Chapitre 7 : Tous à Polnareff's Land !
Vualà vualà !
Un chapitre tout mignon pour vous, avec un média que je trouve très adapté (#jemejettedesfleursmoimêmec'estpasinterditàcequejesache)🤣
Je dois aller me coucher, ça va plus moi...😂
J'espère que vous l'aimerez ! Bonne lecture !
***
Poitiers, France. 28 avril 1993.
— Debout là dedans ! cria la seule voix féminine de la maisonnée.
Polnareff se réveilla en sursaut, surpris.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Un tsunami ?!
Gwen explosa de rire, s'asseyant sur le bord du lit pour caresser doucement du dos de ses doigts le visage encore tout ensommeillé de Jean-Pierre. Il avait dû faire un drôle de rêve, rien de bien étonnant si on considérait la nuit agitée qu'ils avaient tous eus. Il était encore nu et elle se rémora leur moment d'intimité de la nuit passé et sourit en regardant son fiancé.
— Pardon pour le réveil brusque, mon amour. Il faut te lever, Jotaro est déjà debout et m'a presque ordonné de te tirer du lit avant qu'il ne le fasse. Alors si tu ne veux pas qu'il déboule ici et te voit à poil...
Le jeune homme enfouit sa tête dans son oreiller, fuyant la main qui la caressait.
— Pff j'm'en fiche, il a déjà vu bien pire, grommela t-il.
Gwen s'apprêtait à lui répéter qu'il devait se lever avant de s'arrêter. Attends... quoi ?! Qu'est-ce que ça voulait dire ça ?!
La jeune femme eut une moue mi- étonnée mi- dégoûtée et Polnareff ricana.
— T'as raison, vaut mieux pas que tu saches.
Elle soupira, s'allongeant presque à côté de lui.
— Et si je te dis que le petit déjeuner est prêt, tu viendras ?
— Hmm... ça dépend, on mange quoi ?
— Des pancakes aux fruits rouges ?
Le manieur de Chariot se retourna, pour regarder le visage harmonieux de sa fiancée.
— J'adore ça !
— Je sais. Et tu devrais te dépêcher, je n'arriverais pas à empêcher Joseph de tout manger.
Il soupira mais malgré cela, un sourire malin envahit ses lèvres.
— J'arrive. Mais j'ai le droit à un baiser si je me lève ?
Gwen se redressa, se levant et regardant Jean-Pierre.
— Oui.
— Et tu viens...
Le jeune homme glissa sa main sur la cuisse de la jeune femme, recouverte de son pantalon noir.
— ... prendre ta douche avec moi ?
Il appuya son questionnement d'un regard entendu qui fit rougir légèrement les joues de Gwen.
— Non. Je suis déjà propre, Jean-Pierre.
Il se leva, l'air déçu et amusé à la fois et la manieuse d'Armonia ne put se retenir de lorgner sur le torse finement sculpté de son homme.
— Tu es certaine ?
Elle passa ses bras autour de lui, se hissant sur la pointe des pieds pour embrasser furtivement ses lèvres.
— Sûre. Va te laver, susurra t-elle contre ses lèvres.
Il soupira, passant une de ses mains derrière la tête de Gwen pour l'embrasser à nouveau et approfondir le baiser.
— Tant pis... J'aurais essayé.
Il se dirigea vers la salle de bain alors que Gwen rejoignait la cuisine ou Jotaro surveillait les pancakes.
— Alors comment va la marmotte ? interrogea Joseph en lorgnant sur la pile de crêpes chaudes, posée sur une assiette.
— Elle va bien. Il est parti se laver, on va commencer sans lui. Asseyez-vous.
Jotaro haussa un sourcil en voyant l'apparente tranquillité de la jeune femme. Elle avait quand même été agressée quelques heures plus tôt, et elle agissait de manière parfaitement calme, comme si rien ne s'était passé.
Il s'assit, et elle poussa l'assiette de pancake dans leur direction.
— Sers-toi Jotaro.
Il la regarda sans rien dire un moment et son regard bleu clair la perturba un moment, elle ne trouvait pas ses pupilles aussi rassurantes et chaudes que celles de son fiancé et elle toussota.
— Heu.. Ce sera moins bon si ça refroidit, tu devrais vraiment te servir.
Joseph donna un coup de coude à son petit fils qui sembla enfin atterrir.
Jotaro, réalisant enfin qu'il était dans un moment de détente et non en mission, se servit quelques pancakes et dégusta avec appétit. Gwen gardait un œil sur lui, curieuse de savoir ce qu'il avait en tête. Elle savait que le jeune homme était souvent silencieux et peu expressif, mais il y avait quelque chose de différent dans son regard, quelque chose de plus intense.
Joseph, lui, semblait se délecter des pancakes, et il ne put s'empêcher de s'empiffrer, ce qui la fit sourire.
