Discussion de deux amis, partie 2

(Quelques jours passent. Le procès s'approche dangereusement, et finalement, devant le peuple qui grogne de plus en plus de la liberté de Kikol au château, Lina décide de l'éloigner un peu le temps que le procès arrive, en lui confiant une mission)

Lina (soupire) Kikol, tu peux venir me voir cinq minutes ?

Kikol (s'approche de Lina en mettant ses mains dans son dos) Qu'y-a-t 'il ?

Lina: Tu les as entendus comme moi non? Le peuple n'arrête pas de gueuler à ma porte parce que t'es encore en vie. Du coup, j'ai un job pour toi.

Kikol : Ça m'arrange. Je commence à en avoir mal de réparer ma fenêtre tous les matins.

Lina: Pas de fenêtres là où je t'envoie. Tu vas aller aux plateaux des clichés. Tout autour, les zones sont désertiques et Kami a déjà assez de boulot à reconstruire l'agriculture.

Kikol : Donc je dois écraser les clichés ou leur faire pousser de quoi manger ?

Lina: Leur faire pousser de quoi manger, voire recréer le paysage pour leur fournir à boire. C'est ton compagnon qui s'occupera des clichés.

Kikol : .... Mon compagnon ?

Lina: Oui. Tu croyais quand même pas que tu partirais tout seul ?

Kikol : Ben... Si....

Corbeau : (entre dans la salle) Vous m'avez fait demander, Votre Majesté ?

Kikol (se fige, mais ne dit rien)

Lina: Oui. (sourit) Kikol, Corbeau, vous partez en mission. Et je ne veux entendre aucune plainte.

Baku (à côté du trône, hausse les épaules) Ils savent ce qu'ils risquent, chaton...

Kikol : ...... Très bien.

Corbeau : (soupire et regarde ailleurs) D'accord...

Kikol : Où doit-on aller sur le plateau des clichés ?

Lina: Hmmm... Commencez par le petit village qui se trouve juste avant les terres désertiques. Les clichés l'ont envahi et il va tomber en morceaux.

Baku : Je vous y envoie. (ouvre un portail) Pas de conneries, vous deux.

Corbeau : J'en suis pas à ce point-là, Baku.

Baku: Je ne parlais pas de ce genre de conneries. Faites foirer la mission et ça va mal se passer. (montre Lina qui astique sa couronne)

Corbeau : Je m'en doute bien. (passe le portail)

Kikol : (garde ses mains derrière le dos et franchit le portail)

Baku (regarde Lina)..... Ça va aller, ces deux-là?

Lina: Seule manière de faire baisser la tension que je connaisse.

(Le lieu qui vous entoure est un désert total. Un petit village plus loin, constitué d'une dizaine de maisonnettes, semble repousser tant que bien mal les assauts de plusieurs "bad boys". Kage est là aussi. Il vous voit et vous fait signe de venir)

Kikol (s'approche de Kage en lançant un regard de pur dégoût aux clichés)

Corbeau : (s'approche) Qu'est-ce qui se passe, Kage ?

Kage: Il était temps que vous arriviez. Ces saloperies se multiplient et les habitants sont trop faibles.

Kikol : .....(soupire) Je m'en occupe. Corbeau (tend la main) je vais utiliser un sort qui prend du temps à se préparer. Couvre-moi pendant ce temps.

Corbeau : T'inquiète. (part en quatrième vitesse et envoie 3 vagues de glace)

Kage: Faites comme vous voulez. Mais il y a des gens à sauver dans ce village. Faites en sorte qu'ils ne meurent pas. (disparaît)

Kikol (se téléporte à l'intérieur du village et commence à incanter)

(les clichés se rapprochent de Corbeau de plus en plus. Certains ont des battes qui te semblent enchantées)

Kikol (continue à incanter tandis qu'un pentacle apparaît sous ses pieds et que ses yeux deviennent intégralement blancs, ignorant les villageois autour de lui)

Les villageois (regardent Kikol avec inquiétude)

Petite fille : C'est qui ?

