Un nouveau venu, partie 2

Baku (marche d'un pas rapide jusqu'à l'infirmerie et ouvre la porte sur une pièce de grande taille, avec à l'intérieur des appareils étranges)

Errich : Chez nous, un soigneur et des potions suffisent donc vous me voyez plutôt curieux : Quels sont ces machines ?

Baku (sourit) Je suis allé fouiner un peu dans certains mondes pour récupérer leur technologie. Elles fonctionnent pas toutes, mais celles qui marchent m'aident aux examens.

Errich : Et donc je mets où les potions ?

Baku (montre une grande armoire) Là.

Errich (commence à sortir les potions de son sac, un peu trop pour que le sac ne puisse physiquement en contenir autant)

Baku: Sacrée besace que vous avez là.

Errich : Ce sac peut contenir à peu près tout tant que c'est pas vivant et que ça peut entrer à l'origine. C'est assez pratique pour stocker les ressources premières. C'est le trésor familial.

Baku : Très sympa! Bon, pour l'auberge, va falloir que je vous remette entre les mains de Corbeau et Kikol. J'ai du boulot.

Errich : Vous savez où me trouvez si vous nécessitez des antidotes. Ou les poisons qui les nécessitent.

Baku (sourit) Reçu. Kikol devrait attendre dans la cour. Moi, je reste ici. J'ai laissé mes dossiers trop longtemps.

Errich : Au revoir (Sors de l'infirmerie)

Kikol (attends Errich dans la cour)

Errich : Salut, tu pourrais m'indiquer l'adresse d'une auberge ?

Kikol : (hausse les épaules) Suis-moi.

Errich (suit Kikol) : Dites-moi, comment va la guerre ? Les nouvelles du front mettent pas mal de temps à nous parvenir.

Kikol : Pour le moment, on écrase les clichés à plate couture.

Errich : Pourrais-je avoir autre chose que la propagande ? Ou alors c'est un fait accompli et je me dois d'applaudir vos efforts.

Kikol : C'est un fait accompli. D'ici quelques mois, ce sera fini. Enfin.

Errich (soupire) : J'espère que vous êtes dans le vrai. L'auberge est encore loin ?

Kikol (s'arrête devant l'auberge, et la désigne) On y est.

Errich : Merci et au revoir. Encore une fois, je suis là pour aider donc appelez-moi si vous nécessitez un antidote ou son pendant nuisible.

Kikol (sourit) merci et bon séjour.

(Le soir venu, après manger, Errich paye sa chambre et y monte)

Errich (commence à installer un piège sur la serrure et à la fenêtre, puis sort ses affaires d'alchimiste)

(Tu entends soudain un craquement derrière toi)

Errich (laisse une illusion de lui-même parlant à sa place et commence à s'approcher de la fenêtre en étant invisible) : À qui ai-je l'honneur ?

Inconnu (entre dans la pièce) Mon nom a peu d'importance, gnome.

Errich : Où sont mes manières ? Bien le bonjour, permettez-moi de vous apporter une boisson. Comment dois-je vous appeler au passage ?

Inconnu : ....(dégaine une dague effilée)

Errich (toujours invisible, enduit un carreau de somnifère et arme son arbalète. Son illusion prend un air effrayé.)

Inconnu (s'approche de l'illusion puis se fige)

Errich (tire et dans le même temps, se prépare à sauter par la fenêtre)

Inconnu (esquive le carreau, et jette une dague au hasard)

Errich (fais apparaître une gerbe de sang et un cadavre à l'emplacement de la dague)

Inconnu (se précipite vers l'endroit touché, mais son second poignard ne rencontre que le vide)

Errich (crée une traînée de sang vers la porte et se prépare à tirer de nouveau)

Inconnu (grommelle et suit la traînée)

Errich : (Crée un cadavre au pied de la porte, une illusion pouvant être touchée cette fois. Ajuste son tir)

Inconnu : (s'approche prudemment)

Errich (attend quelques minutes)

Inconnu (plante son poignard dans l'illusion)

Errich (tire sur l'inconnu)

Inconnu (encaisse le carreau en plein poitrine)

