Bonus
Toujours appuyé contre le canapé, Katsuki me tend la main, en une invitation muette, que je m'empresse d'attraper. Avec douceur, il me tire à lui et m'enlace, son nez venant se faufiler dans le creux de mon cou. Dans un soupir de contentement, je me coule dans son étreinte et profite de ses phéromones qui s'affolent de plus en plus. Tandis que ses lèvres commencent à butiner la peau tendre de mon épaule, me déclenchant des frissons, ses mains descendent alors le long de mes flancs, de mes hanches, avant de s'ancrer sur mes fesses, qu'il prend plaisir à malaxer. Il a toujours adoré jouer avec, que ce soit seulement pour les caresser tendrement au réveil, les mordre quand il s'amuse à passer sa tête par ici, ou les fesser lors de moments intimes. Elles ne sont jamais tranquilles, mais c'est loin de me déplaire. À travers ses gestes, je perçois l'amour, l'affection et le désir qu'il me porte. C'est extrêmement flatteur. Même le corps légèrement déformé par la grossesse, je lui plais toujours.
- J'ai envie de toi.
Son souffle chaud percute ma peau, la parsemant de chair de poule. Un ricanement m'échappe.
- Ah bon ? J'avais pas remarqué.
Entre ses phéromones et l'érection qui déforme son bermuda, difficile de faire autrement. Je le sens sourire contre moi alors qu'il continue son petit manège sur mes fesses.
- Juste...on a eu une grosse journée, riche en émotions, si tu es fatigué, je comprendr...
Je le coupe avec un baiser auquel il répond immédiatement. Ma langue, avide, vient chercher la sienne avec empressement, lui faisant comprendre qu'il n'est pas le seul à être complètement excité. En témoigne mes phéromones qui se sont sucrées en réponse aux siennes.
- Katchan ?
- Hum ?
Je l'attrape par le col de sa chemise et plante mon regard dans le sien. Ses pupilles sont dilatées et sa respiration rapide. Mes joues rougissent.
- Fais-moi l'amour.
- À tes ordres, me répond-il avec un sourire en coin.
Et, avant que je puisse amorcer le mouvement, un de ses bras passe dans mon dos et l'autre sous mes genoux et il me soulève telle une princesse. J'ai toujours admiré sa force physique. Il me porte à chaque fois avec aisance. Même là, alors que j'ai pris quelques kilos avec la grossesse, il ne semble pas peiner à m'avoir dans ses bras. Par réflexe, les miens viennent encercler son cou, y logeant ma tête, le temps qu'ils nous conduisent jusqu'à la chambre.
Il me dépose alors doucement sur le lit, sa main dans mon dos accompagnant le mouvement, qui finit par atterrir sur ma nuque tandis qu'il fond sur mes lèvres pour un nouveau baiser. Sa langue s'insinue directement dans ma bouche pour venir cajoler la mienne de son désir. Je sens son empressement, mais il se retient. Il fait attention. Je le perçois dans ses gestes qui restent doux et tendres, alors que ses muscles sont tendus sous ses vêtements.
Ses lèvres quittent les miennes, me les laissant gonflées d'envie, et descendent le long de ma mâchoire en myriades de petits baisers humides qui font accélérer ma respiration. Puis, il s'attaque à mon cou auquel je lui facilite l'accès en rejetant la tête en arrière. Rien qu'avec ça, mon corps s'enflamme. Je me sens mouiller de plus en plus.
- Tu sens si bon, souffle-t-il, perdu dans ses gestes.
Alors qu'il continue de butiner ma peau, ses mains dévalent mon corps jusqu'à ma taille avant de passer sous mon T-Shirt, effleurant la peau de mon ventre de sa paume. Je le sens le caresser doucement, délimitant de ses doigts les zones où ma peau se tend. D'un coup, il relève mon haut et le passe par-dessus ma tête, l'envoyant valser quelque part dans la chambre, avant de fondre sur mes tétons déjà bien dressés. Sous l'assaut de cette langue humide, mon dos s'arque, tandis que mes doigts trouvent refuge dans ses cheveux. J'ai toujours été ultra-sensible des tétons et Katsuki l'a très bien compris. À chaque fois, il les torture délicieusement, me faisant perdre la tête. Alors que lui, il est plutôt insensible de ces petits boutons de chair, à mon grand désarroi. Heureusement, il est très réceptif sur le reste du corps.
