Dans la tête des enfants, partie 22

An 8 et onze mois de la Nouvelle-Wattpadia

(trois mois se passent encore. Mais au lieu de nous recentrer sur Aélie et Korrin, nous allons voir du côté de Mairù. Ce dernier est torturé par la puissance qu dégage Aélie. Comment ? Pourquoi ? Et surtout.....qui a posé cet amplificateur ?)

Mairù (marche dans les couloirs la tête pleine de questions, de si mauvaise humeur qu'il ne remarque pas qu'il bouscule les gens sur son passage)

(alors que tu marches, tu finis par te rendre compte qu'il ,n'y a plus personne devant toi. Tu te trouves dans un couloir sombre. Sombre et que tu n'as jamais vu. Seul une porte terne te fait face)

Mairù: .... Qu'est ce que je fous ici?

(La porte n'est manifestement pas douée de raison ni de parole)

Mairù (grommelle et pousse la porte)

(Tu entres dans quelque chose qui ressemble à une salle de torture. Une chaise ensanglantée te fait face, et des menottes traînent par terre. mais ce qui captive ton attention, c'est la femme assise dans la chaise. Elle te dit quelque chose)

Inconnue (sourit)

Mairù (fixe la femme, l'air étonné)

Inconnue : salut, Mairù ! A ce que je vois..... Tu n'as toujours pas atteint ton but. Encore pire, on t'as effacé la mémoire. Dis-moi..... Es-tu curieux ? Veux -tu retrouver ta mémoire ? Est-ce que....tu le Désires ?

Mairù : ..... Ma mémoire..... On me l'avait donc bel et bien effacée... (grogne) Evidemment que je veux la retrouver, ma mémoire. J'aimerais bien comprendre ce qu'il se passe, et pourquoi on me regarde bizarrement alors que je ne me souviens de rien.

Inconnue (sourit d'un air soudain infiniment effrayant. mais cela ne dure qu'une seconde. une seconde pendant laquelle tu sens la peur te déchirer. Cette femme.....n'est pas normale)

Mairù (ne bouge pas d'un poil) Qu'est que tu me veux?

Inconnue : t'aider (se lève) mon nom est Désir. Tu désires savoir qui tu était avant ? Alors approche. (te fait signe d'approcher, et tu n'arrives pas à penser à autre chose qu'à le faire. D'ailleurs au moment où la femme te dévoile son nom, tu sens justement du désir envers une personne. mais tu 'n'arrives pas à identifier laquelle. Ton esprit est confus)

Mairù (s'approche d'un pas hésitant, tentant de mettre de l'ordre dans son cerveau)

Désir (t'attrape par le menton et plonge son regard dans le tiens) regarde moi.

(l'ordre est impossible à refuser)

Mairù (fixe la femme)

Désir (sourit et pose ses lèvres sur les tiennes. D'un seul coup, ton esprit explose, et tandis qu'elle se détache, toute ta mémoire revient)

Mairù (fait silence alors qu'il assimile toutes les informations qu'il retrouve)

(tu revois Nru dans le laboratoire. le regard dégoûté d'Asura. Le sang. Tout ce sang....Tu vois tout, dans un flash qui te précipite à genoux. Et surtout, tu vois Asura. Encore et encore Asura. Toujours elle)

Mairù (est pas loin de hurler de douleur)

Désir : chuuuuut.......(la douleur se dissipe) calme toi.

Mairù (reste figé au sol alors qu'il assimile les souvenirs. Son passé. La guerre. Son entraînement. Un retour qu'il espérait triomphal. Et puis l'horrible vision de la main d'Asura dans celle de Nru, la violente douleur qui s'est remis à lui marteler le crâne, son désir brutal de vengeance.)

Désir : tu as eu ce que tu Désirais. N'est-ce pas ?

Mairù (émet un grognement inintelligible empli de rage qui veut clairement signifier que ça ne lui suffit pas)

Désir (pose sa main sur l'épaule de Mairù) chuuuut....tout va bien.

Mairù (fait un geste pour se dégager)

Désir (recule pour laisser de l'espace à Mairù, et va se rasseoir sur la chaise)

Mairù (se redresse et se frotte les yeux, toujours en simili-état de choc)

Désir : ......(attends patiemment que Mairù retrouve ses esprits)

Mairù (prend un peu de temps. Mais finit par darder un regard neutre sur Désir, l'air d'avoir retrouvé son calme)

Désir : (croise les doigts) alors ? On dit merci qui ?

Mairù (sourire malsain) Merci Désir.

Désir (sourit) de rien. Que comptes-tu faire ?

Mairù: Pour l'instant? Pas grand-chose. Je suis censé être un petit agneau bien sage, ce serait dommage de griller pareille couverture.... (ricane)

Désir : bien. Tu as compris ce qu'il faut faire. Dis moi, j'ai senti que tu étais intrigué par l'implant d'Aélie.

