Chapitre 11
Vilem
- De quand tu m'as dit que je te rendais fou.
Je me fige inconsciemment. Est-ce qu'il va me rejeter ? Me faire comprendre clairement qu'il n'en a rien à foutre ? Gwenaël sent sûrement mon inconfort, c'est pour ça qu'il enchaîne sans tarder ;
- Toi aussi tu me rends fou, Vilem.
- Gwenaël...
Une partie de moi y croit immédiatement, mais une autre partie me chuchote de faire quand même attention, que comme il l'a dit lui-même ; son ex est entre la vie et la mort et c'est la préoccupation de tout le monde depuis la nouvelle.
Je fais abstraction de l'autre partie de moi qui me fait chier et me permets d'analyser chaque trait du visage de Gwenaël. Je finis par caresser ses joues lentement, pour m'imprégner de sa présence, de sa proximité et de la sensation de sa peau contre mes pouces.
- Si tu savais depuis quand j'attendais que tu me dises un truc pareil, murmuré-je en effleurant son front de ma bouche. C'est littéralement tout ce que je voulais depuis des années.
- Mmh. Je le sais, maintenant. Et je veux être avec toi, ajoute-t-il dans un souffle.
Je n'ai jamais eu un aussi grand sourire de toute ma vie, j'en suis certain. Et ça me rassure de voir que Gwenaël a le même que moi.
- Ah ouais ?
- Mmh.
Mon Dieu. Gwenaël veut être avec moi. Du genre, en couple, de la même façon dont je veux être avec lui. Je n'arrive pas à y croire, et pourtant il est là, son visage à quelques centimètres à peine du mien, et il me regarde comme si j'étais une merveille.
Pour moi, il n'y a aucun doute, il est la huitième merveille du monde à mes yeux. Et lorsque son regard brille non pas de larmes, mais d'émerveillement, je sens une vague mêlant joie et excitation m'envahir ; parce que mon vœu le plus cher est en train de se réaliser et je me dis que je ne pourrais pas être plus heureux qu'à cet instant.
- J'peux t'embrasser ?
La voix de Gwenaël me ramène au moment présent - un merveilleux moment - et je pense d'abord qu'il pose la question juste comme ça, parce qu'honnêtement, je ne dirai jamais "non" à un baiser de sa part. Mais je vois qu'il est sérieux et qu'il attend vraiment une réelle réponse, alors je re-concentre mon attention sur lui et évite de penser au fait qu'il veut m'embrasser.
Il veut m'embrasser.
Merde. Je me perds encore, alors que Gwenaël a l'air d'avoir besoin de rassurance. Je ne veux pas que mon manque de réaction le fasse douter ou qu'il se sente rejeté par ça.
- Oui, Naël, tu peux m'embrasser.
Le surnom m'a échappé. Je ne l'ai jamais dit à voix haute, mais j'ai beaucoup pensé à lui en tant que "Naël", il sait même que je l'ai nommé ainsi sur mon téléphone ; mais sa réaction est épique, et je le trouve encore plus beau qu'avant. Même s'il est en pyjama et que son visage est toujours un peu bouffi après tout le temps qu'il a passé à pleurer ce soir.-
- Tu es -
Je suis coupé par les lèvres de Gwenaël qui se posent délicatement sur les miennes, me faisant immédiatement taire. Mes yeux se ferment d'eux-mêmes et je lâche son visage pour enrouler mes bras autour de sa taille et ainsi le rapprocher de moi le plus possible. Quant à mon - je l'espère - futur petit-ami, ses mains s'accrochent à mon cou quand il ne peut plus s'accrocher à mes avant-bras.
Sentir les lèvres de Gwenaël se mouvoir doucement contre les miennes me rend fou, et j'ai l'impression que mon cœur va exploser d'une seconde à l'autre tant toute l'affection que j'ai envers cet homme bouillonne en moi ; ne demandant qu'à éclater pour lui faire savoir à quel point il compte pour moi.
Je ne sais pas vraiment à quoi est-ce que je pensais exactement quand je me laissais aller à mes fantaisies de pouvoir un jour embrasser Naël, mais ce baiser qu'il m'offre à cet instant dépasse toutes mes espérances. C'est doux, attentionné, salé à cause des larmes qui ont coulées plus tôt, mais c'est surtout sincère et passionné. C'est du Gwenaël tout craché et je ne pense pas m'en lasser un jour, pas maintenant que j'ai goûté au paradis au bout de ses lèvres.
