Chapitre 58




J'étais heureuse de le voir comme ça.  Bien évidement, il avait changé comme le montre certain signe telle que ses cernes sous ses yeux, ses cheveux plus longs réunis en un mignon petit chignon et sa barbe... je crois que je ne me remettrai pas de cette barbe qu'il a décidé de porter. Je ne dis pas que je n'aime pas, bien au contraire! Mais ça m'intrigue. Lui qui aime toujours être rasé de près. Je lui demanderai. Ca m'intrigue. Rien d'autre ne m'importait pour le moment hormis son sourire éclatant et son rire remplit de vie. J'ai toujours aimé son rire. Comme son sourire, d'ailleurs. A réflexion faites, j'aime tout chez lui.  Pour l'instant, je ne veux pas parler d'amour ou de quoi que se soit d'autre d'ailleurs. Pas de ce qu'il s'est passé pendant mon absence, ni de se qui arrivera plus tard. Je veux seulement profiter de l'instant présent. Je veux rire et me tenir près de lui. Je veux qu'il me prenne dans ses bras pour que je puisse sentir son parfum d'homme mélangé à son odeur naturel. Je veux qu'il me prenne par la main sans arrêt. Je veux qu'il n'arrête jamais de me regarder autrement que comme si j'étais la plus belle chose à ses yeux. 

Quand je suis allée chercher du gâteau pour nous deux, je ne m'attendais pas à ce qu'on me place un pistolet sur le ventre. Si le membre du serpent noir n'était pas armée, je lui aurais mis la pâtée avec mes cours d'auto-défense. Si je n'étais pas si paralysé par la peur, j'aurai peut-être pu réagir. Comment je sais que c'est un serpent noir? Surement parce que j'ai offensé leur chef? Ils m'ont reconnu. Je suis fichue. Je me servais une part quand j'ai sentis quelqu'un se tenir près de moi. J'ai souri pensant que Dimitri n'avait pas pu attendre que je lui apporte du gâteau. Mais ce n'était pas lui. C'était un homme qui avait la trentaine. Il était à peine plus vieux que moi et il n'avait pas l'air heureux.

- Suis nous sans faire de dégât, ordonna la voix grave de mon agresseur.

- Sinon quoi? lui demandai-je en faisant de mon mieux pour garder mon sang froid.

- Sinon, je tue ton homme.

J'ai levé mon regard de mes mains pour le planter dans celui de mon agresseur. Il n'oserait pas le salaud! J'ai plissé mes yeux. Il ne lisais aucune pitié.  Voyant que je ne répondais pas, il m'ordonnait d'avancer. Il était trop fort et trop grand pour que je tente quoi que se soit pour me sortir de ce merdier. Vraiment. J'aurai pu crier mais il m'aurait tué immédiatement étant donné que son arme, caché par sa veste de costard, était pointé sur moi. Mais pourquoi les hommes préfèrent toujours la violence à la diplomatie? On aurait pu discuter de ce qui leur posait problème autour d'une petite tasse de thé... Nan mais qu'est-ce que je raconte! Ils ne sont pas du genre à boire du thé mais du cognac à grosse quantité. Dés qu'on montait la côte, plusieurs hommes vinrent tenir compagnie à celui qui tenait le flingue. Quelqu'un se plaça derrière moi.

- Ne me toucher pas, grognai-je.

Il a éclaté de rire avant de me coller à lui pour me maintenir. Il me donna un coup dans la jambe pour me forcer à avancer. J'ai deviné où on se dirigeait. Je déteste cette endroit. Vers les hauteurs du village, il y a un endroit où les adultes n'aiment pas que les enfants trainent. Il y a une falaise où certains viennent pour exécuter des défis( surtout les membres de gangs mais certains ados pas enrôler peuvent le faire aussi). C'est une falaise normal mais en bas, il y a d'énorme rocher pointu dangereux qui serait capable de transpercé un corps. C'est là également où il y a le plus de vent. Les vagues sont terribles de ce coté là. En sautant tu as deux possibilités: soit tu parviens à éviter les rochers, soit tu te blesses ou pire, tu meurs. A toi de prier pour être sain et sauf. Nous sommes arrivés et je me suis demandée qu'elle était mon taux de chance à ce moment là. Tout à coup, je me suis arrêtée sous ordres du membre. Face à moi se tenait un homme de dos qui regardait la mer. Il avait l'air pensif.

