21 - Le fou ou le roi ?
EPISODE TRES LONG
-- -- -- DEUX JOURS APRES -- -- --
Seize heures, à la maison
Point de vue Riku
- J'ai gagné !
<< Jeu de merde, boude Touya. >>
- Tu es toujours aussi mauvais perdant, riais-je.
<< Ouais ouais, bon allez demandes moi ce que tu veux qu'on en finisse. >>
Je frotte les mains malicieusement en réfléchissant. Touya me narguait sur ma façon de jouer sur la console... comme au bon vieux temps. Sur un coup de tête je lui ai lancé un défi qu'il a si vite accepté. Grossière erreur pour lui ! Que ce soit en Gacha games, RPG, etc... Je suis forte en tout domaine concernant le virtuel. Touya est peut être fort en combat réel, sur Dead of Alive je l'ai éclaté ! Celui qui perd doit faire tout ce que l'autre lui ordonne pendant une journée, c'est notre gage.
Mais mon sourire disparait alors qu'aucun ordre ne me vient en tête. Touya fait déjà tout, que demander de plus ? Il est tellement parfait... C'est vrai, on a chacun nos tâches quotidiennes à la maison, il m'a promis de ne plus tuer, il est présent pour moi tout comme je le suis pour lui... Voire même surprotecteur par moments. Je claque mes mains sur mes cuisses alors qu'il attendait sa sentence, puis me lève en me dirigeant vers la cuisine pour me servir une tisane.
- Bah finalement j'ai pas d'idées.
<< Ca c'est la meilleure, t'as pourtant une occasion en or d'en profiter, s'étonne-t-il en s'affalant sur le dossier du canapé. >>
- Je te l'ai dis je ne demande rien de plus que notre petite vie tranquille Bébé. Un rien me su--
Je me retourne à peine et croise le regard de Touya. Mon coeur a raté un battement et nos regards se captivent.
On se regarde en silence, puis ma queue s'agite dans mon dos et un soupir chaud s'échappe de mes lèvres, sans quitter son regard.
- Enlèves ta chemise.
Je crois qu'il a compris ce que je voulais et se redresse avec un léger rictus au coin des lèvres, avant de se lever pour se présenter devant moi et ouvrir lentement sa chemise qu'il laisse glisser le long de ses bras. Je me mords la lèvre inférieure en contemplant ce corps si joliment sculpté jusqu'à la ceinture.
<< Aurais tu faim Lady cat...? >>
- Viens...
Il prend l'initiative de déboucler sa ceinture qu'il fait claquer entre ses mains avant de s'approcher de moi tel un mâle dominant prêt à me donner une correction, tenant sa ceinture en boucle comme une cravache. Puis il enroule ma taille avec pour me plaquer contre son buste et m'emprisonner dans son piège en me dominant déjà avec sa carrure. Je ne quitte plus ses yeux et sa tête surplombe la mienne, nos nez se frôlant l'un contre l'autre. Je blottis un peu plus mon front contre le sien comme pour lui faire un câlin en fermant les yeux, puis nos lèvres s'effleurent en s'embrassant presque timidement. Je sens Touya resserrer sa prise sur sa ceinture pour m'attirer un peu plus contre lui, je passe une main sur sa nuque en savourant ses baisers tendres. Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il ne se presse jamais et laisse la chaleur monter doucement. Il sait faire durer le jeu de séduction... Le manque d'air nous sépare, mais je garde mon front collé au sien et les yeux fermés.
- Touya...
<< Demandes moi... murmure-t-il. >>
- Séduis moi encore une fois...
Il me coince doucement contre le plan de travail en passant une main sous mes cheveux avant de m'embrasser le plus doucement qu'il lui est possible. Je réponds à cet échange qui devient de plus en plus intense jusqu'à ce que nos langues ne se rencontrent enfin, caressant à bout de doigts ses sutures qui me rappellent dix ans de souffrance à rester loin l'un de l'autre. Si longtemps... Trop longtemps...
- Je t'aime...
