chapitre 7












Nous avions passé la nuit à l'auberge et nous étions parti le matin pour le Poudlard express.

Et oui, ça y est, c'était le grand jour. J'étais dans le fameux train qui me menait à ma nouvelle vie : Poudlard.

On était dans un wagon déjà occupé par un homme puisque les autres étaient pleins à craquer.

J'étais endormis. Harry commençais à parler de Sirius Black lorsque je commençais à sombrer dans les limbes de mon esprit, la tête sur les genoux de mon cousin.

J'immergeais à petit feu, me reconnectant au monde réel avec difficulté.

_ C'est dingue que ta cousine ai un phoenix Harry.

Cette phrase me sorti totalement de mes pensées et rêves les plus obscures, sans savoir pourquoi.

J'avais été plongé dans un semi sommeil, celui dans lequel on entend de manière flou ce qui se passe autour sans en comprendre le sans, et ou l'on rêve de choses bizarre ou de baguette, dans mon cas.
J'ouvris les yeux et la lumière qui inondait le compartiment me brûla les yeux, mais je fini par m'asseoir en me les frottant.

_ Ah Rose, enfin réveillé, ça fait bien une heure que tu dors, me fis remarquer Ron.
_ Je disais que c'était dingue que tu ai un phoenix, reprit il.
Je baillai et m'étirai. J'étais toujours aussi fatigué. Ce semi sommeil ne m'avais pas reposé pour un sou.

_ Mouai, c'est vrai... articulai je.

_ Tu lui a choisi un nom d'ailleurs ? Me questionna mon cousin.
Non, je n'y avais pas vraiment pensé, mais ça pourrait nous distraire après tout.

_ Non j'ai pas encore cherché, vous avez des idées ?

_ Pourquoi pas.... rouget?

_ pas assez original...

_ faïence?

_ trop doux, et je crois que c'est un mec.

_ fumard? Proposa Ron.

_ Beurk, ça fait trop croutard.

_ Hé ! S'indigna le propriétaire du rat.

_ Bêtameche?

_ Non

_ Non

_ Tu sors ça d'où ?

_ flamenco ? Proposa Ron.

Ça retint notre attention à tout les 3.

_ ouai c'est pas mal, franchement, dis je.

_ va pour flamenco alors, dit Ron, fière de lui.

J'allais répondre oui lorsqu'une petite voix s'invita dans mon esprit et me souffla comme une révélation :

_ Flume....

_ Quoi ? Firent ils en coeur.

Je sorti de mes pensées, un peu surprise par cette petite voix soudainement apparu et articula :

_ Flume, ce sera Flume.

Ils me regardaient tous.

_ Mouai, je préfère flamenco, répondit Ron.

_ Moi je trouve ça magnifique, répondit à son tours Hermione.

_ J'aime aussi, c'est très original, fini par lâcher Harry.

Le tout nouveau baptisé Flume émis un petit cri, il avait sûrement envie de sortir de sa cage. On m'avait dit qu'au fond du train, il y avait une petite plate forme d'où l'on pouvait surveiller son oiseau.

_ Je vais à l'arrière, Flume à besoin de se dégourdir les ailes.

Je pris soin de cacher sa cage avec une petite couverture opaque, histoire de ne pas me faire remarquer comme étant " la fille au phoenix ", dès le premier jour.
Je refermais la porte du compartiment derrière moi et avançais dans l'étroit couloir.

J'étais presque arrivé à destination lorsqu'un jeune homme sortit de son compartiment, juste devant moi, et failli me faire tomber.
Il était grand et blond platine. Il me dominait d'une tête mais je pouvais voir ses yeux bleu acier me fixer, cherchant à savoir à qui il avait à faire. Il devait avoir le même âge que Harry, soit 2 ans de plus que moi.

Je serrais la cage de Flume un peu plus fort contre moi, à bout de bras. Je ne voulais pas qu'il me juge trop vite, comme tout le monde allait le faire lorsqu'ils verraient mon animal.

Lorsqu'il avisa ma taille, il resta dubitatif une fraction de secondes, puis changea totalement de visage.

_ dégage de là gamine, cracha t il, avec tout le venin dont il était capable de produire.

Il avait muté de gars a l'air sympa, à gros connard sans coeur, il est vraiment bizarre.
Et il devait croire que je ne l'avait pas vu changer : ça c'est sûr, il ne me faisais pas peur.

_ Tu ne me fais absolument pas peur. Mais je vais m'effacer parce que moi aussi j'ai besoin de passer.

Son expression haineuse se brisa quelques peu, me laissant deviner un soupçon de surprise dans ses yeux bleu. Il ne devait pas avoir l'habitude qu'on lui réponde. Non mais pour qui se prend il celui là ?!
Il reprit sa face "haineuse" et me lança un regard glacé en passant, me bousculant au passage.

