Chapitre 56
Dimitri:
Elle a brusquement retiré sa main de mon visage et j'ai ressentie une sensation de vide et de froid désagréable. Est-ce que c'était trop tôt? J'aurai peut-être du lui demander plus tard. Quand elle se sentirait mieux. Mais c'était sortie tout seule! Je n'arrive pas à savoir. Elle me regarde d'une façon qui m'indique qu'elle est amoureuse de moi, elle me défends mais pourtant elle m'évite.
- Je suis désolé, soupirai-je en regardant son visage si gracieux. Dana?
Elle regardait par terre. Elle m'évitait encore. Bravo Dimitri! Pourquoi je ne peux pas fermer ma gueule un peu? Ca fait trop longtemps que je n'ai pas admiré son visage. Beaucoup trop. Alors maintenant qu'elle est en face de moi, que je la tiens dans mes bras si près de moi... et bien je ne vais pas me gêner pour l'admirer encore et encore. Alors j'ai soulevé son menton délicatement pour qu'elle me regarde à nouveau. Ses yeux étaient remplis de larmes. Je déteste ça.
- Ne pleure pas, la suppliai-je en la serrant un peu plus contre moi. Je t'en supplie...Je ne supporte pas de te voir comme ça.
Elle se laissa faire. Elle marmonna quelques choses que je ne comprenais pas. On c'était arrêté de danser. Elle enroula ses bras autour de moi pendant que je lui caressais les cheveux avec autant de douceur que je pouvais. Je ne supportais pas de la voir si triste. Je refusais tout simplement de la voir comme ça. Qui c'est combien de temps je pourrais être près d'elle encore? En un temps si limité, je refuse de la voir pleurer. Je veux la voir heureuse et souriante.
- Je suis tellement désolée Dimitri, sanglota-t-elle contre mon torse. Je n'aurais jamais du t'abandonner.
- Quoi? m'exclamai-je. Tu...
- Je t'ai laissé alors que tu avais besoin de moi, dit-elle en plongeant son regard flou dans le mien. Je m'en excuse.
- Et moi, je m'excuse de ne pas être partie avec toi, déclarai-je en lui caressant sa joue. J'aurai du t'accompagner.
- Tu ne pouvais pas à cause ta famille, dit-elle en essuyant ses yeux rougies. Tu as bien fait de rester pour veiller sur eux. C'était courageux de ta part. Mais moi, j'aurai aimé... Je ne sais pas. Juste peut-être me tenir après de toi quand tu étais mal? Te protéger? Si tu m'avais appelé, je serai revenu.
Elle m'a surpris en me donnant un coup de poing contre mon torse.
- Tu aurais du m'appeler! s'énerva-t-elle. Quelqu'un de ma foutue aurait du me prévenir! Je serai revenu...
Elle change d'émotion en un claquement doigt. Elle passe de tristesse à colère et vice versa. J'ai du mal à la suivre.
- Et c'est pour ça que je n'ai rien fais, soupirai-je. Je ne voulais pas que tu reviennes pour t'occuper d'un boulet comme moi. J'aurais gâcher ta vie.
Elle m'a surprise en me serrant fort contre elle... Pendant un petit instant, je nous imaginais à l'abri des regards. Je nous imaginais dans un endroit exceptionnel où je pourrais l'embrasser, lui faire doucement l'amour... Je me suis fais la promesse à moi même de lui construire un endroit rien que pour nous deux. Un endroit où on pourrait élever nos enfants. Mais pour l'instant, nous sommes à un endroit où des milliers de yeux qui nous dévisagent. Je n'ai pas envie de la partager en ce moment. Je veux l'avoir à moi, quelque part, et je ferai tous ce qu'elle voudra. Tous.
- Dana? l'appelai-je.
Elle a émit un mignon petit "mmm" avant relever sa tête, posant son menton sur mon torse.
- Tu ne veux pas qu'on s'éloigne un peu de la foule? lui demandai-je en caressant son bras dénudé.
- Bien sur, accepta-t-elle.
J'ai pris délicatement sa main pour l'emmener loin d'ici. Je voulais l'avoir rien que pour moi. C'était une pensée égoïste que je ne regrette absolument pas. J'ai assez attendu. Je la désire. Maintenant. En l'emmenant, j'ai vu sa famille me regarder. Son père me jetait un regard mauvais, sa mère me souriait, sa sœur levait le pouce en l'air et Niko... bas Niko était obnubilée par Elena. J'ai ricané avant de descendre la côte. J'étais si pressé de me retrouver seul avec elle que je marchais à une allure qui devait être beaucoup trop rapide pour elle.
- Va doucement Dimitri! s'exclama-t-elle derrière moi.
