Chapitre 65
On est rentré et j'ai été me réfugier dans ma chambre. Ce n'est pas que je ne voulais pas rester avec lui... au contraire! J'en mourrai d'envie! Mais je ne peux plus le regarder en face. Il est tellement heureux et il me regarde avec tant d'amour! Je l'aime. Je l'aime de tout mon cœur et en un sens... ça me fait peur. Mais je lui cache quelques choses depuis plus d'un mois et je déteste ça. Comment je pourrais lui dire ça? Hey Dimitri! Tu ne pourras pas avoir de gosses avec moi! Non. Même si j'aimerai lui dire la vérité, je ne peux pas. J'ai peur de le perdre. Pourtant, il doit savoir. Il doit savoir la vérité.
Je suis restée toute la journée dans ma chambre à essayer de trouver une façon d'aborder le sujet. Plusieurs fois, ma mère est venue me voir. Elle me disait que Dimitri m'appelait et à chaque fois je lui demandais de trouver une excuse. Je l'évitais depuis qu'il était rentré ce matin. Je voulais trouver la façon de lui avouer. Une fois le soir tombé, quelqu'un a toqué à ma porte. Mon père est rentré dans la chambre sans que j'ai le temps de lui autoriser.
- Qu'est-ce que tu fais là! dit-il en mettant ses deux poings sur les hanches.
- Je suis dans ma chambre, répondais-je mollement en le dévisageant.
- Ca je le vois bien! s'exclama-t-il en levant les yeux aux ciels. Mais pourquoi tu restes ici?
- Je suis fatiguée, mentis-je.
- Tu n'es pas fatigué, dit-il en plissant les yeux. Tu fuis.
- Et je fuis quoi? demandai-je sur un ton de défi.
- Tu fuis Dimitri. Ce pauvre garçon a faillis mourir pour toi et tu oses te cacher de lui dans ta chambre?
- Je ne me cache pas, mentis-je à nouveau en lui tournant le dos. J'ai besoin d'être seul, c'est tout.
- Est-ce que ça a un rapport avec le fait que tu ne pourras pas avoir d'enfant?
Je me suis retournée pour le dévisager. Personne est au courant hormis ma mère et Iris. Elles étaient là quand le médecin me l'a annoncé. Je n'ai pas eu le courage de l'annoncer à mon père ni à mon frère. J'ai pas besoin d'un avis de macho.
- Qui t'as dis ça?
- Je suis le chef de cette famille alors je sais tous, dit-il en détournant la question . Tu as peur de quoi Dana? Qu'il te laisse? Si c'est ça, il ne te lâchera pas.
- Mais qu'est-ce que tu en sais! explosai-je. Tu ne sais rien de lui! Tu l'as toujours méprisé.
- C'est vrai. Je ne l'ai jamais aimé. Mais... on va dire que je le supporte maintenant. Il n'a rien avoir avec son père et... je me suis trompé.
Il avait murmuré ses mots. Ca lui coutait tant que ça de me dire qu'il c'était trompé? Pffff la fierté!
- Hallelujah! dis-je en levant les mains au ciel. Tu ne veux plus lui faire la peau maintenant!
- Va lui parler, insista-t-il.
- Pour lui dire quoi papa?
- Tu sais bien quoi...
- Mais je ne sais pas comment...
J'ai pris ma tête entre mes mains. J'avais mal de aux crânes à force de réfléchir à la façon d'aborder le problème. Mon père s'est approché de moi et il m'a pris dans ses bras. Etonnement, ça m'a calmé un peu.
- Tu n'as pas à lui dire tout de suite, dit-il en me caressant les cheveux. Tu as le droit de lui dire quand tu seras prête.
- Je ne peux pas continuer à lui mentir.
- Tu ne lui mens pas. Tu n'es pas prête à lui dire et ça se comprends. Ce que tu t'apprêtes à lui dire, c'est quelques choses de pas facile. Pourtant, même si je ne le connais pas, je sais qu'il comprendra. Il tient à toi plus que tous. Crois-tu qu'il te laissera?
