Chapitre 29 - Fusion (part 1/2)

- Gemma, souffle-t-il, comme s'il luttait pour se contenir. Si on continue... Il marque une pause, ses doigts s'enfonçant profondément dans ma chair, puis il poursuit d'une voix rauque : Je ne pourrais plus m'arrêter.

Je déglutis difficilement. Ma voix est à peine audible lorsque je réponds :

- Je ne veux pas que tu t'arrêtes, Gabriel...

Il ne lui en faut pas plus. En un éclair, il fait sauter les boutons de ma blouse qui se répandent sur le sol de la salle 424. Les iris sombres de Gabriel se verrouillent immédiatement sur la dentelle de ma lingerie, à présent dévoilée. Sa machoire se contracte alors qu'il s'amuse à froler le tissu du bout des doigts, me rendant complètement folle. Des frissons furieux se répandent sur ma poitrine et mes tétons se tendent douloureusement. Ces contacts subtils, légers ne suffisent pas à me contenter. Je veux plus.

Je veux qu'il aggripe mes seins avec force, qu'il pince mes tétons, qu'il les morde et les aspire.

- Gabriel... je geins, en enroulant mes jambes autour de ses hanches pour le rapprocher de moi.

Un petit sourire étire ses lèvres. Mon impatience l'amuse.

- Oui ? demande-t-il innocemment. Qu'est-ce que tu veux, Gemma ?

Je ressers un peu plus mes jambes autour de lui et passe mes bras autour de ses épaules, tentant de lui faire comprendre que je veux plus. Mais, même si mes gestes parlent d'eux-même, Gabriel feind de ne pas saisir. Il ne bouge pas et continue à survoler la dentelle de mon soutien-gorge sans réellement s'y attarder.

- Dis-moi ce que tu veux, répète-t-il en plongeant son regard dans le mien, la voix soudain teintée d'autorité.

Il me pousse à bout. Ses doigts effleurent à peine ma peau, éveillant des ondes électriques qui me traversent sans jamais m'assouvir. Son souffle chaud glisse contre mon cou, ajoutant à ma frustration. Je cambre instinctivement mon corps contre le sien, cherchant désespérément un contact plus intense, mais il recule légèrement, maintenant cet infime écart entre nous, juste assez pour me rendre folle.

- Gabriel... je supplie presque, ma voix rauque et tremblante.

Ses pupilles sont dilatées par le désir et par le jeu. Il savoure cet instant, se délectant de ma vulnérabilité. Ses doigts quittent la dentelle de mon soutien-gorge pour tracer une ligne brûlante sur la peau nue de mon ventre, descendant lentement en direction de mon nombril.

Si lentement, que j'ai envie de hurler.

- Dis-le-moi, Gemma, insiste-t-il, sa voix grave et douce comme une caresse. Je veux t'entendre.

Les mots restent coincés dans ma gorge, étouffés par un mélange de fierté et de honte. Comment ai-je pu en arriver là ? Il y a encore quelques semaines, cet homme me semblait insupportable, un arrogant dont l'audace frôlait l'insolence. Je le méprisais presque autant que je le trouvais irritant, incapable de comprendre ce que Guenièvre, une légende à mes yeux, pouvait bien lui trouver.

Et me voilà ce soir, assise sur son bureau, vulnérable, presque nue, à la merci de son regard brûlant. Mes jambes tremblent sous l'attente insupportable, et je lutte désespérément contre l'envie de murmurer son prénom, de le supplier de mettre fin à ce supplice. Cette soumission implicite m'écrase autant qu'elle me consume.

Mais il ne me laisse pas d'autre alternative. Je ne peux pas réfreiner les vagues de chaleur humide qui inonde mon tanga et qui commence à se répandre sur le bureau. Chaque seconde de ce supplice m'attire un peu plus près de l'implosion.

Alors, je finis par céder, mes ongles s'enfonçant légèrement dans ses épaules :

- Je veux que tu me touches...

Il hausse un sourcil.

- Quoi d'autre ? demande-t-il, son sourire s'intensifiant un petit peu plus.

L'enfoiré... Je prends une inspiration et finis par lui donner ce qu'il attend :

- Je te veux toi. Je veux que tu me fasses perdre la tête.

Le sourire qui éclaire ses lèvres est à la fois triomphant et terriblement sexy.

- Avec plaisir, murmure-t-il avant de céder enfin à mes désirs.

