Сђลρأŧг๛6| Le Café

N/A
Je suis rentrée de vacances, donc de retour avec un nouveau chapitre. Bonne lecture.

________________
06
L E C A F É
________________






- Debout ! Espèce de larve handicapée, lui assena la voix autoritaire d'Estelle au téléphone.

Zoey se retourna dans son lit et poussa un long grognement en guise de réponse. Elle avait un mal de crâne terrible. Conséquence directe de sa nuit passée, pratiquement blanche.

La veille, sa mère avait déboulé dans sa chambre après avoir été réveillée en sursaut par un hurlement et un fracas à l'étage.
En trouvant sa fille totalement débraillée, elle lui avait posé la question qui tue.

Zoey avait alors réalisé ce à quoi elle devait ressembler en ce moment, ses cheveux bordeaux en bataille, le souffle court et son t-shirt éventré révélant partiellement son corps.
Sa mère pouvait-elle deviner ce qui venait de se passer dans cette chambre quelques secondes plus tôt ?

Cette pensée gênante l'avait fait s'agiter bizarrement et elle n'avait rien trouvé de mieux à répondre que:

- Heu... Je... En fait, je... j'ai enfilé ce t-shirt complètement déchiré sans m'en rendre compte.

Puis elle avait serré les bras autour de sa poitrine, l'air mal assuré.
Sa mère l'avait regardée comme s'il lui manquait une case, mais elle n'avait pas insisté. Elle était repartie se coucher aussitôt, en soufflant et en secouant la tête avec désespoir, apparemment trop fatiguée pour poser d'autres questions.

Zoey n'avait pas pu s'endormir avant des heures. Dire que la visite inattendue et remarquée de Dren l'avait remuée était un euphémisme. Elle avait sans cesse ressassé cette scène dans sa tête en essayant de comprendre comment elle avait pu en arriver là. Elle avait alors eu envie de hurler.

Zoey tu es vraiment une idiote ! s'était-elle dit avec énervement.
Dren avait toujours éprouvé un plaisir malsain à la torturer et à la pousser dans ses retranchements...

Même de la plus agréable des manières... avait-elle songé honteusement, encore troublée. Elle pouvait encore sentir sur elle son odeur sauvage et enivrante.

Elle avait presque oublié l'omniprésence de son pouvoir de séduction, la façon impudente dont il usait de sa langue acérée et de ses mains. Et bien-sûr, sa prestance naturelle, hors du commun.

" Tu n'as pas oublié, n'est-ce pas ? "

Il se doutait forcément que ces mots engendreraient une réaction violente de sa part et mettraient un terme à son jeu pervers. Un jeu, ou plutôt un art, dans lequel il excellait et qu'il adorait visiblement. Pourtant, il n'avait pas hésité une seule seconde à les lui dire.
Dren ne faisait jamais rien sans aucune raison. Et cela, même lorsque la raison n'était que le besoin irascible de distraction...

Elle était certaine que ce petit jeu avait eu pour objectif de l'atteindre, en lui rappelant - de la plus mesquine des façons - les évènements passés. Et pendant quelques secondes, il avait brillamment réussi.
Elle n'avait pu s'empêcher de penser à ses dernières paroles, murmurées au creux de son oreille avant qu'il ne s'évapore à l'instant d'après.

" Souviens-toi de ce que je t'ai dit il y a plus d'un an... "

Son coeur s'était alors emballé dans sa poitrine.
Oui, malgré ses efforts pour oublier, malgré le temps passé, elle se souvenait.
Elle se souvenait de la bataille de décembre dernier, un an et demi plus tôt, de toutes les choses terribles qu'elle avait engendrées par la suite... et des mots qu'il avait un jour prononcés pour elle, avec une détermination sans faille.
Mais tout cela, toutes ces choses auxquelles il avait fait allusion, n'avait eu aucun sens, aucune valeur.

