•CALUM

Quand mes yeux s'ouvrirent, je fus accueilli par une douleur lancinante dans le bas du dos. Je plissais les yeux tandis qu'ils s'habituaient à la lumière du jour qui filtrait par la grande fenêtre, et je m'étirais les bras en essayant de me détendre un peu. Ce fut seulement à ce moment que je remarquai que j'étais sur le canapé, expliquant totalement ma meurtrissure. Je n'avais aucun souvenir des événements de la nuit passée, mais il était évident que Cassidy m'avait forcé à dormir ici après que j'ai fais quelque remarque impolie ou quelque chose du genre.

"Ah, la belle au bois dormant s'est réveillée!" Une voix féminine perça. Je frottais mes mains contre mes paupières avant d'ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes, dévoilant l'amie particulièrement énervante de Cassidy. Elle me tendit un verre d'eau et un Ibuprofène. "Tiens, j'ai pensais que ça t'aiderai à gérer la gueule de bois."

"Merci," je murmurais, reposant la tête tandis que je prenais une gorgée de l'eau froide. Je me souvenais vaguement être allé au bar avec Luke et Mikey, mais je n'avais aucune idée de ce qui s'était passé par la suite. "Que s'est il passé la nuit dernière?"

"T'étais complètement déchiré, genre complètement frappé, c'était hilarant! Tu as fais venir Cassidy te chercher puis tu t'es écrasé sur le sofa dès que tu es rentré," m'expliqua Bree, riant doucement tout seule alors que les souvenirs de moi agissant comme un débile lui revenaient.

Mon estomac se tordit à la pensée que Cassidy ait dut me baby-sitter. Ça avait dut la conforter encore plus dans sa haine contre moi. "Oh, Seigneur. Où est-elle là?"

"Sous la douche," dit gaiement Bree, faisant passer ses cheveux sur son autre épaule. Elle était mignonne mais chiante, et me rappelait en un certain sens Ashton. "Écoutes, Calum. Je n'ai aucune idée de ce qu'il s'est passé entre vous deux, mais Cass ne va pas chercher et ramener les gens très souvent. Elle le fait même rarement pour moi. Il est clair qu'elle tient toujours à toi. Ne gâches pas tout, okay?"

Je déglutissais au sens que prenaient les paroles de Bree. "Uh, okay."

Elle acquiesça avant de foncer vers la porte et de sortir, sans même dire au revoir à son amie. C'était une amitié assez spéciale qu'elles avaient là, mais rien ne serait plus spécial que la réaction de Cassidy. J'avais probablement gazouillé des choses embarrassantes qui la feraient se sentir mal à l'aise autour de moi. En dépit du point qu'elle et moi avions changé depuis que notre amitié s'était finie, je la connaissais toujours assez bien pour pouvoir prévoir ce genre de choses.

Cassidy entra dans le salon, portant une robe d'été orange et avec ses cheveux mouillés ramenés en chignon sur sa tête. Elle fit un petit bond à ma vue, et je ne put retenir un petit sourire. "Oh, tu es réveillé. Comment te sens tu? "

"Comme si j'avais été frappé par un bus," je répondis honnêtement, me redressant sur les coussins pour me tenir assis. "Merci d'être venue me chercher hier soir. Je ne me souviens de rien. Que s'est-il passé? "

Elle soupira, s'asseyant sur le canapé opposé ce qui créa une distance gênante entre nous. "Tu pouvais à peine marcher alors j'ai du te ramener avant que tu essaies de conduire et de tuer quelqu'un. Et tu ne faisais que m'appeler Cassie et me dire que j'étais ta meilleure amie et tu agissais comme un gamin de 6 ans."

"Oh Seigneur. Je suis désolé Cass." Je m'excusais rapidement, sentant une chaleur se propager dans mes joues tandis que je rougissais.

Elle pinça les lèvres, la trace d'amusement disparaissant complètement de son visage. "Ce n'est pas pour ça que tu dois t'excuser."

Je laissais échapper un cri d'indignation. "C'était il y a des années, Cassidy! Tu ne penses pas que c'est un peu trop tard, maintenant?"

Cassidy se leva précipitamment du canapé, me jetant un coussin au visage, fouettant d'un coup sec l'air avec son bras. "C'est pourquoi nous ne serons plus jamais amis! Tu n'as aucune idée du point auquel ce que tu m'as fais m'a affecté. Tu es toujours un abruti à qui le concept d'être humain est inconnu."

J'ouvrais la bouche pour riposter, mais ça ne servait à rien. Elle avait raison. Elle avait toujours raison. Je savais que je devrais m'excuser pour enterrer la hache de guerre, mais je ne voulais même pas parler de ce qu'il s'était passé. Je n'avais jamais trouvé ça aussi grave qu'elle le trouvait, et elle allait sûrement éclater en sanglots.

"Je vais bientôt prendre un yaourt avec Luke. Tu devrais inviter ta petite amie. Ou faire quelque chose, je m'en tape, juste laisse moi tranquille et ne m'ennuies pas," demanda Cassidy, me grognant pratiquement dessus tandis qu'elle partait se préparer dans la chambre pour son rendez-vous.

