Chapitre 6 : Douce mélodie de vie

Poitiers, France. 27 avril 1993.

Polnareff conduisait avec empressement vers leur domicile, son esprit rempli d'inquiétude pour Gwen. Il avait hâte de retrouver Jotaro et Joseph et de partager avec eux la bonne nouvelle de leur mariage, mais il ne pouvait s'empêcher de remarquer le comportement légèrement distant de sa bien-aimée.

Le trajet se déroulait dans un silence tendu, brisé seulement par les bruits de la circulation. Polnareff jetait de temps en temps des coups d'œil inquiets à Gwen, qui était assise à ses côtés. Son visage reflétait une légère fatigue, et il ne put s'empêcher de se demander ce qui pouvait la préoccuper. 

Les lumières de la ville, lampadaires intermittents, éclairaient le visage tiré de la jeune femme et soulignaient ses cernes prononcées. Coincés à un feu rouge, Polnareff glissa sa main droite sur la cuisse de Gwen, la serrant doucement. 

— Tout va bien ?

Gwen le regarda avec un fin sourire. 

— Oui, je suis juste fatiguée, mais c'est normal, ne t'en fais pas. 

La jeune femme passa alors sa main dessous celle de Polnareff, savourant la délicieuse sensation de ses grands doigts autour de sa main fine.

Finalement, ils arrivèrent chez eux. Polnareff gara la voiture et prit les affaires de Gwen ne la laissant pas protester. Il remarqua une légère grimace de douleur sur son visage, mais avant qu'il puisse poser la moindre question, elle lui sourit doucement, essayant de dissimuler son inconfort.

Ils franchirent la porte d'entrée et furent accueillis par Jotaro et Joseph, qui les attendaient avec impatience. Polnareff sentit un frisson d'excitation parcourir son échine à la perspective de les présenter à Gwen, et il espérait que leur présence chasserait les soucis qui semblaient peser sur elle.

— Jotaro ! Joseph ! s'exclama-t-il avec enthousiasme.

Les deux hommes se levèrent et se dirigèrent vers Polnareff avec un large sourire.

Gwen, élégante et gracieuse, dans son trench beige, avança vers Jotaro et Joseph avec une démarche plus ou moins assurée. Ses yeux verts brillaient d'une lueur d'excitation et de curiosité tandis qu'elle les observait attentivement.

Jotaro, stoïque et réservé, arborait un visage sévère mais empreint de respect. Ses yeux clairs, perçants, semblaient scruter l'âme de Gwen avec une intensité presque déconcertante.

Joseph, au contraire, affichait un sourire chaleureux et bienveillant. Ses yeux bleus pétillants semblaient refléter la vivacité de son esprit et son amour pour la vie.

Tous deux étaient vêtus de leurs tenues caractéristiques : Jotaro, en longue veste blanche et en casquette, semblant prêt à affronter le monde ; Joseph, élégamment vêtu d'un costume impeccable, rappelant son style raffiné.

Gwen prit une seconde pour absorber ces détails, appréciant la présence imposante de Jotaro et l'aura bienveillante qui émanait de Joseph. Elle sentait l'importance de ce moment et espérait que ces rencontres marqueraient le début d'une amitié durable et solide.

— Polnareff, mon ami, tu es enfin de retour ! Ton chien n'en pouvait plus de t'attendre ! s'exclama Joseph en le serrant dans ses bras.

En effet, Falco sauta dans la seconde sur Polnareff, lui léchant le visage.

— Et cette charmante dame doit être Gwen. Enchanté de vous rencontrer, poursuivit Joseph. Je suis Joseph Joestar. 

Il s'avança vers elle et, sans qu'elle s'y attende -car après tout ce geste était très français- il lui embrassa les deux joues, en lui serrant amicalement les avant-bras.

Gwen, bien qu'un peu fatiguée, répondit avec un sourire poli : 

— Enchantée également, Joseph. J'ai beaucoup entendu parler de vous.

La jeune femme se tourna alors vers Jotaro et lui sourit, un peu mal à l'aise.

Jotaro, plus taciturne, lui tendit simplement la main et dit : 

— Enchanté, Gwen.

Polnareff sentit une légère déception, mais il espérait que le temps et les circonstances les rapprocheraient.

Jean-Pierre laissa la valise dans l'entrée et posa une main douce dans son dos, la sentant immédiatement se crisper.

— Chérie.. ça va ?

— Hmm.. ouais.