<< Tu me rends fou... soupire-t-il entre deux baisers en me hissant par les cuisses. >>
Je passe mes bras autour de son cou en me laissant porter jusqu'à la chambre avant de chuter sur notre lit et soupirer de désir. J'entrouvre les yeux pour retrouver le regard de mon homme qui se tient face à moi en me contemplant ainsi allongée sous ses yeux, à l'attendre avec impatience. Il vient embrasser tendrement mon genoux avant de remonter ses baisers sur ma cuisse. J'emprisonne doucement sa tête entre mes mains en étirant la mienne en arrière alors qu'il remonte sensuellement vers mon bas ventre. Ses mains se glisse sous mon débardeur pour le remonter et laisser ses lèvres caresser mon nombril, puis remonter toujours plus avec le vêtement. Je lève les bras pour lui permettre de me le retirer, mais il s'arrête en embrassant l'intérieur de ma poitrine. Je le laisse lentement ligoter mes poignets dans le vêtement pour m'empêcher de bouger et soupire en sentant enfin ses baisers et son souffle effleurer ma clavicule, puis mon cou, ma mâchoire qu'il embrasse sur toute sa longueur jusqu'à retrouver mes lèvres.
<< Je veux t'entendre Cutie cat... >>
- Touya...
<< Non pas comme ça... murmure-t-il en m'embrassant. Tu peux chanter...? >>
- Quoi...?
<< Chantes pour moi... >>
J'observe ses iris azur et je vois que Touya semble nostalgique. J'ai compris qu'il parlait d'une seule chanson en particulier, et qu'il adore quand je la chante. Il disait souvent qu'elle le berçait et l'aidait à se souvenir de nos meilleurs moments ensemble... Je plante mes yeux dans les siens, puis descends mon regard vers ses lèvres en souriant.
<< Nee Moshimo... >>
Il m'écoute en blottissant sa joue contre ma main qu'il vient de libérer de mon débardeur, fermant les yeux doucement. Il fait passer mon autre main sous ma tête comme pour m'immobiliser avant d'embrasser mon cou en humant mon odeur. Je passe ma main libre dans ses cheveux en continuant de chanter, avant qu'il ne la bloque aussi sous ma tête et sortir un ruban rouge de sa poche arrière.
<< Mou ii yo... >>
Je souris sans lâcher son regard alors qu'il ligote sans serrer mes poignets, juste donner un peu plus de sensualité rien qu'en enroulant un simple ruban sur ma peau. Ca me donne l'impression, même la confirmation d'être toute à lui, et pour rien au monde je ne voudrais me défaire de ce lien...
- Je t'aime Touya... Je n'ai pas l'impression d'assez te le dire...
<< Shhh... Tu me désarmes à me dire une chose pareille... >>
Il tire à peine sur le ruban pour me libérer, comme pour signifier qu'il me passait le relai du dominant. Je le roule sur le côté en emprisonnant sa tête entre mes mains et lui vole un baiser tendre et ardent à la fois, maintenant à califourchon sur lui. La chaleur de ses mains me donne les frissons quand elles glissent sur mes hanches en remontant vers mes omoplates puis redescendre lentement vers mes reins. Je me redresse en gardant la tête haute et dégrafe mon soutien gorge bustier qui s'ouvrait par devant. Touya contemple la vue en me dévorant du regard, se mordillant la lèvre inférieure.
<< C'est totalement inhumain d'être aussi bien foutue... ronronne-t-il en redessinant les traits de ma poitrine avec son doigt. >>
- Ca tombe bien, je ne le suis qu'à moitié...
<< Peut être, mais tu as toujours fais preuve de plus d'empathie et de chaleur que les vrais humains... >>
- Touya...