Ok. Quelle belle rencontre.

Je continuais mon chemin jusqu'à la porte arrière. Le vent me fouetta le visage, plaquant des mèches de cheveux sur ma peau.
C'était agréable cette sensation de liberté que le vent me procurait en cet instant.
J'avais moi aussi envie de voler, d'étirer mes ailes, de prendre mon envol et d'observer le monde évoluer à des centaines de mètres au dessus.

Je m agrippai à la rambarde de fer pour ne pas tomber, retirant la couverte et ouvrant la cage d'une main.
Flume sorti d'un bond souple de la cage et monta sur le bras que je lui présentais.
Il déploya ensuite ses ailes et pris son envol.
Je le vis évoluer avec grâce et s'élever dans le ciel sans aucune gêne.
Je l'enviais.
Je voulais être à sa place.
J'en avais tellement envie.

Une sensation bizarre me parcourus, comme des picotements. Une voix dans mon esprit m'intima de fermer les yeux. La même voix que d'habitude.
Je l'écoutais.
Elle me guidait.
J'avais l'impression de flotter. Lorsque J'ouvris à nouveau les yeux, je fus surprise et émerveillé de voir des nuages tout autour de moi.

Mon corps était couvert de plumes rouges et oranges qui brillaient de milles feus sous la caresse des rayons du soleil.
Je reconnu celles de Flume.
J'étais Flume.
C'était incroyable, je volais. Mes ailes se courberent comme un reflex dont je n'avais pas la provenance. Je pris de la vitesse et tombais en flèche vers le sol. Mon bec me frayait un chemin, ouvrant le passage.

Une Sensation dépourvu de mots pour la décrire.

J'étais libre lorsque je tombais en chute à toute vitesse vers le sol. Je n'avais pas peur, mon instinct me disait comment me relever, comment remonter.

Je volais pendant longtemps, survolant parfois le train, réalisant souvent des figures périeuses.
Je ne savais pas comment c'était possible. Comment je pouvais être dans le corps de mon oiseau.
Et le mien ? Mon corps, qui le contrôlait?

Je descendit totalement pour atterrir sur la rembarde de fer, en face de mon corps. Il était immobile mais bien debout. Dans l'exact position ou je l'avais laissé en fait.
La seul chose qui faisait que ce n'était pas moi, c'était ces yeux : orange, ceux de Flume.
Flume me fixa intensément et le charme se rompit. Je me retrouvais à nouveau dans mon corps, la main agrippée à la rembarde.
Flume avait sauté sur le sol et était rentré dans sa cage, comme si de rien n'était.

Moi, il me fallu quelques minutes pour me remettre, pour tenter de reprendre mes esprits, mon souffle et de comprendre.
Mais il m'était impossible de comprendre.
Je me promis de faire des recherches à ce sujet et de n'en parler à personne.

Il commençait à faire sombre et des nuages noir menaçants étaient apparu dans le ciel.
Il était temps de rentrer à l'intérieur.
Je ferma la cage, la recouvris et la porta à bout de bras.
Je retrouvais le chemin de mon compartiment, en pensant au garçon blond en passant devant le sien.

J'étais revenu dans mon compartiment depuis une dizaine de minutes et j'étais encore perdu dans mes pensées.
Je relatais mes souvenirs de tout à l'heure, le sourire aux lèvres.
Mais une inquiétude s'était vite frayer un chemin à travers ma béatitude intérieur : dans quelle maison vais je tomber ?
Je voudrais Griffondor, maison des courageux. C'est celle qui me correspond le mieux, et puis c'est aussi celle d'Harry.

Je regardais le paysage. De petites îles au pied de montagnes, défilaient devant mes yeux. Il commençait à faire très sombre, malgré que l'on ne soit qu'en milieu d'après midi. Les nuages de tout à l'heure y étaient sûrement pour quelque chose puisqu'il commença à pleuvoir.
Mais en très peu de temps, la pluie se mua en un torrent et je ne vis plus que du noir dehors, et nos reflets sur la vitre.
Je me détournais de la fenêtre, écoutant les conversations. Visiblement, Harry venait de terminer la narration d'une autre anecdote sur Sirius Black.

Soudainement, le train s'arrêta. La température dans le wagon chuta jusqu'à glacer l'eau de la bouteille. Hermione se leva pour voir ce qui se passait dans le couloir, mais visiblement, tous le train était dans le même cas que nous : perdu.
Ron disait avoir vu du mouvement dehors.
L'atmosphère était bizarre, presque glaciale, mais pas seulement à cause de la température.