— Ch'est délichieux ! Chest le meilleur p'tit dej de ma vie ! déclara t-il même, la bouche pleine, devant le regard exaspéré de son petit fils.
Gwen ricana en constatant l'air effaré de Jotaro et celui, béat de Joseph qui se régalait.
La jeune femme était ravie de pouvoir partager ce moment convivial avec eux, malgré les circonstances. Elle se sentait de plus en plus à l'aise avec les membres du groupe de Jotaro, comme si elle faisait désormais partie de cette famille particulière et attachante.
— Me voilà ! j'espère qu'il reste des pancakes !
Jean-Pierre entrait dans la cuisine, les cheveux humides encore. Pour une fois, il n'avait pas dressé ses cheveux sur sa tête et Joseph le pointait du doigt.
— Tes.. tes cheveux ! Jotaro, t'as vu ?
Le jeune brun acquiesça en esquissant ce qui ressemblait à un rictus amusé.
— C'est bien la première fois que je le vois avec une coiffure normale, conclut Joseph, toujours sur le cul.
Polnareff rit en s'asseyant à côté de Gwen, lui adressant un regard complice.
— Gwen a l'habitude maintenant, c'est vrai.
En effet, le français avait simplement attaché ses cheveux en une queue de cheval basse, lui donnant un air plus sérieux.
Polnareff se servit deux pancakes et les avala à la vitesse de la lumière.
Après avoir mangé, ils décidèrent de sortir pour profiter du beau temps printanier. Ils se rendirent dans un parc voisin et s'installèrent sur un banc à l'ombre des arbres. Gwen écouta attentivement les anecdotes que Joseph partageait sur ses aventures passées avec son petit-fils, tandis que Jotaro gardait un silence presque intimidant.
Soudain, Gwen qui commençait à retourner dans son esprit les évènements de la veille, déclara :
— Vous savez, je suis vraiment ravie d'avoir fait votre connaissance. C'est peut-être parce que vous êtes aussi des manieurs mais j'ai l'impression d'avoir trouvé ma place à vos côtés.
Polnareff glissa un bras sur la taille de sa fiancée et sourit, en entendant Joseph, enjoué, répondre :
— C'est un plaisir pour nous aussi, ma chère. Jean-Pierre nous a parlé de vous et de votre histoire, et nous sommes heureux qu'il ait trouvé quelqu'un comme vous.
Gwen sourit, touchée par les paroles du vieil homme. Elle sentait que l'acceptation de Joseph était sincère, ce qui la rassurait énormément. Bon, Jotaro paraissait toujours un peu froid, mais c'était lui, et la jeune femme commençait à s'y accoutumer.
Mais alors que personne ne s'y attendait, l'étudiant en océanologie prit la parole, d'une voix très calme :
— J'ai vu comment tu t'es battue hier soir. T'as du cran.
Un silence plana entre eux, comme s'ils avaient besoin de temps pour réaliser la signification des sons qu'ils venaient d'entendre.
La fiancée rougit un peu, regardant vers ses pieds.
— Merci... J'ai fait de mon mieux pour me défendre.
Le brun darda sur elle un regard impénétrable avant d'ajouter, regardant pensivement les ecchymoses sur le cou de la jeune femme :
— T'aurais dû nous alerter, on serait intervenu plus tôt.
Jean-Pierre était surpris d'entendre son ami dire de telles choses mais ne fit aucune réflexion. Elle, surprise, s'exclama :
— Vous vous seriez mis en danger pour moi ?!
Jotaro fourra ses mains dans les poches de son large manteau et ajouta, d'un air impassible :
— C'est notre boulot de protéger les Manieurs de Stand comme nous.
Gwen fut touchée par la détermination de Jotaro à protéger les gens, même s'il ne le montrait pas toujours, il était plus attentionné qu'il n'y paraissait, au prime abord.
— Gwen est une battante, elle s'en sort très bien toute seule, intervint Polnareff.
Il sourit franchement en regardant avec fierté celle qu'il aimait à la folie.
Joseph, amusé, conclut :
— Nous n'en doutons pas une seconde.
Ils continuèrent à discuter pendant un moment, échangeant des anecdotes et des rires. Gwen se sentait de plus en plus à l'aise avec Jotaro et Joseph, et elle était heureuse de constater que la journée commençait si bien malgré les événements de la veille.
Quand se posa, vers 11h la question de savoir ce qu'on allait faire de la journée, Gwen supplia :
— Oh s'il vous plaît, est-ce que l'on pourrait aller dans un parc d'attraction ?!
Dans les esprits des trois amis, un souvenir très précis leur revint et ils sourirent. Oui oui, même Jotaro sembla esquisser un sourire.
— Quoi ?! Qu'est-ce qu'il y a ?
