Chapitre 23
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Je suis super touchée! Tant de vue! Wow. Franchement, c'était mon objectif et je l'ai atteint grâce à vous, ceux qui lisent, mettent des étoiles et commentent " Romance à la grecque" depuis le début. J'espère que l'histoire continue à vous plaire et je vous promets que j'essaye de m'améliorer niveau orthographe. Quel est votre personnage préféré? Dites-le moi, je serai super contente de le savoir.
Bonne lecture!
Lenouchebjc
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C'est tellement incroyable la sensation de se réveiller dans le lit de la personne qu'on aime. Et oui! Je l'aime! Je lui ai dit et je le redirai autant de fois qu'il le faudra. Oh la la, c'est tellement apaisant de sentir son odeur imprégné dans ses coussins... Je pourrai me shooter avec son odeur jusqu'à la fin de ma vie tellement elle est enivrante! C'est vraiment génial sauf que... il est plus là! Dimitri n'est plus à coté de moi! Pourtant je me souviens très clairement m'être endormis sur son torse après la nuit la plus éprouvante de toute ma vie. Je ne voulais absolument pas le quitter une seule seconde alors j'ai accepté de dormir avec lui. Jamais je n'oublierai son regard lorsqu'il m'a dit que j'étais magnifique. Il était si doux et pourtant si brulant! Il a ensuite plongé en moi. Jamais on ne m'avait autant couvert de baisé en une seule nuit! On ne m'a même jamais dit autant que l'on m'aimait en une seule nuit! Si ma mémoire est bonne, il a du me le dire vingt fois et il m'a demandé de le répéter le quadruple. Je me suis levée, la couverture enroulée autour de moi, et je suis sortie dans le couloir. Une odeur de bacon envahissait la pièce et j'ai eu peur que sa famille soit rentrée. Parce que même si je ne connais pas Dimitri depuis très longtemps ( un mois pour être précis), je ne l'ai jamais vu cuisiner. Pour être honnête, peu d'homme grec cuisine. Je ne dis pas que ça n'existe pas, je dis seulement que c'est plutôt rare. Je sors doucement sur la pointe des pieds et je me dirige vers la cuisine en priant pour que ce ne soit pas les parents de Dimitri. Lorsque j'arrive dans la cuisine, je ne peux m'empêcher de dire un long "ohhhhhhh" parce qu'il est vraiment trop craquant! Dimitri, les cheveux encore en batailles, torse nu donc me laissant admirer ses muscles et ses tatouages que j'adore avec pour seul habit son jean troué, cuisine. Il se retourne et me présente son sourire malicieux que j'adore. J'adore tous chez lui!
- Je me suis dit que ça te ferai plaisir, dit-il en haussant les épaules, une spatule à la main.
Je cours le prendre dans mes bras. Je n'ai pas eu beaucoup de relation sérieuse alors personne ne m'avait jamais fait à manger pour mon plaisir. Il ne se doute pas que je trouve son geste bien plus romantique et adorable que ce qu'il croit! Je prends son visage dans mes mains et je caresse sa barbe naissante avant de le couvrir de baiser.
- Wow! Je ferai ça plus souvent...
- Tu peux! Fais-le autant que tu veux!
- Avec plaisir, mon amour.
J'adore quand il m'appelle mon amour. A chaque fois j'ai l'impression que je vais défaillir mais à part ça, j'adore. Il me prends par la taille et me demande de m'asseoir pendant qu'il s'occupe de tout. Je suis entrain de le dévorer des yeux pendant qu'il s'active au fourneau. Lorsqu'il a finit, il me serre avant de s'asseoir en face de moi et de dévorer son plat. Je ne peux pas détourner mon regard de lui tellement je le trouve magnifique. Mon dieu! Qu'est-ce qu'il m'arrive?
- Pourquoi tu me regardes comme ça? me demande-t-il.
- Je te trouve craquant, déclarai-je.
- Ah oui?
- Hum hum.
- Viens par là.
Il me fait signe de venir sur ses genoux. Bien évidement, je ne me fais pas prier! Je m'installe et je pose mes mains dans ses cheveux pour les caresser. Il se laisse faire et ferme les yeux ce que je trouve encore plus mignon! Puis il rouvre ses magnifiques yeux doux avant de prendre mes mains pour les embrasser jusqu'à mordiller d'une façon sexy mes doigts. Malgré moi, je rigole. Je n'ai vraiment pas l'habitude qu'on me fasse ça!