Errich : Faut vraiment que je perde l'habitude de tirer pour tuer moi... (Retire le carreau puis utilise sa potion de soin la plus puissante pour garder l'inconnu en vie. Une fois stabilisé lui fait boire un somnifère)

Inconnu (s'étrangle, suffocant)

Errich : Tchh... Tu crois quand même pas que je vais te laisser partir sans m'amuser avec toi ? (Lui donne une médecine)

Inconnu (se tord de douleur et expire, la gorge noire d'une marque étrange)

Errich : Et c'est pour ça que je déteste la magie. (Vérifie s'il a une potion adaptée)

(Tu comprends vite qu'aucune potion ne réveille les morts)

Errich : Je pensais pas avoir du travail aussi vite moi. (Laisse le cadavre dans un coin de la chambre et finit de sortir ses ustensiles pour analyser le poison de la dague)

(La dague n'est enduite d'aucun poison)

Errich : Un assassin sans poison, dites-moi que c'est une blague... (cherche sur le corps quelque-chose d'analysable)

(Tu ne trouves rien. Ni lettre du commanditaire, ni poison. Juste quelques dagues de plus)

Errich : Bon... Je suppose que vais devoir m'en remettre à ceux que j'ai croisé plus tôt. (Met le corps dans son sac puis sors de l'auberge et se dirige vers le château déguisé en un autre client de l'auberge)

(Tu arrives devant les portes, fermées. La neige tombe silencieusement autour de toi)

Corbeau : (assis sur la muraille au-dessus des portes, aperçoit Errich) Qu'est-ce que tu fous ici ?

Errich : Tiens, je voulais justement te voir. Est-ce dans la coutume ici de tenter de tuer les nouveaux venus ? (Sors le cadavre et le jette au pied de corbeau) Cet imbécile a dit que j'étais un gnome et il en est mort. Par contre il a une jolie marque sur le cou.

Corbeau : (sourit et saute avant d'atterrir sans un bruit) Un gnome ? Ça se comprend... (analyse la marque noire)

Errich : fais attention lors de ton prochain repas. Je vous laisse voir ce qu'est ce truc, et si ça a un quelconque rapport avec moi je vous prierais de le signaler. Mais plus tard. Sur ce bonne nuit

Corbeau : (pouffe, prend le cadavre sur son épaule, et s'envole vers la bibliothèque)

(Errich, tu te retrouves seul devant les portes)

Errich (soupir) : Pitié, qui que vous soyez, envoyez le prochain assassin demain. (se dirige vers l'auberge, laisse une illusion sur le lit et va dormir dans son sac)

(La nuit se passe tranquillement, paisiblement même.)

Errich (se réveille tôt le matin et va prendre son repas à l'auberge)

(Alors que tu arrives dans la salle à manger, tous les regards convergent vers toi)

Errich (prend l'apparence d'un des clients et décide d'aller manger autre part)

(Tu sors de la taverne et arrive dans la rue bondée)

Errich : (se balade dans la ville et recherche un restaurant, tout en changeant régulièrement d'apparence à chaque tournant)

(Tu trouves finalement une taverne qui semble sympathique)

Errich (Va commander un repas)

(Le tavernier te sert en quelques minutes)

Tavernier : Vous êtes nouveau ici ?

Errich : Affirmatif.

Tavernier (sourit) Belle ville hein ? J'ai appris qu'ils avaient besoin de nouveau mages.

Errich : Ah bon ? Vous savez qui et pourquoi ?

Tavernier : Le gouvernement. Apparemment, y'a un mage qui a été assassiné.

Errich : Elle n'a pas l'air très sécurisée, votre ville... J'ai moi-même eu des problèmes avec des bandits.

Tavernier : (à voix basse) La reine est sur le coup. Et si elle retrouve ces assassins, ça va barder.

Errich (en adaptant le ton de sa voix) : Et concernant les brigands ? Vous me direz j'ai peut-être juste subit un cas isolé ?

Tavernier : On raconte que la maréchale est sur le coup. N'ayez crainte.

Errich (rigole) : De toute manière ce n'est pas vraiment mon problème je suppose. Les brigands que j'ai croisés avaient une marque noire sur leur gorge, tout du moins leurs cadavres en avaient. Vous savez à quoi cette marque fait référence par hasard ?

