Chapitre 31 - Atelier (part 2/2)
Je sais que c'est ce que je devrais lui dire : Arrête, on ne peut pas continuer. Seulement, les mots ne viennent pas. Et j'ai envie d'y croire. J'ai envie de croire qu'il ne me considère pas juste comme son étudiante, ou comme sa partenaire de travail. Je veux croire qu'il me désire.
Alors, je finis par murmurer :
- Je ne veux pas que tu t'arrêtes.
Un souffle s'échappe de ses lèvres, comme un soulagement non dissimulé. Ses doigts glissent doucement dans ma nuque, pour m'attirer à lui et lorsque ses lèvres trouvent les miennes, c'est d'abord avec une tendresse timide, comme s'il craignait de me brusquer. Mais je réponds à son baiser avec une urgence qui trahit tout ce que j'ai retenu ces derniers jours. Le goût de sa langue sur la mienne fait vibrer mon corps et le temps semble s'arrêter.
Ses grandes mains fortes quittent ma nuque pour descendre le long de mon dos, laissant des traînées brûlantes sur leur passage. Gabriel me pousse doucement en arrière, et mes épaules rencontrent le mur derrière moi. Je suis piégée, mais c'est exactement ce que je veux.
- Cela fait des jours que je rêve de faire ça, souffle-t-il contre mes lèvres avant de m'embrasser à nouveau.
Son corps se presse contre le mien, et je sens sa chaleur à travers le tissu fin de la robe qu'il a soigneusement confectionnée.
- Alors... Pourquoi tu ne l'as pas fait ? demandé-je entre deux baisers.
- Parce qu'on a du travail, tu le sais. La collection n'aurait pas avancé d'un pouce si j'avais céder à chaque fois que j'avais eu envie de toi...
Cette révélation s'insinue profondément en moi, se propageant comme une chaleur douce et enivrante qui fait vibrer chaque fibre de mon être. Savoir que ce que je ressens est partagé m'envahit d'une émotion intense, difficile à nommer.
Les doigts de Gabriel trouvent la fermeture invisible dans mon dos, hésitent un instant, puis commencent à la descendre lentement. Le tissu glisse de mes épaules, dévoilant ma peau centimètre par centimètre. Je frémis, en imaginant ce qui va arriver dans les prochaines secondes. Gabriel s'écarte juste assez pour me regarder, ses yeux brûlants de désir.
- Gemma, tu n'imagines pas l'effet que tu me fais, murmure-t-il.
Et pour illustrer ces mots, il attrape une de mes mains pour la poser sur son entrejambe gonflée, prête à me pilonner avec force. Le désir monte d'un cran en moi. Instinctivement, je presse mes doigts autour de son sexe dur, ce qui lui arrache un gémissement rauque.
Gabriel m'embrasse alors avec une passion qui renferme la frustration des derniers jours où nous sommes restés enfermés dans la même pièce sans oser nous toucher. Comme pour rattraper le temps perdu, ses mains explorent ma peau partout, usant de la même précision qu'il accorde à ses créations. Sous ses doigts, je me sens à la fois fragile et puissante, comme j'étais le centre de son univers.
Le tissu de ma robe finit par glisser entièrement, tombant à mes pieds dans un froissement soyeux. Gabriel recule d'un pas pour me contempler, et la manière dont il me regarde – affamée, presque révérencieuse – m'ébranle plus que je ne l'avouerai jamais.
- Je croyais que tu voulais que je porte ta robe, fis-je remarquer, une pointe de défi dans la voix.
- Je sais... souffle-t-il, sa voix rauque vibrante de désir. Tu es magnifique avec. Mais je te préfère de loin totalement nue...
Il mord ses lèvres, avant de souffler :
- Alors enlève ton tanga. Je veux te voir.
Un léger sourire étire mes lèvres alors que je fais glisser lentement mes doigts le long de mes hanches, jouant avec l'élastique délicat de mon tanga. Mon regard accroche celui de Gabriel, qui est devenu bien plus sombre. Le défi danse toujours sur mes lèvres, mais une chaleur diffuse me consume à l'idée de lui obéir. Gabriel ne détourne pas les yeux, comme s'il ne voulait manquer aucune image de cet instant.
Finalement, je m'exécute, faisant glisser le tissu qui rejoint ma robe au sol. Une brise légère caresse ma peau nue, mais c'est son regard brûlant qui m'embrase véritablement.
Gabriel s'avance vers moi comme un prédateur ayant localiser sa proie. Ses mains se posent sur mes hanches, fermes, possessives, et il murmure, presque pour lui-même :
- Parfaite... Comme si tu avais été sculptée pour moi.
Son admiration purement masculine me fait frissonner. Il trace du bout des doigts une ligne sur ma cuisse, remontant lentement. Chaque parcelle de ma peau s'éveille sous son toucher. Puis, sans prévenir, il me soulève avec une facilité déconcertante et va me poser sur la table de l'atelier, encore encombrée de croquis et d'échantillons de tissu.
