Chapitre spécial : L'embrasement des témoins

Bon, chapitre un peu en "hors-série" mais pas totalement ! Avis à @Weedlysmax et @MikiEvilDead vous l'attendiez avec impatience 😂

En média, Elisabeth Calvert. 

⚠⚠⚠ Contenu mature, âmes sensibles s'abstenir ⚠⚠⚠

*** 

Alors, doucement, elle glissa ses doigts dans la main large de Jotaro le tirant hors de la piste pour s'écarter de la fête.

La main dans le sienne ne tremblait pas, songea Jotaro, un brin amusé alors qu'ils parcouraient ensemble un couloir menant à l'extérieur. Il se demanda où elle le conduisait mais ne dit mot, ne souhaitant pas s'abaisser à devoir lui demander. 

Ils sortirent à l'extérieur. Il faisait frais et la nuit les enveloppa soudain alors qu'elle s'arrêtait enfin, une rotonde aux six colonnes de pierres blanches se tenaient devant eux, surplombant légèrement un petit lac sur la surface duquel se reflétait la lune. Loin, en tendant l'oreille, ils pouvaient percevoir les sons de la fête. 

— C'est joli ici non ? dit-elle soudain, lâchant sa main et contemplant pensivement la surface opaline et translucide de l'eau. 

Il resta un instant figé, se demandant pourquoi il avait l'impression d'être triste tout à coup. Il hocha la tête et l'entendit dire : 

— Je me doutais que ça te plairait. Toi qui passe ta vie à parler de poissons. 

Il eut un sourire qu'il dissimula derrière un air circonspect. 

— En fait, t'es pas si difficile que ça à cerner. 

Il haussa un sourcil, s'appuyant nonchalamment sur une des colonnes. 

— Oh. Vraiment ? Qu'as-tu donc deviné, Watson ?

Elisabeth sourit, amusée, saluant sa référence évidente à leur discussion précédente. 

— Tu n'es pas très bavard, certes mais tu parles quand c'est nécessaire. Tu as l'air ronchon en permanence alors qu'en vrai t'as un coeur d'artichaut. 

Elle rit en le voyant avoir un rictus agacé. 

— Un coeur d'artichaut TRÈS bien caché. 

Il croisa les bras sur son torse, dardant un regard azur brillant de curiosité sur elle. 

— Et quoi d'autre ? 

— Tu détestes qu'on te colle aux basques. Et t'aimes bien être tranquille. 

Il ricana, alors qu'il rajustait avec des deux mains sa casquette, avant de réaliser qu'il ne la portait pas. Elisabeth rit doucement, se moquant et il l'ignora pour dire : 

— J'ai plus l'impression d'avoir affaire à une sorcière diseuse de bonne aventure qu'à autre chose.

Elle se rapprocha de lui, posant sa main droite sur son torse à présent dégagé. 

— Peut-être, mais ose me dire que je me suis trompée. 

La commissure de ses lèvres se releva en un sourire confiant. 

— Moi aussi, je vais te dire quelque chose, Elisabeth. Tu ne dis peut-être pas la bonne aventure mais tu es une sorcière. 

Elle rit, et son rire heurta les tympans de Jotaro qui se retint de la saisir immédiatement pour la faire taire. 

Et pourtant, jamais son ne lui avait paru aussi beau que celui là, et il était bien heureux d'en être le responsable. 

— C'est vrai, tu m'as percé à jour, Jotaro. Je suis une ensorceleuse. Et j'ai atteint mon but, dit-elle en murmurant sur la fin, faisant lentement remonter sa main le long de la chemise de Jotaro. 

— Ton but ? répéta t-il, hébété par la sensation exquise que lui apportait ce simple toucher. 

— Te voler ton coeur, dit-elle, amusée, plongeant son regard bleu dans le sien. 

Il esquissa un sourire sincère. Il était vain d'essayer de lutter. Il ressentait.. trop de choses différentes pour elle. 

— Qui te dit que tu as réussi ?

