chapitre 14 : partie 1
"Combien sot est celui qui tente de masquer la haine de ses yeux par un sourire sur ses lèvres" Khalil Gibran.
31 octobre, première année.
Pdv de Rose.
Une bourrasque d'automne venant s'écraser sur les carreaux de la petite fenêtre près de moi me sortit de mes pensées.
Je me trouvais actuellement à la bibliothèque, déserte en ce jour de fête. Nous étions le 31 octobre, Halloween, et accessoirement, ma fête préférée.
Malheureusement, à 18 heures 47, j'étais enfermé dans la bibliothèque de l'école depuis environ deux heures, alors que j'aurais pu passer l'après-midi avec mes amis, et pourquoi ? Parceque j'avais décrété qu'il FALLAIT que je fasse des recherches sur les différents sujets qui squattaient mon esprit à longueur de temps : la salle de musique, les Phoenix, ou encore ma baguette....
Depuis environ une vingtaine de jours, je n'avais pas trouvé l'occasion de faire des recherches : soit je n'y avait pas pensée, soit j'étais trop occupé entre Harry, les gars, les filles, les cours... Parlons en des cours !
Rogue nous avaient bombardé de potions et filtres à réaliser, à commenter ou à inventer, ce qui m'avait déjà pris beaucoup de temps. Ensuite madame Chourave en avait rajoutée une couche avec son " bénévolat ( forcé ) de quelques élèves" à l'aider à planter des mandragores dans ses serres pendant un ou deux dimanche après midi. C'était à s'en mordre les doigts, en tout mauvais jeu de mot...
Il y avaient eu ensuite les devoirs sur parchemins et livres d'histoire de la magie, les cours de DCFDM que je trouvais ultra intéressant et dont je voulais prendre un peu d'avance en apprenant de nouvelles formules ( sans oser les pratiquer seule... ).
Enfin bref, tout ce temps utilisé sans une minute à moi. Nous avions repris les cours avec Ize deux jours après la visite des directeurs.
Après notre brève entrevue, les coupables avaient été trouvé et sévèrement puni. Sercan avait donc été renvoyé à vie de Poudlard, et, d'après ce que j'avais entendu, avait eu des problèmes avec le ministère. Ian, Sephora et un autre gars, Ildore, avaient été suspendu pendant un mois et collé jusqu'à l'année prochaine.
On ne pouvait pas dire que ça nous vengeait, mais ça nous soulageait de ne plus les voire pendant un temps.
Une autre information nous était parvenu par la suite : Drago Malfoy n'était en réalité pas l'investigateur de nos attaques. Les quatre et les pro-Malfoy avaient agis en son nom, mais sans son "approbation" avant chaque coup bas...
Néanmoins, il restait toujours le même petit prince raciste et xénophobe de Serpentard.
Après toute cette histoire et le renvoie des quatre, nous n'avions plus entendu parler de la bande à gogo.
Certains nous bousculaient toujours ou nous lançaient des regards assassins, mais rien de plus.
Il y avait juste trois de nos colocataires qui s'amusaient, lorsque l'envie leur en prenaient, de mettre le bordel dans nos affaires pendant notre absence. C'était arrivé trois fois et Rachel s'était chargé de nous "venger" avec l'aide de Peeves. Elle ne voulait plus que l'on s ambarasse avec toutes ses histoires, et c'était une manière pour elle de se pardonner pour ne pas avoir été là ce fameux jour.
J'étais néanmoins contente que Flume ne soit pas ici en ce moment. Je n'osais imaginer ce qu'elles auraient fait si elles l'avait trouvé dans mes affaires.
Mon volatile n'était toujours pas revenu depuis que je l'avais envoyé apporté une lettre à ma mère. Je commençais à me demander si il était réellement arrivé à destination. J'avais donc envoyé une seconde lettre par l'intermédiaire d'Edwige, qui n'était, elle aussi, toujours pas revenu.
Je n'étais pas inquiète pour autant. J'avais cette certitude que mon Phoenix allait bien et était parfaitement là où il devait être. Il fallait juste que je sois patiente.