- Pourquoi tu rigoles? demande-t-il en fronçant des sourcils.
- C'est ta façon de mordiller mes doigts, déclarai-je en rougissant. Il faut dire qu'on me l'a pas fait souvent...
- Et ça on te l'a souvent fait?
Il pose sa main sur ma cuisse et remonte petit à petit le drap avant de me caresser d'une façon tellement sensuelle que je frissonne.
- Je vois que tu apprécies, dit-il satisfait.
- Hein hein...
- Tu es tellement belle.
A chaque fois qu'il me dit quelque chose comme ça, je ne peux m'empêcher de rougir. Et pourtant j'ai déjà interviewer Jean-Paul Gauthier sans rougir! Oh non... La France. Il faudra que je parte... Je ne peux rester ici infiniment. Même si rester avec lui me plairait énormément.
- Pourquoi es-tu triste d'un coup? me demande-t-il en me prenant mon menton dans sa main rugueuse. Mes caresses ne te plaisent pas?
- Oh rien! niai-je. Et bien sur que si!
- Je ne suis pas sur que...
On fut interrompu par le bruit d'une sonnerie. Ma sonnerie! Je me détachai de lui pour partir à la recherche de mon portable dans sa chambre. J'aime Dimitri mais le fait qu'il ne range pas sa chambre et que l'on ne retrouve absolument rien me tape sur les nerfs! Je retrouve mon téléphone sous mon soutien-gorge et décroche juste à temps.
- DANA! hurle ma soeur. Ou t'étais bon sang! On était super inquiet! T'es partit comme ça sans prévenir et tu... tu sais que Niko t'a cherché toute la nuit?
- Je suis désolée... Je n'ai pas d'excuse et je suis vraiment désolée de vous avoir faussé compagnie comme ça. J'avais un truc à régler.
- Bon ok. Après tout tes majeurs mais la prochaine fois, tu préviens quand tu pars!
- Oui, ne t'inquiète pas.
- Mais rentre immédiatement. On a besoin de toi.
- J'arrive.
Et je raccrochais. L'idée de partir et de laisser Dimitri seul me fit froid dans le dos. Je l'ai laissé quatre jours et on a vu les dégâts! Il était soul, triste et suicidaire. Je rentrai dans la cuisine la mort dans l'âme. Il était accoudé au lavabo et il regardait par la fenêtre. Il était tendu
- Tu dois repartir? me demanda-t-il.
- Dimitri...
- Tu vois ce que je disais hier? Bon ok, j'étais soul mais je disais vrai. Jamais on pourra être vraiment ensemble sauf si on fuit...
- Dimitri, essayai-je de le couper.
- Je sais que tu dois partir et je ne t'en veux pas! Je dois aller travailler moi aussi et...
- Ecoute moi nom de dieux! hurlai-je.
Il me regardait avec des yeux ronds. Ca fait longtemps que je ne lui ai pas hurlé dessus...
- Je suis sur une piste, déclarai-je. Tu te souviens que l'on discutait du fait que tu pensais que ton ancêtre était innocent?
- J'en suis sure.
- Bref, j'ai fait des recherches et j'ai découvert que Agnès avait un journal! Elle relate ses derniers mois et je sais qu'elle se sentait seule et qu'elle avait vu quelque chose qu'elle n'aurait jamais du voir. Alors peut-être qu'elle a été tué par quelqu'un qui lui en voulait?
Il ne disait rien à part me regarder la bouche ouverte.
- Quoi? Dis quelque chose s'il-te-plait!
- Tu es incroyable.
Et il me prit dans ses bras pour me faire tournoyer avant de m'embrasser trop vite à mon gout.
- Tu peux pas savoir à quel point j'ai envie de te faire l'amour, là, tout de suite, sur cette table! Mais je dois aller travailler et je te promets que je te ferai monter au ciel comme jamais la prochaine fois qu'on se voit!
Je ne suis absolument pas contre sa proposition. Il me lâcha donc avant de me laisser me rhabiller. Je me recoiffai dans le miroir de l'entrée pendant qu'il m'observait, adosser à la porte.
- Tu me promets de ne pas faire de bêtise? lui demandai-je inquiète. Plus jamais tu me refais un coup pareil.
Il me prit par le taille pour m'attirer à lui avant de plonger son regard dans le miens.