- C'est moi qui finirait par le laisser, lui avouai-je.
- Pourquoi? s'étonna-t-il.
- Je ne veux pas lui infliger ça.
Il prends une grande inspiration.
- Dana, soupira-t-il. Tu ne peux pas choisir pour lui. Si il veut rester avec toi malgré ça, qu'il reste! Tu ne vas pas le chasser!
- Mais il sera malheureux...
- Je doute fort. C'est un grand garçon. Ne choisis pas pour lui.
Mon père soupira avant de me faire reculer pour me regarder droit dans les yeux. Son regard était compréhensif et tendre. Mais comment peut-il me comprendre? Je ne pourrai jamais avoir d'enfant sauf grâce à un miracle. Il n'a eu aucun problème là-dessus. Je doute même qu'un grec puisse avoir eu un jour du mal à procréer. Surtout à Kalos.
- Va dans la cuisine manger un petit quelque chose, me conseilla mon père en me caressant la joue. Tu n'as rien manger de la journée.
Là dessus, il a pas tord. Je meurs de faim! Je lui ai fais un petit sourire avant de m'avancer. Mais si je croisais Dimitri? Qu'est-ce que je lui dirai? Je ne pourrai pas le regarder en face... Je suis fatiguée de mentir. Je suis me retournée pour poser la question à mon père.
- Il dort, me répondit-il. Tu n'as pas à t'inquiéter.
J'ai acquiescé un peu soulagé avant de sortir de ma chambre. J'ai descendu les escaliers et lorsque j'ai vu mon reflet, j'ai flippé. Non mais comment ça se fait que je me laisse aller comme ça? J'ai des cernes de dix kilomètres sous les yeux, les joues creuses et j'ai attaché mes cheveux en un chignon choucroute. En plus, je suis habillée comme un sac à patate. Je porte un legging avec un vieux tee-shirt de mon frère beaucoup trop grand. J'ai connu de meilleurs jours pour être fashion. Je suis arrivée dans la cuisine et j'ai été surprise de découvrir des bougies. Ils y en avaient des tonnes de toutes les couleurs. Je me suis approchée en fronçant des sourcils. Qu'elle est le con qui a mis des bougies partout? Est-ce qu'il veut que la maison crame? Je me suis approchée et j'ai commencé à éteindre les bougies lorsque j'ai vu des pétales de fleurs par terre. Elles étaient disposées de façon à ce qu'on les suive. J'ai hésité avant de marcher doucement sur le chemin de pétale. Je suis sortie par la porte d'entrée et le froid de la nuit m'a fait frissonner. L'hiver est rude à Khalos autant que l'été est chaud. J'ai regretté le fait de ne pas avoir pris un gilet... Trop tard. J'ai continué le long du chemin pour finir par arriver sur la terrasse. Il y avait encore ces satanés bougies. Une table était installée au centre. Deux couverts y étaient posés. C'est quoi ce délire? Puis je l'ai vu s'avancer. Même si on le lui avait interdit, Dimitri s'est avancé en costume. Il portait un pantalon chic bleu marine avec une chemise blanche et une veste de costume assortis. Il s'est avancé en me souriant et en boitant. Le voir comme ça, si beau et si souriant, me réchauffe le cœur. Il est l'homme le plus beau de Grèce.
- Mademoiselle Papopoulos, m'appela-t-il en souriant. Vous vous faites attendre?
Je l'ai regardé sans comprendre. Il tendit sa main vers moi.
- Installe toi...
J'ai saisis sa main et il m'a conduit à la table. Il fit reculer ma chaise pour que je m'installe. Sans dire un mot, je me suis assise et je l'ai regardé se mettre en face de moi. Soudain, mon père est apparu. Il est arrivé avec deux plats remplis de spaghettis et il nous les a déposé devant nous. Mon père? Il m'a tendu un piège! Il est complice! Qu'est-ce qu'il manigance? Il est parti tout contente et il nous a laissé seul. Dimitri m'a pris la main et il m'a regardé longuement. Plus il me regardait, plus son sourire disparaissait.