Je balançais mes pieds dans le vide, ennuyé. J'étais ici depuis un bon bout de temps, une grosse pile de livres à côté de moi, et je ne trouvais toujours rien sur Elladora Black et Floyd Griffith, ou en rapport avec la salle de musique.
La seule information que j'avais trouvé était dans un journal datant de la dissolution des différentes salles, ou on annonçait le regroupement des orchestres en une seule à l'école.
Rien de plus que ce que m'avait appris Peeves, il avait raison : l'histoire avait été étouffée grâce à l'influence de la famille Black, dont je ne connaissais rien.
Fredonnant l'air de Sinnerman de Nina Simone, j'ouvris un livre du milieu de la pile. Sur la couverture de cuir marron, une représentation dorée d'un Phoenix luisait majestueusement.
L'ouvrage n'était pas très vieux, comparé à ce que j'avais déjà vu ici et dans la salle de musique. Il ne devait pas avoir plus de dix ans et ses pages étaient encore blanche. L'écriture n'était pas manuscrite mais imprimée, ce qui facilitait la lecture.
Le phoenix, oiseau de feu...
Le phoenix est un animal fantastique, noble et sacré.
Il a le pouvoir de renaître de ses cendres plusieurs fois par année. Sa combustion lui permet de régénérer ses forces, et de ces restes jaillit son nouveau corps.
Certaines civilisations affirment qu'il a le pouvoir de lire dans le cœur des hommes et de déceler tout ceux dont les intentions sont impures.
L'animal sacré viendrait d'Égypte, de la cité d'Heliopolis....
Le livre relatait la supposée apparition du Phoenix dans notre monde, au temps de l'Égypte ancienne. De nombreuses civilisations utilisèrent le phoenix comme symbole de pouvoir, puisque très rare.
Le phoenix vient de la légende du Benu, retransmise au cinquième siècle avant JC par Hérodote, et traduite sous le nom de "phoenix", qui signifie rouge en grec.
Il symbolisa ensuite chez les Romains, la force vitale et éternelle de l'Empire.
Au moyen âge, il est l'un des emblèmes du Christ et de la résurrection.
Au Japon, il est l'esprit élémentaire du feu...
Dans tous les cas et toutes les contrées, cette créature est le symbole de la résurrection et de l'immortalité...
Cette introduction relate plus les légendes sur l'animal que l'animal en lui même, mais la suite promet d'être intéressante : je pense que je devrais en apprendre plus concernant l'animal magique du monde sorcier dans le développement de l'œuvre.
Je me levais de ma chaise et m'étirais épuisée. Je m'emparais de la grosse pile de livre devant moi, dont je n'avais feuilleté que la moitié, et allais les reposer à leur place respective ( même si le système de rangement magique le faisais mieux que moi).
Je ne vis qu'une Serdaigle travailler à l'ombre des étagères, le reste de la bibliothèque était vide de monde.
Une foi ma besogne accomplie, je m'emparais du livre sur les Phoenix, de mes affaires, et me dirigeais vers la sortie. La grande salle ouvrait à 19 heures pour le grand banquet d'Halloween, et je devais avouer que j'avais une faim de loup.
Malheureusement, nous n'avions pas le droit de nous déguiser pour l'occasion. Mais les filles et moi nous étions dégoté des chapeaux de sorcières, et nous avions décidé de les revêtir ce soir. Ce n'était pas pour nous moquer de Minerva McGonagall bien sûre....
Mes affaires sous le bras, je m'engouffrais dans les couloirs froids de l'école, et plus je me rapprochais de la grande salle, plus il y avait de monde. Bientôt, un brouhaha se fis entendre devant la grande porte produit par des dizaines de "dalleux" attendant l'ouverture des portes.
Je cherchais mes amis du regard, espérant les dénicher dans cette cohue.
Je ne trouvais qu'Harry et Ron, discutant avec des camarades de leur maison. Je décidais de m'approcher, incertaine de la démarche à suivre devant des Griffondor.
Lorsque Harry me vit approcher, il me pris le bras, le sourire aux lèvres.
Il m'incrusta dans son petit cercle et me présenta :
_ Seamus, Neville, voici Rose, ma cousine.
Les deux intéressés parurent surpris pendant plusieurs secondes, avant de reluquer mon blason vert et argent, méfiant.