Elle se hissa sur la pointe des pieds, saisissant le col du jeune homme. Il n'avait que 21 ans et venait de finir ses études d'océanologie, et elle le savait. Même s'il était de deux ans plus jeune qu'elle, il était intimidant, terriblement. Elle ne laissa pas sa détermination faillir et murmura, se rapprochant encore de lui. 

— C'est toi qui m'a embrassé le premier. 

 Il sourit de plus belle. 

— C'est toi qui m'a tenté. 

— C'était volontaire. 

Il ne trouva cette fois rien à répondre et baissa les yeux vers son visage délicat. Elle était belle, indéniablement et il fut soudain parcourut d'une envie irrépressible de s'emparer de ses lèvres violemment. Fermant les yeux, il chercha à reprendre contenance mais elle posa une main sur sa joue, descendant progressivement son autre main le long de son torse.

— Jotaro. Cesse de me résister.

Il n'en pouvait plus. C'était trop pour lui. Il rouvrit les yeux et elle fut surprise en y lisant une froide détermination inébranlable. 

Le jeune homme glissa sa main dans la nuque de la jeune femme et posa ses lèvres sur les siennes, avec ardeur, se laissant consumer par son envie insatiable de cette femme. 

Elisabeth tressaillit sous la virulence du baiser, et frissonna quand il exigea l'accès à sa bouche, tout en serrant sans appel sa taille fine. 

Elle se laissa faire, perdue dans des sensations exquises et entrouvrit les lèvres, sursautant alors que sa langue chaude et épaisse s'insérait dans sa bouche, venant immédiatement réclamer ses droits sur sa jumelle. 

Elle ne pouvait pas lui résister, il était trop fort et ne la laissait pas prendre le dessus. Sa langue implacable envahissait sa bouche, explorant sa cavité buccale alors que ses bras musclés la soulevait légèrement avant de la plaquer contre la colonne, échangeant leur place. 

Il rit intérieurement, la sentant haleter difficilement alors qu'il venait mordre sa lèvre avec ardeur.

Quand il s'éloigna un instant, la laissant rougissante, se remettre quelques secondes du baiser qu'il venait de lui donner, il lui demanda :

— Et dis-moi maintenant, Elisabeth. Es-tu satisfaite ?

 Elle le regarda, se sentant soudain comme un petit animal pris au piège, face à la haute et forte stature du jeune homme en face d'elle. 

Mais, déglutissant, elle ne se défila pas. 

— Ce que je veux, c'est plus que ça. C'est toi que je veux. 

Le brun eut un sourire en coin particulièrement carnassier, avant de plonger ses lèvres dans le cou de la blonde, renversant sa tête en arrière dans le même temps qu'il détachait ses cheveux. 

— Tu l'auras cherché, ne viens pas te plaindre après. 

Elle sourit, sentant les lèvres de Jotaro lui causer un sentiment profond de bien-être. 

— Cela dépendra de tes.. performances, mon cher. 

Il esquissa un sourire amusé. Elle le provoquait. Très bien. Elle allait voir. 

Elle sentit le brun suçoter avidement son cou et plongea sa main dans les boucles brunes du jeune homme, savourant leur aspect soyeux. 

Il descendit son visage au niveau de son décolleté pour lécher amoureusement sa peau délicate. Elle sentait bon, songea-t-il. 

Il passa sa main dans la fente de sa robe, remontant le long de sa cuisse jusqu'à sa hanche, comprenant qu'il n'arriverait pas facilement à lui ôter sa tenue. 

Tant pis pour elle. 

Avec un ricanement, il empoigna son décolleté et tira fortement dessus, déchirant le haut de sa robe. 

— Hé ! Jota-

— Tu l'as cherché, et t'en a plus besoin. 

Elle eut une moue qui disparut de son visage à l'instant où Jotaro, ayant fait glisser ses bretelles et ayant poussé sa robe d'un geste du pied, dégrafa sans prévenir son soutien gorge, l'envoya valser et se précipita sur sa poitrine pour la lécher et la caresser. 

Il rit en la sentant se tordre de plaisir et retenir son souffle quand sa langue s'échoua sur son bouton de chair tendu. 

Le japonais sourit. La gardant toujours prisonnière entre le pilier et lui, il caressa inlassablement son corps, insistant sur sa poitrine dans le temps où il enlevait, Dieu seul savait comment, sa chemise, ses chaussures et ses chaussettes, et son pantalon. 