- Patron, on vous l'a amené, déclara la voix d'un des membres.

Théo s'est retourné et il a tiré dans le pied du gars avec son arme si vite qu'on aurait dit qu'il ne c'était rien passé. Théo? Chef des serpents noirs? Adrian avait raison. Celui que mon père traque depuis des années est son beau-fils. Quand mon père sera ça... Il en sera fou.

- Imbécile! hurla-t-il de rage. Je vous avais demandé d'être discret putain!

- Personne ne nous a vu l'emmener, dit celui qui me tenait fermement.

- Je m'en fous Hermès! cria-t-il de nouveau. Il fallait lui bander les yeux! Il ne fallait pas qu'elle me reconnaisse! Il fallait qu'elle ne voit rien! Il fallait qu'elle ne sache pas où on l'emmène! Vous auriez du attendre. S'en est fini pour mon anonymat. Ses connards de chiens vont la chercher. J'ai passé des années près de cette famille pour me cacher et faire ce que j'avais envie en toute la liberté. Si des crétins comme vous gâche tout, je jure devant Dieu de vous exploser la cervelle! Maintenant, laissez nous.

- Mais...

- Dégagez! ordonna Théo la rage déformant son visage. Montez la garde pendant que je lui parle. Je dois le faire, maintenant. 

Ils ont acquiescé sans rien dire et ils sont partis. Ils m'ont laissé avec Théo. Théo. Ah là là. Comment dire... j'avais raison! Depuis le début! Il est dangereux. Je ne le sentais absolument pas! Qui m'a écouté à part Adrian et Dimitri? Personne. Alors voilà, écoutez moi un peu plus nom de dieu!

- Dana chérie! s'exclama Théo en me souriant, s'approchant doucement de moi. Comment vas-tu?

- Bien pour une fille qui a eu un flingue pointé sur elle, déclarai-je froidement.

- Oh ça? C'était juste pour s'assurer que tu viennes.

J'ai levé les yeux au ciel. Même si j'ai peur, il m'agace. Juste pour que je vienne? Bien sur.

- Je voulais te parler, dit-il soudain beaucoup plus sérieux.

- Et tu ne pouvais pas parler avec moi en bas? demandai-je en croisant les bras.

- Oh non! ricana-t-il. Pas avec ton balourd de garde du corps.

- Et de quoi voulais-tu me parler? dis-je en serrant les dents ( c'est Dimitri qu'il traite de balourd l'autre con?).

- Récemment, n'aurais-tu pas rendu une petite visite à mon grand-père? me demanda-t-il en grattant ses ongles manucurés ( ongles manucurés? Pas très viril pour l'homme le plus redouté de toute la côte!).

- Non, mentis-je.

- Vraiment? dit-il en prenant un air faussement étonné. Tu ne te serais donc pas rendu à son domicile pour poser des questions aux fameux Merès Santos? La terreur de ce village. L'être le plus prestigieux... 

- Je viens de te dire que non, le coupais-je mal à l'aise. Je peux retourner avec les autres maintenant?

- Dana, Dana, Dana, dit-il en secouant la tête. Sache que je sais tous.

- Qu'est-ce que tu crois savoir? 

Il s'approchait dangereusement de moi, son arme toujours à sa ceinture, bien à ma vue. Et si je tentais de m'en emparer?

- Inutile de prendre mon arme, ricana-t-il en s'approchant toujours trop près de moi, son eau de Cologne me donnant envie de vomir. Je serai plus rapide que toi. Maintenant, avoue pour qu'on puisse tous les deux retournés à la fête de mon fils.

- Non.

- Que tu es stupide! s'exclama-t-il hilare. Je sais que c'est toi.

- Pourquoi tu veux que j'avoue alors?