- Aucune... avait-elle murmuré d'une voix mélangeant à la fois doute et conviction.

Tout ça n'avait même été qu'une erreur, une mauvaise décision. C'était exactement ça. Il le fallait. Il le faut.
Peu importe ce qu'il avait souhaité en venant ce soir, elle ne le laisserait pas ruiner son désir de faire une croix sur le passé et d'enfin rétablir une amitié solide avec ses anciens amis.

Ça, il en était hors de question.

- Zoey, il est midi ! pesta Estelle. Tu te lèves immédiatement.

Zoey se demanda très sincèrement si Estelle était son amie ou plutôt sa mère tyrannique de substitution.

- Pourquoi faire ? Je n'ai rien de prévu aujourd'hui... grommela-t-elle en écrasant le combiné sur son oreille.

- Je suis chez toi dans une heure. Je te ramène au Café.

Zoey lâcha un rire nerveux.
- Au Café, dès aujourd'hui ? Tu plaisantes j'espère ?

- Zoey, arrête un peu. Tu ne vas pas nous fuir éternellement, la réprimanda-t-elle. Si je t'accompagne, cela aidera à briser la glace. J'y suis depuis sept heure du matin. Tout le monde se doute que tu seras là cet après-midi.

Génial...

- Je ne te fuis pas... dit-elle d'un ton indigné.

- Il ne s'agit pas de moi.

Tout à coup mal à l'aise, Zoey resta silencieuse. Elle frotta la main sur ses yeux, maintenant bien ouverts.

- Je ne suis pas prête à leur parler, finit-elle par lâcher après quelques secondes.

Estelle soupira.

- Ecoute. De l'eau a coulé sous les ponts, ok ? À cette époque... tu étais plus jeune, submergée par les évènements. Tu as simplement fait de mauvais choix.

Zoey fronça les sourcils, sceptique.
- Je doute qu'ils soient aussi compréhensifs que toi.

- Je ne dis pas que tu dois révéler à la terre entière ce qui s'est passé. Mais que tu veuilles ou non assumer le passé, ce sont tes amis, non ? A moins bien sûr que tu aies décidé d'omettre cela aussi.

- Mais non ! s'écria Zoey.

- Alors n'attends pas plus longtemps.

- Ça va ! Très bien, souffla-t-elle. j'irai !

- Parfait.

Zoey grimaça. Et merde.

- Un instant s'il te plait, lui dit subitement Estelle.
Zoey entendit un silence de quelques secondes puis des bruits étouffés.

Mais qu'est-ce qui m'a pris d'accepter ?! se dit-elle. Je ne veux pas y aller !
Toujours blottie sous sa couette, elle enfonçait alors exagérément la tête dans son oreiller lorsqu'elle perçut un échange de voix au téléphone.

" Au fait, dit Estelle. Zoey sera là d'ici deux heures. "

Un silence marqué s'en suivit.

" Bien. " déclara l'autre voix masculine d'un ton bref.

Zoey releva précipitamment la tête avant de se figer.

Elliot.

C'était sa voix, elle en était sûre. Un léger frisson lui parcourut l'échine sans qu'elle ne puisse clairement s'en expliquer la raison. Peut-être était-ce le fait de l'entendre pour la première fois après cette longue absence. Elle essaya d'imaginer l'expression de son visage lorsqu'il avait parlé.

- Eh-oh Zoey ! Tu m'écoutes ? siffla d'Estelle avec agacement.

- Hin ? Oui ! répondit-elle hâtivement, sortant de sa rêverie. Bien sûr.

- Habille-toi ! répéta-t'elle. À tout à l'heure.

- Attends, fit Zoey.

Elle n'avait rien dit sur les évènements de la nuit dernière. S'il y avait bien une personne avec qui elle pouvait en discuter, il s'agissait bel et bien d'Estelle.

- Il faut que je te parle de quelque chose.