<< Shh... Je veux pas t'entendre me contredire... coupe-t-il en se redressant sans quitter mes yeux du regard. C'est la vérité, n'en demandes pas plus... >>
Je soupire longuement en savourant la chaleur de ses bras qu'il entoure autour de ma taille, et son souffle chaud glissant sur ma poitrine qui fait encore plus chavirer mon coeur. Je le plaque sur l'oreiller où je le contemple à soupirer de désir, le corps agréablement brûlant. Je passe ma main dans ses cheveux que je rabat légèrement en arrière en embrassant son front, puis sui la longueur de son nez avant de prendre possession de ses lèvres.
- Et moi je veux pas t'entendre me contredire quand je dis que Touya est juste là... Devant moi... C'est l'homme que j'embrasse et à qui j'ai offert mon coeur pour la vie... L'homme dont je suis tombée amoureuse... Je t'appartiens Touya, et ce à jamais... À toi et à personne d'aut--
Il ne me laisse pas le temps de finir ma déclaration qu'il emprisonne mon visage entre ses mains en dévorant mes lèvres passionnément. Je réponds de la même intensité en parcourant son corps à bout de doigts. Cet amour nous étoufferait presque, c'est impossible d'être séparés à nouveau désormais...
Je crois que tous les deux, on en mourrait...
C'est cet amour qui est inhumain, beaucoup trop grand pour ne pas l'exprimer. Beaucoup trop fort pour le contenir... Et quand cette passion explose comme maintenant, c'est comme une renaissance pour nous. On se sent... revivre... Comme une forte dose d'adrénaline qui nous manquait pour continuer à avancer.
Je ne veux plus être séparée de lui... Plus jamais...
Je gémis contre ses lèvres en sentant ses mains se faufiler dans mon short pour empoigner mes fesses, et son petit doigt jouer avec ma lingerie en la tirant légèrement. J'embrasse sa gorge sur toute sa longueur en humant son odeur chaude. J'ai cru voir sa peau frissonner à cause de mon soupir discret. Touya bascule la tête en arrière, les yeux fermés en savourant le bien que je lui procure. J'ai un hoquet de surprise en sentant une de ses mains agripper ma queue et faire des mouvements aléatoires à rebrousse-poil. De l'autre main il tire sur le bouton de mon short pour l'ouvrir et me débarrasser du vêtement. Je plante mes ongles dans ses épaules en essayant de me contenir, mais ce traitre s'amuse avec ma queue et il s'en donne à coeur joie !
<< Tu es à moi... Cutie~ soupire-t-il contre mon oreille. >>
Ma tête bascule en avant en s'écrasant sur son épaule au moment où ses doigts ont effleuré mon intimité. Je le repousse sur l'oreiller, décidément mon démon ne veut pas rester tranquille... Je commence à ouvrir son jean, où par mégarde je me suis appuyée sur son excitation. Je le regarde laisser échapper un râle de désir, avant de se mordre la main pour se taire. Etrangement de le voir ainsi me donne encore plus chaud.
<< Riku ne fais pas ça... souffle-t-il, visiblement au bout de sa patience. >>
- Pourquoi...? Tu es magnifique quand tu me regardes comme ça...
<< Je veux pas te faire mal... avoue-t-il en fermant les yeux à moitié cachés sous ses cheveux. J'ai mis un poing d'honneur sur cette promesse... >>
- ... Et si c'est moi qui te le demande...?
<< Huh ?? >>
<< Je suis toute à toi Touya... Ne l'oublies jamais... Et puis j'ai déjà mal... Là... >>
Je prends sa main que je presse contre ma poitrine où mon coeur est prêt à imploser... Je l'aime tellement...
<< Non Riku... arrêtes...! grogne-t-il entre ses dents en agrippant ma cuisse d'une main, ma poitrine de l'autre. >>
Je veux qu'il se libère, qu'il abandonne sa souffrance... S'il croit que je n'ai rien ressenti ni rien vu dans son regard, il me connait très mal. Je frotte doucement mon bassin sur le sien, ce qui le rend encore plus chaud et désirable en le voyant essayer de se contenir du mieux qu'il peut. Puis Touya me plaque sur le lit en nous drapant sous le drap blanc pour nous emprisonner dedans, avant de prendre sauvagement possession de mes lèvres en arrachant la seule pièce qui nous gênait, ma lingerie. Qu'il brûle carrément à cause de la forte chaleur de ses mains dont la température diminue au contact de ma peau.