Polnareff serra sa main sur la taille de Gwen.
— Qu'est-ce que je vous disais, c'est la femme de ma vie.
Joseph rit doucement, finissant par avoir pitié de l'incompréhension de la jeune femme. Il lui expliqua qu'un jour où il voyageait, Jean-Pierre leur avait confié que son rêve le plus fou serait de construire un gigantesque parc d'attraction qu'il appellerait Polnareff's Land ! Gwen eut un sourire, comprenant mieux l'amusement des trois hommes.
— Alors allons-y ! Tous à Polnareff's Land ! s'écria t-elle avec enthousiasme.
Jotaro lui même se sentit contaminé par sa bonne humeur contagieuse et se retrouva soudain tout excité à l'idée d'aller dans un parc d'attraction.
Ils se rendirent donc tous ensemble au parc d'attractions, et l'excitation de Gwen était palpable. Ils commencèrent par une montagne russe vertigineuse qui fit hurler de peur et de joie la jeune femme, alors que Polnareff riait aux éclats à ses côtés.
Ensuite, ils s'essayèrent à divers jeux d'adresse et de force. Gwen était particulièrement douée, ce qui impressionna Joseph et Jotaro, qui n'étaient pas habitués à ce genre d'amusement. Il s'agissait de tir à la carabine, et, même Joseph, Jotaro et Polnareff avait plaisir à participer avec bon coeur.
Jotaro, amusé intérieurement, voyait bien que la jeune femme lorgnait sur une grosse peluche en forme de loup blanc aux yeux jaune-vert.
Quand pour son sans faute absolu, on lui demanda :
— Quel lot choisissez-vous, monsieur ?
Il désigna du doigt la peluche convoitée.
— Celui-là s'il vous plaît.
Alors, quand il la reçut entre ses mains, il se tourna vers Gwen pour la lui tendre.
— Tiens. C'est celle que tu voulais ?
Gwen se sentit bizarrement toute émue et, en guise de remerciement, et clairement pas au plus grand plaisir de Jotaro, elle se jeta à son cou.
— Merci ! T'es adorable !
Polnareff, amusé, se sentait enfin soulagé de savoir Jotaro un peu attaché à la jeune femme qu'il adorait.
Le brun, un peu crispé, détacha gentiment les bras de Gwen de lui et sourit maladroitement.
— Content que ça te fasses autant plaisir.
Gwen, toute heureuse, serrait dans ses bras la peluche et Joseph sourit largement, se répétant combien la vision de la jeune femme aussi heureuse pour une peluche la faisait penser à une enfant innocente. Mais il savait bien que ce n'était pas le cas, alors, il était heureux de la voir autant s'amuser.
Ils se dirigèrent ensuite vers la Maison de l'Horreur qui n'effraya clairement pas Jotaro. Joseph sursautait tout le temps, poussant des cris effrayés ou se mettant soudain à crier "Oh My God" sans raison.
Jotaro, lui, avait vu bien pire que des spectres et des vampires. C'étaient ses propres fantômes qui le hantaient et il avait plus peur de perdre encore ses amis que de ces illusions morbides.
— En fait, tu n'as pas peur du tout ! assura Jean-Pierre en regardant dans la pénombre le visage enchanté de Gwen, qui tenait toujours sa peluche contre elle.
Elle rit doucement, se collant davantage contre le français.
— Non, je n'ai pas peur. C'est juste un prétexte pour que tu me serres contre toi !
Il sourit, glissant la main de Gwen dans la sienne.
— Chipie... Il suffit de demander pour ça. Pas besoin d'une attraction.
Gwen sourit en coin.
— Je sais, mais j'adore te voir sursauter pour rien.
Au même moment, un vampire surgit du mur pour pousser un cri aigu en se rapprochant du visage de Polnareff qui cria, en écho au cri de Joseph.
La jeune femme explosa de rire, alors que Jotaro, appuyé sur le mur, esquissait un sourire espiègle.
Un flash les éblouit soudain et le manieur de Chariot se reprit, se tournant vers sa fiancée.
— En fait, tu te payes ma tête ?!
Elle sourit en coin.
— Un peu ? admit-elle en haussant les épaules.
Polnareff gronda :
— Vengeance !
Il hissa sur ses épaules Gwen qui laissa échapper un cri surpris alors qu'il se mettait à courir vers la sortie de l'attraction.
— Jean-Pierreee ! Lâche moi ! dit-elle en riant.
Quand, une fois tous à l'extérieur, ils reçurent chacun des exemplaires des photos d'eux à l'intérieur, la jeune femme sourit, reconnaissant le moment où Joseph et Polnareff avaient été morts de peur. On voyait ensuite Jotaro hausser un sourcil face à un pirate sans yeux et un dernier cliché où Jean-Pierre courrait vers la sortie, le sourire aux lèvres, portant sur son épaule Gwen qui, la tête en bas, riait au éclat, la peluche semblant voler dans l'air alors qu'elle la tenait à bout de bras.