- Gabriel, protesté-je doucement. Tu vas tout renverser...
- Je m'en fous, coupe-t-il en capturant mes lèvres à nouveau. Rien n'est plus important que toi en ce moment. Pas même la collection.
La passion qui émane de lui est dévorante. Ses mains glissent de ma taille à mes cuisses, qu'il écarte avec une autorité irrésistible. Puis, sans prévenir, il plonge deux doigts dans mon sexe humide, m'arrachant un cri de plaisir.
- Oui, Gemma, cette fois, je veux t'entendre.
Cette fois, je peux me laisser aller. Nous n'avons à nous cacher de personne. Les caresses de Gabriel sont plus intenses, plus profondes, plus sûres que la dans la salle 424. Comme si cette fois, il évouluait en terrain connu. Il a pris ses marques, et je suis surprise de constater qu'il a déjà localiser l'endroit exact où me caresser pour me faire perdre la tête.
- Je... Gabriel, bredouillé-je au moment où il retire ses doigts pour pincer délicatement mon clitoris.
- Laisse-moi m'occuper de toi, répond-il, un sourire en coin.
Alors qu'il continue à titiller mon bouton de nerfs, m'arrachant des vagues de plaisir successives, il enfonce à nouveau deux doigts en moi. La sensation est exquise, et ma tête bascule en arrière sous le plaisir qui m'envahit. Gabriel en profite pour parcourir la ligne de ma mâchoire de ses lèvres, avant de descendre lentement le long de la courbe de mon cou. Mon souffle s'accélère, et un soupir s'échappe de mes lèvres lorsqu'il atteint la ligne de mes clavicules.
Ses mains remontent soudain, fermes et résolues, glissant le long de mes hanches jusqu'à ma taille. Leur poigne possessive m'électrise. Avec une douceur maîtrisée, il me tire un peu plus à lui, m'obligeant à glisser davantage au bord de la table. Lorsque nos corps se rencontrent, une vague de chaleur intense me submerge, ébranlant mes dernières défenses. Je ressens toute sa force, tout son contrôle, mais aussi une fragilité inattendue. Gabriel, habituellement si maître de lui-même, dévoile une vulnérabilité troublante, comme si cet instant entre nous l'ébranlait autant que moi.
Il s'écarte légèrement, rompant le contact pour la première fois, mais sans jamais détourner son regard du mien. Lentement, il déboutonne sa chemise. Chaque bouton libéré dévoile un peu plus de son torse sculpté, et mon désir, déjà incandescent, s'enflamme davantage. La lumière tamisée de l'atelier caresse sa peau, dessinant des ombres sur ses muscles parfaitement dessinés.
Je profite de ce moment pour l'observer. Gabriel ne m'a jamais paru aussi beau. Ses cheveux bruns mi-longs, en désordre, lui donnent une allure sauvage irrésistible. Derrière ses lunettes, ses yeux bruns brillent d'un feu étonnant, reflétant son excitation grandissante. Il me dévore du regard, et l'émotion brute qui émane de lui me bouleverse autant qu'elle m'attire.
Lorsqu'il laisse tomber sa chemise au sol, il se tient là, si puissant, que je ne peux m'empêcher de me sentir honorée d'être celle qui le voit ainsi. D'un geste sec, il retire sa ceinture en cuir, qu'il laisse tomber au sol dans un bruit métallique. Son pantalon touche le sol quelques secondes plus tard. Puis, Gabriel avance d'un pas, et je retiens mon souffle, mon cœur battant à un rythme effréné.
Enfin, il retire le dernier bout de tissu qui le recouvre, libérant son sexe, tendu et gonflé par le désir. Mes yeux se verrouillent dessus, et peine à réaliser que je suis celle qui le met dans cet état.
Gabriel efface finalement la distance qui nous sépare et me soulève aisément, passant ses mains sous mes fesses.
- Qu'est-ce que tu fais ? demandé-je.
- Laisse-toi faire, me dit-il, en me faisant taire par un baiser rapide.
Gabriel se dirige vers un coin de la pièce pour nous faire prendre place sur le fauteuil en velours qui trône ici. Je me retrouve à califourchon sur lui, son sexe dur collé contre ma fente.
J'ai du mal à respirer.
- Cette fois, je veux t'entendre. Et te voir, explique-t-il.
Mes joues s'échauffent. Dans un autre contexte, je me serai sûrement sentie intimidée. Mais le désir est bien trop fort pour que je ressente une quelconque retenue. Alors, je m'appuie sur mes genoux, de part et d'autre des jambes de Gabriel, le surplombant de ma hauteur. Pour la première fois, je le vois de haut, et je me sens aux commandes. Gabriel pose ses mains sur mes hanches et me dirige vers son sexe, mais je résiste.
