Allaitant son enfant elle se mit à le contempler
Tendrement
« Que la vie est belle ! »
Elle le porta
Neuf mois
Neuf longs mois à l’attendre
Et dans cette impatience
Elle lui prépara à l’avance
Sa chambre
Elle y avait mis un petit lit
Une tapisserie toute fleurie
Une chambre aux tonalités douces
D’un mouvement de main lent
Elle lui toucha ses cheveux frêles,
L’embrassa doucement en veillant à ne pas l’effrayer
Posa sa paume sur ses pommettes roses
Puis de son pouce caressa sa tempe fragile
Et le berçant de ses bras, elle l’observa durant son sommeil
« Quelle merveille ! »
Elle se promit de le couvrir
De son amour
.