Vieil homme : On dirait... Non, c'est impossible...

Corbeau : (sourit) Venez un peu ici... (envoie une pluie de piques de glace)

Kikol (sourit et lève la main au ciel, continuant à incanter. De la foudre blanche commence à émaner de son corps et de ses yeux)

Inconnu: ....... Alors c'est toi, Kikoolol.

Les clichés (reculent de peur, ouvrant grand leur garde) Pa.... Patron ?!? (Plusieurs se font pourfendre par les piques de Corbeau)

Kikol : (ricane) Plus vraiment. (Abat sa paume au sol, et tous les clichés sont frappés par la foudre blanche et sont réduits en poussière)

Villageois (silence)

Inconnu (fixe Kikol en jouant avec son haut-de-forme abîmé)

Corbeau : (rejoint Kikol) C'est qui ? Tu le connais ?

Inconnu: Cela m'étonnerait.

Kikol : .....(fronce les sourcils) Non, en effet.

(vous remarquez qu'autour de l'homme, le sol semble regagner un peu de fertilité)

Kikol : .... Qui es-tu ?

Inconnu: Tu connais mes fils. C'est tout ce que tu dois savoir de moi. (Montre une cicatrice hideuse sur son visage) C'est mon aîné qui m'a fait ça, avant de me bloquer toute ma magie et de me laisser pour mort. Il travaillait pour toi.

Kikol : ..... Oh. Vous êtes le père de Mairù ?

Gabriel: Oui. Et de Baku.

Corbeau : (en garde) Qu'est-ce que vous nous voulez ?

Inconnu (sourit) Je vis ici. La question est : Que voulez-vous à mes protégés ?

Petite fille : M'sieur Gabriel! Rentrez ! M'sieur Kage pourrait revenir !

Kikol : ...(soupire) A la base, je voulais faire pousser des cultures ici, maintenant que cette terre est sanctifiée et que nul cliché ne peut s'y aventurer...

Gabriel : C'est bien. Je ne peux plus m'en occuper désormais.

Corbeau : (se détend)... Qu'est-ce qui s'est passé, ici ?

Kikol : ....Qu'est-ce que vous faites là, au milieu de nulle part ?

Gabriel: Je m'étais enfui avec ma femme. Mais mon fils nous a trouvés. Elle est morte. J'ai survécu.

Corbeau : Je suis désolé...

Kikol : ......(grimace) Désolé. Mairù ne travaille plus pour moi depuis un bail.

Gabriel: Je me doute. Vous êtes censé être mort. (Hausse les épaules) Ma femme me manipulait.

Kikol : Même la mort ne voulait pas de moi, il faut croire.

Gabriel: Sans doute. Puisque vous êtes là, rendez-vous utiles. Moi, je ne peux plus.

Kikol : Comment ça ? En faisant pousser les champs vous voulez dire ?

Gabriel: N'êtes-vous pas venus pour ça? (S'éloigne) Kage devrait repasser. Ne lui dites pas que je suis en vie.

Corbeau :... Très bien.

Kikol : ...... Ai-je au moins le droit d'en informer Baku ? (Commence à incanter, toujours sans remarquer les villageois)

Gabriel:........ J'ai été un horrible père. Il ne me regrette sans doute pas.

Kikol : ..... Comme vous le souhaitez (joint ses paumes, et sur le sol se met à pousser de l'herbe, des céréales, et même par-ci par là des légumes)

Corbeau :... Je vais m'occuper des malades.

Villageois (observent en silence, avec des expressions variées)

Gabriel: Suis moi, Chevalier, c'est ça?

Corbeau : C'est ça. (le suit)

Gabriel (l'entraîne jusqu'aux malades et le fixe)..... Quelque chose te préoccupe.

Corbeau :... Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

Gabriel : Tu t'es détendu en quittant ton ami.

Corbeau : Et donc ?

Gabriel :...... Et donc ? Je ne sais pas. Je sais juste qu'il y a quelque chose entre vous. Une tension que tu es seul à entretenir.