Polnareff les invita à s'installer dans le salon et leur dit qu'il s'éclipsait quelques minutes le temps de faire chauffer de l'eau pour un thé. 

Gwen s'assit dans le canapé alors que les deux autres prenaient des fauteuils. 

— Qu'est-ce qui vous a attirée dans le monde des stands ? demanda Joseph pour briser le silence. 

Gwen sourit :

— Je suis moi-même une manieuse de stand, et quand j'ai rencontré Jean-Pierre, je ne savais pas encore qu'il avait un stand lui aussi. C'était un peu une coïncidence.

Jotaro, les bras croisés sur son torse et l'air assez renfrogné déclara :

— Le monde des stands est très dangereux, vous ne l'ignorez pas ? 

Joseph lui jeta un regard noir. Il ne se montrait pas très aimable pour l'instant. 

— C'est vrai, c'est un univers complexe et dangereux. Mais j'ai toujours été attirée par les énigmes et les découvertes. Les stands sont une part intrigante de notre réalité, et j'ai ressenti le besoin de les comprendre...

Joseph, rassurée qu'elle ne soit pas vexée par l'intervention de son petit fils, reprit :

— Et comment avez-vous développé vos propres pouvoirs de stand ? 

— Armonia est un stand sonique, capable de créer des ondes sonores puissantes. J'ai découvert mes capacités en explorant mes talents musicaux et en les canalisant à travers mon stand. C'est un processus qui demande de l'entraînement et de la maîtrise, mais c'est également une extension naturelle de ma passion pour la musique.

Jotaro la regarda avec un air dubitatif. Il lui semblait, à lui, que c'était plus souvent un évènement traumatisant qui poussait un stand à se révéler. Il vit bien sur le visage de la jeune femme, et surtout, dans ses yeux verts, une lueur attristée. 

À ce moment, Polnareff arriva, portant dans ses mains le plateau de thé.

— Voilà, le thé est prêt. J'ai apporté différentes variétés pour que chacun puisse choisir selon ses goûts.

— Merci, Polnareff, intervint Joseph. Vous avez l'air de prendre grand soin de Gwen. C'est encourageant de voir que vous vous soutenez mutuellement.

Le jeune français sourit chaleureusement, jetant un regard à Gwen qui rougit légèrement avant qu'il ne s'assoit à côté d'elle et ne passe un bras sur ses épaules.

— Gwen est ma vie, Joseph. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la protéger et la rendre heureuse. 

Gwen, touchée par les paroles de Polnareff rougit de plus belle, baissant les yeux sur ses genoux, et culpabilisant de lui avoir menti concernant sa fâcheuse rencontre au Maroc.

Joseph s'attendrit de voir Jean-Pierre si comblé.

Le groupe se réunit autour du plateau de thé, partageant des sourires et des conversations animées. Gwen souriait en les entendant parler de leur aventures en Égypte et des bons souvenirs qu'ils en avaient gardés. La jeune femme rit en entendant le récit d'une partie de cartes animées entre Jotaro et Polnareff où le français avait fini par aller bouder, laissant en plan le pauvre Kakyoin, qui, de toute bonne fois, avait voulu remonter le moral du manieur de Chariot en lui offrant un cola.

Finalement, quand le thé fut achevé, elle prit une inspiration. Elle ne devait pas garder ses découvertes pour elle, et elle avait un devoir de vérité envers Polnareff.

— Jean-Pierre, et vous, Jotaro et Joseph, je dois vous dire quelque chose, commença-t-elle d'une voix calme mais déterminée. 

Polnareff se tendit un peu, passant doucement son bras sur la taille de sa fiancée.

— Au Maroc, j'ai été attaquée par un manieur de stand. Il voulait la tablette en terre que j'ai trouvée, celle qui parle d'une flèche forgée avec le métal d'une météorite. Je.. ne t'ai pas dit ça plus tôt, Jean-Pierre, ça ne servait à rien que tu t'inquiètes alors que j'allais bien. 

Polnareff écarquilla les yeux d'horreur et de surprise, réalisant à quel point Gwen avait gardé cette blessure cachée pour ne pas l'inquiéter, comprenant que ce qu'elle avait dans le dos n'était pas une simple contusion. 

Jotaro et Joseph échangèrent un regard inquiet, mais gardèrent leur calme habituel.

— Tu aurais dû nous en parler tout de suite, dit Jotaro d'une voix grave. 

Pour une fois, le français partageait son avis mais il ne voulait pas stigmatiser encore la jeune femme qui paraissait un peu gênée.