- Pour le plaisir de te voir t'écraser.

- Comment le sais-tu? 

- C'est mon grand-père enfaite. Il a été perspicace. A table, quand tu m'as traité de con devant toute ma famille, ta voix lui était familière. Puis, plus tard, tu es passée devant lui et il a reconnu ton odeur.

J'ai fais une grimace de dégout. Un papi de 80 piges m'a reniflé? Beurk. J'ai envie de vomir. J'ai vraiment envie de...

- Je suis très doué pour reconnaitre les gens, déclara Méres en sortant de nul part. Même en étant aveugle et surtout en sentant une odeur aussi alléchante que la votre.

- Calme-toi Bapi, ricana Théo. Elle est en couple avec Ristos.

Et Mères cracha à mes pieds. Juste à mes pieds! Juste à coté de mes chaussures à talons qui coutent la peau du cu! S'ils n'étaient pas armés...

- Honte à toi, dit-il avec mépris. Honte à ton sang. Avec un Ristos? Comment oses-tu! 

- Hey! m'exclamai-je en sentant la colère bouillir en moi. Vous êtes qui pour dire ça? Je vous rappelle que vous êtes un criminel.

- Mais on a de l'honneur! déclara Mères en brandissant son poing.

J'ai à nouveau levé les yeux au ciel mais cette fois-ci, ça n'a pas plu à Théo. Il s'est avancé et m'a pris par les cheveux pour me mettre face à son grand-père.

- Chère Dana, dit celui-ci en me faisant sentir son horrible haleine( j'en connais un qui a abusé des oignons aujourd'hui). Qu'est-ce qui vous intéresse tant dans cette histoire avec Agnès? Du moins, qu'est-ce qui vous intéresse autant pour risquer votre vie.

Je ne réponds pas et je lui lance un regard glacial. Je ne vois pas venir la gifle de Mères. Elle est violente et forte. Personne ne m'a jamais giflé. Même pas mon père. Ma joue me brule... 

- Je veux savoir la vérité, finis-je par dire. Je sais qu'elle était enceinte de vous!

Il en laissa tomber sa canne à terre. J'ai touché la corde sensible on dirait. Immédiatement, Théo me lâcha en me jetant en arrière pour aller maintenir son grand-père en équilibre. Le pauvre grand et méchant Mères. Sans sa canne, on dirait qu'il ne vaut rien. Théo m'avait balancé avec tant de force que j'avais roulé par terre. Si près du bord que j'avais eu peur de tomber. Doucement, je me suis relevée pour leur faire face.

- Comme je vous l'ai dit, je veux juste savoir la vérité, répétai-je. L'avez-vous tué?

- J'étais jeune, dit-il. J'étais stupide et je manquais de distraction. Je m'étais servis d'elle, rien de plus. C'était excitant de faire ça dans le dos de son mari.

- Comment avez-vous réagi lorsqu'elle vous a dit qu'elle était enceinte de vous? demandai-je en m'approchant prudemment, dominant ma colère.

- J'avais 20 ans à peine et elle 40! s'emporta-t-il en me foudroyant du regard. Comment j'aurais pu réagir? Je ne voulais pas de ce gosse! Je voulais qu'elle se le fasse enlever.

- Mais elle ne voulait pas, devinai-je.

- Non. Elle préférait le garder et avoir honte toute sa foutue vie plutôt que de prendre le risque. Elle ne voulait pas se le faire enlever car elle avait peur de mourir. Elle avait peur de la mort. Elle était lâche.  Alors, elle a voulu tout raconter à Dasha. Je voulais seulement la retenir mais elle a glissé dans la cuisine. Le plus drôle, je m'en souviens encore, c'était que le couteau qu'elle tenait dans sa main avait traversé son ventre le jour où elle m'avait appelé. Ils étaient tous les deux mort. Je n'avais plus de soucis. Après je suis parti. C'est moi qui ait témoigné à la police. C'est moi l'inconnu qui avait vu Dasha rentrer chez lui en colère et qui avait entendu des cris.