Malheureusement, nos bouches se séparent beaucoup trop vite mais je reste proche, pressant nos fronts l'un contre l'autre dans une tentative de maintenir un certain contact intime avec lui. Même si l'on ne se voit pas, je sens son sourire et honnêtement, je serai incapable d'ouvrir mes yeux directement, je suis encore bien plongé dans notre petite bulle pleine d'affection et de bisous fantastiques.
- Vilem.
Quand Gwenaël parle, sa voix est rauque, ce qui le rend plus sexy que jamais. J'adore le ton qu'il a pris, même s'il n'a dit qu'un seul mot. Soudain, je me demande si ce n'est pas pour me demander de m'éloigner un peu. Et s'il me trouvait déjà trop collant ? Après notre premier baiser ? Et si c'était notre unique baiser ?
- Vilem, mon ange, tu m'entends ?
L'appellation qu'il utilise est le déclic dont j'avais besoin pour me concentrer sur la réalité, sur lui. Et lorsque Gwenaël est sûr d'avoir toute mon attention, il presse légèrement ses doigts sur mon cou ; c'est juste un geste minuscule qui me fait frissonner de la tête aux pieds, parce que ça veut dire tellement de choses.
Et que je suis hyper sensible dans le cou.
- T'es allé loin dans ta tête, t'as fais une drôle de grimace, dit-il enfin, un sourire incertain ornant ses lèvres.
Ses lèvres qui sont bouffies et tellement douces. J'ai envie de l'embrasser. Encore et encore. Mais il attend une explication de ma part je crois, alors j'inspire légèrement et décide de ne pas tourner autour du pot. Après tout, j'ai assez attendu, non ?
- Est-ce que tu me trouves trop collant ?
Je sens immédiatement les bras de Gwenaël se resserrer autour de mon cou et ça me donne une idée de sa réponse, mais je veux l'entendre à haute voix, je veux qu'il me dise clairement ce qu'il pense, ce qu'il veut.
- Non, commence-t-il avant de se taire quelques secondes. J'te trouve parfait.
- Etre parfait, c'est chiant, rétorqué-je direct, sans lâcher ses yeux du regard. Par exemple, moi j'te trouve parfait, mais pas dans le sens de la perfection totale que tout le monde veut atteindre. Je te trouve parfait dans le sens où toutes tes petites imperfections que t'aimes pas me font craquer, comme quand tu te renfermes sur toi-même parce que les triplets te font trop chier ; dans ces moments-là, j'ai juste envie d'te prendre dans mes bras et de te réconforter pendant des heures.
- Arrête... les conneries des triplets, on les subit tous, proteste Gwenaël en détournant la tête, reposant son front contre mon épaule. Rien à voir.
- T'es leur victime préférée, et ça te blesse plus que tu le montres.
- Donc, c'est ça, qui te fait craquer ?
- Mais non ! Argh. Laisse-moi m'expliquer, okay ? Je me suis perdu en cours de route.
- Et si on allait se poser d'abord ?
- Tu... dors ici ? demandé-je, un peu incertain.
- Bien sûr ! Allons-y, et tu m'expliqueras ce qui te fait craquer, si c'est pas le fait que je me fasse victimiser par tes frères et ta soeur.
Gwenaël redresse sa tête et balance sa dernière phrase sur un ton blagueur, mais je ne rate pas la petite étincelle qui brille dans ses yeux. Et c'est tout sauf une étincelle joyeuse.
- Je suis désolé pour ce qu'ils te font subir, murmuré-je misérablement. Je leur ai parlé plusieurs fois mais tu vois le résultat.
- Absence de résultat, corrige-t-il en tordant sa bouche dans une grimace bizarre. Bref ! On va se poser ? Je suis vraiment, mais vraiment épuisé.
- OK ! Laisse-moi prendre de l'eau, j'ai souvent soif.
Gwenaël
Une dizaine de minutes plus tard, je me retrouve dans le lit de Vilem, mon dos contre son torse et ses bras autour de moi. Je me sens bien, en sécurité, et surtout, en paix. Je m'amuse à jouer avec les doigts de Vilem qui sont sur mon ventre tout en appréciant le silence qui règne depuis que nous nous sommes installés.
- Tu dis plus rien.