Tavernier : Vous avez rencontré un Gorge Noire ? C'est une secte interdite qui vit dans les égouts.

Errich : C'est un fait connu par ici ?

Tavernier : Seuls les plus informés le savent

Errich (d'un ton joyeux): J'ai presque envie de vous soupçonner. Il est rare de donner autant d'information à un inconnu, à moins que ce soit une coutume locale

Tavernier : C'est bien une coutume. Allez voir les autres taverniers, ils vous en diront autant !

Errich : Dans ce cas-là je vous prie de m'excuser de la suspicion.

Tavernier (pouffe) Pas grave.

Errich : Vous boirez un verre avec moi pour compléter ce repas ? C'est déprimant de boire seul. Vous pourriez même gouter un vin hobbit. Ça fait partie de mes marchandises donc si je pouvais vous convaincre d'en acheter, ça ferait d'une pierre deux coups.

Tavernier : Avec plaisir.

Errich (n'a pas de vin hobbit donc sort juste son meilleur vin, prépare deux verres et sers le dit vin. Rajoute en étant invisible un sérum de vérité dans le verre du tavernier) : Alors, dites-moi ce que vous en pensez.

Tavernier (boit le vin) Hum...pas mal.

Errich : Et donc c'est une coutume ici d'informer les étrangers des secrets réservés aux plus informés. Étrange coutume je dois dire.

Tavernier (secoue la tête) : Les Gorges Noires ont demandé à ce que toute personne qui cherche des infos sur eux soient informés.

Errich : J'aurais un job pour eux, comment les pourrais-je les contacter ?

Tavernier : ......Dans les égouts, à minuit. Sous le palais. Ils se rassemblent là.

Errich (sert un deuxième verre de vin contenant un antidote) : Merci beaucoup pour le repas et les informations. Seriez-vous prêt à acheter notre cargaison de vin quand elle arrivera ?

Tavernier (boit le verre) bien sûr !

Errich : Et bien au revoir. Je vous recontacterais. (Sors de l'auberge)

(Tu arrives dans la rue bondée)

Errich (Continue sa routine et va récupérer différents ingrédients)

(Tu achètes plusieurs ingrédients, jusqu'à remarquer difficilement quelqu'un qui te suit)

Errich (Arme une arbalète avec un somnifère, son illusion fait comme si de rien n'était)

(Ton poursuivant te regarde droit dans les yeux. L'illusion ne semble pas faire effet sur lui)

Errich (soupire et va clairement dans une ruelle en se préparant à recevoir une attaque surprise.)

(Mais personne ne te suit)

Errich (sors et se dirige vers le château en vérifiant si son poursuivant utilise aussi des illusions)

(Tu remarques que plus personne ne te suit. Il semble avoir abandonné)

Errich (Cherche une carte de la ville quelque part)

(Tu finis par trouver un panneau avec une carte)

Errich (Vérifie les différentes locations qui l'intéresse, puis retourne dans sa chambre)

(Tu retournes à ton auberge, et en arrivant dans ta chambre, tu découvres une lettre sur ton lit)

Errich (prend la lettre en soupirant puis cherche un piège)

(Aucun piège)

Errich (ouvre la lettre)

(Sur la lettre est noté :

"Cher fouineur,

Ceci est notre dernier avertissement. Quittez cette ville ou mourrez.

Amicalement.")

Errich (re-soupire et pars vers le château)

(Tu arrives devant le château. La nuit tombe à présent)

Errich : J'ai encore un peu de temps avant minuit. (Demande une audience avec un responsable)

Lina (arrive en grognant, l'air mécontente)

Errich : Bonsoir, à qui ai-je l'honneur ?

Lina: Lina Blackheart, ou Sa Majesté pour les non-intimes. (Soupire) Tout le monde est occupé, je dois tout gérer moi-même.... Il se passe quoi ?

Errich (s'agenouille) : Je suis venu demander asile et protection. Les Gorges Noires cherchent à me tuer pour une raison qui m'est obscure et je suis pas sûr de survivre dans une auberge classique.