Normalement, j'aurai ralenti pour l'attendre. Mais j'étais tellement excité et impatient que je me suis arrêté pour la prendre dans mes bras. Je refusais catégoriquement qu'une paire de talon nous fasse obstacle. Elle s'est accrochée à moi, me regardant avec des yeux innocents qui me donnait envie d'embrasser ses lèvres charnus qui m'appelaient. Mais pas ici. Je devais trouver un endroit tranquille. Mon pas c'est fait plus pressant quand elle commença à caresser à nouveau ma barbe. Ca me met dans tous mes états quand elle fait ça. Elle a déposé un baiser sur ma joue puis elle est descendu le long de ma mâchoire. Je n'ai pas tenu très longtemps. Non, je ne "pouvais plus" tenir! Dès que j'ai pu, j'ai tourné à droite pour qu'on se cache en dessous des ponts du port. On allait être tranquille, ici. J'ai déposé Dana à terre et elle m'a regardé avec des yeux doux remplis de désir. Elle me caressait la joue.
- Qu'est-ce que tu veux faire? lui demandai-je en passant.
Elle a attaché ses cheveux en une queue de cheval basse avant de s'approcher. Est-ce que j'ai dit qu'elle était divinement belle dans cette robe rouge?
- Surement pas parler, dit-elle en jouant avec les boutons de ma chemise.
- Vos désirs sont des ordres.
J'allais surement pas me faire prier! Depuis le temps que je rêve d'elle. Quand je l'ai pris dans mes bras pour la soulever de terre, elle m'a sourit. Elle avait l'air heureuse. Elle a rougi de bonheur. J'étais entre ses deux longues jambes, ses cuisses étaient collés à mes hanches. Je collai mon torse au sien ce qui lui fit pousser un petit soupir de satisfaction. Elle passa ses bras sur mes épaules. Elle se précipita pour défaire mon chignon. Elle passa ses mains dans mes cheveux plus longs. Je basculais la tête en arrière.
- Embrasse-moi, me supplia-t-elle d'une voix douce.
J'ai passé ma main gauche sur son visage, mes doigts s'arrêtant un peu plus longtemps au niveau de sa bouche avant d'approcher son visage du mien. Je n'y tenais plus. J'ai pressé mes lèvres sur les siennes comme si ma vie en dépendait. Peut-être que ma vie en dépendait finalement? Ma vie était lié à la sienne, que je le veuille ou non. J'ai essayé de vivre sans elle mais c'est impossible. Déjà à l'époque, c'était compliqué. Maintenant, c'est juste impensable. Je l'aime plus que tout et je ne suis pas prêt à la laisser partir à nouveau. Rien ni personne ne m'empêchera de l'aimer et de la suivre jusqu'au bout du monde. J'ai appuyé son dos contre la pierre et elle poussa un soupir quand nos lèvres se séparèrent.
- Je t'ai fais mal? m'inquiétais-je.
- Non. Jamais tu me feras de mal.
Ses mots m'ont touchés.
- Tu m'as tellement manqué, lui soufflai-je à l'oreille.
- Toi aussi, m'avoua-t-elle.
Je l'ai posé à terre pour pouvoir l'admirer librement. Mon dieu! Qu'elle était belle dans sa robe rouge. Je déposai mes mains sur chaque coté de son visage avant de descendre au niveau de ses épaules jusqu'à ses hanches. A travers le tissu de sa robe, j'ai senti du bout des doigts sa fine culotte. Ca m'a mis dans tous mes états.
- Tu m'autorises? demandai-je par pur politesse.
A peine elle avait acquiescé que je m'étais accroupie devant elle. Je lui embrassai le ventre, là où peut-être un jour un mini moi restera pendant 9 mois. Je posais ma tête sur son ventre quelques instants avant de faire glisser ma main le long de sa cuisse, passant sous sa robe. Sans trop tarder, j'ai trouvé sa petite culotte du bout des doigts. Alors je l'ai fais glissé délicatement le long de sa jambe. Sans qu'elle est le temps de me dire quelques choses, j'ai enfoncé un de mes doigts en elle. Elle poussa un petit cri avant de s'accrocher à mes épaules pour ne pas tomber. Je bougeais mon doigt en elle et je fus heureux de la faire gémir. Pour plus de confort, je l'ai pris par la taille et je l'ai allongé par terre. Je me suis positionné au dessus d'elle en faisant bien attention à ne pas l'étouffer de mon poids. Tout en continuant mon va et viens en elle, de ma main libre, j'ai remonté jusqu'à au dessus de sa robe pour faire baisser son unique bretelle. J'ai fais descendre sa robe juste en dessous de sa poitrine et j'ai admiré ses seins nus. Elle se cambra quand j'ôta mon doigt et que je remontai le bas de sa robe pour placer mes lèvre sur les siennes. Je voulais la faire défaillir de plaisir et vu comme elle était mouillée rien que pour moi, ça n'allait pas être compliquée. Je remontai ensuite jusqu'à sa bouche en déposant une tonne de baiser sur sa peau bronzée, mordant au passage chacun de ses tétons. Je voulais laisser ma marque sur elle. J'ai alors trouvé sa bouche. Je lui ai mordis la lèvre inférieur et avant de l'embrasser, j'ai saisis son visage entre mes mains.