Je décidais de plaider ma cause.
_ Vous savez, c'est pas parceque je suis à Serpentard que je suis méchante.
Honteux d'avoir sédé aux préjugés des maisons, les deux garçons rougirent jusqu'à la racine des cheveux. Harry, Ron et moi rigolames face à ce spectacle, ce qui detendi l'atmosphère.
_ Désolé, on a pas l'habitude. Et puis... Personne ne sait que Harry à une cousine, c'est incroyable ! S'écria celui que je soupçonnait être Neville.
Souriante, je le rassurais, mais leur demandait très clairement de ne révéler ce petit détail à quiconque : pour ma sécurité ou celle d'Harry.
**
Attablée aux côtés de Ron, Harry, Hermione, Neville, Seamus et un autre Griffondor du nom de Dean, je dévorais gaiement une cuisse de volaille à l'orange.
Les différentes maisons avaient le droit de se mélanger en ce jour de fête. Il faut dire qu'en plus d'être Halloween, c'était aussi l'anniversaire de mort de Nick quasi sans tête. Celui si nous avait fait une démonstration de sa décapitation, ce qui nous avait momentanément coupé l'appétit.
Mais résister à ces mets présenté si désirable sous notre nez avait été impossible. Les banquets, dont les couleurs dominantes étaient le noir et l'orange, regorgeaient de trésors pour les papilles. Ils invitaient à se perdre dans ses parfums et senteurs toutes si Originals et exotiques les unes que les autres, poussant la tentation du goût à son paroxysme.
En somme, une véritable torture pour mes sens et mes yeux plus gros que le ventre....
Mais je tenais bon, pas comme un certain rouquin dont l'assiette débordait d'os et de nourritures pas encore finie.
_ Rose, ta trouvée ce que tu cherchais à la bibliothèque finalement ? Me demanda mon cousin, se servant une part de forêt noire au coulis de citrouille.
J'avalais ma bouché de spaghettis bolognaise et lui répondis.
_ Pas vraiment. Je cherche des bouquins sur les Phoenix mais il n'y en a pas beaucoup bizarrement...
C'était un tout petit mensonge non ? Rien de très méchant. J'avais vu des bouquins sur les créatures magiques à la bibliothèque, mais aucun ne parlait de ce que je voulais réellement savoir sur eux. Et puis, je ne pouvais pas parler à Harry de la salle de musique ou de mon problème de baguette...
_ Il y a bien la réserve, tu pourras sûrement y trouver ce que tu cherches.
_ La réserve ? Il me semble que tu m'en avait parlé l'année dernière...
_ Harry, c'est pas très raisonnable de l'envoyer fouiller là bas, c'est interdit. Il faudrait qu'elle sorte la nuit et avec ta cape d'invisibilité, sans se faire attraper par Rusard... C'est un peut risqué...
Hermione était inquiète pour moi, ce que je pouvais comprendre. Mais je n'étais pas une petite fille qu'il fallait dorloter et protéger du danger environnant.
_ Quesque tu racontes ! On l'a très bien fait avec Harry la première année souviens toi ! Avec la cape, c'est parfaitement faisable.
Ron avait pris ma défense face à Hermione, ça c'était bizarre. Mais merci quand même, voilà quelqu'un qui croyais en la "petite première année" que j'étais et approuvait mes envies d'aventure et de danger.
_ Harry ? Pourras tu me prêter ta cape s'il te plaît mon cousin d'amour ? Demandais-je, un grand sourire et des yeux de chiot en guise d'arguments. Je sais, ça fait assez lèche bottes mais on fait avec ce qu'on a...
Harry réfléchi quelques instants puis trancha ;
_ D'accord, mais je viendrais avec toi.
Surtout pas ! Comment lui expliquerais je mon intérêt soudain pour la musique ? ...
_ Mais non, c'est plus sûre de faire ça avec quelqu'un de ma maison. Rachel connais le château comme sa poche, elle saura me guider et nous faire passer par des endroits sûre. Ne t'inquiètes pas Harry, je suis une grande fille, tu n'as plus besoin de me protéger cousin, le taquinais-je.