— Il est temps de se préparer à affronter les dangers qui nous attendent. Nous devons découvrir ce que cette tablette en terre cache et empêcher quiconque de l'utiliser à de mauvaises fins.

Gwen se sentit soulagée de leur soutien et de leur détermination. 

— Raconte nous, demanda doucement le fiancé.

La française sourit à Celui qu'elle aimait et raconta. 

Chouaed, Maroc. 26 avril 1993. 

Il faisait encore frais quand elle était arrivée à proximité du célèbre cromlech de M'Zora. Après une dure matinée de recherches laborieuses sur le site archéologique, alors qu'elle était seule, elle eut enfin un espoir.

Ses yeux curieux se posèrent sur une tablette de terre cuite, partiellement ensevelie dans le sol. Elle s'agenouilla pour l'examiner de plus près, sentant une aura mystérieuse l'entourer.

Alors qu'elle lisait les inscriptions gravées sur la tablette, un sentiment d'excitation et de curiosité grandit en elle. Les mots mentionnaient une flèche légendaire, forgée dans le métal d'une météorite qui avait chuté il y a des millénaires au Groenland. Gwen se sentit irrésistiblement attirée par cette découverte, sachant que cela pourrait être une pièce importante du puzzle de l'histoire de l'Humanité.

Soudain, elle sentit une présence étrange derrière elle. Elle se retourna rapidement pour faire face à un homme énigmatique, vêtu d'un long manteau noir et portant un chapeau à large bord qui cachait une partie de son visage. 

Un sourire sinistre se dessina sur le visage de l'homme alors qu'il activait son stand. Des lames acérées apparurent autour de lui, se déplaçant rapidement et menaçantes. Le pouvoir de ce stand semblait être la manipulation des lames, capable de les diriger avec une précision mortelle.

— Qui êtes-vous ? demanda t-elle en se redressant.

— Peut importe qui je suis, sois une gentille fille, donne moi la tablette, répondit la voix sinistre de l'homme.

— Pourquoi voulez-vous cette tablette ?

L'homme manieur de stand sourit d'un air narquois, les yeux brillant d'une lueur malfaisante.

— Le Boss la veut cette tablette, et il est prêt à tout pour l'obtenir.

Gwen, se tendant légèrement, déclara :

— Le Boss ? Je ne sais pas de quoi vous parlez. Cette tablette est un mystère pour moi aussi. Mais je ne vous laisserai pas l'emporter !

Le manieur de stand ricana, manipulant ses lames avec une agilité effrayante.

— Ignorante ou non, ça ne change rien. Je vais la prendre de force, que vous le vouliez ou non !

— Alors préparez-vous à être déçu, car je ne vous laisserai pas faire !

Le combat s'ensuivit, les attaques soniques de Gwen s'entrechoquant avec les lames mortelles du manieur de stand. Les étincelles volaient dans tous les sens, tandis que les deux adversaires s'affrontaient avec une intensité croissante.

Elle parvenait à esquiver les attaques, en les devançant de ces ondes soniques.

Gwen, essayant de comprendre les motivations du manieur de stand, demanda encore :

— Pourquoi le Boss veut-il cette tablette ? Qu'y a-t-il de si important à son sujet ?

Le manieur de stand, esquivant habilement une attaque de Gwen la regardant d'un air sombre.

— Ça ne te regarde pas, gamine ! Le Boss sait ce qu'il fait, et il sait que cette tablette détient des secrets qu'il est prêt à tout pour obtenir.

Gwen, déterminée, redoubla d'efforts pour repousser son adversaire, cherchant une ouverture pour fuir.

— Je ne vous laisserai pas la prendre. Je ne sais pas ce que vous voulez, mais je protégerai cette tablette jusqu'au bout !

Malgré sa fatigue grandissante, Gwen puisa dans sa détermination pour rester en vie.

Le manieur s'approcha soudain d'elle et sans qu'elle comprenne comment, il fut derrière elle. Quelques lames vinrent à toute vitesse vers elle et elle réalisa qu'elle ne pourrait pas les éviter cette fois.

Mais les couteaux divers se plantèrent dans les pans de son haut large, la clouant violemment au mur alors qu'une des lames effleurait la peau de l'épaule de Gwen, la faisant saigner alors qu'une vive douleur envahissait son dos tout entier.

Elle invoqua alors les pouvoirs de son stand et ouvrit un portail dans lequel elle se laissa tomber, s'enfuyant juste à temps. 