- Tu es tellement impatient, soufflé-je à son oreille, me vengeant de la dernière fois.
Ma remarque lui arrache un grognement de protestation et ses doigts s'enfoncent plus profondément dans ma chair. Ce bruit guttural et chargé de frustration, résonne comme une musique envoûtante à mes oreilles. Je souris, savourant le pouvoir que j'ai sur lui à cet instant. Mes mains glissent sur son torse nu, traçant des lignes imaginaires sur sa peau brûlante. Je m'attarde sur la courbe de ses épaules, la fermeté de ses muscles sous mes doigts, avant de descendre lentement jusqu'à la fine ligne de poils sous son nombril.
Gabriel me fixe avec une intensité insoutenable, son regard brûlant mêlant impatience et adoration. Je prends tout mon temps, sachant pertinemment qu'en cet instant, je le rends fou.
- Si tu continues comme ça, murmure-t-il d'une voix rauque, je ne réponds plus de rien.
Sa menace ne fait qu'amplifier mon envie de le faire patienter un petit peu plus.
- Et si c'était justement ce que je voulais ? répliqué-je avec un sourire espiègle.
Je me penche légèrement vers lui, mes lèvres frôlant son oreille. Mon bassin bouge imperceptiblement contre le sien, juste assez pour attiser davantage son désir sans lui donner ce qu'il veut. Ses doigts sur mes hanches se crispent encore plus, et je sens qu'il lutte pour ne pas prendre le contrôle.
- Gemma... souffle-t-il, presque suppliant.
Le son de mon prénom sur ses lèvres m'ébranle, mais je ne cède pas pour autant. Je veux graver ce moment, l'ancrer dans ma mémoire comme un instant où le monde entier semble s'être arrêté. Je frotte mon clitoris contre son sexe, en léchant son cou.
Après quelques secondes supplémentaires, je me redresse finalement et prends son sexe en main pour le guider à l'intérieur de moi. Quand il s'enfonce enfin en moi, une décharge électrique me traverse et je dois retenir un gémissement, mes lèvres se pressant l'une contre l'autre. Gabriel, lui, ne cache rien. Un long soupir de soulagement et de satisfaction s'échappe de sa gorge, et ses mains sur mes hanches se détendent légèrement, comme s'il avait enfin obtenu ce qu'il désirait.
- Voilà, murmure-t-il, sa voix tremblant légèrement. Maintenant, bouge pour moi, Gemma.
Ses mots, autant un ordre qu'une prière, me traversent comme une onde de chaleur. Mon corps semble savoir instinctivement quoi faire, guidé par la tension magnétique entre nous. Je commence à bouger lentement, savourant chaque frisson, chaque soupir qu'il me vole. Gabriel me laisse le contrôle, ses mains pressant mes fesses avec envie, comme pour me rappeler qu'il est là, qu'il me soutient, qu'il m'adore dans cet instant de parfaite symbiose.
Mes mouvements se font plus assurés, et chaque friction déclenche une vague de plaisir qui parcourt mon corps. Gabriel, sous moi, serre les dents.
- Putain, Gemma... murmure-t-il, ses yeux bruns rivés sur les miens, brûlants de désir. C'est tellement bon.
Savoir l'effet que j'ai sur lui me fait perdre la tête. Je sens mes joues s'enflammer, mais cette fois, ce n'est pas de timidité. C'est le mélange d'adrénaline, de confiance, et de cette sensation grisante d'être totalement désirée.
Je continue à bouger, expérimentant des angles et des rythmes différents, tandis que Gabriel se tend légèrement sous moi, sa respiration devenant de plus en plus irrégulière.
- Continue comme ça, souffle-t-il, sa voix rauque presque brisée par le plaisir.
Mais je décide de ralentir, savourant l'instant et le pouvoir que j'ai sur lui. Je sais que lui comme moi pourrions exploser à tout instant, mais je veux faire durer cet instant. Je l'ai trop rêvé au cours des derniers jours pour ne pas en profiter encore un peu. Mon bassin décrit des cercles lents et sensuels, et ses mains sur mes fesses se crispent en réponse.
- Tu es... diabolique, grogne-t-il, son regard se plissant légèrement, partagé entre frustration et adoration.
Un sourire espiègle s'étire sur mes lèvres, et je me penche en avant, mes mains trouvant appui sur ses épaules. Nos visages sont si proches que nos souffles se mêlent.
- Tu trouves ?
- Oui, tu l'es.
- Et ça ne te plaît pas ?
Il ne répond pas. Pas avec des mots du moins.
Avant que je puisse réagir, il me soulève à nouveau et m'allonge sur le tapis qui recouvre le parquet de l'atelier. Sans délais, il s'enfonce à nouveau profondément en moi, m'arrachant un petit cri de surprise.