Ce dimanche, malgré un ciel entièrement parsemé de nuages, les rayons du soleil illuminaient la ville de Tokyo. La température était agréable. Il faisait bon et humide mais cela restait supportable. D'ici quelques semaines, il deviendrait compliqué de porter la moindre veste. Au Japon, c'était le début de l'été mais aussi la saison des pluies, appelée Tsuyu. Il fallait donc s'attendre à un risque de d'averses violentes et inattendues au beau milieu de la journée. Le mois de juin venait tout juste de débuter.

Zoey et Estelle marchaient le long d'une rue et venaient d'atteindre l'entrée d'un parc au centre d'un quartier universitaire. Estelle portait de grandes lunettes de soleil noires et un élégant chapeau blanc dissimulant son identité aux yeux de tous. Zoey avait profité du chemin pour lui parler de l'étonnante visite de Dren, en prenant soin de lui préciser le niveau d'audace dont il avait fait preuve.
Après une vingtaine de minutes à l'écouter débiter l'information avec de grands gestes énergiques, Estelle haussa un sourcil, l'air clairement dubitatif.

- Donc, concrètement... Il t'a simplement embrassée le cou, déclara-t'elle platement.

Zoey se sentit malgré elle froissée par la manière succincte dont Estelle détaillait les faits. Elle prit un air courroucé.

- Dans mon souvenir, c'était bien plus intense que ça... marmonna-t-elle, grognonne.

Son amie soupira en levant les yeux au ciel. Un sourire se forma au coin de ses lèvres.
- Il faut dire que tu as toujours été excessive...

Zoey la regarda d'un air incrédule.
Alors là, se dit-elle en se rappelant la remarque similaire de Dren. C'est la cerise sur le gâteau...

- Bref, conclut Zoey, amère.

- J'en parlerai avec Elliot.

- Quoi ?! manqua-t'elle de s'étouffer.

- Pas du baiser dans le cou, voyons... De l'apparition de Dren.

- Ah... dit Zoey d'une petite voix, se sentant bête. Pourquoi ?

Estelle leva légèrement le menton en regardant devant elle.
- Tu n'as pas vraiment envie de le savoir.

Certes.
Zoey s'était jurée de rester en dehors de tout ce qui concernait les affaires de l'équipe. Leur relation avec les Cyniclons en faisaient partie.

- Et sinon... dit-elle pour changer de sujet. Qu'est-ce que tu vas faire ici à Tokyo ?

- Je vais reprendre ma couverture au Café, déclara Estelle.

- Vraiment ? Franchement, je n'arrive pas à croire que tu n'aies pas encore provoqué une émeute. C'est insensé, tout le monde connait ton visage !

- Justement, fit-elle. Une star internationale qui travaille comme serveuse dans le café du coin ? C'est impensable. De temps à autres, les gens poussent des cris de surprise en me voyant. Mais ils me prennent seulement pour le sosie parfait d'Estelle Renée Roberts... Ce que je ne démens pas.
Elle se mit à sourire, amusée.

- Pas faux... Je n'avais pas vu les choses comme ça, admit Zoey.

- En réalité, je compte probablement m'installer dans l'une des chambres du café, reprit Estelle. À temps plein.

- T'installer ? s'exclama Zoey, surprise. J'avais l'impression que ta carrière prenait un nouveau tournant. Tu m'avais parlé de plusieurs contrats. Tu risques d'être peu disponible, non ?

- En effet. Mais j'ai décidé de mettre tout cela en stand-by pour quelques temps. Je n'ai plus l'intention de repartir pour l'instant.

- Ah bon ? fit Zoey, dans l'incompréhension totale. Pour quelle raison ?

-  On va avoir besoin de moi, dit-elle fermement. Ma présence ici est nécessaire.

- Comment ça ? insista-t-elle. Qui « on » ?

Elle savait bien qu'Estelle n'aimait pas qu'on la questionne sur sa vie privée. Mais sa réponse l'avait étonnée et elle avait répondu du tac-au-tac.