Le manieur de stand, frustré, regarda Gwen disparaître, réalisant qu'il avait échoué dans sa mission.

— Tu ne sais pas à qui tu as affaire, gamine. Le Boss ne te laissera pas tranquille. Il obtiendra cette tablette, que tu le veuilles ou non.

Gwen, loin de là, savait qu'elle devrait rester sur ses gardes et découvrir les secrets de cette mystérieuse tablette. 

Gwen ressentait une douleur lancinante dans son dos alors qu'elle s'éloignait rapidement du lieu de l'affrontement. Malgré sa blessure, elle était soulagée d'avoir échappé à cette situation périlleuse. Elle sentait que la tablette était d'une importance cruciale et qu'elle devait la protéger à tout prix.

Le regard fixé sur l'horizon, Gwen sentait à la fois l'excitation et l'inquiétude grandir en elle. Elle devait trouver un moyen de percer les mystères de cette tablette et d'arrêter les manieurs de stand qui semblaient prêts à tout pour mettre la main sur elle. 

Poitiers, France. 27 avril 1993.

Polnareff la regarda d'un air soucieux. 

— Où es tu blessée exactement ? 

Gwen soupira, s'y attendait finalement, à ce qu'il s'inquiète. 

— Au dos. Et je n'ai qu'une égratignure sur l'épaule. 

Voyant le regard orageux de Jean-Pierre, elle posa une main sur la sienne. 

— Tout va bien, je suis en un seul morceau, et je suis revenue, arrête de t'inquiéter. 

Il voulut protester mais Joseph et Jotaro étaient là et il ne tenait pas à se disputer avec elle. Il se leva, et Jotaro alla l'aider à préparer le repas alors que la jeune femme allait se doucher et défaire ses bagages. 

Dans la cuisine, Polnareff ne put s'empêcher de confier à Jotaro sa peur qu'elle ne soit exposée à de grands dangers à cause de lui. Jotaro, pragmatique, lui assura que pour une fois, ça n'avait rien à voir avec lui. Gwen aurait été attaquée de toute manière, à cause de cette tablette. 

L'ambiance au dîner fut encore un peu tendue mais s'allégeait vers la fin. Quand ils se séparèrent pour la nuit, Gwen, véritablement épuisée, s'allongea à côté de son fiancé, passant doucement sa main sur son torse. 

— Je t'aime, murmura t-il. Merci d'être revenue.

Gwen sourit, et se redressa juste un peu pour embrasser les lèvres de celui qu'elle aimait plus que tout au monde. 

— Je t'aime aussi, Jean-Pierre. 

Elle ferma les yeux et s'endormit profondément. 

Poitiers, France. 28 avril 1993, 4h du matin. 

Une ombre silencieuse se glissa dans la maison, longeant les murs silencieusement et parvenant dans la chambre. Un sourire mauvais, il regarda un instant le couple endormi et, brusquement il posa une main sur la bouche de Gwen, l'arrachant au lit sans ménagement, en la tenant par la taille. 

La jeune femme se réveilla dans l'instant, sentant dans tout son corps l'imminence du danger. 

— Mmph ! tenta t-elle de crier malgré la pression de la main de son agresseur.

Il la serra plus fort, commençant à la traîner hors de la chambre, vers le salon, dans le but de la tirer hors de la maison. 

Mais elle ne se laissait pas faire et donna des coups de pieds, des coups de genoux, ses mains frappant sans discontinuer les bras qui la retenaient.

— Arrête ! Tiens toi tranquille, bordel !  

Alors, son bras quitta la taille de la jeune femme, s'enroulant autour de son cou pour le compresser. Aussitôt, la jeune femme sentit sa vision s'obscurcir et sa respiration se faire sifflante. 

Jean-Pierre, se réveillant brusquement, réalisa que Gwen n'était plus à ses côtés dans le lit. Une angoisse oppressante s'empara de lui alors qu'il se levait précipitamment, cherchant des yeux sa fiancée.

—  Gwen ?! Où es-tu ?!

Les bruits de lutte provenant du salon s'intensifièrent, attirant l'attention de Jotaro, qui se réveilla également. Prestement, il quitta son lit, se dirigeant vers les bruits.

— Qu'est-ce qui se passe ici ?!

Les yeux grand ouverts, Jotaro se précipita dans le salon, suivi de près par Jean-Pierre et Joseph. Ce qu'ils découvrirent les choqua au plus haut point.