Ses mains toujours occupées à me caresser sensuellement, attisant de plus en plus mon désir, les miennes partent à la conquête de son torse où je m'évertue comme je peux à déboutonner sa chemise alors qu'il reprend ma bouche en otage. Le tissu ne tarde pas à rejoindre mon T-shirt tout comme le reste de nos vêtements que nous nous empressons d'enlever. Je me retrouve totalement nu, allongé sur le dos, sous le regard plus qu'intense de mon Alpha placé à genoux entre mes cuisses. Ses cheveux sont décoiffés, ses joues rougies, ses pupilles dilatées et sa respiration saccadée. J'ai l'impression de me retrouver devant une bête sauvage, prêt à attraper sa proie. Chose que, visiblement, mon corps apprécie, car un gémissement franchit mes lèvres alors qu'il ne m'a même pas touché.
Katsuki se penche soudain vers moi, le corps plié en deux, nos nez se frôlant. Ses yeux se plongent dans les miens et j'ai l'impression que le rubis de son regard transperce mon âme de part en part. C'est intimidant et bouleversant à la fois. Il entrouvre les lèvres, se les humecte du bout de la langue avant de les refermer, comme s'il cherchait à me dire quelque chose, mais qu'il n'ose pas. Je vais en profiter aussi.
- Katchan ?
- Bébé ?
Nous nous regardons surpris alors que nous avons parlé en même temps. Un ricanement nous prend devant la situation.
- Ok, toi d'abord, dit-il, amusé.
- On n'a qu'à le dire en même temps.
- Ok alors à trois ?
- D'accord, je rigole en passant mes bras autour de son cou.
L'ambiance est devenue plus légère, moins suffocante de nos phéromones d'excitation, mais nos corps n'en perdent rien de leurs vigueurs. Tant que nous ne serons pas rassasiés l'un de l'autre, ça ne retombera pas.
Un. Deux. Trois. Nous comptons d'une même voix.
- Je veux que tu me mordes.
- J'veux te mordre.
À l'entente de ses mots et surtout, à la compréhension de ce qu'ils veulent dire, une vague de phéromones nous frappe, nous laissant pantelants et haletant de désir. L'ambiance détendue est repartie aussi vite qu'elle était venue. On ne parle pas juste d'une morsure lambda, une de celles qu'il aime bien laisser sur mon épiderme de temps en temps. Non, on parle de LA morsure, LA marque. Cette empreinte indélébile qui unit un Alpha et un Oméga pour ne faire qu'un, à vie.
- Oh Izuku..., souffle-t-il avant de m'embrasser passionnément, tout en donnant un coup de bassin.
Nos érections en contact, une décharge de plaisir me vrille les reins alors qu'il commence à mimer l'acte en de lents mouvements. Mes soupirs sont avalés par sa bouche et ses mains ont trouvé refuge sur mes fesses. Nos phéromones ont envahi la chambre, la saturant de nos odeurs qui se mélangent à la perfection. Et bientôt, nous sentirons pareil.
- T'es sûr que c'est c'que tu veux ? me demande-t-il alors en me laissant respirer.
- Oui, plus que sûr.
Mes paroles semblent le rassurer et je vois alors un sourire tendre apparaître sur ses lèvres gonflées de notre précédent échange. Par contre, s'il continue comme ça, à balancer du popotin, je ne vais pas tenir longtemps.
Comme s'il avait lu dans mes pensées, il me donne un baiser et me demande de me mettre sur le côté. Doucement, il vient se placer derrière moi, l'une de ses mains se pose sur mon torse et sa bouche trouve ma nuque qu'il effleure du bout des lèvres. Puis, en une caresse aérienne, sa main descend lentement le long de mon flanc, passe par ma hanche, glisse sur ma fesse avant d'arriver à mon intimité déjà bien humide. Instinctivement, ma jambe part légèrement en avant, lui laissant ainsi un accès plus confortable. Ses doigts viennent alors titiller mon anneau de chair, saccageant ma respiration.
