Chapitre 41 : En.. vie ? [Golden Wind]🐞
— Gaëlle.
La voix qui résonnait à ses oreilles la tirait peu à peu du sommeil, alors que son corps tout entier, engourdi, protestait déjà à l'idée de changer de position.
— Hmm ?! grommela-t-elle en redressant la tête.
Un petit rire acheva de la réveiller tout à fait.
— Quoi ?! croassa-t-elle sans grâce.
La voix chaude de Bruno, amusée, lui répondit :
— Tu n'aurais pas dû t'endormir là.. Tu as la trace de la table sur le visage.
Les mèches ondulées folles de la femme s'étalèrent devant ses yeux, alors qu'elle portait à sa joue ses mains glacées. Ses membres fourmillaient et retrouvaient une couleur normale après avoir été tordus pendant plusieurs heures.
— Tu sais, il y avait un lit dans votre chambre.
Gwen s'appuya sur le dossier, bailla discrètement en s'étirant.
— C'est vrai.. mais je n'arrivais pas à dormir.
Un éclat de joie passa sur son regard et elle avisa le papier entre ses doigts.
— Et ça a payé, j'ai trouvé quelque chose !
Le chef de gang sourit, hochant la tête.
— Bien. Descendons prendre le petit-déjeuner, tu nous raconteras ça en même temps.
La chaude couleur dorée qui filtrait à travers les persiennes des fenêtres de la salle à manger de l'hôtel accueillit Bruno et Gwen, qui ferma les yeux, pour laisser à ses pupilles le temps de s'habituer à la lumière qui régnait dans la pièce.
— Naranciaaaa ! Rend moi ce croissant !
— Hinhinhin ! Trop tard ! gronda une voix enfantine.
— Oh les andouilles, vous avez pas fini de gueuler dès le matin ?! s'exclama une voix qu'elle reconnut être celle de Trish.
Elle avisa la tablée. Leone, son casque sur les oreilles, sa tasse de café entre les mains, oscillait doucement la tête en rythme -probablement- de la musique qu'il écoutait. Trish fixait son regard noir sur Narancia qui affichait un air vainqueur et Mista qui boudait, les bras croisés. Giorno, lui, les jambes croisées sous la table savourait dans le plus grand des calmes sa tasse de café.
— Bonjour tout le monde, annonça Bruno.
Les regards se tournèrent vers lui et Gwen ne put qu'admirer dans les yeux des mafieux le respects qu'ils éprouvaient pour cet homme.
— Bonjour Bucciarati ! Calmèrent Narancia et Mista en même temps.
Leone abaissa son casque pour adresser un signe de tête aux nouveaux venus.
— Je vais vous demander d'être un moment sérieux. Gaëlle a une découverte à nous partager.
Ils se turent, observant la femme s'installer à table et accepter le café que lui servit Giorno.
— Vous vous souvenez des trois noms que nous avons obtenus hier ? J'ai pas mal réfléchi à la question, et j'ai fini par me rendre compte qu'ils étaient tous des anagrammes.
— C'est quoi un Ana-bidule ? interrompit Narancia.
— En gros, expliqua Trish, c'est quand tu peux écrire plusieurs noms avec les mêmes lettres.
— C'est cela, reprit Gwen. Ce qui me laisse imaginer que ces trois personnes n'en étaient qu'une.
— Est-ce que ça nous avance à quelque chose ?
Gaëlle posa sa tasse sur la soucoupe, esquissant un sourire.
— Est-ce que vous savez ce qui perd les tueurs en série ?
Ils échangèrent des regards surpris. Quel était le rapport avec leur affaire ?
— Ce genre de meurtriers sont organisés, précautionneux. Ils suivent des indications bien claires, se basent sur leur propres règles. Ce sont des êtres humains qui exècrent les surprises et l'imprévu. Ils sont forts, ils le savent. Très souvent, c'est cet orgueil mal placé qui finit par les perdre.
