à ce moment pour savoir comment ne pas aggraver mes blessures sur le corps en cet instant.
Une fois la douleur devenue assez supportable, je me glissais dans l'eau et commença ma nage effrénée. Je ne devais pas ralentir si je voulais y arriver, je nageais et nageais en oubliant toute douleur grâce à l'adrénaline et je réussis à arriver prêt de la rive. Je m'accrochais à un rocher où je pouvais grimper, et malgré les vagues me rendant la tâche difficile, j'y arrivais et je m'étalais sur la pierre. J'avais réussi. Le plus dur était fait, maintenant je devais aller jusqu'à mon sac et j'appellerais de l'aide, tout allait rentrer dans l'ordre, je me reposais un peu, puis me leva avec du mal, je pris soin de ne pas m'appuyer sur ma jambe droite, et je traînais jusqu'à mon sac où je m'écroulais.
Ma serviette ne m'était d'aucune aide car elle était trempée, ainsi que mes vêtements, mais mon portable était opérationnel, je composais sans réfléchir le numéro de Stefanos, le premier venu à mon esprit. J'essayais de me calmer pour pouvoir aligner mes mots sans sangloter, les secondes me parurent interminables le temps que mon frère décroche.
-Allo ? finis-je par entendre sa voix.
-Ô mon dieu Stef ! commençais-je sans pouvoir cesser mes larmes. Je... Je...
-Lydia ?! demanda-t-il la panique présente dans sa voix. Qu'est-ce qui ne vas pas ?
-Je... J'étais, bégayais-je, j'ai besoin de quelqu'un, je suis à la plage rocailleuse, je n'arriverais pas à rentrer sans aide, et je crois que j'ai besoin de montrer quelques petites plaies à un médecin, dis-je le plus calmement possible et en omettant ma cheville cassée et mon énorme plaie à la hanche.
-Quoi ?! Tu... J'arrive, j'arrive, merde j'arrive ! dit-il totalement paniqué et il raccrocha sans que je ne puisse le rassurer.
J'allais me faire massacrer, je n'aurais jamais dû venir en ce temps, Sophia m'avait prévenu, j'avais vu que ce n'était pas une petite tempête, et je m'étais tout de même aventurée dans l'océan en ayant conscience de tout cela, j'étais stupide. Totalement stupide.
Je continuais de sangloter misérablement, en regardant la mer tourmentée face à moi et les coups de tonnerres déchirants le ciel, je tremblais comme une feuille, j'avais extrêmement froid, beaucoup trop froid, et la pluie ne s'arrêtait pas.
Soudain, je vis, une silhouette dans l'eau, la silhouette se retrouva sur le rocher où je m'étais reposée et j'ai pu discerner que c'était un homme, il se retourna d'un coup vers moi. Il me regardait, il ne me lâchait pas du regard, j'eus une envie de vomir et un horrible sentiment s'empara de moi, puis j'entendis une voiture freinant et le temps que je me retourne pour regarder, l'homme avait disparu, était-il dans l'eau ? S'était-il noyé ? Mais, il n'en avait pas l'air pourtant, mais je ne pus m'y attarder car j'entendis quelqu'un crier mon nom.
-Lydia ! cria Stefanos en accourant vers moi. Merde, c'est quoi ce bordel ?! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda-t-il ahuri, en s'accroupissant à mon niveau.
-Je... Je n'ai pas réussi à nager avec ces vagues, j'ai failli me noyer, mais j'ai réussi à me sauver. Mais je crois que j'ai la cheville droite cassée, et j'ai une plaie pas très sympathique à la hanche.
-Qu..Quoi ? dit-il les yeux écarquillés lorsqu'il vit mon corps couvert de sang et de plaie, surtout lorsqu'il vit celle à la hanche droite. On va à l'hôpital, t'es complètement glacé, j'ai un pull dans la voiture, et je vais... Merde, dit-il en me soulevant dans ses bras et se dirigeant vers la voiture alors que j'agrippais mon portable. Je vais ouvrir le chauffage, j'arrive, je vais ramener le pull, il est dans le coffre, dit-il en fermant violemment la portière.
J'enfilais le pull que me ramena Stefanos et j'enlaçais mes bras autour de mon corps pour me réchauffer un maximum. L'air chaud du chauffage détendait peu à peu mes muscles et je commençais à sentir de plus en plus fortement une douleur à la cheville et hanche. Stefanos me jetait des regards morts d'inquiétudes, cherchant ses mots, ne sachant quoi faire.
-C'est bon Stef, je vais bien, le rassurais-je. Juste un plâtre et quelques pansements, cinq ou six points de sutures à la hanche et...
-Qu'est-ce que tu foutais dans l'eau ici en ce temps bordel ! railla-t-il. Tu as perdu la tête ou quoi ?! Tu aurais pu crever là-bas ! Et personne ne l'aurait su ! Il y a pleins de plage Lydia, mais merde pourquoi celle-ci ?! Et en plus avec une tempête pareille ! Qu'est-ce qu'il t'est passé dans la tête ?
-Je voulais seulement nager un peu Stef, je ne pensais pas que les vagues allaient autant...
-Tu viens souvent ici ? C'est là que tu viens à chaque fois ? Mais bon sang, même lisse cet endroit est dangereux !
-Je suis désolée, d'accord ? J'ai compris mon erreur, je n'y retournerais plus ! criais-je en essuyant mes larmes. Je suis vivante et je vais bien, n'en faisons pas tout un plat.