Mairù : Ouais, en effet. Jamais vu quelqu'un capable d'atteindre une activité magique proche de la mienne. Qu'est ce que c'est que ce truc?

Désir (fait apparaître une sorte de petite sphère de métal de trois centimètres de diamètre) un lien entre elle et moi.

Mairù: ..... Tu dois avoir aussi une sacrée quantité de magie alors.

Désir : chaque désir de n'importe quel être me nourrit. Ce que j'offre à cette petite traîtresse ne représente pas un pour cent.

Mairù (air plutôt impressionné)

Désir (sourit) mais parlons plutôt de toi, Mairù. (fait rouler la sphère entre ses doigts, puis la présente à Mairù) je peux t'offrir cette énergie.

Mairù: Avec ce truc qui va se dissoudre en cinq secondes dans mon corps? Pas sûr. En plus j'ai horreur qu'on m'ouvre la peau, ça se répare trop difficilement.

Désir : cet objet est bien plus résistant que tu le crois. Et je guérirai la peau. Aussi simple que ça (hausse les épaules) après tout, il me semble que tu as une chouette à plumer....

Mairù (rigole) Pas faux. Mais je suis très, très peu fan des implants.

Désir : ........(te fixe) tu es trop faible, pour le moment. Tu en as conscience, n'est-ce pas ? Même Kikol peut te neutraliser.

Mairù (grogne) Il l'a bien prouvé ce con... Mais je n'aime pas l'idée de dépendre des autres.

(mais tu as conscience qu'elle a raison. Tu es vulnérable. Et cela ne fait qu'augmenter ta fureur)

Mairù (grogne) Cet implant a tout intérêt à ne servir que d'amplificateur de magie. Même sous contrôle mental je peux encore faire de gros dégâts.

Désir : moi ? Manipuler quelqu'un ?! (air horrifié) pour qui me prends-tu ?!

Mairù (Air blasé) Ce genre de comédie ne m'aide pas à être convaincu, sincère ou pas.... (fin sourire narquois)

Désir (éclate de rire) tu commences à me connaître ! Ne t'inquiètes pas. je connais trop bien le danger que je cours à tenter de manipuler un esprit aussi brillant que le mien.

Mairù (rigole) Je suis content de voir que je me suis bien fait comprendre. Mais au cas où, je vais me répéter. Si quelque chose ne va pas, la part de cerveau qu'il me restera se sentira obligée d'employer des mesures drastiques. Qui risquent de ne pas te plaire, si tu souhaites me garder en vie.... Pas vrai?

Désir : tout à fait reçu (tend la bille). Alors ? Prend donc la clé de ton bonheur.

Mairù (sourit et tend la main)

(Tu attrapes la bille entre tes doigts. Elle est chaude.)

Mairù (la fait rouler entre ses doigts avant de dégager ses cheveux sur sa nuque, révélant une fine déchirure, et d'y enfoncer la bille, avec une expression incroyablement malsaine)

Désir (observe la bille s'enfoncer, puis se lève et passe doucement sa main sur la blessure, la refermant totalement) parfait.

Mairù (air satisfait) Plus qu'à filer doux.

Désir : ......que comptes-tu faire alors ? Faire profil bas ?

Mairù : Evidemment. Et analyser un maximum la situation. Ce serait dommage que la chance me file de nouveau entre les doigts pour une simple bêtise....

Désir : .......je peux te donner une occasion en or de plumer ta chouette. malheureusement...il va falloir attendre six ans.

Mairù : J'attendrai, tant pis. De toute façon on me surveille toujours. Mon frère me colle aux basques comme un chat lorsqu'il a faim.

Désir (sourit) alors joue bien ton rôle. Et dans six ans, tu auras Asura dans tes bras.

Mairù (parait sur le point d'éclater de rire comme un fou)

Désir (tends la main) nous avons un marché ?

Mairù (la serre) Ouais.

Désir : parfait.

(point de vue Baku)

Baku (sort de son infirmerie, l'air soucieux)

(cela fait douze heures que Mairù a disparu. Personne n'a réussi a le retrouver)

Baku (grommelle) Cet abruti a intérêt à être place science fiction!

(mais tu sens qu'il n'y est pas. Ou plutôt tu le sais. Tout autant que tu sais, d'un pressentiment étrange, qu'il doit être dans le palais)

Baku (grogne encore et cherche plus activement) J'ai un mauvais pressentiment....

(soudain, tu l'aperçois sortir d'un couloir sombre)

Baku : Enfin bon sang! T'étais où?!?

Mairù : En train de réfléchir. Pourquoi?

(il semble que quelque chose ait changé. Mais tu ne parviens pas a déterminer quoi)

Baku: ...... Tu as l'air bizarre.

Mairù : Tu trouves? Pourquoi donc? (air totalement neutre)

(l'impression se dissipe)

Baku : ....... (secoue la tête) Peu importe. Rentre, crétin, tu as du boulot.

Mairù (soupire) Reçu... (Se dirige vers la sortie du couloir)

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