Elle devait parler de Reagan, qui était loin d'être ma petite-amie. Chaque fois que nous étions sur Los-Angeles, Reagan nous trouvait et nous finissions par coucher ensembles. Je pense qu'elle peut être considérée comme une groupie vu que je ne m'intéressais nullement à elle et qu'elle ne semblait pas s'y intéresser non plus. C'était juste entre nous. Je m'agaçais facilement, et une chose qui m'énervait plus que tout c'était d'être entouré par toutes ces filles à mes pieds mais d'être incapable d'en aimer une seule. Cela pouvaient être dans les plus belles filles du monde qui me courraient après, mais je n'avais jamais eu de feux d'artifices ou de papillons à la con lorsqu'elles étaient près de moi. Je n'avais jamais ressenti cet amour fou, à en perdre la tête, jusqu'à maintenant et c'est honnêtement tout ce que je demandais.

Dans le groupe, j'étais le seul d'entre nous, et ça depuis nos débuts, à n'avoir jamais eu de relation sérieuse. Ils étaient tous célibataires à présent et clamaient qu'être libre de faire ce qu'ils voulaient avec qui ils voulaient était la meilleure chose au monde, mais je ne pense pas qu'ils aient réalisé à quel point ils avaient de la chance d'avoir quelqu'un qui "était" tout leur monde.

Avec un soupir, je déverrouillais mon téléphone et envoyais un message à Reagan, lui demandant simplement de passer. Je me sentais seul et c'était l'unique personne qui était capable de m'accorder de l'attention. Même ma colocataire m'abandonnait.

Reagan arriva près d'une heure après que Cassidy soit partie, claquant la porte derrière elle devrai-je ajouter, et elle portait un short de sport avec un t-shirt sombre, ses cheveux rassemblés en queue de cheval. Sa face était dénuée de toute trace de maquillage, s'opposant à son habituelle ombre à paupière noire qui entourait ses iris de la même couleur. "Désolée d'avoir mis tant de temps. J'étais à la gym."

Je lui adressais un clin d'œil. "Mais bébé, tu es déjà si musclée." Elle roula simplement des yeux, attrapant son élastique et l'enlevant. Ses boucles chocolat tombèrent sur ses épaules. "Merde, Calum. J'aime ta nouvelle maison. C'est vrai que tu vies avec Cassidy Gold?"

"Ouais, nos familles sont amies mais on se déteste. C'est sensé nous aider à régler nos problèmes," je répondais en soupirant, ne voulant pas réellement parler de Cassidy.

"Alors je n'ai pas à m'inquiéter quant à te partager n'est ce pas?" Demanda Reagan, usant de charmes et posant ses mains sur mon torse. Je secouais ma tête, riant rien qu'à la pensée de ceci. "Bien. Mais peut être pourrai-je t'aider à te débarrasser de tout ce stress. Tu sembles assez tendu."

Elle était très attirante et ma convoitise se dessinait déjà sur mon visage tandis que je la guidais jusqu'à ma nouvelle chambre. Je ne savais pas pourquoi nous daignions même avoir des conversations, quand nous savions tous deux pourquoi elle était là.

Je fermais la porte derrière nous et ses lèvres se connectèrent au miennes, se mouvant en synchronisation tandis que nous nous débarrassions de toutes ces couches de vêtements superflues. Ce qui arriverait ensuite était inévitable, je n'étais donc pas surpris quand Reagan me poussa sur le lit, montant sur moi et chevauchant mon torse.

Alors qu'elle continuait à m'embrasser, laissant des marques violettes dans mon cou, je ne pouvais m'empêcher de penser au nombre de célébrités avec lesquelles elle avait couché. Reagan voulait simplement une connexion avec Hollywood, et je voulais seulement une connexion avec quelqu'un, ne trouvant d'étincelle avec personne. Je croyais toujours fermement aux relations et ne passerait pas mon temps à coucher avec une fille à qui je tenais réellement, mais c'était dur pour moi d'accepter que je ne pourrait peut être que me taper des filles et ne jamais trouver l'amour.

Les ongles fraîchement manucurés de Reagan dessinaient mes abdos et attrapèrent l'élastique de mon boxer, ses lèvres toujours fermement collées aux miennes. Juste au moment où elle s'apprêtait à enlever mon caleçon, nous fûmes interrompus par la porte qui s'ouvrait et un cri perçant.

Et j'avais à présent un nouvel événement sur le dos qui alimenterait la tension entre Cassisy et moi.

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Oh god il s'est fait chopper le con.
Mais en vrai je le trouve chou quand il parle de l'amour, même s'il se tape tout ce qui bouge.
Bref, votez et commentez, ça me fait énormément plaisir de voir ce que vous pensez du chapitre!
Je tenais juste à vous dire que je pensais ouvrir un rant book donc dites moi si ça vous intéresse.

N'hésitez pas à me poser des questions!