Chapitre 29 - Fusion (part 2/2)
Gabriel fait sauter les boutons de sa chemise d'un geste sec et, pour la première fois, sa musculature saillante, que j'ai tant imaginée, m'est révélée. Ses pectoraux forts sont recouverts d'une légère couche de poils tandis que ses abdos saillants sont les témoins d'une hygiène de vie irréprochable. Je ne peux m'empêcher de me demander quel sport il pratique pour avoir un tel physique.
Il laisse le tissu quitter son corps et tomber sur le carrelage de la salle 424. Mes jambes tremblent encore, et quand mon regard se pose sur la bosse qui s'est formée dans son pantalon, le rouge me monte aux joues.
C'est moi qui le mets dans cet état.
Gabriel ne semble pas remarquer mon trouble. Il se penche lentement sur moi, ses mouvements mesurés, presque félins, comme s'il voulait me laisser le temps de me préparer à ce qui allait suivre. Mais il n'y a pas de préparation possible. Mon cœur bat si fort qu'il semble vouloir s'échapper de ma poitrine.
La table craque légèrement sous son poids lorsqu'il s'appuie de part et d'autre de mon corps pour embrasser une nouvelle fois ma poitrine. Mes mains se posent naturellement sur sa peau nue et ferme, avides de se délecter de la chaleur qui en émane. Doucement, j'explore les courbes de ses muscles, passant de ses ses biceps, à ses épaules, glissant progressivement le long de ses pectoraux puis de ses abdos. Sa respirations s'accélère sensiblement à mesure que mes doigts descendent vers son sexe gonflé.
Dans un élan de courage, je pose enfin ma main sur la bosse qui tend son pantalon. Je peine à la recouvrir entièrement, ce qui déclenche en moi une vague d'excitation et d'appréhension.
- Gemma... Si tu commences, ne t'arrête pas, murmure-t-il, sa voix rauque et presque suppliante.
Cette confession m'électrise. Je presse légèrement la zone sensible du bout des doigts, testant sa réaction. Un petit grognement lui échappe, guttural, instinctif. Mon cœur bondit à l'entendre, mais je ne peux m'empêcher de lui rendre la monnaie de sa pièce.
- Pas de bruit, on a dit, je murmure, un sourire taquin effleurant mes lèvres.
Sa réponse est immédiate, et elle me prend de court : d'un geste rapide, il interrompt mon exploration, attrapant mes poignets et les plaquant au-dessus de ma tête, contre la surface froide de la table. Son visage n'est qu'à quelques centimètres du mien, et l'éclat de défi qui brille dans ses yeux me coupe le souffle.
- Ça te fait rire ? demande-t-il, un sourcil arqué, sa voix douce mais teintée de menace. On va voir si ça dure longtemps.
D'une seule main, il maintient mes poignets prisonniers, sa poigne ferme sans être brutale. L'autre se dirige vers sa ceinture, qu'il retire d'un mouvement habile avant de la laisser tomber lourdement au sol, dans un bruit sourd et métallique. Le tissu glisse avec une facilité déconcertante, et en une seconde, son pantalon rejoint la ceinture, abandonné parmi le reste de nos vêtements.
Mon regard descend malgré moi, attiré par le renflement sous le tissu sombre de son caleçon. L'ampleur de ce qu'il dissimule me coupe le souffle, et mes lèvres s'entrouvrent d'étonnement. Gabriel remarque immédiatement mon trouble et esquisse un sourire en coin, l'air amusé.
- Alors, tu ne rigoles plus ? souffle-t-il, une lueur malicieuse dans le regard.
Je tente de détourner les yeux pour cacher ma réaction, mais il me prend de court, se penchant un peu plus, son souffle caressant ma joue.
- Regarde-moi, Gemma, ordonne-t-il.
Je n'ose pas désobéir. Mon regard remonte lentement jusqu'à son visage, où je découvre un mélange de désir brut et de maîtrise. Ses grands yeux bruns ne m'ont jamais paru si envoutants. Gabriel relâche légèrement mes poignets, mais seulement pour les replacer de manière à maintenir son contrôle. Puis, de sa main libre, il libère finalement son sexe de sa cage de tissu.
Ma respiration s'arrête.
Le sourire de Gabriel s'élargit, satisfait, alors que sa main glisse le long de ma hanche pour atteindre la lisière de ma jupe. D'un geste précis, il la soulève, révélant davantage de peau à son regard affamé.
Il s'installe entre mes jambes, me soulevant légèrement pour que nos corps s'alignent parfaitement. Son sexe, chaud et dur frôle le mien, sensible et humide. Le contact est délicieux et je me demande comment je vais survivre à un moment si intense.
- Tu es prête ? souffle-t-il.
Je hoche la tête, tout mon corps au bord de l'explosion, tant l'attente de ce moment a été longue et insupportable.