Gwen se débattait contre un homme inconnu, dont la main violente était fermement posée sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Son autre bras l'étranglait et ses coups faiblissaient. Son visage était empreint de détermination, même dans cette situation terrifiante.

L'homme, le manieur de stand ennemi, la menaça pour trouver la tablette.

— Où est-elle ? Où se trouve cette tablette ?!

La jeune femme sentit encore la pression sur sa gorge s'accentuer et elle toussa douloureusement :

— Je... je ne vous dirai rien ! Allez.. vous faire foutre !

La rage monta en Jean-Pierre alors qu'il se précipitait pour sauver Gwen. Joseph, quant à lui, était déterminé à prêter main-forte à ses compagnons.

— Lâche-la, espèce de salaud ! déclara t-il en appelant Silver Chariot.

— Ne pense même pas à t'approcher ! menaça l'homme. Ou je tue ta jolie femme.

Se disant, il serra encore et la pauvre trachée compressée ne laissait plus passer suffisamment d'air. Ses yeux se fermèrent et elle sentit ta tête tourner violemment.

Aussitôt, les couteaux de la cuisine semblèrent voler vers l'agresseur. Ils lévitèrent derrière lui un instant, menaçant les trois hommes, les empêchant de s'avancer. Polnareff esquissa un geste, avançant légèrement. La réponse ne se fit pas attendre et il dirigea deux couteaux vers le torse du français. 

Gwen cria et son cri étouffé par la main de l'intrus parvint aux oreilles de Jean-Pierre alors qu'il réalisait qu'il était en mauvaise posture. Le temps sembla s'arrêter et Gwen, dans un sursaut de force et de courage, fit apparaître son stand qui généra un portail juste devant son fiancé. Les couteaux semblèrent traverser le portail mais réapparurent dans le dos de celui qui la retenait. 

Il grogna de douleur quand les deux lames s'enfoncèrent profondément dans son dos. Comprenant que cela était l'œuvre de la jeune archéologue, furieux, il compressa plus violemment son cou. 

— Espèce de salope, tu vas le regretter ! 

Cette fois, Gwen n'avait plus d'air du tout et, sans pouvoir lutter davantage, sentit l'inconscience la cueillir alors que son champ de vision rougissait sous ses paupières closes. Elle était en train de mourir. Elle ne sentait déjà plus son corps.

Sans hésitation, Jotaro déploya rapidement son stand, Star Platinum, et arrêta le temps. Il frappa violemment l'agresseur, mettant fin à la lutte. L'homme s'effondra au sol, mort, tandis que Gwen s'effondrait au sol, avec une lenteur surprenante.

— Gwen !  

Polnareff se précipita, la rattrapant dans ses bras et la serrant contre lui alors qu'elle se mettait à tousser, prenant de larges respirations. Peu à peu, elle retrouva ses sensations et sa vue.

— Mer.. merci, murmura t-elle à l'attention de Jotaro qui acquiesça et demanda :

— Tout va bien ? 

Cela l'étonna et elle tenta de te redresser, sentant un violent élancement dans sa tête. Elle ferma les yeux alors que Jean-Pierre passait un doigt doucement sur sa joue.

— Ne t'en fais pas, mon amour. C'est fini.

Joseph, soulagé mais en colère, s'exclama :

— Comment cet homme a-t-il pu entrer ici ? Comment a-t-il su où nous trouver ?

Jotaro, scruta l'homme au sol.

— Il doit être un espion du Boss, envoyé pour récupérer la tablette. Nous devons redoubler de vigilance.

Jean-Pierre, les yeux remplis de détermination, déclara :

— Nous ne laisserons pas ces individus nous intimider. Nous protégerons la tablette et nous mettrons fin à leurs plans.

Gwen, reprenant son souffle, regarda chacun d'eux avec reconnaissance.

— Merci, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous.

Jotaro soupira et déclara avec assurance :

— Quand nous repartirons, je prendrai la tablette avec moi. 

Polnareff acquiesça, et Gwen aussi. C'était plus prudent. 

Le groupe se serra dans une étreinte protectrice, conscient de la menace qui pesait sur eux mais déterminé à la combattre.

Jean-Pierre se redressa et souleva délicatement la jeune femme du sol pour la ramener dans la chambre, et l'allonger dans le lit. Sitôt qu'il l'eut rejointe, elle se blottit contre lui et l'embrassa longuement. 

— Est-ce que ça va ? demanda tout bas Polnareff en caressant la chevelure ondulée de sa fiancée. 