 Il la plaqua davantage, alors qu'elle enroulait ses jambes autour de sa taille, sentant soudainement son intimité assaillie par la bosse caractéristique de son excitation croissante. Il continuait de l'embrasser, de déposer morsures et suçons sur sa peau sur sa poitrine, ses clavicules, son cou, se réjouissant finalement quand il trouva, dans son cou, une zone qui la fit frémir. 

Il s'y acharna et fut satisfait quand il l'entendit enfin gémir tout bas. 

Bien. 

Alors, il esquissa un très léger mouvement de bassin, tandis qu'elle commençait doucement à caresser son torse musclé. 

— Tu es vraiment beau, Jotaro, murmura t-elle alors qu'il la reposait au sol et qu'elle dirigeait ses mains vers le sous-vêtement de sa conquête. 

 Il frissonna très légèrement quand elle glissa ses doigts en dessous de l'élastique, caressant doucement sa peau sensible. 

Elle sourit, abaissant finalement le vêtement pour faire apparaître le sexe tendu de Jotaro, souriant. 

— On est sacrément excité, n'est-ce pas, Jotaro~

Il ricana, la laissant le caresser un instant avant qu'il ne perde le contrôle, se précipitant sur elle pour l'empoigner fortement, lui retirer son dernier vêtement et la pénétrer sans attendre davantage. 

Le gémissement à la fois de plaisir et de douleur qui lui échappa fut comme une symphonie à ses oreilles mais soudain, il se demanda si elle n'avait pas mal. Puis il se reprit. Bordel. Elle avait commencé, c'était sa faute, qu'elle ne vienne pas se plaindre après. 

Elle n'était même pas encore habitué à lui qu'il commença à faire de rapides mouvements, s'enfouissant de mieux en mieux et de plus en plus loin en elle, savourant cette sensation incroyable de son sexe humide autour du sien. 

Lui, concentré, les yeux perdus dans un plaisir trop vague, commença à se déchaîner littéralement, entendant comme à travers la surface de l'eau les quelques gémissements qui lui échappaient. Qu'à cela ne tienne ! Il accéléra l'allure, sentant ses grognements de plaisir se joindre aux petits cris de la jeune femme qui, les yeux fermés, tentait de ne pas faire trop de bruit.

Quand il sentit l'intimité de la jeune femme se resserrer sur la sienne, il ferma lui aussi les yeux, posant son front sur celui d'Elisabeth alors qu'il ralentissait, poussant plus doucement et plus loin en elle. 

Ce changement de rythme eut raison d'elle et quand son sexe se contracta violemment autour du sien, Jotaro se sentit venir et se libéra en elle. 

Transpirant, rouges et essoufflés, ils se regardèrent d'un air complice. 

— C'était pas si mal, dit-elle avec un air provocateur. 

Il eut un sourire en coin, récupérant à la va vite leurs affaires enfilant son pantalon, enveloppant Elisabeth dans sa grande veste avant de ricaner et de la hisser sur l'une de ses épaules. 

— Pas si mal hein ? Laisse moi te montrer comment je suis "pas si mal". 

Elle rit, alors qu'il se dirigeait furtivement vers la chambre qui lui avait été attribué, de fermer à clef, de jeter Elisabeth sur le lit avant de l'enjamber et de dire : 

— J'espère pour toi que tu n'as rien de prévu demain, chuchota-t-il attirant finalement un léger rougissement sur les joues de la blonde. 

— Pourquoi tu.. ? Commença-t-elle alors qu'il venait lui couper la parole en l'embrassant. 

— Tais-toi. Et profite. 

Elle retint un rire intérieur. Il était complètement, totalement son style de mec. Pas le genre à se laisser mener par le bout du nez. Elle sourit, lui rendit son baiser et se cambra quasiment immédiatement, le sentant entrer à nouveau en elle. 

La nuit promettait d'être longue. 

***

Bahahaha j'en reviens pas de la vitesse avec laquelle j'ai écrit ça 🤣

Bon j'espère que ça vous aura plu !

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