- Touya~
<< Tais toi tu me rends fou... grogne-t-il contre mes lèvres en rabattant mes cheveux en arrière. >>
Je gémis à cause de son comportement sauvage en le débarrassant du reste de ses vêtements, avant de lui tirer les cheveux en intensifiant notre échange. Je sens son autre main passer sous mes reins pour me coller un peu plus à lui et son excitation fondre en moi, ce qui me force à me cambrer. Mon cri est étouffé par ses lèvres qu'il ne veut plus détacher des miennes, accoudé à l'oreiller juste à côté de ma tête, me submergeant de sa carrure sombre me cachant de la lumière. Touya recule un peu la tête pour me regarder succomber en entamant déjà une cadence saccadée. Je bascule la tête en arrière en soupirant au rythme de ses mouvements, plantant mes griffes dans ses omoplates.
Il se crispe à cause de mes griffures en cachant sa tête dans mon cou et partir dans un rythme des plus sauvages, me serrant fort dans ses bras. Je savoure ses râles étouffés dans mon cou, et quelques fois ses cris d'extase mélangés avec les miens. J'ai hoquet de surprise entre deux cris en le sentant empoigner ma cuisse fermement en la griffant légèrement.
- Touya~~!
<< Riku~ gémit-il dans mon cou. >>
Il se courbe d'un coup en râlant d'extase à cause d'un spasme, me donnant au passage un violent coup de rein qui m'arrache un cri. Tous ses muscles sont tendus, et c'est la première fois que mes yeux sont embués de larmes d'extase...
Touya s'arrête brusquement en grognant, avant de reprendre un rythme plus doux en embrassant le coin de mes lèvres, attrapant ma main pour entrelacer nos doigts ensemble. Je reprends mes soupirs, nos corps bouillonnent de l'intérieur... Touya repart dans un rythme très lent en soupirant longuement, les bras tremblants, avant de s'agripper au drap et donner un dernier coup de rein dans un long râle commun.
Il se redresse un peu en cherchant mon regard, essoufflé. Mon dieu avec ses cheveux rabattus en avant et quelques mèches collés à son visage ça lui donne encore plus de charme... Nos corps sont complètement trempés de sueur à cause de la chaleur. Touya essuie mes larmes avant d'essayer de se redresser, mais il est épuisé...
- Restes encore un peu...
<< Putain je vois des étoiles... >>
Je pouffe de rire et le garde sur moi en le serrant dans mes bras, caressant ses cheveux humides.
- Il faudra penser à te recouper les cheveux.
<< Don't touch Babe, marmonne-t-il les yeux fermés, la tête reposée sur mon coeur. >>
-- -- -- UNE SEMAINE -- -- --
Après le travail je suis passée à la maison de mes parents. Selon leur appel c'était urgent. J'y vais avec l'envie de me pendre, vraiment... Il me tarde surtout de retrouver Touya à la maison et lui faire un bon diner aux chandelles.
Je regarde ma mère d'un air froid, je sais déjà de quoi elle veut me parler.
<< Ecoutes Riku je-- >>
- C'est non.
<< Eh ? Non "quoi" ? >>
- Ne me prenez pas pour une idiote Mère, je sais que vous avez pris rendez vous pour moi chez un psychiatre. Mais laissez moi vous dire que vous perdez votre temps et votre argent.
<< Riku sois raisonnable pour une fois dans ta vie ! supplie-t-elle en me prenant par les épaules. Tu es ma fille et je ne veux que ton bonheur, et je m'inquiète. Tu crois que Touya est encore en vie mais-- >>
- Vous mettez le pied sur un terrain miné, alors arrêtez de parler comme si vous saviez tout alors que vous ne savez rien. C'a le don de m'énerver...