- Qu'est-ce que tu as? me demanda-t-il au bout d'un moment.
- Rien.
- Je suis sure que tu me caches quelques choses, dit-il en fronçant des sourcils.
- Mais non!
Une partie de moi le supplie pour qu'il me repose la question. J'en peux plus de ne rien de lui dire. Mais la partie la plus égoïste de mon âme souhaite qu'il ne me demande rien. Il n'a pas insisté. Un silence gênant c'est installé entre nous. Je n'aimais pas ça du tout. Je jouais nerveusement avec ma fourchette en évitant de le regarder. Si je le regarde, si je croise son regard vert électrisant, je me sentirai coupable. Je craquerai. Ca sera la fin de notre histoire. Le bruit du poing de Dimitri heurtant la table me fit sursauter.
- Ca suffit! explosa-t-il. Tu vas me dire ce que tu as putain de merde?
- Je n'ai rien! explosai-je à mon tour.
- Bien sur que si! Tu m'évites depuis ce matin, tu ne dis rien... J'ai fais quelques choses de mal?
- Non...
- Tu ne m'aimes plus?
Il murmura ses mots et mon cœur se brisa.
- Comment peux-tu penser une chose pareil? demandai-je en le regardant droit dans les yeux.
Je voyais la douleur et l'incompréhension dans son regard. Ma gorge se noua. Il a détourné son regard du mien pour pouvoir prendre quelques choses dans sa poche. J'ai aperçu la petite boite. Il se leva et, à l'aide de sa canne, il se mit doucement à genoux devant moi. Je me suis levée de ma chaise en plaquant ma main sur ma bouche. Il ne manquait plus que ça!
- Dimitri non!
Je tournai en rond dans le jardin comme un animal en cage.
- Tu ne veux pas m'épouser?
Je me suis soudain arrêté pour le regarder. Il était complétement perdu le pauvre.
- Bien sur que si, affirmai-je.
- Alors pourquoi tu fais ça? dit-il en faisant de grand gestes. Pourquoi tu ne me laisses pas faire le speech habituel? Pourquoi tu pleures?
- Tu ne comprends pas...
Il a jeté la boite par terre avant que je mette ma tête entre mes mains et en deux trois mouvements, il m'avait rejoins. Il posa ses mains sur mes hanches pour me forcer à me tourner vers lui.
- Explique-moi alors, me murmura-t-il.
J'ai relevé doucement la tête pour le regarder droit dans les yeux.
- Je...
Il me fit un signe de tête pour m'encourager à parler mais je ne le fis pas. Je lui demandai d'abord de s'installer sur sa chaise. S'il me regarde de si près, si je sens ses mains sur moi, jamais je n'y arriverai. Il a attendu en silence. Il n'a pas voulu me brusquer et je le remerciais dans ma tête.
- Je... j'ai eu un problème, lui avouai-je en regardant mes pieds.
Je ne pouvais pas le regarder en face. C'était au dessus de mes forces. Je sentais les larmes me brouillaient la vue. Mon dieu que j'avais froid. J'ai alors senti sa main rugueuse sur mon poignet. Il m'a tiré doucement vers lui et j'ai atterri sur ses genoux. Il posa une de ses mains sur mon dos tout en me caressant les cheveux de l'autre. J'ai éclaté en sanglot tellement son geste était doux et mignon.
- Tu peux tout me dire, me chuchota-t-il.
Sans que j'en prenne conscience, il passa sa main sur mon tee-shirt. Il commença à masser mon dos puis mes hanches. J'ai sentis ses doigts se crisper lorsqu'il trouve l'énorme pansement qui recouvrait mon abdomen. D'un geste rapide il souleva mon tee-shirt. Il était rouge. Il avait les yeux remplit de colère.
- Qu'est-ce que...
- Je ne pourrais pas avoir d'enfant! le coupai-je avant qu'il ne s'énerve.