- Dis donc....c'est sacrément trempé ici, me dit-il avant d'introduire un de ses doigts en moi.
Sous la délicieuse sensation, mon corps se cambre tandis qu'un gémissement de plaisir franchit mes lèvres. Je sens son regard sur moi, la chaleur du rouge intense de ses yeux qui me scrutent, attentif au moindre signe d'inconfort de ma part.
- J'vais pas avoir besoin de beaucoup t'détendre, j'pense.
Un deuxième doigt s'insinue en moi, augmentant la tension dans mes reins. Mes hanches se mettent à onduler d'elles-mêmes, venant chercher plus de contact, plus de plaisir, et quémander ce que je sens contre le bas de mon dos, dur comme fer. Son sexe tendu est un tisonnier brûlant qui me chauffe à blanc. J'en peux plus, je le veux tout de suite !
- Katchan...
Ma voix n'est qu'un souffle, un soupir d'impatience et de fébrilité. Je n'ai même pas besoin d'argumenter plus, il a compris. Sa main quitte mon antre pour attraper ma jambe, sous mon genou, qu'il soulève doucement avant de se positionner correctement et d'entrer en moi en une seule et lente poussée. Avec délectation, tandis que ses lèvres se sont échouées sur ma nuque qu'il picore de baisers, je le sens me remplir entièrement, étirant mes chairs délicieusement et ça, jusqu'à la garde. Un soupir commun passe la barrière de nos lèvres quand mes fesses se pressent contre son pubis. C'est si bon de ne faire qu'un avec mon Alpha.
Ma jambe toujours bien maintenue, il commence alors à bouger lentement. Dans mon dos, je sens son torse collé à moi, son souffle s'échoue sur ma peau, me provoquant frissons et chair de poule, et sa deuxième main, qui s'est faufilée par en dessous, triture amoureusement mon téton sensible. Je suis stimulé de toutes parts, mes sens sont saturés de sa présence que ce soit le toucher par son corps pressé contre le mien, l'ouïe par ses grognements et gémissements de plaisir, l'odorat par ses phéromones qui m'enveloppant entièrement, la vue et le goût quand soudain, il me fait tourner la tête vers lui, capturant ma bouche pour un baiser langoureux.
Et c'est comme ça qu'il a décidé de me faire l'amour. Lentement. Langoureusement. Ses va-et-vient n'ont pas accéléré ni ralenti. Ses coups de reins sont simplement amples et profonds, sans jamais être brusques. Et c'est terriblement bon et frustrant à la fois. Tous mes nerfs sont à fleur de peau, je le perçois si bien que mon corps en tremble. Sa langue me cajole pendant que son sexe me transperce. J'aimerais qu'il accélère, qu'il ravage mon corps comme ce qu'il fait avec mon cœur. Ou qu'il ralentisse, afin de faire durer le plaisir le plus possible.
Ses lèvres délaissent les miennes, nous laissant haletant, pour descendre de nouveau doucement vers ma nuque qu'il commence à lécher, ses canines râpant ma peau. Il s'obstine au même endroit, là où sont mes glandes sudoripares, encore gonflées de mes propres phéromones. Et je sais qu'il se retient de me mordre à pleines dents, attendant le feu vert de ma part. Ce que je ne lui refuse pas plus longtemps.
- Vas-y, mords-moi, Katchan.
J'ai à peine fini ma phrase que je sens ses canines perforer ma peau, percer mes petites poches de phéromones et là, c'est l'explosion. En une seconde, tout change. Alors que je ne sentais son excitation et son plaisir qu'à travers ses phéromones, je les perçois maintenant vibrer directement en moi, comme s'il jouait avec des fils invisible reliés à tous mes nerfs, j'ai l'impression que mon amour pour lui déborde de mon cœur et mon propre plaisir, qui été déjà bien élevé, enfle d'un coup me faisant jouir bruyamment. Les dents toujours plantées dans ma chair, je l'entends grogner, d'une manière absolument indécente, mais terriblement excitante, alors que mon intimité se resserre violemment sur lui.