J'hausse les épaules, je n'ai rien de spécial à dire. Je profite de ce que nous vivons et me délecte de chaque sensation. J'ai peur de dire quelque chose de travers et de ruiner la magie du moment.
- Naël ?
Je sens mes joues chauffer sous l'émotion, je ne m'habituerai jamais à ce surnom ridiculement adorable que Vilem m'attribue. Heureusement qu'il n'y a qu'une veilleuse qui est allumée, et que je suis de dos.
- J'ai rien de spécial à dire, finis-je par répondre, serrant ses doigts entre les miens.
- On devrait peut-être parler de ce que nous sommes en train de faire ? suggère-t-il.
Il appuie son menton sur mon épaule et effleure ma joue de ses lèvres, avant de caler sa tête dans le creux de mon cou.
- Je suis pas très en état d'avoir une longue conversation, protesté-je.
J'veux pas ruiner ce moment.
- OK, alors une petite conversation ? C'est important. Après on dort, promis.
C'est vrai que c'est important, et qu'on ne doit pas faire l'impasse sur cette conversation que Vilem veut avoir maintenant. C'est à cause de ça qu'on rencontre des malentendus la plupart du temps, quand il y a un manque de communication entre les deux personnes ; et je ne veux pas qu'il y ait un quelconque malentendu entre Vilem et moi.
- OK. D'accord. Que veux-tu que je te dise ?
- Quand tu dis vouloir être avec moi, tu le penses vraiment ? C'est pas juste sous le coup de l'émotion ou quelque chose ? Ne te méprends pas, je te fais confiance, mais je veux m'assurer que tu sais dans quoi tu t'embarques. Parce que crois-moi, je suis sûr de ce que je veux, et c'est toi. Alors je veux m'assurer que tu te lances pas juste comme ça.
Je comprends son inquiétude, et je ne le prends pas personnellement qu'il doute ainsi de ma décision un peu "abrupte". Je remarque à ses mains qu'il est stressé, et qu'il a du mal à formuler ses phrases correctement alors j'attrape ses mains dans les miennes et les serre doucement.
- Je suis sûr de moi, je sais dans quoi je m'embarque, affirmé-je d'une voix que j'espère douce. Je veux vraiment être avec toi, et ce n'est pas juste sous le coup de l'émotion. Vilem, je ne dors pas avec n'importe qui, et j'ai dormi dans ton lit y a pas si longtemps que ça.
- C'est vrai que tu dors pas avec n'importe qui.
Je dormais à peine avec Luis quand on était ensemble, alors là...
- Je te promets que je me fous pas de ta gueule, j'ai réellement envie de tenter quelque chose avec toi, c'est un secret pour personne que t'es attirant et avec ta personnalité, je crois que c'était juste une question de temps avant que je te tombe dans les bras.
- Naël !
Je glousse de façon tout à fait absurde alors que les bras de Vilem se resserrent autour de moi et qu'il frotte sa joue contre la mienne. Franchement, y a-t-il plus adorable que lui ? Je ne suis même pas surpris que je sois tombé sous son charme.
Un charme typiquement germanique, mais typiquement Vilem aussi. Il a sa petite touche de beauté spéciale, en plus de ses gènes germaniques qui le rendent aussi beau.
- J't'ai rarement connu si loquace, mais tu es adorable, chuchote mon... - mon quoi ? - sur le ton de la confidence.
- Est-ce qu'on est en couple ? balancé-je de but en blanc.
- Que veux-tu qu'on soit ? demande Vilem en retour, toujours dans un chuchotement.
Pourquoi il chuchote ? Argh. Et il ne peut pas juste me répondre comme tout le monde ? Un "oui" ou un "non" suffirait !
- Bah... je sais pas combien de temps je te l'ai dis ce soir mais je veux être avec toi, répété-je dans un souffle tremblant.
- Alors oui, on est en couple, parce que moi aussi je veux être avec toi. Je le veux depuis tellement longtemps que j'ai l'impression de rêver là, me confie-t-il.
- T'es pas en train de rêver, mon ange.
Et vu qu'apparemment ce soir, j'ai décidé de faire et de dire des trucs dont je ne me serai jamais cru capable, je soulève l'une des mains de Vilem et embrasse ses phalanges une à une et termine par le dos de sa main où je laisse trainer mes lèvres quelques secondes plus longtemps.
Je sens le souffle de Vilem se couper derrière moi et je suis fier de mon petit effet, donc je repose sa main comme avant et m'appuie contre son torse, soupirant de bonheur.