Corbeau :... Je ne vois pas ce que vous voulez dire. On ne devrait pas aller s'occuper des blessés ?

Gabriel : Vraiment ? Dommage. Tu souffres probablement plus que tu ne le penses. (Montre les blessés) Je vais t'aider.

Corbeau : (se dirige vers un blessé et prend sa température)

Gabriel : As-tu des bandages propres ? La Création ne fonctionne pas ici.

Corbeau : Bien sûr. (Sort deux rouleaux de bandages et en passe un à Gabriel)

Gabriel (le remercie d'un regard et enveloppe d'une main experte la plaie d'un petit garçon après l'avoir désinfectée)

Kikol (finit son sort, et observe les villageois, l'air prêt à s 'enfuir s'ils sont hostiles, avec un air de bête traquée)

(Les villageois ne disent rien)

Petite fille : C'est toi le patron du fils de M'sieur Gabriel ?

Homme : Recule Karline! Il pourrait t'attaquer !

Kikol (soupire, et s'éloigne du village sans rien dire)

Karline (court vers lui) Eh ! Reviens !

Kikol (s'arrête) Qu'y-a-t'il ?

Karline: Pourquoi tu nous aides plus?

Kikol : Parce que vous ne voulez pas que je vous aide.

Karline: Moi je veux. Tu pourrais débloquer M'sieur Gabriel ? Il ne veut pas que son ami le voie comme ça.

Kikol : ....."débloquer" ?

Karline : Il dit que sa magie elle est bloquée ou chais pas quoi. T'es super puissant toi, tu pourrais peut-être l'aider?

Kikol :... Je pourrais essayer. Guide moi à lui

Karline: Merci! Il doit être à l'infirmerie avec ton ami qui fait la tête. (lui prend la main et le tire)

Kikol (sourit et se laisse entraîner)

(Ils arrivent à l'infirmerie où Gabriel a presque fini de soigner les blessés, assisté par Corbeau. Lorsque Kikol entre, le médecin fixe rapidement son assistant, l'air compatissant, et sourit en voyant Karline se précipiter vers lui)

Karline: M'sieur Gabriel! Y'a le patron de Mairù qui va peut-être te débloquer !

Gabriel (sourit et la prend dans ses bras)

Kikol : Je ne suis plus son patron.....(soupire) visiblement, Vous avez perdu votre magie, et vous voulez la récupérer.

Gabriel : Exact. Mes flux de magie... Mairù les a figés. Et ma magie pourrait suffire à maintenir ces terres en vie.

Karline: M'sieur Gabriel! Vous pourriez revoir M'sieur Kage après ! (rit)

Gabriel (lui caresse les cheveux)

Kikol : .....(tend la main) Je peux essayer de relancer vos flux.

Gabriel (secoue la tête) À une condition dont on va discuter dehors. (se penche vers Karline) Aide Corbeau avec les blessés, d'accord?

Karline: Oui!

Kikol (sort et attends Gabriel)

Gabriel (le suit) C'est tout simple. Dites-moi ce qu'a votre ami et aidez-moi à apaiser sa tension, si vous le pouvez.

Kikol : ......(grimace) C'est à lui de vous le dire. Ce serait le trahir que d'en parler dans son dos.

Gabriel:...... C'est grave à ce point ? Il ne parle pas. Ignore mes paroles. Alors je m'étais dit que peut-être, vous pourriez... (secoue la tête) Vous étiez proches ?

Kikol : ...... Ouais. Avant. maintenant....je sais pas

Gabriel: Je..... Oh..... (secoue la tête) Je vois... C'est de lui dont doivent venir les efforts....

Kikol : Pardon ?

Gabriel : Laissez tomber, j'ai compris. (Tend la main) Maintenant.... S'il vous plaît ? Essayez, au moins.

Kikol (attrape la main et tente de visualiser le sceau)

(Tu ne vois rien. Tu ne vois que les vaisseaux de Gabriel, bleutés à cause de la magie. Sauf qu'au lieu de circuler, celle-ci est figée, à causes d'étranges particules de couleur plus verte que tu identifies immédiatement comme étant la marque de Mairù)

Kikol (sourit) Facile.