- Dis-moi que tu m'aimes...
Elle m'a surprise en me poussant sur la coté. Mon dos rencontra la terre et elle se retrouva sur moi, sa poitrine à l'air juste au dessous de mon cou.
- Je ne veux pas qu'on parle de ça Dimitri, soupira-t-elle en me prenant la main. Je veux qu'on profite de l'instant présent.
Elle déposa un petit baiser sur mes lèvres avant de déboutonner ma chemise. Voilà, j'étais à sa merci.
- Si tu veux mais il faudra bien qu'on en parle un jour! m'exclamai-je en me soulevant un peu pour qu'elle l'enlève plus facilement.
J'ai croisé son regard bleu électrique qui me disait clairement: "Dimitri, ferme-là". C'était une possibilité. J'aurai pu la fermer et la baiser ici, sous ce vieux pont. Ca nous aurait fais du bien à tout les deux et c'est ce qu'on voulait en un sens. Mais, j'avais envie de me comporter en gentleman avec elle. Je ne voulais pas qu'on couche ensemble à peine quelques heures après s'être retrouvé. Je veux lui faire l'amour dans un belle endroit pour qu'elle s'en souvienne à tous jamais. J'allais lui en parler quand elle porta sa main à sa bouche et qu'elle regarda avec horreur mon torse.
- Dana, dis-je dans un souffle.
Du bout des doigts, elle toucha les hématomes sur ma peau. J'avais encore des coupures. C'étaient les dernières traces qui restaient encore du combat avec mon père.
- C'est pas vrai, murmura-t-elle.
Je me suis redressé pour la prendre dans mes bras.
- Ce n'est rien, la rassurai-je en lui caressant le dos.
- Qui t'as fais ça? me demanda-t-elle d'une petite voix. Je refuse qu'on te fasse du mal..
Je sentis sa main touché mon dos zébré.
- Dana, ce n'est rien, déclarai-je en lui caressant la joue. Vraiment. Tout va bien maintenant.
Elle me regardait un peu perdu. J'espère de tout cœur qu'elle ne va pas à nouveau culpabiliser. Ce que j'ai reçu n'est en aucun cas de sa faute. C'est de la faute de mon père. Rien que lui. Elle porta sa main à ma barbe pour la caresser avant de m'embrasser. Je me suis allongé, elle au dessus de moi et je l'ai embrassé avec passion. Je voulais qu'elle oublie. Je lui caressais doucement le dos et elle frissonna. Je posais ensuite mes mains sur ses fesses ce qui l'a fit gémir.
- Est-ce que tu m'aimes? lui demandai-je alors qu'elle m'embrassait dans le cou.
- Quoi? dit-elle entre deux baisers.
- Tu m'aimes? répétais-je.
Elle a arrêté de m'embrasser et elle s'est mis à cheval sur moi, c'est main poser sur mes pectoraux.
- Tu le sais, dit-elle finalement.
- Je veux que tu me le dises, chuchotai-je en prenant ses mains pour l'attirer à nouveau vers moi.
J'adore quand nos poitrines nus sont l'une contre l'autre. J'aime ressentir sa peau sur la mienne.
- Allez, l'encourageai-je en passant une mèche derrière son oreille.
Elle allait ouvrir la bouche mais elle la referma presque aussi tôt. Elle me lança un sourire mystérieux et coquin avant de rouler sur le coté pour remettre sa petite culotte. Elle se releva pendant que je ne la quittais pas des yeux. Pourquoi refuse-t-elle de me le dire?
- Quoi? demanda-t-elle en remontant sa robe.
- Pourquoi tu refuses de me le dire?
- Je te le dirai mais pas maintenant, décida-t-elle.
- Quand alors? voulus-je savoir.
- Je te le dirai ce soir. Parce que je ne compte pas te laisser dormir seul, m'apprit-elle en me souriant.
- Pour être honnête, je ne sais pas si j'arriverai à dormir à tes cotés, lui dis-je en lui souriant à mon tour. Je pense plutôt que je vais passer ma nuit à t'admirer, à te baiser et à te dire que je t'aime.
Elle me regarda surprise avant d'éclater de rire. Est-ce que j'ai dit était drôle? Elle s'est accroupi par terre parce que moi, je ne m'étais pas lever comme elle. J'étais toujours le dos contre terre, torse nu et brulant de désir pour elle.
- Tu viens? me dit-elle en me tendant la main.
Je l'ai attrapé, je me suis relevé et à peine debout, je l'ai attiré à moi pour pourvoir l'embrasser et la toucher à nouveau. Je suis fou d'elle.
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