- Au fait, tu es pas si innocent qu'ça, marmonne-t-il. Tu sais comment je suis sensible.
- Dis plutôt que t'es un fragile, rétorqué-je en pouffant.
- J'aime cette facette de toi.
- Quelle facette ?
- Celle où t'es insouciant et tu dis ce qui te passe par la tête sans peur, je veux plus jamais que tu te caches derrière ta carapace avec moi.
- Je vais essayer, mais je te promets rien là-dessus, j'ai passé trop de temps derrière cette carapace.
- Je sais, je te force pas à t'en défaire si tu n'es pas prêt.
- D'accord.
Je ne me suis pas rendu compte que je m'étais un peu lâché, que je ne me cachais plus derrière mon faux caractère de mec calme et composé. Ça en dit long sur comment je me sens en présence de Vilem.
- Tu dois être debout pour quelle heure demain ? finit-il par demander.
- Je vais essayer de commencer tôt, pour finir tôt et me reposer.
J'ai envie de dire pour aller à l'hôpital mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée, de toute façon, il doit sûrement comprendre ce que je veux dire par là ; ses doigts se crispent quelques secondes avant de se détendre à nouveau.
Nous nous allongeons sans nous concerter et je ne m'éloigne pas une seconde de Vilem, tenant fermement ses mains qui reposent toujours sur mon ventre. La seule fois où il bouge c'est pour mettre sa couverture sur nos corps et éteindre la veilleuse.
- Tu vas voir Luis demain ? demande Vilem quelques minutes plus tard.
- Oui... après le boulot.
A quoi bon mentir ? Bien sûr que je vais aller le voir. D'accord, on ne s'entend pas comme avant, voire quasiment plus, mais je suis inquiet, il est dans un état grave et s'il ne s'en sort pas, je m'en voudrai toute ma vie de ne pas avoir été là pour lui même s'il est à peine conscient.
- Tu veux que je t'accompagne ?
- J'veux pas t'infliger ça, dis-je tout bas.
- M'infliger quoi exactement ?
- On vient juste de se mettre ensemble et j'te parle d'aller voir mon ex.
- Retourne-toi s'il-te-plaît, j'ai pas envie de parler à ton dos, réplique Vilem en embrassant ma nuque.
Je me retourne en sentant un frisson qui parcourt l'entièreté de mon corps, et le fait que nous soyons aussi proches ne m'aide pas à me calmer.
- Tu ne m'infliges rien, commence Vilem en posant délicatement sa main sur ma joue. Si je te propose de t'accompagner, c'est pour être à tes côtés et te soutenir, pas pour une quelconque autre raison obscure. En plus, je te fais confiance, tu m'as dit que c'était pas sur un coup de tête que tu voulais te mettre avec moi et je te crois, alors que tu veuille aller voir Luis ne me dérange pas du tout, je comprends, il est dans un état pas croyable et tu veux être là pour lui ; laisse-moi être là pour toi de mon côté.
Ses paroles sont emplies de douceur et de sincérité que j'en ai presque les larmes aux yeux. Reniflant légèrement, j'expire un grand coup - je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais retenu ma respiration - et hoche la tête. Je suis incapable de répondre verbalement tant l'émotion me noue la gorge.
Vilem est un Ange sur Terre. Il est mon Ange, et il mérite tout le bonheur du monde, alors que je lui ai dis que je voulais me mettre avec lui pour de vrai, et que ce n'était pas une décision prise juste comme ça, je suis sincère.
- Tu es incroyable, réussis-je à sortir en levant ma main pour caresser doucement sa joue. Et si tu es sûr, et bien tu -
Je suis coupé par de longues vibrations continues de mon téléphone qui font un boucan terrible par rapport au calme qui règne dans la maison. Je grimace pour moi-même alors que Vilem se détache brièvement de moi pour me le donner, parce que je l'ai posé sur sa table de chevet plutôt.
- Qui est-ce ? demandé-je.
- Euh... tu veux que je regarde ?
- Ça affiche le nom sur l'écran de veille, et si je suspecte que c'est pas important je vais pas ouvrir le message, expliqué-je. Trop de lumière, me justifié-je inutilement.
- Euh... OK. C'est Evan et le message commence par un « Gwen réponds » tout en majuscule et plein de points d'exclamation, la suite s'affiche pas.
- Merde, je lui ai pas répondu tout à l'heure.