J'ai senti son corps se crisper et j'ai fermé les yeux. Je m'attendais à être éjectée de ses genoux d'une seconde à l'autre. Je m'attendais à ce qu'il hurle, qu'il soit en colère, triste, blessé... Qu'il ressente une émotion bordel!
- Oh Dana, soupira-t-il. C'est pour ça que tu étais... distante?
J'ai rouvert les yeux. Je l'ai fixé et j'ai acquiescé avant d'enfuir mon visage dans le creux de son épaule. Mes sanglots ont doublés voir triplé sans que je puisse les contrôler. Il s'est tut avant de me serrer plus fort dans ses bras. On a du rester longtemps comme ça... J'avais mal au cou à force de baisser la tête. Au bout d'un moment, j'ai arrêté de pleurer. J'ai relevé la tête pour le regarder droit dans les yeux. Ca m'a réellement surprise de voir que lui aussi, il avait les larmes aux yeux. Je posais ma main sur sa joue pour essuyer une larme qui s'était échappé de son œil et il me fit un pale sourire.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit avant? me demanda-t-il.
- C'était si dure de tout expliquer...
- Comment ça t'es arrivée? insista-t-il en me caressant les cheveux.
Je pris une profonde inspiration.
- Quand on était sur la falaise, Théo m'a donné des coups dans le ventre, expliquai-je en baissant la tête. J'étais... déjà enceinte.
- Oh!
J'ai ris nerveusement face à sa réaction. D'après le médecin, j'étais enceinte de deux ou trois mois. Je ne le savais pas. Je n'avais même pas fait attention si j'avais eu mes règles ou pas. Je n'ai rien senti. Rien vu venir.
- Ils m'ont opéré et... un de mes ovaires n'a pas tenu le coup. Il a explosé.
- Et l'autre?
- Il a subi des dégâts aussi. Ne te fais pas d'illusion.
- Dana! s'exclama-t-il en me caressant la joue. Ne me dis pas que tu gardes ça pour toi depuis des semaines!
- Je n'arrivais pas à te le dire...
- Pourquoi?
- Je... Je sais que tu voulais des enfants, marmonnai-je. J'avais peur que...
- Tu avais peur que je parte? me demanda-t-il.
J'ai acquiescé, honteuse. Je l'ai entendu soupirer avant qu'il prenne ma tête pour la coller à la sienne. Il déposa un petit baiser sur mon front.
- Comment as-tu pu penser une chose pareille! s'exclama-t-il. Jamais, je dis bien jamais, je ne te laisserai!
J'ai relevé la tête et j'ai commencé à lui caresser du bout des doigts le menton. Une nouvelle barbe commençait doucement à se dessiner.
- Tu vas souffrir si tu restes avec moi.
- Qu'est-ce que tu racontes! s'exclama-t-il en levant les yeux au ciel.
- Tu n'auras jamais d'enfants si tu restes à mes cotés...
- Je m'en fiche, me coupa-t-il froidement.
- Peut-être maintenant mais dans vingt ans? Tu en voudras forcément un moment ou un autre. Un jour tu te réveilleras en regrettant d'être resté avec moi. Tu te rendras compte qu'il te manque quelques choses d'essentiels.
J'ai vu une larme coulée le long de sa joue. Une seule petit larme si discrète que je l'aurai probablement pas vu si je n'avais pas regardé sa cicatrice.
- Y'a d'autre moyen pour avoir des gosses, dit-il convaincu. On pourra adopter, on pourra demander à une mère porteuse... Tous ce que tu voudras! Mais arrête de me protéger! Arrête de me préserver. Arrête de choisir pour moi! Je veux rester avec toi. Je m'en fous que tu ne puisses pas avoir d'enfant. Je me fous que tu sois folle, que ta famille soit folle aussi ou que je parte d'ici parce que je suis sure d'une chose, c'est que je vais te suivre. Peu importe où tu iras, je te suivrais. Et n'essaie pas de me repousser parce que je reviendrai encore à la charge... Je ne te quitterai jamais.