Quelqu'un monta dans le train, ce qui le fit bouger : Les portes des compartiments s'ouvrirent, glissèrent sur leurs railles, puis se refermerent juste après.
Personne ne parlait. Appart Ron qui poussait quelques gémissements, il n'y avait aucun bruit.

Une forme squelettique apparut derrière la porte vitrée du compartiment. Elle était couverte de nipes noirs, déchirés, et n'avait pour visage qu'un gros troue béant et ouvert à vif.
Ce monstre me disait vaguement quelque chose, comme si je l'avais déjà vu quelque part.
Je me souvins, c'était dans l'uns de mes rêves ou cauchemars.

Il ne touchait pas le sol, il était en lévitation et il s'approchait de nous. Il était au dessus de Harry à présent.

Une sensation bizarre me parcourut. Un grand vide, une immense tristesse m'avaient envahi.
Je voyais flou.
Je ne voulais plus vivre, je n'en avait ni la foi, ni la raison. C'était clair pour moi même si un infime espoir me criait que c'était faux.
Je tombais dans les vapes juste après avoir entendu Flume piailler et cette voix me supplier de rester.

J'étais perdu dans le méandre de mon esprit, le chaos. Les ténèbres. J'avais la conscience, mais aucune maîtrise de mon corps. Comme un comas.
Je ne voyais que du noir et rien d'autre.
J'avais l'impression que j'allais revivre l'un de mes nombreux cauchemars. Que j'allais me retrouver dans une forêt, dans une rue mal éclairé ou dans une salle sans fin remplis d'objets.
J'attendais le supplice. Surtout que j'étais consciente, ça allait me paraître étrangement réel et morbide.

Non je ne dormais pas, je ne rêvais pas, alors que faisais je encore dans le noir ?
Je vis une petite lueur apparaître au loin, orangeatre. Elle se rapprochait de plus en plus, grossissant à vue d'oeil.
Elle devint presque aveuglante si bien que je fus obligé de détourner le regard.
La lumière baissa d'intensité et je pus regarder.

J'avais face à moi, seule lumière en ses ténèbres, maître du chaos et des abysses : un immense dragon.

_ Réveil toi fleur du combat.
Ta bataille n'est pas ici,
elle n'a pas encore commencé.
Ta fin n'est pas proche.
Retourne à la lumière et combat les ténèbres....
.... ne fait pas le mauvais choix ....privilégie la magie....

Sa voix était caverneuse, puissante, révélant une infinie sagesse et surtout, une voix qui habitait une magie très ancienne. Mais les deux dernières phrases, il les avaient chuchoté, presque suppliante.

Suite à ses paroles, il disparut, me laissant encore seule dans le noir. Mais j'entendis des voix parler, m'appeler.

Et J'ouvris les yeux pour de vrai.

La lumière était moin forte que tout a l'heure. J'étais toujours dans le train, allongée par terre. Harry, Hermione et Ron étaient au dessus de moi et me regardaient avec inquiétude.

_ Rose ! Tu t'es enfin réveillé, tu vas bien ? M'agressa Harry.

_ oui, ça va, articulai je.

_ Harry aussi s'est évanoui. Il vient juste de se réveiller. Le professeur lupin à fait fuir le détraqueur. M'informa Hermione.

_ Oui, d'ailleurs, tu dois manger du chocolat, ça t'aideras à reprendre des forces, me dis Ron, en me donnant une barre de chocolat peu appétissante.

Il avait raison, je me sentais un peu mieux.

_ pourquoi t'es tu évanoui ? Toi aussi tu as entendu cette femme crier ?

Flume avait crié mais c'est tout...
Je savais que l'intervention du dragon, je ne devais pas la mentionner dans mes explications.
Ce qui fait que je n'en avais plus, d'explications...

_ Je ne sais pas trop.... je me sentais très triste et puis après, j'ai vu flou et j'ai sombrer dans le néant.

_ oui moi aussi je me suis senti bizarre, comme si je n'allais plus jamais rire, intervint Ron.

Harry et Hermione semblaient réfléchir.
Ça avait été bizarre.
Mais je commençais à m'habituer à ce genre de situations maintenant. J'avais eu peur de la créature, du détraqueur, et j'avais eu peur de ce moment où j'avais cru être dans le comas.

A présent, personne ne parlait, tous se remettaient de leurs émotions, surtout Harry. Et tous cherchait une explication au fait au Harry et moi nous soyons évanoui.

Nous étions presque arrivé à Poudlard, et quelque chose me disait que je n'étais pas encore sorti de l'auberge....







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Voilà pour ce très long chapitre de 2118 mots et plein de rebondissements.

Dans quelles maison sera elle ?
Que s'est il passé avec Flume ? Le dragon ? Le détraqueur? Le garçon blond ?
Merci pour votre lecture et vos votes
Maelle2000

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