- Tiens.
J'attrape mon téléphone et me redresse alors que Vilem, lui, se rallonge et se colle à moi, passant ses bras autour de ma taille et posant sa tête sur mes cuisses. Je souris tendrement à ce geste et passe ma main dans ses cheveux avant de déverrouiller mon appareil pour lire le message - ou plutôt les messages d'Evan, qui sont tous très... brouillons ? C'est plein d'incohérences et de fautes de frappes et de trucs sans aucun sens, mais ceux qui retiennent mon attention son ceux-là ;
Evan Caddel
[ GWEN REPONDS !!!!!!! Prq tout le monde m'ignore ????? Répond à mes question stp !!!!!! Lis mes autres messages ATTENTIVEMENT !!!!! ]
[ GWEN !!!!! Est-ce qu'il va bien ????? ]
Je suis d'abord perdu, ne comprenant pas à qui il fait référence, puis je remonte ses messages précédents... Mon souffle se coupe et mes yeux s'écarquillent. Je savais bien que tout le monde se connaissait dans le coin, mais je n'avais jamais pensé au fait qu'Evan pourrait se soucier de quelqu'un autant qu'il en a l'air dans ses messages.
- Bordel.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demande Vilem en faisant mine de se redresser.
Je repose ma main sur sa tête et lui intime de rester là où il est, ce n'est rien, pas besoin de l'affoler.
- C'est rien, c'est juste que je crois que y a un truc entre Evan et Luis là, regarde.
Je lui mets mon téléphone dans la gueule et il grogne mais lis les quelques SMS qui s'affichent avant de soupirer légèrement.
- Il se passe trop de trucs en ce moment, dit-il seulement. Tu comptes lui répondre ?
- Ah ouais ouais, attends.
J'enlève de nouveau ma main pour répondre vite fait à Evan, encore un peu sous le choc. Je ne savais pas qu'ils étaient - peut-être - si proches que ça. Je le rassure rapidement en lui donnant des nouvelles de Luis et je ne remarque que maintenant ses messages d'excuses qui se sont perdus dans l'avalanche qu'a déclenchée son inquiétude.
- Pourquoi il s'est excusé au fait ?
- On s'est pris la tête, Anne ne te l'a pas dit ?
- Si, avoue Vilem. Mais je voulais m'en assurer. Comment tu te sens ?
- Etonnamment bien, réponds-je en me débarrassant de mon téléphone.
- Tu peux m'faire des papouilles ?
Il passe d'un sujet à un autre qui n'a absolument aucun rapport avec le premier, mais je fonds au ton de sa voix et je ne peux que me mettre à caresser son crâne tout doucement en me rallongeant à mon tour.
Je ne sais pas comment on y arrive, mais Vilem met sa tête au niveau de mon torse et c'est plus facile ainsi pour moi de lui administrer ses fameuses papouilles dans les cheveux qui le font soupirer d'aise. J'embrasse le haut de sa tête et il resserre ses bras autour de moi en guise de réponse.
- Bonne nuit, chuchoté-je.
- Bonne nuit, mon Naël.
Se rend-t-il compte de l'effet qu'il a sur moi avec tout ce qu'il fait et dit ? Il est l'homme le plus adorable au monde à mes yeux, et je ne peux m'empêcher de déposer un autre baiser sur le haut de sa tête, mon cœur gonflé de joie.
- Dors bien, mein Engel.
Je ne sais pas s'il m'a entendu ou s'il est déjà endormi, mais ça me fait du bien de pouvoir l'appeler comme ça librement, sans avoir peur de sa réaction, car c'est mon petit-ami, mon copain, mon partenaire. Toutes ces appellations ont une chose en commun : le bonheur que ça me procure que ce soit Vilem qui soit qualifié ainsi.
✨✨✨
Coucouuuu 👋💞 J'espère que vous allez au mieux 🤗🥺 sinon, je vous envoie plein de câlins 🫂🥰
Alors ? Ce chapitre ? Les révélations de Gwen ? 🤭🤭
Le fait que Gwen et Vilem soient enfin en couple ? 🥳
Eeeet, surtout, Luis et Evan ? Vous avez des théories ? Dites-moi tout 🤭🤔
Allez bisous !!! J'avance bien dans l'écriture de ce roman et j'en suis content ! Qui sait, peut-être ce sera mon premier à sortir en AE ? 🤠
Peace Out 💜
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