Ses mains, jusque-là légères et taquines, deviennent soudain fermes et possessives. Ses doigts agrippent mes hanches avec une assurance féroce, me tirant d'un coup contre lui, effaçant toute distance entre nos corps. Je sens la chaleur brute et dure de son désir contre mon ventre, et un frisson brûlant me parcourt de la tête aux pieds.

- C'est ça que tu veux ? demande-t-il, sa voix rauque teintée d'un amusement cruel.

Il ne me laisse pas le temps de répondre. Ses lèvres s'écrasent contre les miennes avec une urgence nouvelle, un mélange de passion et de domination qui me fait tourner la tête. Nos bouches s'affrontent, s'explorent tandis que ma blouse ouverte glisse lentement de mes épaules, exposant ma peau à l'air frais de la pièce, un contraste saisissant avec la chaleur des grandes mains de Gabriel.

Ses doigts remontent dans mon dos pour trouver les agraphes de mon soutien-gorge qu'il fait sauter sans plus attendre. Avec une lenteur presque insupportable, il laisse les bretelles tomber le long de mes épaules, se délectant des tremblements incontrôlables qui envahissent mon corps.

Un sourire fugace effleure ses lèvres lorsqu'il se met à genoux devant moi pour détailler avec intensité ma poitrine pour la première fois. Son regard s'attarde sur chaque parcelle de ma peau alors que son souffle caresse ma poitrine désormais nue. Jamais de ma vie je me suis tant sentie à la merci de quelqu'un. Je suis à la fois terrifiée et terriblement excitée.

Puis, sans prévenir, Gabriel empoigne mes seins avec force, me coupant le souffle. Ses larges paumes les enveloppent avec désir et s'amusent à taquiner mes mamelons hyper-sensibles. Je gesticule sur le bureau, le contact déjà bien trop intense pour que je ne perde pas la tête.

Mon dieu, qu'est-ce qui m'arrive ?

Quand il capture mon téton entre ses lèvres, la sensation est si intense, si brûlante, qu'un cri aigu m'échappe malgré moi, brisant le silence de la salle 424. Gabriel recouvre immédiatement ma bouche de sa main, son regard brûlant se verrouillant au mien avec une intensité sauvage.

- Chut, souffle-t-il, la voix rauque. On ne doit pas nous entendre.

Il s'éloigne légèrement, juste assez pour que ses lèvres quittent ma peau, mais son souffle chaud persiste, caressant ma poitrine avec une intimité troublante.

- Je... désolée, murmuré-je, les joues brûlantes de honte et d'envie.

Un sourire en coin étire ses belles lèvres rougies.

- Ne t'excuse pas, susurre-t-il. Mords ma main, si tu ne peux pas te retenir.

Cette suggestion, à la fois autoritaire et empreinte d'une tendresse inattendue, me fait frissonner. Je hoche la tête, incapable de répondre autrement, et Gabriel ne perd pas une seconde pour reprendre son assaut. Ses lèvres retrouvent leur place, sa langue traçant des cercles exquis autour de mon téton avant de le capturer à nouveau entre ses dents.

- Tu es magnifique, souffle-t-il contre ma peau.

Je n'ai pas le temps de répondre. D'un geste habile, il se relève et m'astreins à me coucher sur le bureau, me dominant de toute sa hauteur.

Je frémis sous son regard, envoûtée par l'intensité qui brûle dans ses iris sombres. Allongée sur la table, Gabriel prend le temps de m'étudier, comme un prédateur qui observe sa proie avant de fondre dessus. Il attrape mes jambes pour les placer de chaque côté de ses hanches, me maintenant captive, vulnérable, et pourtant avide de ce qu'il s'apprête à faire.

Il glisse ses mains le long de mes cuisses, ses doigts dessinant des chemins brûlants sur ma peau nue. Mon souffle s'accélère quand ses doigts atteignent l'élastique de mon tanga et jouent avec distraitement. Désireuse d'avoir plus de contact, j'essaye de me relever mais Gabriel, d'un geste de la main, m'intime de rester allongée.

- Tu es si impatiente, murmure-t-il. Mais ce soir, j'ai envie de prendre mon temps.

D'un geste sec, il ramène mon bassin au plus proche du bord de la table et ses mains glissent à nouveau sous ma jupe et se saississent de mon tanga, cette fois avec fermeté.

- Gabriel... je souffle, suppliant presque, perdue dans ce tourbillon de sensations nouvelles.