- Espèce de salaud! explosai-je les larmes aux yeux (Théo s'élança pour me maintenir). Vous avez gâché la vie de deux personnes! Vous avez gâchis la vie de deux familles entières et la mienne par la même occasion!

- Elle n'a eut que ce qu'elle méritait cette catin, dit-il en faisant un geste de la main pour dire qu'elle ne signifiait rien.

- Vous l'avez tué. Vous êtes un meurtrier.

- Peut-être oui, ricana-t-il. Mais bon? Qu'est-ce que ça peut me faire?

- Vous êtes un lâche...

- J'assume mes responsabilités.

- Vous n'assumez rien du tout! Si vous auriez assumé quelques choses, vous vous seriez rendu. Vous n'auriez pas fait accuser Dasha pour rien et laisser ma grand-mère orpheline!

- Oh ça? Un détail.

- N'avez-vous jamais eu de regret? Ne vous êtes vous jamais sentie coupable?

- J'ai appris à vivre. J'ai appris à vivre avec mes démons, mes fantômes. Tu sais combien de personne j'ai éliminé dans ma vie? Beaucoup plus que ce que tu ne crois. Je me suis marié. J'ai construit un empire ici et ce n'est pas toi, une pauvre petit minable, qui va tous gâcher.

Il ordonna en grec à Théo de me jeter de la falaise. Son larbin de petit-fils me jeta par terre. Il me prit par les cheveux et il me tira. J'hurlais de rage. J'hurlais pour qu'on m'entende.

- Tu es un lâche! hurlai-je. Espèce de connard! Ne me touche pas! Laisse-moi!

J'avais la haine. Je priais pour qu'il y ait un miracle... Je hais cet homme. J'espère qu'il pourrira en enfer. Au moment où je fermais les yeux, des coups de feu ont retentit. Je voulais me cacher mais Théo me tenait fermement. Il m'a saisis le bras et il me maintenait devant lui comme si j'étais un vulgaire bouclier. Deux serpents noirs sont montés en marche en arrière, leurs armes pointés droit devant eux. J'ai vu la tête d'Adrian au moment où j'ai sentis une balle me traverser le bras. Je suis sure qu'il ne voulait pas me blesser, il ne s'attendait même pas à ce que je sois devant Théo.

- Dana! hurla-t-il en continuant de viser. Il est là! Je suis désolé!

- C'est rien, dis-je en me mordant fort l'intérieur de la joue.

Une douleur atroce me traversait le bras droit. Je n'osai pas regarder la blessure mais je sentais mon sang chaud couler le long de mon bras et c'était une sensation extrêmement bizarre et dérangeante. Puis j'ai sentis Théo tressaillir. Il se décala juste au moment où Dimitri s'élançait vers nous. Dimitri allait me foncer dedans et j'allais tomber mais au dernier moment il s'arrêta et me poussa sur le coté en me demandant de m'éloigner. Il a bondit sur Théo comme un lion enragés. La fureur déformait les traits de son visage. Jamais je ne l'avais vu comme ça. Ok, je l'avais déjà vu se battre. Mais là, il se battait comme un soldat. Il était agile, il bloquait tous les coups de Théo et il savait très bien ce qu'il faisait, où il devait tirer.  Dimitri donna un coup dans la main de Théo qui lâcha son arme. Puis il donna un coup de pied dedans et l'envoya dans les airs. Le flingue tomba de la falaise et quelques minutes plus tard, j'entendis un petit "plouf". Dimitri pointa son arme sur Théo, prêt à tirer.

- Meurt espèce de salaud, déclara Dimitri. De la part d'Iris que t'as fait souffrir. Meurt pour avoir osé menacer ma nana.

- Elle est conne, ricana Théo.