— Ces photos sont géniales ! argua t-elle.
Et même s'il ne dit rien, Jotaro approuva mentalement.
Ils s'arrêtèrent pour déjeuner dans l'un des nombreux stands du parc, dégustant des hot-dogs et des glaces. Gwen dévorait son repas avec appétit, tout en partageant des anecdotes amusantes sur ses aventures passées dans d'autres parcs d'attractions, avec sa seule amie, invitée au mariage également, une certaine Elisabeth Calvert.
Après s'être restaurés, ils se dirigèrent vers une grande roue, qui offrait une vue panoramique sur tout le parc et ses alentours. Gwen et Polnareff montèrent dans une petite cabine et Jotaro et Joseph prirent la suivante.
Debout au sommet de la grande roue, Gwen et Polnareff profitaient d'une vue imprenable sur la ville étendue à leurs pieds. Le ciel commençait à s'embraser doucement au crépuscule, laissant place à une toile de couleurs chaudes et chatoyantes. Les lumières de la ville s'allumaient progressivement, créant une ambiance féérique.
Le vent caressait doucement leurs visages, grâce à la fenêtre ouverte, alors qu'ils s'élevaient lentement dans les airs. Gwen se blottissait contre Polnareff, sentant son bras protecteur passer autour d'elle, la maintenant contre lui. Elle pouvait sentir la chaleur de son corps et le rythme apaisant de son cœur, et cela la réconfortait.
— C'est magnifique, Jean-Pierre.
Le jeune homme sourit.
— Oui, c'est encore plus beau vu d'ici.
Le manieur de Chariot glissa doucement sa main dans celle de Gwen, leurs doigts s'entremêlant naturellement. Il ne dit rien, mais son geste était une délicate affirmation de son affection et de son soutien. Gwen sentait son amour pour elle transparaître dans ce simple contact, et elle se sentait en sécurité et aimée.
Alors que la grande roue continuait de monter, ils échangèrent des regards complices, laissant parler leurs émotions sans avoir besoin de prononcer un mot. C'était un moment de connexion silencieuse, où ils se sentaient proches l'un de l'autre sans besoin de paroles.
— Merci de m'avoir emmenée ici, Jean-Pierre. C'est un endroit magique.
— C'est moi qui te remercie d'être là avec moi.
Le coeur de la jeune femme s'émut et elle agrippa le col de son fiancé pour l'embrasser. Puis, elle se colla à lui pour regarder le paysage.
Ils restèrent ainsi, savourant chaque instant ensemble, jusqu'à ce que la grande roue achève son ascension pour entamer sa descente. Le moment où ils atteignirent le sol, Gwen ressentit une pointe de nostalgie, mais elle était reconnaissante d'avoir vécu ce moment unique avec l'homme qu'elle aimait.
— Allez, on va rejoindre les autres maintenant.
— Oui, allons-y.
Ils descendirent de la grande roue main dans la main, le cœur léger et le sourire aux lèvres.
Ils mangèrent encore un morceau dans un des stands avant de se diriger vers la voiture de Polnareff.
Le trajet du retour fut silencieux, et Gwen ressassait dans son esprit les souvenirs merveilleux de cette journée, serrant contre elle la peluche.
De retour à la maison, ils s'installèrent dans le salon, les yeux pétillants de bonheur et de fatigue. Gwen se blottit contre Polnareff, se sentant en sécurité dans ses bras.
Le plateau sur lequel ils avaient déposé les tasses d'infusion gisait sur la table basse et, les yeux brillants, Gwen déclara :
— Merci à tous, vous avez rendu cette journée si spéciale pour moi.
— C'était un plaisir, ma chérie. Je suis heureux que tu aies aimé, répondit Polnareff en l'embrassant sur le front, véritablement heureux de lui avoir changé les idées.
Le vieillard sourit avec bienveillance et ajouta :
— Nous aussi, ma chère. C'était une journée formidable.
Jotaro, l'air un peu fatigué, conclut même, d'un ton plus doux que d'habitude :
— Ouais, c'était pas mal.
— Vous êtes vraiment les meilleurs amis que l'on puisse avoir, dit-elle en les regardant avec gratitude.
Polnareff la regarda avec malice, passant son bras sur sa taille :
— Et le meilleur fiancé, ne l'oublie pas.
Elle explosa de rire.
— Bien sûr, comment pourrais-je l'oublier ?
La soirée se termina dans la bonne humeur, avec des rires et des souvenirs partagés. Gwen se sentait privilégiée d'avoir trouvé une famille si aimante et protectrice et les amis qui étaient devenus les siens.
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