Elle recule en croisant mon regard défiant. Seul mon père a pu reconnaitre Touya, mais visiblement il ne lui a rien dit. Peut être pour lui éviter plus de soucis qu'à l'heure actuelle.
<< Qu'est devenu mon bébé... tremble-t-elle. >>
- Pourtant tout est clair Mère. Jusqu'à ma majorité je vous ai toujours obéi, mais aujourd'hui je ne suis plus une enfant et je sais ce que je fais. Touya ne me fera jamais de mal si c'est ce qui vous inquiète, et je vous le redis, on s'aime. Plus que vous ne le croyez... Laissez nous tranquille à présent, parce que là c'est usant de devoir nous justifier...
Je sors de la maison qui me rappelle trop de mauvais souvenirs, laissant ma mère sans voix. Mais elle se lance à ma poursuite en m'attrapant par le poignet.
<< Riku, je t'en prie réveilles toi ! Viens au moins à une séance de thérapie, après cela je te laisserai ! Qu'ai-je fais dans mon rôle de mère pour subir tant de haine ?? >>
Je me libère de son emprise en tournant la tête.
- Beaucoup de choses injustes... Et aujourd'hui vous continuez... Cessez de parler de Touya comme d'un fantôme, c'est à cause de vous s'il m'a abandonné. Vous, les Todoroki et vos traditions bourgeoises sans aucun sens ! Voilà de quoi je vous en veux. Et aussi... Vous ne croyez même pas votre propre fille quand elle vous raconte la vérité... Dans ce cas demandez des comptes à Papa, il sait tout.
Je quitte au plus vite ce domaine qui me donne la migraine, avant de bifurquer en ville. Je ne veux même pas savoir ce que ma mère est en train de se dire dans sa tête... J'ai vraiment l'impression de parler dans le vent, ç'a toujours été le même problème. Je suis fille unique, et étant justement une fille, rien de ce que je raconte n'est intéressant. Si j'avais eu un frère, il serait mis sur un piédestal tel un roi, ou le sauveur de la famille et tout le monde boirait ses paroles. Je connais trop mes parents, alors je sais ce que je dis...
Il y avait des jours où je rêvais d'être un homme juste pour qu'on m'écoute pour de vrai... Mais bien sûr, et c'est de tradition bourgeoise, étant une fille je ne suis bonne qu'à me montrer polie et bien élevée, savoir m'organiser pour être une épouse irréprochable pour un mari qu'on m'impose.
Touya ne me force en rien avec ces foutaises... On est libres tous les deux. Mais lui c'est différent... Contrairement à ma famille qui était sans arrêt à cheval sur les protocoles et sur mon éducation, la sienne, ou surtout son père ne se souciait pas de son avenir. Pourtant je me souviens qu'avant la naissance de Shoto, Touya était très proche de son père. J'ignore encore ce qui a pu arriver entre temps...
- Hum ?
Je passe devant le studio de Sen, j'ai encore un peu de temps devant moi ça ne coûte rien de le saluer. Je rentre en regardant autour de moi, personne. Néanmoins j'entends de la musique étouffée dans la salle d'à côté. Je pousse la porte de la cabine d'enregistrement où je trouve Sen à s'enjailler sur la mélodie. Il remarque ma présence et me fait signe de rester discrète, et je comprends pourquoi.
Touya chante, derrière une belle batterie et casque sur la tête, de l'autre côté de la vitre. Je souris en l'admirant à l'oeuvre, il a l'air dans son élément...
[Chanson]
https://youtu.be/z1JrYYD1Bn8
<< C'est dans le noir que j'oublie tout,
Que mes souvenirs pendent à mon cou,
C'est dans l'espoir de renaître enfin...
Je suis perdu dans mon temps,
Je suis perdu dans le vent,
Le courant me balade et me jette
Comme cette dernière cigarette...
Je ne sais plus qui je suis,
L'obscurité me nuit...
Je suis le cadet de leurs soucis...
Est-ce qu'un jour on me dira qui je suis ?
Le fou ou le roi ? >>
Cette question me prend au coeur... "Le fou ou le roi" ? Pour moi la réponse n'est que trop évidente, mais aux yeux de la société, il est le fou...