- L'équipe, lâcha-t-elle.

Zoey aurait aimé poser d'autres questions, mais elle se retint. On se rapprochait encore d'un sujet qu'elle voulait éviter. De plus, le ton définitif avec lequel Estelle avait répondu l'en dissuada. Mais cela l'intriguait. Qu'est ce qui pouvait bien se passer avec l'équipe qui nécessite la présence d'Estelle en continu ? Y'avait-il un problème avec l'une des filles ?

Elle chassa cette idée de son esprit aussi rapidement qu'elle était venue. Oh et puis peu importe ! se dit-elle. Estelle fait ce qui lui chante. De toute façon, même s'il existait un quelconque problème lié à son ancienne vie, elle n'y serait pas mêlée, ce n'était plus de son ressort.

Elles tournèrent dans une autre rue. Ses pensées furent brusquement stoppées lorsqu'elle réalisa qu'elles n'étaient maintenant plus qu'à quelques mètres du Café. Elle sentit son corps se crisper brutalement.
Les détails les plus insignifiants et les plus improbables commencèrent à envahir sa tête. Elle se mit à tripoter l'un des boutons de sa chemise cintrée.
Était-elle présentable ? Comment étaient ses cheveux ? Son anti-cernes avait-il bien fonctionné ce matin ?

Estelle sentit immédiatement sa nervosité.
- Détends-toi, lui dit-elle doucement.

Zoey fronça les sourcils.
T'en as d'autres des conseils inutiles comme ça ?

Elles s'engageaient dans l'allée donnant sur la grande porte d'entrée lorsque le portable d'Estelle se mit à retentir. Elle regarda brièvement l'écran avant de décrocher.

- ...Oui, en effet, dit-elle après quelques secondes. C'est compliqué.

Elle s'arrêta de marcher pour le plus grand bonheur de Zoey. Celle-ci sentit quelques gouttes d'eau lui tomber sur le visage. Ça sent l'averse de façon imminente, songea-t-elle en regardant le ciel.

- ...Très bien, j'arrive, dit Estelle avant de raccrocher.

Elle se tourna vers Zoey qui regardait le ciel couvert d'un air méfiant.

- Tu vas devoir continuer seule. Mon manager pète les plombs depuis qu'il a appris que j'ai annulé tous mes contrats. Je pars lui fermer son caquet. On se voit ce soir. Puis elle fit demi-tour sans attendre.

- Quoi ?! Noon, attend, je t'en supplie ! lui cria Zoey. Pitié ! Ne m'abandonne pas !

Mais Estelle filait déjà et ne lui prêta plus attention. Zoey la vit arrêter un taxi et y monter avant qu'il ne redémarre en trombe.

- Traitresse ! lui cria-t-elle, alors qu'elle était déjà loin.

C'est à ce moment-ci que la pluie décida de s'intensifier.
Maudite saison des pluies !
Évidemment, elle n'avait pas pensé à prendre de quoi s'en protéger. Elle se retourna douloureusement vers la porte du Café tandis que l'eau commençait à imprégner sa chemise blanche et ses cheveux. Elle inspira un grand coup et avança. La porte était fermée.
Ce qui est tout-à-fait normal pour un dimanche, se rassura Zoey. Tout-va-bien. Ce n'est pas du tout un signe du destin prouvant que tu ne devrais pas être ici. Non, du pas tout. Maintenant Zoey, respire. Res-pire. Voilà, c'est bien.

Elle avança encore et finit par poser la main sur la poignée. Elle ne put trouver la force de la presser. Elle resta longuement immobile, interdite.
La pluie se faisait de plus en plus forte. Elle savait qu'il fallait qu'elle entre tout de suite ou elle finirait trempée jusqu'aux os. Mais les pensées qui l'assaillaient maintenant l'empêchaient de faire le moindre mouvement.