Et en même temps de ressentir ces émotions-là, je ressens les siennes en superposition des miennes. Son amour, son désir, son affection, son plaisir...tout me frappe avec une force incroyable qui me laisse à bout de souffle. Plus les secondes défilent, plus le lien s'intensifie et je sais que dans quelques instants, il sera complet. Katchan sera mien, mon Alpha, et je serais sien, son Oméga. À cette perspective, mon corps se cambre un peu plus, enfonçant encore plus loin ce membre épais et lui donnant un nouvel angle d'attaque.
Il a dû le sentir, car il finit par me lâcher la nuque avant de redonner un lent coup de reins. Et rien que ça, ça m'emmène aux portes d'un plaisir incroyable. Il reprend alors ses va-et-vient, toujours aussi lascifs, qui me font perdre progressivement la tête. Ma voix n'est plus que gémissements et soupirs, une de mes mains prend appuie sur le matelas tandis que l'autre est partie glisser ses doigts dans ses cheveux que je tire et agrippe sous la déferlante de sensations et mes yeux sont fermés pour encaisser le plaisir. Je n'arrive tout simplement pas à les garder ouverts.
Néanmoins, mon corps ne va pas tenir longtemps. Je sens un nouvel orgasme monter en flèche à chaque mouvement de son sexe qui s'acharne sur ma petite boule de nerf. Je suis littéralement une boule de nerf. J'ai envie de jouir. J'ai besoin de jouir !
- Ka...Katchan...
- Oui, je sais. Moi aussi, me susurre-t-il en raffermissant sa prise sur ma jambe.
Presque imperceptiblement, il augmente la cadence, m'envoyant dans mes derniers retranchements. Et c'est seulement au bout de quelques va-et-vient que la jouissance me fauche une deuxième fois, tout aussi bruyamment que la première fois et provoquant celle de mon Alpha. Son corps se crispe contre mon dos et il s'enfouit au plus profond de moi dans un grognement de contentement. C'est complètement essoufflés, mais repus, que nous reprenons doucement notre respiration. Katsuki a lâché ma jambe et s'amuse de nouveau à butiner la peau de mon épaule tout en caressant mon ventre. Aucun de nous n'a bougé, bien trop à l'aise dans ce cocon de douceur et tendresse après ce moment intense.
- Je te perçois, me dit-il alors, ému.
Et je comprends ce qu'il veut dire parce que je le sens aussi. Cette connexion profonde entre nous. Nous étions déjà très proches, presque fusionnels, mais là, c'est vraiment une fusion de nos cœurs, de nos phéromones et de nos âmes. C'est simplement incroyable comme sensation. Je ne regrette absolument pas ma décision et je sens qu'il en va de même pour Katchan.
Doucement, il se retire, me laissant une impression de vide tandis que son sperme s'écoule hors de moi, et je passe sur le dos, m'étirant de tout mon long. Va falloir changer les draps.
- Ça va ? me demande-t-il alors, sa main toujours posée sur mon ventre.
Il écarquille les yeux quand un coup de pied d'un des bébés lui répond.
- Je crois qu'on les a réveillés, je rigole.
- Le contraire s'rait étonnant vu comment tu cries.
- Hey ! je m'exclame en lui donnant un coup de coude dans les côtes.
Son rire résonne alors dans la chambre, accompagnant le mien. Il est si beau, si doux avec moi. J'ai vraiment de la chance.
- T'es à moi, maintenant.
- Et toi à moi, je réponds sur le même ton.
Il me tend son petit doigt en ajoutant un "pour toujours". Amusé et attendri en même temps, je fais la même chose et lie mon petit doigt au sien.
- Pour toujours.
🚼
Bonjour 😊
Et voilà pour le lemon ! Désolée, ça m'a pris plus d'une semaine pour l'écrire...🙏
J'ai voulu faire à peu près le même nombre de mots que dans les deux autres parties, j'ai presque réussi, il fait 500 mots de plus 😅
Bon...c'est clairement pas le meilleur que j'ai pu écrire, mais je pense que j'ai réussi à garder le mood des parties précédentes, alors je suis quand même assez contente de moi. J'espère qu'il vous aura plu tout de même ?
Sur ce, merci d'avoir pris le temps de me lire et d'avoir apprécié cette petite histoire 🥰 N'hésitez pas à me donner votre avis !
Bises sur vous ❤️
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