Le regard bleu-vert de Giorno s'illumina.
— Comme notre homme n'a jamais été repéré, cela pourrait vouloir dire que par arrogance, il a gardé le même stratagème.
Gwen sourit au blond, estimant qu'il était plus malin encore qu'il ne le laissait penser.
— Exactement.
— Donc on cherche maintenant une identité formée de ces mêmes lettres, et correspondant à peu près aux mêmes critères, admit Bruno.
La trentenaire acquiesça, portant à nouveau la tasse à ses lèvres.
— Tout à fait. Et il a probablement différé quelques détails, concernant son identité actuelle, il aurait été bien mal avisé de ne pas le faire.
Abbacchio soupira en reposant sa tasse vide sur la table.
— Concrètement.. qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
Gwen porta à ses lèvres son index, prenant une seconde pour réfléchir.
— Et bien.. nous pourrions former deux groupes. L'un chercherait des informations sur les trois premières identités connues tandis que le deuxième chercherait à trouver dans la base de donnée la, ou les, dans le pire des cas, nouvelle identité du Boss. Est-ce que ça te convient, Bruno ?
Le chef de gang acquiesça et avisa les convives réunis avant de déclarer :
— Narancia, Leone et moi allons nous charger du passé des précédents identités. Mista, Trish, Giorno et toi, occupez-vous de poursuivre les recherches.
Tous hochèrent silencieusement la tête et le géant du groupe relut les noms pour les imprimer dans son esprit.
Ils se séparèrent après le déjeuner et, en se rasseyant devant l'ordinateur, Gwen soupira. Elle ne savait pas trop par où commencer. C'est l'aiguillage de Giorno qui l'aida à s'organiser et il parcoururent de long en large la base de données, Internet et diverses sortes de sites. Les recherches s'interrompirent momentanément pour le déjeuner avant de reprendre avec un peu moins d'ardeur alors que Trish s'endormait sur la table.
Gwen se rendit compte que la photographie de Diavolo n'avait pas bien été prise en compte par le logiciel plus tôt et la réintroduisit immédiatement.
— Pff.. ça ne sert à rien.. ça fait des heures qu'on épluche les registres et qu'on ne trouve rien, soupira Mista, en enlevant son bonnet, laissant la trentenaire se rendre compte, pour la première fois, que Mista avait des cheveux noirs très bouclés en dessous de son éternel bonnet.
Lentement, ils écrémaient les informations quand soudain, l'écran crépita, une alarme sonore retentit et une voix se mit à articuler :
— Ne perdez pas espoir ! Votre chasse touche à son terme.
Mista se redressa, criant à Giorno :
— Merde, on se fait pister ! Coupez ça !
— Attendez, déclara la voix inconnue, je vous attendais depuis si longtemps.. Ne faîtes pas ça, je suis votre allié ! Vous voulez vaincre Diavolo ?
Trish, qui avait émergé au moment où avait sonné l'alarme, regarda les trois autres avec un air de confusion. Comment cette personne pouvait-elle connaître ne serait-ce que le surnom du Parrain ?
Gwen, elle, se leva brusquement, pâle et recula de plusieurs pas, alors que Giorno se penchait vers l'ordinateur.
— Faîtes moi confiance, clama encore l'inconnu. Je tenais cette ligne ouverte dans la folle espérance que quelqu'un veuille un jour se risquer à tuer Diavolo. J'attends des gens comme vous depuis des années.
— Merde, Giorno, ça veut rien dire qu'il connaisse son nom ! Coupe l'appel bordel !
Le blond allait poser sur le clavier quand la voix cria :
— Son stand fait des bonds dans le temps !
Aussitôt, tous se figèrent alors que Gwen, pâle à l'extrême, acquiesçait pour confirmer ce que disait l'homme.
— C'est pour cette raison que vous cherchez désespérément à le démasquer..
