Nous avons vendu notre âme au diable. Ce salaud déguisé en une mère affable comprenant nos maux, nous a jetés dans la fosse de l'inévitable amour vache, attendant qu'on s'amourache, n'est-ce pas.

Après une attirance luxuriante vient une déchirante luxure.

Le résultat d'une passion proéminente; un jour nous nous aimons et l'autre n'est marqué que de déchirures.

Pas vrai.

On se déteste, tu ne cesse de dire que ma présence t'empeste, je suis tellement funeste qu'une balle dans la tête te suffirait pour éviter de faire face à mon visage diaboliquement céleste.

Abominable comment les insultes fusent comme cela. Interminable est notre haine mutuelle. Impardonnables sont nos coups dès que la communication entre nous se coupe, se rompt, se brise.

Je te déteste, mon amour.
Profondément.

Inconciliables sont nos notions fondamentales de notre union.
Notre relation aux aires angéliques cache ses nuances apocalyptiques.

Les conséquences de notre déchirante relation est l'aspect psychologique que j'ai tant tenté de repousser. Garder une certaine logique me semble nécessaire dans des situations pareilles.

Tu m'as dilapidée de mon âme ainsi que de ma raison.

Je te déteste, mon amour.
Irréversiblement.