— Ouais.. ouais ça va. j'ai eu peur, c'est tout. 

Il soupira et l'embrassa en retour. 

— Moi aussi, j'ai eu très peur de te perdre. 

Gwen sourit, calant sa jambe sur la taille de Polnareff en l'embrassant. Le jeune homme reprit le contrôle du baiser et l'intensifia. 

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Âmes sensibles s'abstenir, scène à caractère sexuel, pour les non-intéressés, RDV au prochain chapitre ! 

Il inséra sa langue dans la bouche de la jeune femme, caressant doucement la sienne avec délicatesse. 

— Arrête ! chuchota doucement Gwen. 

— Qu'est-ce qu'il y a ? grogna Polnareff, tu ne veux pas ?

Elle secoua la tête :

— Non ce n'est pas ça, j'en ai très envie, mais... on est pas seuls. 

Il ricana. 

— Si ce n'est que ça, tu n'as qu'à pas gémir. 

Gwen fronça les sourcils, un peu fâchée.

— Non mais ! Je rêve ou quoi pourquoi..

Mais Polnareff ne la laissa pas finir. Il écrasa à nouveau ses lèvres sur les siennes, l'embrassant profondément, lentement, avec une sensualité non retenue. 

La jeune femme commençait à avoir chaud, très chaud. La langue de Polnareff sur la sienne la caressait si délicatement que cela lui fit monter les larmes aux yeux. 

— Chut... murmura le français en essuyant les larmes de la jeune femme tout en reprenant son baiser humide. 

Elle se tendit un peu, haletante, alors que doucement, Jean-Pierre ouvrait le haut de son pyjama. Il s'installa au dessus d'elle et s'allongea, prenant ses mains dans les siennes et entrecroisant leurs doigts. Un premier gémissement lui échappa, léger, étouffé par le baiser quand il esquissa un coup de hanche entre les cuisses de la jeune femme.

— Chut, mon amour. 

Il ôta rapidement son bas et, murmurant :

— Essaie de rester silencieuse, d'accord ?

Gwen acquiesça, mordant son poignet en sentant le souffle de Polnareff caresser son intimité découverte. 

Alors, le français, délicatement, embrassa sa peau, ses cuisses, ses lèvres intimes. Quand enfin, il caressa de sa langue le clitoris de la jeune femme, cette dernière gigota et étouffa avec peine son gémissement. Il entra deux doigts en elle, la caressant doucement, continuant sa douce torture. De sa main libre, il caressait un de ses seins puis l'autre.

Au bout de quelques minutes, contenir ses gémissements fut de plus en plus difficile. Il lécha encore une fois ou deux son clitoris tendu et elle gémit un peu plus fort, mordant dans son avant bras, et serrant de son autre main les draps, alors qu'elle jouissait. 

— C'était bien ? demanda Polnareff doucement, en revenant au dessus d'elle. 

— Ou.. oui, merci. 

— Tu veux continuer ?

Elle acquiesça doucement et il sourit, ôtant à son tour ses habits avant de prendre doucement ses mains dans les siennes pour serrer ses doigts dans une étreinte douce. 

Il entra en elle et l'embrassa immédiatement, étouffant le gémissement de plaisir qui lui échappa. 

Alors, il commença une exquise torture. Il allait et venait dans une douceur insoupçonnée, approfondissant en même temps le baiser. 

Gwen gémissait plus longuement, accompagnant son fiancé dans ses coups de bassin. Il accéléra à peine, avant de se contrôler et ralentir, pour s'enfoncer plus profondément en elle. 

Un cri silencieux échappa à la jeune femme qui se cambra alors qu'il touchait encore un certain nombre de fois ce point précis. 

Elle finit par jouir doucement, son vagin se resserrant sur le sexe de Polnareff alors qu'il venait aussi. 

Il resta en elle un moment, se redressant pour voir son visage envahi de larmes. Il s'en inquiéta :

— Quelque chose ne va pas ?

Elle secoua la tête. 

— Non.. tout va bien.. c'était.. incroyable, merci.

Il sourit, essuya de ses pouces les joues de la jeune femme avant de l'embrasser de nouveau. Quand il se retira, quelques instants plus tard, il la ramena contre lui, embrassa son front, comme la première fois qu'il avait partagé un lit tous les deux. 

Gwen s'endormit, bercée par cette étreinte rassurante, par les bras musclés de celui qu'elle aimait, pas son odeur qui lui chatouillait les narines.  


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