Il mord ses lèvres alors qu'il dirige son érection vers mon entrée. Son gland se fraie un passage en moi et l'espace d'un instant, je suis traversée par un pincement vif. Gabriel s'arrête une seconde, attendant que je m'habitue à sa présence en moi, avant de s'enfoncer un petit plus profondément, m'arrachant un petit cri incontrôlable.
- Ça va ? demande-t-il.
C'est tellement intense. Mais la douleur que j'ai ressenti est déjà remplacée par un plaisir pur et brutal.
- Gemma ?
- Je... Oui. Tout va bien.
Son visage se détend et il ne lui en faut pas plus pour saisir mes cuisses et les enrouler autour de lui, lui donnant un accès plus direct à mon intimité. Il s'enfonce un peu plus profondément ce qui nous arrache un gémissement simultané.
La sensation est si intense que mes ongles s'enfoncent dans ses épaules, cherchant un point d'ancrage pour ne pas sombrer sous l'assaut des émotions qui me traversent.
Gabriel commence à faire des vas et vients en moi, ses gestes précis et mesurés. Chacun de ses mouvements semble calculé pour me faire perdre pied. Je m'accroche à lui, mes gémissements se mêlant à ses grognements, remplissant l'espace de la salle 424. Tout disparaît autour de nous – le monde, le temps, la réalité. Nous oublions où nous nous trouvons, ne nous concentrons que sur ce moment brut, intime.
Gabriel murmure mon prénom contre ma peau, comme une prière, et je me rends compte que je suis complètement perdue pour lui.
Ses mouvements deviennent de plus en plus intenses, de plus en plus profonds, comme s'il cherchait à me posséder entièrement. Ses hanches ondulent délicieusement pour me pénétrer avec force et passion. Je suis submergée par les sensations, chaque fibre de mon corps vibrant à l'unisson avec le sien.
Mes mains glissent le long de son dos, suivant la courbe de ses muscles tendus, m'accrochant à lui comme si je risquais de m'effondrer à tout moment. Gabriel lèche son pouce avant de le poser sur mon clitoris, sur lequel il entame une danse délicieuse. Mon corps se grispe autour de lui.
- Gabriel... je soupire de plaisir. S'il te plaît...
Ses mouvements sur mon boutons de nerfs s'accélèrent et je ferme les yeux, m'abandonnant à lui, au plaisir brûlant qui monte en moi comme une marée impossible à contenir.
- Regarde-moi, murmure-t-il, sa voix douce mais autoritaire.
Je rouvre les yeux, mon regard se verrouillant au sien. Ses iris sombres sont plus expressifs que jamais, mélangeant passion, tendresse et quelque chose de plus profond, de plus troublant. Ce contact visuel me fait frissonner autant que ses gestes, me liant à lui de manière plus intime que je ne l'aurais cru possible.
Mes jambes s'enroulent plus fermement autour de ses hanches, l'attirant encore plus près, ne laissant aucun espace entre nos corps. Je veux tout de lui, ici, maintenant, sans retenue. Et Gabriel le sait. Son sourire s'élargit, dans un mélange de triomphe et de tendresse.
Il accélère encore un peu plus, ses mouvements devenant plus brutaux, plus incontrôlés, alors que nous atteignons ensemble ce point de rupture.
- Gabriel...
- Jouis pour moi, grogne-t-il, sa voix rauque tremblant d'émotion et de désir.
Il ne m'en faut pas plus. La chaleur monte en moi, dévorante, jusqu'à ce qu'elle explose en une vague de plaisir qui me submerge complètement. Mon cri se mêle au grognement rauque de Gabriel, qui me rejoint dans la jouissance. Nos corps se tendent à l'unisson avant de s'effondrer dans une étreinte tremblante.
Gabriel reste contre moi, sa respiration saccadée caressant ma peau. Ses doigts glissent doucement sur ma hanche, apaisants, traçant des cercles presque mécaniques alors que nous reprenons lentement nos esprits.
Gabriel relève doucement la tête, scellant son regard au mien.
- Tu es incroyable, murmure-t-il avec un sourire sincère, dénué de son habituelle arrogance.
Ces mots me touchent plus que je ne l'aurais imaginé et je ne peux empêcher le sourire satisfait qui caresse mes lèvres. Je passe une main tremblante sur son visage, mes doigts effleurant sa mâchoire carrée.
- Toi aussi, soufflé-je.
Un nouveau sourire éclaire son visage, mais cette fois, il est doux, presque vulnérable. Gabriel se penche pour m'embrasser, un baiser lent, empreint de tendresse, comme pour sceller cet instant.
Lorsque ses lèvres quittent les miennes, il murmure, d'un ton plus grave :
- Bon, maintenant... Je crois que je te dois quelques explications.
Le moment tant attendu est enfin là 🙈 Qu'en avez-vous pensé ?
Question du jour : Qui a demandé un de mes romans à Noël ? Dites-moi lequel 🥰
La suite sera postée quand le chapitre aura atteint les 140 likes et 70 commentaires ! Alors, à vos votes les Roomers 🙈💕
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Love,
Morgane 💖
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