Derrière cette porte se trouvaient des milliers de souvenirs et tous les gens qu'elle avait lâchement abandonnés. Et elle était sur le point de se confronter à eux, à leurs jugements, à leurs mots mais surtout à leurs regards. Ils attendraient probablement des réponses. Elle ne pouvait pas leur avouer ce qu'elle avait fait. Qu'allait-elle leur dire ? Elle réalisa qu'elle n'en avait toujours aucune idée. Elle ne s'était pas préparée. C'était comme se jeter dans le vide en sachant qu'on s'écraserait inévitablement. Un sentiment de panique la frappa comme un coup de fouet. Non, elle ne pouvait pas franchir cette porte. Elle n'aurait jamais dû accepter de venir. Elle lâcha brusquement la poignée et recula d'un pas, s'exposant pleinement à la pluie battante.

Elle sentait les battements de son coeur s'accélérer. Elle pria pour que personne n'ait remarqué sa présence. Elle n'eut alors envie que de se retourner et courir le plus loin possible, hors de cette impasse.
Et c'est exactement ce qu'elle fit.

Elle remonta l'allée et s'engagea sur la grande rue. Elle entreprit de la traverser en courant alors que la pluie abondante fouettait son visage sans trêve et obscurcissait sa vue. Elle était maintenant entièrement recouverte d'eau.
Elle courra au moins une cinquantaine de mètres avant d'en atteindre le bout. Elle tourna alors au recoin sans freiner sa course et... percuta un obstacle de plein fouet qui manqua de la faire brutalement chuter.

Zoey fut sonnée par le choc mais elle sentit des mains lui saisir fermement les bras et la maintenir avant qu'elle ne perde totalement l'équilibre.

Paniquée, elle leva les yeux pour découvrir le visage de la silhouette qui se tenait face à elle. Elle en perdit les mots.

Le pluie était presque torrentielle, mais elle l'avait reconnu à la seconde où elle avait posé les yeux sur lui. Comment l'inverse aurait-il pu être possible. Ses mèches blondes lui collaient au visage. Il la fixait, avec son habituel air rebelle, de son regard d'un bleu intense, pesant et inquisiteur. Il était complètement trempé mais cela n'enlevait rien à son allure naturellement dominatrice et imposante, bien au contraire.

- Je suppose que ce regard ahuri est ta façon de me dire « Salut », lui lança-t-il d'une voie rauque et cinglante.

Terriblement déstabilisant et piquant comme jamais, Eliott se tenait devant elle.


👁‍🗨  Fin du chapitre 6 ! Mouahaha 😎.

Merci d'avoir patienté ! J'espère que ce nouveau chapitre vous a fait penser que ça en valait la peine :) !

#ElliotIsBackBitchies 😏 et il va pas blaguer le bogoss.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? 🤓

Vous aimez bien le personnage de Zoey ?

Elliot c'est mon second babyy avec Dren.
Et vous, vous le kiffez ?
Hâte de découvrir sa version adulte ? J'ai pleiins d'idées pour lui 😎.

Une intuition sur ce qu'il va se passer dans le prochain chapitre ?? 😏

>> 🕵🏼🕵🏻‍♀️👀 <<
Avis aux enquêteurs et aux plus perspicaces :
Ce chapitre donne de nouveaux indices quant à toutes les choses qui ont pu se produire 1 an et demi plus tôt ? Quelles sont vos idées et théories ? 😏 ✍🏽

Encore un gros merci à toutes celles et ceux qui suivent cette fiction et qui me donnent l'envie d'écrire ❤️.

N'oubliez pas de 👉🏽 VOTER 👈🏽 et de laisser vos impressions !
Love.

#Zarbi: ce moment bizarre où il y a largement plus de personnes qui ont lu le chapitre 5 (Le visiteur) que le chapitre 4... xD. Ces gens trop pressés de voir Dren là.. lool

#2000vues: Hiiii !

|ᴆ₳ʀ؏ ϮϣƦɨϮᶓ

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top