-Tu "vas bien" ?! hurla-t-il ahuri. Nous n'avons pas la même définition d'aller bien dans ce cas, parce que moi j'aurais dit le contraire en te voyant ! Une fois qu'on rentre à la maison, tu peux être sûre de passer un mauvais quart d'heure. Et que tu ne sortiras pas dehors un bon moment, brailla-t-il en se garant aux urgences de l'hôpital. Ne bouge pas, je vais chercher un fauteuil roulant !
-C'est bon Stef, pas besoin...
-Ferme-là et reste assise deux minutes Lydia ! ordonna-t-il.
Je ne l'avais jamais vu aussi énervé, il n'avait jamais élevé la voix avec moi comme maintenant et je n'arrivais pas vraiment à lui en vouloir. Au contraire, j'étais énervée contre moi-même pour l'inquiéter ainsi et lui faire perdre son temps.
Je regardais l'heure sur ma montre et vit qu'il était quatorze heure, m'étais-je déchainée dans la mer pendant presque quatre heure ?! J'avais pourtant l'impression que tout s'est était passé si vite. Je levais des yeux coupables vers Stefanos qui m'aidait à m'assoir sur la chaise roulante, pendant qu'une infirmière accourue et nous aida, Stefanos expliqua brièvement la situation et on me fit entrer dans une salle de soin où je me fis examiner et puis on m'emmena au service de traumatologie.
Lorsque nous rentrâmes à la maison trois heures plus tard, j'avais des pansements sur tout mon corps, sept points de sutures à la hanche droite, et un plâtre au pied droit. J'avais donc le droit à des béquilles, et à des soins infirmiers pour au moins un mois, tout ça pour avoir eu une idée stupide.
C'était la deuxième grosse erreur que je faisais en trois jours, et si pour la première je n'avais pas eu de séquelle-du moins pas pour l'instant, pour celle-ci mes blessures n'étaient rien comparés aux éclairs que je recevais de mes frères Stefanos, Nikolaï, Viktor et de ma mère, seul Sophia me regardait inquiète en essayant de calmer les jumeaux pour qu'ils restent sages dans cette atmosphère tendue.
-C'était un acte des plus irresponsables, finit par lâcher mère. J'ai déjà donné des nouvelles à ton père et je peux t'assurer qu'il était des plus furieux !
-Non mais franchement ! brailla Viktor. Mettons de côté le fait que tu aille te baigner dans ce maudit tas de rochers, mais en plus en ce temps ? Tu es aveugle ou quoi ? Et Sophia t'avais mis en garde en plus !
-Si j'avais su que tu allais à cet endroit, je ne t'aurais pas laissé y aller bon sang, dit Sophia d'un regard coupable.
-Il est hors de question que tu aille quelque part sans chauffeur dorénavant, dit mère, et tu donneras un rapport détaillé de là où tu vas.
-C'est bon, j'ai compris, lâchais-je agacée, pas besoin d'en faire tout un plat, j'ai une fracture à la jambe et quelques blessures, ça guérira, ça arrive à tout le monde, personne n'en est mort.
-Tu aurais pu mourir noyée ! cria Nikolaï.
-Mais ce n'est pas arrivé ! criais-je à mon tour. Vous vous rendez compte que vous exagérer non de dieu ?!
-Exagérer ? répéta Viktor incrédule. C'est la deuxième grosse erreur que tu commets ça suffit !
Mon sang se glace net, avais-je bien entendu ? Il ne le savait pas, il ne pouvait pas le savoir...
-Et puis-je connaitre ma première erreur, Viktor ? demandais-je surprise.
Il se crispa, et je vis tous les regards se diriger vers lui, mais il répondu rapidement.
-Aller à cet endroit en guise de plage est ta première erreur ! La deuxième oser y aller en une tempête pareille ! Tu sais quoi, montes dans ta chambre, et tu ne sortiras nulle part jusqu'à que père revienne, je pense que lui, te donneras une punition bien plus longue.
-C'est une blague ? Me "punir" ? demandais-je sidérée, cette conversation devenait de plus en plus ridicule. J'ai vingt ans, pas quatre, je peux savoir en quel honneur tu me punis ?
-Lydia... commença mère.
-J'ai été stupide ok, je l'ai pigée aussi, mais, que ce soit clair, personne ne punit personne, je ne retournerais pas à cette plage, je vais me reposer. Je n'irais pas bien loin avec une cheville brisée et une douleur à la hanche pareille, dis-je amèrement et je partis dans ma chambre en refusant l'aide que me proposa Nikolaï.
J'entendais la conversation continuer derrière moi, la voix de Viktor toujours élevée, et mes yeux commencèrent à me piquer, toutes mes émotions se confondaient et je commençais à pleurer lorsque j'entrais enfin dans ma chambre.
Je tournais la serrure et me couchais sur mon lit, je laissais les larmes de fatigue et frustration couler, et fermais les yeux. Cette journée n'avait pas été belle, l'orage continuait, le bruit du vent accompagné des coups de tonnerres étaient effrayants, mais morte de fatigue, je ne pouvais plus tenir mes paupières ouvertes et je finis par m'endormir, même si mon corps se crispait à chaque coup de tonnerre.
Pas très intelligente sur ce coup cette Lydia n'est-ce pas ?
Dans le prochain chapitre nous allons vraiment entrer dans l'histoire...🤓
J'espère que vous appréciez l'histoire, sur ce bonne soirée...
P.S: Les mots de Bukowski me poignardent toujours en plein cœur... Le reflet d'une véritable âme tourmentée...
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