Harry se renfrogna quelque peut avant d'accepter à contre cœur. Ça me faisait mal de lui mentir une nouvelle fois, ou de freiner ses ardeurs de "grand frère" mais c'était autant pour son bien que pour le mien.
En pensant à Rachel, j'avais remarqué que mes amis n'étaient toujours pas revenu de leur petite escapade à pré aux lards. Linus avaient nargué les filles en leur disant qu'il pouvait s'y rendre et pas elle. Naturellement, Ize et Rachel avait pris cela comme un défi et s'était faites une joie de lui prouver le contraire en détournant les règles.
J'étais resté à l'école pour mes recherches, "heureuse" d'être enfin seule.
Mais à présent, j'espérais qu'elles ne s'étaient pas faites prendre à leur propre jeu, malgré que James et Linus n'étaient pas là non plus.
Pour me changer les idées, je goûtais une petite pâtisserie fourrée à la crème et au chocolat. Faisant vaquer mon regard à travers la salle.
Des citrouilles creusées armaient les bougies d'une ambiance nouvelle, alors que le plafond au dessus était nappé d'étoiles et de couleurs orangés. Des serpentins volaient magiquement au dessus de nos têtes, nous donnant l'impression - lorsqu'on levais les yeux - qu'un ballet aux oranges nuancés se jouait.
L'ambiance était festive à toutes les tables, même à celle des professeurs, qui piaillaient et degustaient joyeusement.
Je n'avais finalement pas sorti mon chapeau de mon sac, ne voulant pas être seule à faire tâche.
**
Je discutais avec Hermione à propos des musiques ( moldus ) tendance en ce moment. U2, Nirvana, Michael Jackson, Eurythmics ou encore Queen, tout y passait, et nos goûts et points de vues se confrontaient dans la bonne ambiance.
Un cri retenti soudainement dans la salle, intimant le silence à beaucoup.
Cri que j'aurais pu reconnaitre entre milles.
Flume.
L'enfant prodigue était de retour, et plus vigoureux que jamais visiblement. Je l'avais quitté alors qu'il était dans la force de l'âge -majestueux et incandescent- mais là, il me revenait plus petit et sa couleur se rapprochait plus du doré que de son rouge-orangé habituel.
Il volait plus vite et ses ailes fendaient l'air avec plus d'assurance.
Mon oiseau amorti son atterrissage avec brio, esquivant les quelques plats sur son passage sous les cris surpris de certains Griffondor.
Il s'approcha plus de moi alors que je lui caressais les plumes, heureuse de le retrouver. Je remarquais alors un petit papier sous sa pâte qui l'empêchait de bien se déplacer sur ses griffes. Celui-ci était accroché a l'aide d'une fine ficelle autour de sa tarse.
Sous les exclamations ahuris et joyeuses des gens à ma table, comme des "waw c'est à qui?" " Comment vous l'avez eu ?" Ou encore "c'est dangereux", je soulevais sa pâte et détachais la ficelle pour m'approprier le papier.
Si Flume était revenu et qu'il détenait ce papier, c'était que ma mère m'avais répondu. Ça ne pouvait être que d'elle, Dudley ne s'intéressait pas à moi et le gros lard qui me servait de père encore moins à présent.
Je sentais de nombreux regards sur Flume ou encore sur moi. Et pas que des Griffondor ; il y en avait des curieux, des admiratifs ou des jaloux, et venant de toutes les tables, même se celle des professeurs.
C'est ce que j'avais tenté d'éviter en le cachant, mais visiblement, celui ci aimait les entrées théâtrales en dehors des heures du courrier...
Je dépliais le papier rose pastel aux senteurs fleuris -parfum de la mère-, mélange de lila et de rose si je me souviens bien.
Sa fine écriture courait sur la feuille sans lignes. Parfois assuré, parfois hésitante et trouble, elle avait aussi raturé certains mots et la couleur de l'ancre changeait parfois, comme si elle avait changé de stylos. Cette lettre donnait l'air d'avoir été écrite à la vas vite et a différents moments, comme si ma mère craignait de se faire prendre.
Rosie, ma chérie...
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Bonjour tout le monde ! Me revoilà !
Que contient cette lettre à votre avis ?
La suite ??
PS : chapitre non relu, mais c'est pour très bientôt.
😘 Maelle2000
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