Gabriel: Je vous laisse faire alors.

Kikol (ferme les yeux et se concentre. Quelques minutes passent. Puis quelques dizaines de minutes. Une demi-heure. Et enfin, Kikol lâche la main de Gabriel)

(il n'y a plus les traces laissées par Mairù. Il n'y a plus que les flux actifs de Gabriel, qui projette sans s'en rendre compte son aura autour de lui. Les fleurs repoussent, le sol se fertilise. Les villageois poussent des "oh !" et des "ah!" en voyant se lever leurs blessés et des pousses se former sur leurs maisonnettes de bois. Et les cicatrices sur le visage de Gabriel se referment.)

Gabriel :..... Merci.

Kikol : De rien, Gabriel. Ça me fait plaisir

Gabriel: Ça fait plaisir à beaucoup de monde.

Homme (s'incline) Merci infiniment.

Vieil homme (un peu circonspect, mais fait de même)

Kikol (écarquille les yeux, l'air suprêmement surpris) Heu.... Hem. De rien....

(Les autres villageois ont des réactions de remerciement plus ou moins marquées)

Gabriel: Avant de passer près de la mort, Lore et moi sommes passés dans ce village. Ils m'y respectent énormément.

Kikol : ..... C'est... Incroyablement inhabituel..... Aucun inconnu ne m'a jamais remercié....

Gabriel: Tu fais le bien. Le vrai bien. Ces gens savent dépasser leur rancœur. (soupire) Karline en est l'exemple même. Des clichés ont tué ses parents. Elle pleure toutes les nuits. Mais elle sait reconnaître les gens qui ont bon cœur.

Kikol : .....(ferme les yeux) C'est ma faute. Et je la réparerai. Je vous le promets (pose sa main là où se trouvait jadis son cœur)

Gabriel: Tant mieux. Je vous fais confiance.

Corbeau : (apparaît derrière eux) C'est ça, faire le bien autour de soi. C'est de voir les gens qui souffrent et les aider. Gabriel, tous les blessés sont guéris ou en voie de guérison.

Kikol : .....(se mord la lèvre) Je sais Corbeau, je sais..... J'ai compris maintenant

Gabriel: Tant mieux. Pour vous deux.... Parlez, s'il vous plaît. J'ai assez vu de gens malheureux. Je vois la souffrance dans les yeux de mon ami le plus cher chaque fois que je croise son regard.

Kikol : .....(croise les mains dans son dos presque... Nerveusement, et attend que Corbeau dise quelque chose)

Corbeau : ... Je peux te parler deux minutes ? À l'écart des oreilles indiscrètes.

Gabriel (hausse les épaules et met ses mains sur celles de Karline, qui a suivi Corbeau, avant de partir)

Kikol : ......(serre les mains dans son dos) Vas-y.

Corbeau : ... Je sais que tu seras toujours amoureux de Lina... Et... Ça me ferait mal au cœur de t'en priver. Donc... J'aimerais qu'il y ait plus d'ambiguïté entre nous... Et qu'on reste juste amis.

Kikol (se détend un peu) J'accepterai avec grand plaisir. Mais est-ce que ça TE convient ?

Corbeau : (sourit amicalement) Ne t'en fais pas, ça ira.

Kikol (sourit aussi) Sûr ?

Corbeau : Sûr. (lui tend la main)

Kikol (saisit la main de Corbeau) Merci. Merci beaucoup.

(Dans un coin éloigné, Gabriel sourit. Il était resté à distance suffisante pour avoir Corbeau dans son aura et la détente de son corps le rendait heureux. Il lui restait juste quelque chose à régler. Une affaire personnelle. )

Kikol : On rentre ?

Kage : (apparaît derrière eux) Je vous ramène.

Kikol : .... Oui, s'il te plaît

Karline: M'sieur Kage!

Kage: Karline... (guette l'approbation de Corbeau)

Karline: M'sieur Kage! Restez un peu !