— Il est de notre côté, j'en suis certaine, intervint Trish, posant sa main sur l'épaule de Giorno. Aucun gars de Passionne n'aurait survécu, en sachant ses informations.
Le blond lui jeta un regard en coin avant de dire :
— Silence, Trish, gardons nos cartes en main.
Elle enleva sa main, fronçant légèrement un sourcil, ne comprenant pas la réaction du jeune homme.
— Tu as parlé d'un Diavolo, mais rien ne nous dit qu'on peut te faire confiance, reprit Mista.
— Écoutez, son stand, Emperor Crimson est invincible. Même si vous l'attaquiez tous ensemble, vous ne pourrez rien faire contre une entité qui fait des bond dans le temps. Votre seule chance de le battre c'est de venir à ma rencontre. Je garde avec moi un atout qui vous permettra de le vaincre.
— D'accord, souffla Giorno. On va t'écouter. Mais d'abord, donne nous ton nom.
Une léger silence se fit entendre au bout de la ligne.
— Je.. ne peux pas vous donner mon nom comme ça.. ça me mettrait en danger.
— Comme si nous ne nous prenions pas le risque de nous faire pister en répondant à ton appel.. souffla Mista.
Un autre silence résonna, plus long avant qu'un soupir ne se fasse entendre et que la voix n'annonce :
— Vous n'aurez que mes initiales. JPP. Pas plus. Maintenant, écoutez-moi.
— Je ne suis absolument pas en état de combattre, avoua leur inconnu, je ne suis pas un danger pour vous.
Giorno jeta un regard à ses camarades et sembla remarquer seulement à cet instant à quel point la brune était pâle et fiévreuse. Elle avait l'air bouleversée. Il rangea cette information dans un coin de sa tête et écouta avec attention la voix qui poursuivait :
— La seule chose qui importe c'est votre capacité à le terrasser. Et pour ça, vous avez impérativement besoin de cet atout. Venez à ma rencontre, à Rome.
Le deuxième groupe de recherche, qui venait d'entrer dans la pièce entendit la fin de cette phrase et Bruno se rapprocha de l'écran.
— Vous nous voyez vraiment venir à vous, en pensant qu'on vous fait confiance ? interrogea Giorno.
L'image d'une flèche apparut à l'écran alors qu'il disait :
— Vous connaissez sûrement déjà cet objet. Il n'a pas vraiment la seule fonction que vous lui pensez.
— C'est la flèche ! ne put s'empêcher de clamer Bruno.
— Non... ce n'est pas la même.. admit Giorno. Mais elle y ressemble. Comment connais-tu ceci ?
Il semblait à Gwen que tout l'univers tournait et qu'elle devait rêver tant les choses lui paraissaient absurdes en cet instant.
— On verra ça plus tard. Vous viendrez la chercher à l'endroit où je me trouve. Diavolo ignore sa véritable utilité. Elle ne sert pas uniquement à éveiller un stand ! Je vous apprendrai son potentiel caché. Venez à Rome, la flèche vaincra le Parrain.
Le reste de la conversation, à propos des origines du matériau de la flèche, se perdit dans l'esprit de Gwen.
Gwen sentait le sol se dérober sous ses pieds. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, un mélange étrange de sentiments tourbillonnait en elle. Les paroles de l'homme, résonnaient dans sa tête, créant un écho étrange de son passé qu'elle avait tant voulu laisser derrière elle. C'était trop. Trop d'un coup. Trop de souvenirs, trop de douleur..
Elle fixa l'écran, son regard se perdant dans les lignes de code qui apparaissaient et disparaissaient. La flèche, le nom, l'histoire de cette relique familière. Tout était lié à un passé qu'elle avait fui, à un homme qu'elle croyait mort. Jean-Pierre Polnareff, son mari, le père de Raphaël, de son enfant à naître, celui qui l'avait abandonné, elle, alors qu'elle se retrouvait seule au monde. Comment était-ce possible qu'il soit là, en vie, après toutes ces années d'absence ?