Qu'avait-il fait à ma sœur ce connard? Dimitri vit rouge et il voulut tirer mais aucune balle ne toucha Théo. Il n'avait plus de cartouche. Il grogna avant de jeter son arme et de commencer à se battre à nouveau. Je pouvais très bien remarquer que Théo ne valait rien sans son arme. Du moins, il était beaucoup moins agile au combat que Dimitri. Dimitri qui donnait des coups au ventre, au épaule et à tous les endroits que Théo oubliait de protéger, lui envoya un crochet du poing si puissant qu'il tomba en arrière. Théo était tombé à terre. Il semblait inconscient. Je vis Dimitri se passer la main dans les cheveux avant de regarder dans ma direction. Il allait venir vers moi quand un serpent surgit de nul part et lui sauta dessus. Assez facilement, il jeta son arme vers moi et, en se prenant quelques coups, il fit par le mettre K.O aussi.

- Dimitri! l'appelai-je.

Je me suis levée avec du mal et j'ai couru vers lui. Ma main posé sur mon bras, ma robe sale et déchiré et en faisant une grimace, je me postais devant lui. Je devais faire peur à voir vu son regard inquiet. Il posa ses mains sur mes cheveux. Il était tout essoufflé et trempé de sueur. Il avait une coupure au dessus du sourcil. Des bleus commençaient à se former sur sa mâchoire et sous son œil. Même comme ça, il était canon. Mon héros.

- Dana, dit-il d'une voix douce en caressant ma joue de sa main rugueuse.

Il vit ma main ensanglantée posée sur mon bras et il trésailla. Il déchira immédiatement un bout de sa chemise pour me faire un bandage. Si on était pas dans une situation délicate, je me serai probablement jeté sur lui tellement je le trouvais sexy. Comment peut-on dire qu'il n'a aucun honneur? Il m'a sauvé.

- Tout va bien? demanda Adrian en s'approchant de nous.

- Ouais, répondit Dimitri en regardant mon bras.

- Y en a d'autre qui arrive, prévint Adrian. Je les entends d'ici tellement ils sont discrets. T'as encore des munitions?

- Rien, soupira-il. Et toi?

- Une cartouche, soupira-t-il aussi. Il faut qu'on prenne les armes des autres et prier pour qu'il en reste.

- Ca va aller, déclarai-je optimiste. On va pas crever aujourd'hui quand même!

Adrian ricana et Dimitri me regarda gravement. Je ne l'avais jamais vu si sérieux.

- Dana, arrête de les sous-estimer, dit-il. Ils sont armés, nous non. Sans compter qu'ils sont plus nombreux que nous.

- Je vais vous aider, déclarai-je déterminée.

Dimitri m'a saisit le bras pour m'isoler un peu sur le coté.

- Tu es blessé, dit-il calmement. Et tu ne sais pas te battre.

- Si monsieur et il est hors de question que je reste là à vous regarder vous défendre. On est pas à un match de foot et je ne suis pas une vulgaire pom-pom girl! 

Je pensais qu'il allait encore me donner des raisons pour ne pas y aller quand j'ai senti ses lèvres se poser sur les miennes. J'ai vu Adrian se tourner histoire, je pense, de nous laisser un peu d'intimité. Dimitri posa ses mains sur mes hanches et il serra le tissu de ma robe entre ses doigts. Ce n'était pas un baiser passionnel. Il me semblait triste.

- Je t'aime Dana, me dit-il en posant son front sur le mien. Même si tu n'écoutes rien de ce que je te dis.

- Ne parle pas comme si on allait jamais se revoir, le sermonnai-je en fronçant des sourcils.

- J'aurai aimé que tu me parles de ça, me chuchota-t-il en fronçant des sourcils. Qu'est-ce qui t'as pris d'aller voir Méres nom de dieu! Tu aurais du me laisser faire.

- Ca aurait été pareil, déclarai-je.

- Non. J'aurai été visé. Pas toi.

On a entendu des bruits. Adrian a appelé Dimitri. Il m'a embrassé encore une fois et quand je me suis levée pour le suivre, je ne pouvais plus bouger. Il m'avait attaché à un olivier! J'essayais de bouger mon bras mais la douleur était insupportable.

- Dimitri! hurlai-je en me débattant pleine de rage. Reviens tout de suite!

- Tu restes ici jusqu'à ce que je vienne te chercher. Tu te tais. C'est un ordre.

Et il me sourit tristement avant de disparaitre.

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