Je l'ai regardé longtemps la bouche ouverte tellement j'étais touchée. Je l'aime, je l'aime tellement. Notre relation n'a jamais été normale et elle ne le sera probablement jamais. On a toujours eu des choses qui nous ont bloqué. Nos familles, la distance, nous même... Maintenant, j'en ai marre. Je veux vivre avec lui. Je veux qu'on arrête de se séparer. Il ne me quittera pas aujourd'hui.
- Je t'aime, chuchotai-je en le regardant avec tendresse.
- Tu ne sais pas à quel point je suis fou de toi, déclara-t-il en caressant mes cheveux.
Il a posé ses lèvres sur les miennes. J'avais l'impression qu'on ne s'était pas embrassé depuis des mois... Je m'accrochais à ses cheveux. Il me serrait contre lui. Il m'embrassa le bout du nez avant de poser son front sur le mien.
- Promets-moi qu'il n'y aura plus de secret, murmura-t-il à mon oreille. Que tu me diras tous même si ça me blesse.
- Je le jure. Et toi, arrête de vouloir te sacrifier pour moi.
- Je te le promets.
Il m'a déposé un petit baiser sur la bouche avant de me pousser et de se lever pour ramasser prudement la boite qu'il avait jeté. Il s'est agenouillé devant moi et même si il n'y avait personne, j'ai été gênée pour une raison que je ne pourrai pas expliquer.
- Dana Papopoulos, veux-tu m'épouser? me demanda-t-il à nouveau.
Il avait les yeux brillants. Il avait un sourire éclatant plaqué sur ses lèvres. Il était beau. Il était à moi. Je me suis mordu la lèvre inférieur avant de dire: "Non".
- Quoi? s'étouffa-t-il. Mais je croyais que...
- Pas maintenant! m'empressai-je de m'expliquer. C'est trop tôt! Alors oui, on a vu pas mal de truc ensemble mais ça ne suffit pas... Je veux que l'on vive ensemble et que l'on partage d'autres choses avant de pouvoir te dire oui. Je ne suis pas prête à me fiancer. Et en plus, je ne ressemble à rien là. Tu comprends?
- Je crois.
Le pauvre, ça en fait beaucoup à avaler en une soirée. Je me suis approchée de lui et je l'ai aidé à se relever en le tirant par les mains. J'ai tiré sur son col de chemise pour l'attirer à moi.
- On va se coucher? lui proposai-je.
- Euh...ouais.
Il avait l'air un peu confus, le pauvre. Il a récupéré sa canne et bras dessus, bras dessous, on est monté dans ma chambre. Je voulais dormir avec lui ce soir. Je l'ai aidé à monter les escaliers et il s'est installé sur mon lit. Je me mise sur ses genoux et j'ai ôté son haut, déposant mille baiser sur sa peau. Puis je me suis relevée. Pas de sexe ce soir. Il s'est mis en boxer et il s'est installé sur mon lit, à mes coté. J'ai posé ma tête sur son torse nu lorsque son bras est venu se poser sur ma taille. Incapable de dormir pour l'instant, j'écoutais sa respiration et ça m'apaisait. Je me sentais mieux. Lui avoir avoué ce secret me débarrassa d'une partie de mon mal être. Et ça réaction fut la meilleure réaction qu'on puisse espérer. Je le crois quand il dit qu'il s'en fiche de ne pas avoir d'enfant mais pourtant, une petite part de moi doute encore. Il en voudra comme moi j'en voudrai un jour.
- Dis Dimitri.
- Mmmmh, dit-il à moitié endormis.
- Mon père était dans le coup pour cette histoire de demande?
Il a mis un petit temps avant de répondre. Comme si il se demandait si il pouvait le balancer ou pas. J'ai trouvé ça mignon. Maintenant, il cherche à protéger mon père. Ils font équipes les deux là et ça me fait bizarre.
- Y a des chances, finit-il par répondre.
J'ai souris avant de m'endormir.
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