Les autres membres du groupe semblaient perplexes, mais pour elle, c'était comme si le temps s'était arrêté. Elle ne pouvait pas détourner son regard de l'écran, comme si elle espérait voir une image, un indice qui confirmerait ce qu'elle redoutait de comprendre.
Un silence lourd s'installa dans la pièce, seulement rompu par la respiration saccadée de Gwen, qu'ils eurent tous alors le loisir d'entendre. L'appel avait été coupé et le silence régnait. Les émotions tournoyaient en elle, un maelström d'incompréhension, de colère et de tristesse. Elle avait tant pleuré la disparition de son mari, tant espéré qu'il revienne un jour. Mais maintenant, face à cette réalité brutale, elle ne savait pas comment réagir.
Finalement, Giorno prit la parole, brisant le silence.
— Gaëlle, est-ce que tout va bien ?
Elle prit une profonde inspiration, essayant de rassembler ses pensées. Ses doigts tremblaient légèrement, mais elle devait rester maîtresse de ses émotions. Elle esquissa un faux sourire et articula lentement :
— Je.. je meurs de chaud.. Je vais.. aller.. prendre l'air.
Et sans donner plus d'explications, elle sortit de la pièce, laissant un gang surpris de cette réaction.
Alors qu'ils se regardaient tous sans comprendre, le regard bleu-vert du blond s'illumina d'une lueur et il annonça :
— Je ne sais pas ce que tu en penses, Bucciarati, mais on devrait partir au plus vite, surtout si on veut éviter qu'on soit repérés. Je vais prévenir Gaëlle.
Il sortit à son tour de la pièce tandis que les membres du Bucci-gang préparaient à toute allure leur maigre bagage.
Le fils de Dio cherchait activement la femme, son hypothèse murissant dans son esprit, lui devenant de plus en plus claire au fur et à mesure qu'il marchait.
Mais où était-elle ? Il finit par entendre de légers sons venant de l'extérieur, comme des sanglots étouffés. Suivant ces bruits, il la trouva, adossée contre le mur de l'hôtel, les épaules secouées par des pleurs silencieux.
— Hé...
Elle tressaillit en entendant sa voix, lui tournant le dos, séchant rapidement ses larmes. Giorno s'approcha doucement, une expression de préoccupation plissant son front.
— Qu'est-ce qui se passe réellement, Gaëlle ? C'est plus que la chaleur, n'est-ce pas ?
Elle secoua la tête, les yeux baissés. Comme si, tout à coup, Giorno lui paraissait intimidant, malgré les quinze ans qui les séparaient. Il plongea son regard dans ses iris verts et eut un petit rictus.
— Ou plutôt devrais-je dire.. Gwen Polnareff.
Ce n'était pas une question, pas une interrogation. Une affirmation. Il savait. Elle se sentit vulnérable à l'entente de sa véritable identité.
Elle sursauta, esquissant un geste de recul alors que finalement, le blond s'adossait sur le mur à côté d'elle.
— Tu sais.. Ce n'est pas si compliqué à deviner. Ton âge correspond, tes origines. Tes initiales, ta réaction à l'entente de celle de.. JPP. Jean-Pierre je crois.
Le silence s'installa, s'épaississant alors qu'elle n'osait même plus bouger.
— Je comprends, tu sais. Perdre sa vie comme ça, du jour au lendemain. J'imagine que tu n'as pas envie d'en parler.
Elle se figea, stoppant sa respiration finissant par murmurer :
— Comment..?
Il la coupa finissant sa phrase.
— Comment je suis au courant ? Comme si le meurtre sauvage d'un enfant et d'une femme puis la disparition du corps de ladite victime n'avait pas fait le tour de la planète. Les autorités ont cherché ton cadavre pendant plus de deux ans.
La femme leva sa main tremblante vers son visage pour repousser derrière son oreille une mèche, en respirant difficilement.