- Je crois qu'il est temps de te montrer qui commande, réplique-t-il, un sourire carnassier sur les lèvres.
Il capture mes poignets dans une main ferme mais tendre, les maintenant au-dessus de ma tête et me clouant contre le sol. Je suis complètement à sa merci et j'adore ça.
- Maintenant, c'est moi qui mène, murmure-t-il contre ma bouche, sa voix grave et basse.
Je le regarde, à bout de souffle, mon cœur battant à tout rompre, et je comprends que Gabriel n'a pas l'intention de s'arrêter là. Il rentre complètement dans mon vagin avant d'en sortir entièrement. Son départ m'arrache des gémissements de protestation. Il veut se venger, me faire languir comme je l'ai fait.
Tout en maintenant ses va-et-vient d'une lenteur exquise et torturante, il capture mes tétons entre ses lèvres. Chaque coup de langue et aspiration envoie des décharges de plaisir à travers mon corps, m'arrachant des frissons incontrôlables. Mon esprit vacille, incapable de se fixer sur une seule sensation tant chaque parcelle de ma peau s'embrase sous ses attentions. Je suis submergée par une vague continue de plaisir, incapable de dire où elle commence ni où elle s'arrêtera.
- Gabriel...
Les mouvements lents et calculés de Gabriel me poussent au bord de la folie. Mon corps entier est tendu telle une corde prête à se rompre sous la pression. Chaque va-et-vient, chaque effleurement, est un supplice délicieux qui me vole des gémissements incontrôlés. Il me regarde, un mélange de plaisir et de satisfaction mêlé dans ses yeux bruns.
- Mon prénom. Dis-le encore, murmure-t-il.
- Gabriel...
Un sourire étire ses lèvres, et il relâche enfin mes poignets, ses mains glissant sur mes bras pour caresser mes flancs. Sa domination est totale, mais empreinte d'une tendresse qui me désarme complètement.
Il s'arrête soudainement, son corps figé au-dessus du mien. Je proteste immédiatement, mais il dépose un doigt sur mes lèvres, m'imposant le silence.
- Tu veux que je continue ? demande-t-il, son souffle effleurant ma bouche.
Je hoche la tête frénétiquement, incapable de formuler une réponse. Mais cela ne semble pas suffire à Gabriel. Son regard s'assombrit, empreint d'un désir insatiable.
- Alors dis-moi ce que tu veux, ordonne-t-il doucement, ses lèvres effleurant les miennes sans les embrasser vraiment. Je veux t'entendre.
Mes joues s'empourprent sous l'intensité de son regard. Il est si sûr de lui que cela m'électrise autant que cela me désarme. Je prends une profonde inspiration, puis murmure :
- Je te veux... Tout entier.
Ces mots semblent réveiller quelque chose de primitif en lui. En un instant, ses lèvres capturent les miennes dans un baiser féroce, et il reprend ses mouvements, plus profonds, plus intenses. Mon corps se cambre sous lui, incapable de contenir l'ouragan de sensations qui me traverse.
Chaque coup de bassin me rapproche un peu plus du sommet, et lorsque la vague de plaisir déferle enfin sur moi, elle est si puissante que je crie son prénom, qui résonne puissamment dans l'atelier. Gabriel me suit de près, son corps se tendant contre le mien dans une synchronie parfaite.
Essoufflés, nos corps s'effondrent l'un contre l'autre, et Gabriel enfouit son visage dans le creux de mon cou, son souffle chaud caressant ma peau.
- Tu es incroyable, murmure-t-il finalement, ses doigts traçant des cercles paresseux sur ma hanche.
Je souris, les yeux fermés, savourant la chaleur de son corps contre le mien.
- Toi aussi.
- Reste avec moi ce soir, chuchote-t-il, ses lèvres effleurant mon oreille.
Je rouvre les yeux, surprise par la vulnérabilité dans sa voix. Je pose une main sur sa joue, le forçant à me regarder.
- Je ne vais nulle part. Nous avons des pièces à terminer...
- Non, me coupe-t-il. Pas de couture ce soir. J'aimerais juste qu'on profite l'un de l'autre. OK ?
Je reste un instant sans voix, déconcertée par sa demande. Lui qui est habituellement si secret, si focalisé sur son travail, me demande de simplement être là, avec lui. Pas de distractions, pas de masques, juste nous deux.
Un sourire tendre se dessine sur mes lèvres alors que je murmure :
- OK... Je reste avec toi ce soir.
Que pensez-vous de ce début de chapitre ? Je veux vos avis mes loulous !!
Question du jour : Quelles sont vos résolutions pour la nouvelle année ? 🥰
La suite sera postée quand le chapitre aura atteint les 135 likes et 70 commentaires ! Alors, à vos votes les Roomers 🙈💕
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Love,
Morgane 💖
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