Je ferme les yeux et écoute ses paroles. Touya m'a l'air perdu, et j'ai bien compris que toute cette histoire le fatiguait. Moi aussi j'aimerais qu'on nous entende... Que tout s'arrête... Et je viens de comprendre qu'il ne sait plus où se tourner, de quel côté il est...
À cause de moi...
Il termine un peu plus tard avant d'ouvrir les yeux et soupirer. Je baisse la tête alors qu'il remarque ma présence à travers la vitrine. Je me rends compte que tous les deux, on est pris entre deux feux. Touya a su se faire une place parmi les Vilain, moi... je suis du monde "de la lumière" tel qu'il le dit. Je relève la tête en voyant l'ombre de Touya s'approcher de la vitrine alors qu'il pose sa main contre celle ci, sans lâcher mon regard du sien.
Il me sourit en regardant ma main se poser face à la sienne. Malgré tout ce qu'on peut nous dire, l'amour demeure toujours plus puissant... Je lui rends son sourire en comprenant dans son regard qu'il ne renoncera jamais et compte bien faire entendre le fond de nos pensées.
- Tu es un roi fou...
Il me fait un clin d'oeil avant de retourner derrière sa batterie en faisant signe à Sen qui appuie sur un bouton.
- Qu'est-ce que vous faites ?
<< Ca va te plaire, sourit Sen avant de rejoindre Touya dans l'autre pièce. >>
Je le regarde prendre sa guitare et mettre un casque sur les oreilles, puis me tourne vers Touya qui ferme les yeux en soufflant, jouant avec ses baguettes, avant de commencer. Les premières notes font bondir mon coeur, c'est exactement mon style de musique !
Il parle de nous...? De notre "combat"...?
[ CHANSON + ENDING DE L'EPISODE]
https://youtu.be/0iRz4lNB4Co
À suivre...
PAROLES (Version Dabi)
You gotta do it now
You gotta do it now
Yes you gotta
J'aime à rêver le monde à venir
Mais sur leurs pancartes notre avenir,
Devoir se battre pour la même liberté
Mais c'est pas la vie qu'on voulait...
C'est du néant que vient leur rancœur,
Leurs idées noires coulent sur nos couleurs,
À toujours faire des choix pour exister
You gotta do it now
You gotta do it now
Erase your disgrace I will shout anyway
It's not your choice to make
You feel like playing god within your crowd
Essayez de nous briser, déformez nos vérités
On restera sur pied !
Quoiqu'il advienne, même si on en saigne,
On sortira de l'ombre...
J'aime à rêver le monde à venir,
J'ai de la rancoeur derrière mes sourires,
Les rois se déchirent sur l'échiquier,
Les fous n'ont plus envie de jouer...
Ça veut réduire l'amour au silence
Au lieu de faire taire l'ignorance,
Faisons du bruit sur leurs pensées...
POUR NOTRE LIBERTE !
Erase your disgrace
I will shout anyway
It's not your choice to make
You feel like playing god within your crowd
Essayez de nous briser, déformez nos vérités,
On restera sur pied !
Quoiqu'il advienne, même si on en saigne,
On sortira de l'ombre...
Hey, tu peux me détester,
Je sais que l'on restera debout,
Quoi qu'il advienne, même si on en saigne,
On sortira de l'ombre !
On a fait le tour des raisons, on n'a plus rien à perdre...
L'amour n'est pas une question, si je l'aime, oui ou non...
Erase your disgrace
I will shout anyway
It's not your choice to make
You feel like playing god
Erase your disgrace
I will shout anyway
It's not your choice to make
You feel like playing god within your crowd
Essayez de nous briser, déformez nos vérités,
On restera sur pied !
Quoiqu'il advienne, même si on en crève,
ON SORTIRA DE L'OMBRE !
Quoi qu'il advienne...
Qu'il advienne...
Quoi qu'il advienne...
On sortira de l'ombre...
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