Lina: Putain, ils recommencent. Des infos sur eux en particulier ? (Fait un signe a un de ses serviteurs qui fonce préparer une chambre)

Errich : Rien que vous ne sachiez déjà : Ils se réunissent la nuit dans les égouts en dessous du palais. Sinon il semblerait qu'ils aient quelqu'un capable de voir à travers les illusions.

Lina: ...... Tiens donc. Ils vous ont grillé je suppose ? Ils vous ont transmis autre chose, en plus de cette tentative de meurtre ?

Errich : Je sais pas s'ils m'ont grillé. Par contre ils m'ont passé cette lettre et quelqu'un qui m'a suivi pendant un certain temps. (Tend la lettre)

Lina (lit la lettre) Lettre de menaces classiques, mais juste après avoir tenté de vous éliminer, c'est pas banal. Ils ont dû se dire que vous étiez un trop gros morceau pour les assassins de base. (Voit son serviteur revenir) Votre chambre est prête. Moi, je vais discuter de ça avec mes conseillers.

Errich : Je vous remercie. Puis-je savoir le but de ce groupe exactement ?

Lina: Si je le savais, les choper serait plus simple.....

Errich : Et bien si je peux vous être d'une quelconque utilité en tant qu'appât faites le moi savoir.

Lina: ...... Ce serait en effet une solution... On va y réfléchir. Maintenant, si vous voulez bien....

Errich : Mais bien sûr. Je vous remercie de m'avoir reçu. (Se tourne vers le serviteur)

Serviteur : Suivez-moi. (Se tourne vers le couloir)

Lina (part, l'air de réfléchir)

Errich (suit le serviteur en se servant une bière de son sac. En présente aussi une au serviteur)

Serviteur (sourit) Jamais en service.

Errich : Ça vous empêche pas de la conserver pour plus tard.

Serviteur : Bien vu. (Prend la bière et la cache) En espérant que personne ne vienne me la piquer.

Errich (Continue à suivre le serviteur en faisant une carte mentale du palais)

Serviteur: Vous avez eu maille à partir avec les Gorges Noires, il paraît?

Errich : Chez moi ce que vous venez de dire est une menace. Mais pour répondre à votre question oui.

Serviteur : Vous êtes trop méfiant, c'est tout à votre honneur. (Montre son cou) Pas de marque. Sa Majesté vérifie tous les soirs. Plusieurs espions se sont déjà fait démasquer. (Ils arrivent dans l'aile des invités)

Errich : Vous voulez dire que la marque n'apparaît pas qu'à leur mort ? C'est stupide. Un assassin reconnaissable aussi facilement... Cette marque a un effet magique au moins ?

Serviteur: Ce que j'en sais.... On sait pas grand-chose d'eux. Sa Majesté s'en mord littéralement les doigts. Si vous trouvez des gens bien informés ici vous aurez de la chance. (Se stoppe devant une porte) Bienvenue chez vous.

Errich (riant) : Je compte pas rester ici longtemps de toute manière. Merci et bonne chance pour la fin de votre service. (Entre dans la salle)

Serviteur: Merci. Bon séjour, si on peut dire. (Part)

Errich (place une illusion sur le lit, des alarmes si quelqu'un s'approche dudit lit et part dormir dans son sac)

(tu t'endors et te réveille le lendemain. Une lettre est sur ton lit)

Errich (prend la lettre et la lit)

(La lettre dit :

"Heureux de voir que vous avez fait le bon choix. Nous vous laisserons en vie.

Amicalement."

Errich : Mais de quoi ils parlent... Je suis toujours dans la ville.

(Tu entends un frottement derrière toi, puis un picotement à l'arrière de ta nuque)

Errich : Bonjour ? (Sors un antidote et une potion de régénération)

(Rien ne te répond. Tu te rends compte que tu n'es plus maître de tes mouvements)

Errich (tente vainement de boire son antidote)

(Tes mains sont figées. Puis jettent l'antidote au sol. Tu sens une grande douleur sur ta gorge)

Errich : Je peux au moins savoir pourquoi vous m'en voulez avant que vous me convertissiez de force ?

(Ta bouche ne prononce même pas le moindre son. Tu n'as plus le contrôle sur ton corps. Pas même sur tes yeux. Tu sors de ta chambre et tu te diriges jusqu'à la salle du trône)

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