— Et aussi, je suppose que tu ne me reconnais pas, mais je me disais bien que ton visage me disait quelque chose.
Là, la française leva un sourcil.
— C'est normal que tu ne me reconnaisse pas, j'ai pas mal changé depuis.. Cela fait huit ans. Haruno Shiobana, à Naples, ça te dit quelque chose ?
Il observa le visage de la manieuse de stand s'éclairer.
— Oui.. bien sûr, je me souviens..
Il eut un fin sourire, la regardant :
— Je n'aurai pas pu oublier. Vous aviez l'air tellement heureux, tellement soudés, que je me suis demandé pourquoi moi je n'avais pas le droit d'avoir de tels parents.
Il soupira, repensant à sa propre mère négligente et à son beau-père violent alors que ce jeune couple de français étranger lui avait paru si gentils.
Elle, repensait à cet enfant qu'elle avait rencontré dans les rues de Naples, lors de son voyage de noces avec Jean-Pierre, quelques mois avant la naissance de Raphaël. Elle se rappelait de l'expression béate de l'enfant des rues qui avait reçu avec joie un simple croissant.
Le souvenir était là, cristallisé dans sa mémoire comme un fragment du passé qui refusait de s'effacer malgré les années. Elle tourna lentement la tête vers Giorno, maintenant consciente de qui il était. C'était lui, le jeune garçon qu'ils avaient croisé dans les rues de Naples, celui qui avait illuminé leur journée avec son sourire. Les mêmes yeux verts, vibrants de soif de justice, étaient bien la seule chose qu'il avait en commun avec cet enfant de l'époque.
— Haruno, c'était toi...
Il hocha la tête, son regard reflétant une maturité précoce acquise dans les rues difficiles de Naples.
— Ouais, c'est moi. Je ne m'attendais pas à vous revoir, surtout pas dans ces circonstances.
Gwen se redressa, son visage montrant une combinaison complexe de sentiments.
— Et bien je suppose qu'il ne me reste plus qu'à m'excuser de vous avoir menti.
Le blond eut un sourire triste.
— Ne t'excuse pas. C'est normal. J'ai bien changé de nom quand je suis parti de chez ma mère. C'est.. une étape dans l'abandon de sa vie. Mais en ce qui te concerne..
Elle exhala un long soupir.
— En ce qui me concerne... Cela fait quatre ans que je ne vis plus que pour ma vengeance, traquant sans relâche l'homme responsable de mon malheur, de la mort de mon époux, de mon fils.. et aujourd'hui.. aujourd'hui..
Sa gorge se serra encore et elle déglutit difficilement, ne parvenant pas à empêcher une larme solitaire de couler sur sa joue.
— Vous découvrez qu'il est en vie, après tout ce temps. Et c'est douloureux de savoir qu'il n'a pas chercher à vous retrouver.
Elle hocha faiblement la tête, n'ajoutant rien, alors que le blond lui adressait un sourire timide.
— Allons. Vous êtes sûrement bouleversée, en colère.. ou choquée, mais n'est-ce pas là l'occasion de le confronter ? Vous avez beaucoup de comptes à lui demander, n'est-ce pas ? Accompagnez-nous jusqu'au bout, Gwen. Allons retrouver votre époux.
Elle ne bougeait pas et ne disait rien, alors il ajouta :
— Maintenant, j'ai la certitude qu'on peut lui faire confiance, et aller à sa rencontre.
La française serra les poings, regardant dans le vide, songeant à cette flèche, responsable du départ de Jean-Pierre pour l'Italie, quatre ans plus tôt.
Le regard bleu-vert du blond se posa sur elle et elle se redressa, décollant son dos du mur avant de murmurer :
— Je suppose que tu as raison. Je n'aurais pas de réponse sans le confronter..
Et elle le suivit dans le bâtiment, rejoignant les autres, malgré ses yeux rougis par les larmes et son air défait. Ne devait-elle pas se réjouir ? Jean-Pierre était en vie !
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