Kage: J'ai du boulot, Karline, tu comprendras peut-être un j.... (se fige, son regard fixé sur un point au loin)

Kikol (fronce les sourcils)

Kage:..........

(Gabriel s'est avancé à portée de vue de Kage)

Corbeau : Qu'est-ce que tu as, Kage ?

Kage :............. (se frotte les yeux) Gabriel?

Karline: Ouais! M'sieur Gabriel va être content !

Gabriel (fait un signe d'excuse à Corbeau et Kikol avant d'ouvrir les bras, juste avant que Kage s'y téléporte, l'étreignant avec force)

Kikol (sourit)

Corbeau : (sourit à son tour)

Kage (finit par lâcher Gabriel avant d'attraper Corbeau et Kikol, de les téléporter devant Lina et de disparaître aussi sec)

Kikol : Salut Lina.

Corbeau : (encore le sourire aux lèvres) Mission accomplie, votre Majesté.

Lina : Tu m'en vois ravie. Où est parti le vieux schnoque?

Baku (vous fixe avec circonspection) Vous avez croisé un mage régénérateur?

Kikol : Pardon ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

Baku: Les traces sur Corbeau et ta paume.

(Vous vous souvenez que Gabriel vous a demandé de ne rien dire à son fils, d'un coup, comme si quelqu'un vous avait fait une piqûre de rappel, qui porte bizarrement la marque de Kage)

Corbeau : Oui, un jeune mage régénérateur, très prometteur !

Baku: Ah! J'aimerais bien le croiser.

Kikol (observe sa paume, intrigué) Visiblement....

Baku: Mmm. J'investiguerai plus tard. Vous êtes blessés ?

Corbeau : Non, on n'a rien.

Baku: Tant mieux.

Kikol : Pour répondre à ta question, Lina, il avait des affaires au village. Une petite fille apparemment.

Lina: ...... Encore ? (Soupire)

Kikol : Pardon ?

Corbeau : Il reste fidèle à lui-même, il faut le croire...

Lina : Ouaip. Papa volage et semeur d'enfants. (Hausse les épaules)

Baku (part)

Kikol : ...... C'était sa fille ?

Corbeau : On peut certainement le supposer...

Kikol : Je comprendrai jamais Kage....

Lina: C'est toi qui l'a dit non? Il était retenu par une petite fille. Moi je saute aux conclusions.

Kikol : C'est possible. Je sais pas. J'irai enquêter là-dessus.

Lina: Bonne idée. Mais bon. Cette mission ? Les villageois ont des ressources ? Pour combien de temps?

Kikol : Je leur ai fait pousser de quoi manger pour l'année. J'ai aussi téléporté quelques animaux de Papier.

Lina: Parfait.

Corbeau : Et il ne reste plus aucun cliché là-bas.

Kikol : J'en ai fait une zone sanctifiée. Nul doute que ça va attirer des adorateurs du créateur....

Lina: Impeccable! Alors Jean-Kévin, ça fait quoi de recevoir des remerciements ? Et pour les adorateurs... Je m'en charge.

Kikol : pardon ? Oh.....C'est.....perturbant....

Lina (sourire un peu attendri) Voilà des gens qui pourront sûrement témoigner à ton procès. Continue de faire ce job. Je risque de t'envoyer un peu partout en attendant.

Kikol (fait une parodie de salut militaire) Bien, ma reine.

Lina (éclate de rire)

Kikol (sourit, heureux d'avoir fait rire Lina)

Lina (finit par cesser de rire, et leur fait signe de partir)

Kikol (sort)

Corbeau : (sort)

(Vous êtes dehors. Kage vous fait un signe de remerciement et un regard de mise en garde vers Kikol avant de s'en aller)

Kikol (sourit) Une mission rondement menée.

Corbeau : En effet. Tu devrais continuer, ça t'évitera peut-être la peine capitale.

Kikol : Alors je continuerai. Tu m'accompagneras ?

Corbeau : Bien sûr.

Kikol (sourit) Merci.

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