- Je sais que tu m'aimes et c'est une raison suffisamment valable pour que j'encaisse les coups de la vie, dit-il. Donc non, je ne me tuerai pas. Oui, j'essayerai d'être sage et oui, je ne te referais plus jamais un coup pareil. Tu es ma sauveuse.
- Je suis à toi, déclarai-je. Je t'aime.
- Je t'aime. Maintenant, va-t'en avant que je te séquestre ici pour moi tout seul.
Je lui donnai un baiser sur la bouche avant de partir. J'ai sursauté lorsqu'il me mit une claque sur les fesses. Mais je n'ai pas dit que ça me déplaisait. En sortant, j'étais heureuse. J'aime Dimitri, peu importe ce qu'il va se passer. Oui, ça ne fait pas très longtemps qu'on se connait mais j'ai la vive impression que c'est le bon. Je me verrai volontiers passer ma vie avec lui. Le protéger des malheurs de la vie, des coups de son père, le choyer comme personne, m'occuper de lui, faire à manger pour lui... Oui, je me verrai bien faire tout ça! Je me vois même lui faire visiter Paris, l'installer dans mon appartement, faire l'amour avec lui dans mon lit... Une fois arrivée devant chez moi, je pris quelques instants pour souffler et trouver un alibi. Je ne vais bien évidement pas aller voir ma famille et leur raconter ce que j'ai fait cette nuit! Je vais prétendre être partit voir Elena et après je suis allée me promener sur la plage de Poséidon avant de dormir dans la voiture parce que j'étais trop crevée. Ouais, c'est un bon plan. Je sortis de la voiture en claquant la porte et montait les marches deux à deux.
- C'est moi! hurlai-je en ouvrant la porte. Je suis rentrée et je suis toujours en vie!
Ma sœur vint la première et me prit dans ses bras.
- Y a deux flics qui sont là, chuchota-t-elle. Y a quelqu'un qui est mort hier soir, une certaine Martha.
Mon sang se glaça. Est-ce la même Martha a qui j'ai pris la blouse au port? La blouse que j'ai laissé par terre en sortant comme une furie lorsque j'ai découvert Théo avec une autre femme... Oh mon dieu! Cette femme n'a rien fait et... ils l'ont tué à ma place! Iris se détacha de moi et deux hommes rentrèrent. Je reconnais le commissaire qui est un ami de mon père depuis très longtemps avec un autre policier.
- Dana, souffla mon père en me rejoignant à grande enjambée avant de se poster devant comme pour me protéger. Dis à Karl où tu étais pour qu'il nous laisse tranquille! Karl, tu connais ma fille, elle n'aurait jamais tué Martha elle ne l'a connaissait même pas!
- Où étais-tu Dana hier soir? demanda Karl.
- Je suis partie voir Elena, ma meilleure amie, avant d'aller me promener un peu sur la plage de Poséidon...
- Où as-tu passé la nuit?
- Dans ma voiture, mentis-je. J'étais trop fatiguée pour conduire alors je me suis garée devant la mer...
- Quelqu'un peu confirmer ça? me coupa-t-il.
- Non. J'étais seul.
- Bien. Achille, je suis navré mais je dois respecter la procédure. Dana, suis-moi.
- Quoi? Mais je ne connais même pas cette Martha! criai-je. Je vous jure sur ma vie que je suis innocente et que...
- Je n'ai pas le choix, dit Karl vraiment contrarié. Ne m'oblige pas à employer la force...
- Dana, m'appela mon père, cessant mes mouvements pour leur échapper. Tu vas y aller et je vais t'accompagner. Allons-y.
Je fus étonnée de voir mon père si calme et non... en colère. Il est toujours en colère d'habitude. En particulier quand il s'adresse à moi. Je m'attendais presque à ce qu'il tape Karl mais non, il a accepté sans râler. Prépare-t-il un mauvais coup?
- Ne t'inquiète pas, me chuchota-t-il en me tenant par le coude. Je vais trouver une solution. Maintenant, tais-toi jusqu'à ce qu'on arrive.
Je le regardais sans comprendre. Pourquoi avait-il l'air d'être si sûr de lui? Bien sur, il me croit innocente. De toute façon je le suis. Il a juste l'air très confiant voir serein. Comme si il savait comment prouver où j'étais. On me passa les menottes et m'emmena sous les regards remplient de larmes de ma mère, de ma sœur et de Niko. J'espère qu'il ne m'en veux plus. Pour une fois dans ma vie, j'ai écouté mon père et j'ai fermé ma grande gueule.
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