Mais il ne cède pas à ma hâte. Avec une lenteur calculée, il fait glisser mon sous-vêtement le long de mes cuisses, ne brisant à aucun instant le contact visuel qui nous lie. Je halète. C'est déjà trop et il ne m'a même pas encore touchée.

Il se penche en avant jusqu'à ce que ses lèvres touchent la peau tendre de mon ventre, y laissant des trainées de baisers humides. Sa langue chaude trace des lignes et des cercles tandis que ses mains maintiennent fermement mes hanches, m'empêchant de bouger. Mon souffle s'accélère et j'essaye à présent de réprimer mes gémissements en mordant ma lèvre inférieure.

Gabriel s'arrête un instant, juste assez longtemps pour croiser mon regard. L'intensité de ses yeux me coupe le souffle. Ils sont sombres, presque sauvages, mais brillent d'une tendresse inattendue. Ce contraste, ce mélange de domination brute et de douceur, me fait vaciller.

Il prend le temps de m'observer quelques secondes supplémentaires et, soudain, il se recule pour passer sa tête sous ma jupe.

Oh mon dieu.

- Tu n'imagines pas à quel point j'ai rêvé de faire ça, murmure-t-il, en appuyant ses lèvres contre l'intérieur de ma cuisse, dangereusement proche de mon sexe.

Je n'arrive pas à répondre. Ma voix est bloquée, ma gorge sèche, tout mon être concentré sur chaque caresse, chaque morusure qu'il me donne. Je cambre instinctivement les hanches, cherchant à combler le vide qu'il préserve de combler depuis bien trop longtemps à mon goût. Gabriel rit doucement, un rire bas et rauque qui me fait vibrer ma peau.

- Tu es tellement impatiente, murmure-t-il, un rire dans la voix.

Son souffle rafraichit la zone brulante et sensible qu'est devenue mon entre-jambe. Et, alors que je commence à desespérer, il plonge alors, ses lèvres et sa langue trouvant enfin ce point de tension brûlant qui me consume. La sensation est si intense que je m'agrippe à la table, mes ongles glissant contre le bois dans une tentative désespérée de ne pas perdre totalement pied.

Oh. Merde.

Sa langue curieuse se fraie un chemin entre mes plis humides, les caressant avec expertise et délectation. Il prend le temps de m'explorer, de découvrir la partie la plus intime de mon corps dans ses moindres détails. Ses lèvres récoltent mon fluide chaud avec appétit, comme s'il s'agissait d'un nectare exquis. Mes jambes se mettent à trembler furieusement et je ne peux m'empêcher de me tortiller, submerger par un plaisir bien trop grand pour ne pas me faire dérailler. Un cri m'échappe à nouveau, brisant le silence de la salle. Gabriel grogne.

- Gemma, qu'est-ce que j'ai dit.

- Je... pardon.

Mon corps se tend, se cambre, comme s'il était prêt à se rompre sous la puissance de ce moment. Le fait de ne pas devoir faire de bruit, de devoir tout contenir en moi rend le moment encore plus intense. Je suis au bord de la rupture et bordel cela ne m'est jamais arrivé aussi rapidement.

Que m'arrive-t-il ?

Plus les secondes passent, plus je m'agite sous la langue de Gabriel qui ne s'arrête pas, prolongeant mon plaisir. Il explore chaque millimètre de mon sexe, comme s'il cherchait à me découvrir entièrement, à graver ce moment dans ma mémoire comme dans la sienne.

Quand je m'apprête à exploser, Gabriel se redresse, essuyant d'un geste désinvolte le coin de ses lèvres, un sourire triomphant éclairant son visage.

- Tu es encore plus belle avec les cheveux en bataille et les joues rouges.

Il se penche, posant un baiser sur mes lèvres, comme pour sceller ce moment, avant de murmurer, tout contre ma bouche. 

- Je n'en ai pas fini avec toi.

Olala... Ils font ça dans la salle 424 🥵🥵🥵 Que pensez-vous de ce premier moment intime entre Gemma et Gabriel ?? 

La suite sera postée quand le chapitre aura atteint les 150 likes et 70 commentaires ! Alors, à vos votes les Roomers 🙈💕

Si vous aimez Room 424, n'oubliez pas de LIKER ce chapitre, de le COMMENTER et de le PARTAGER à vos amis ! Ça m'aiderait énormément et ça me ferait vraiment super plaisir ! 💕 Merci d'ores-et-déjà pour tous vos retours adorables.

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Love,

Morgane 💖

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