(Vous arrivez, après quelques minutes, au laboratoire)

Korrin: Papa?

Baku: Trente secondes fils! Mairù, chope les rats, vite!

Mairù : Je t'avais dit que le clonage c'était une mauvaise idée! On aurait dû isoler les virus!

Baku: Et comment tu veux tester ta méthode abruti?!?

(le bruit d'un rat qu'on écrase se fait entendre)

Baku: Putain Mairù! J'ai dit: Chope les rats, pas écrase les rats!

Mairù : Ferme ta gueule, petit con! Il allait crever de toute façon !

Baku (soupire et ouvre la porte, l'air tout échevelé et mécontent) Salut les gosses. Entrez, entrez....

Aélie (se détache de Korrin et entre timidement)

Korrin (la suit)

Aélie : (observe Baku et Mairù) vous avez besoin de plus de rats ?

Baku (lui tapote le crâne) Pas dans l'immédiat. Repose-toi.

Aélie : ...(observe les rats qui s'enfuient dans tous les sens) d'accord....

Baku: (remarque les rats) Mairù! La cage!

Mairù : Putain! (Les chope tous et les fourre sans ménagement dans une immense cage de fer avant de boucler la porte)

Aélie : .....(regarde Korrin)

Korrin: Quelque chose ne va pas?

Baku: Aélie, j'ai une question. Ils t'ont implanté quelque chose dans le crâne. Est-ce que ça te fait mal parfois?

Aélie : .... Quand j'ai fais intentionnellement sortir les rats....

Baku: Je vois....

Mairù : Mec, retire lui et point final! Je voudrais foutrement bien savoir ce que c'est pendant que je patauge avec les virus! Pas moyen de savoir si il leur faut beaucoup ou peu de magie pour être guéris!

Aélie : ....et quand on le touche. ça fait très mal....

Baku (soupire) On va éviter d'y toucher alors. Comment tu fais sortir les rats?

Mairù (passe pour la énième fois des micro-organismes extraits du sang du rat au microscope après injection de magie pour voir comment ils évoluent)

Aélie : ....il faut que je me souvienne...du moment le plus désagréable de ma vie.

Baku:..... Prends ton temps. Ça va aller.

Mairù : J'y vois rien bordel! Je comprends rien à ces trucs! Maladie de merde, virus de merde, pression de merde! Tu pourrais pas les bouter dehors toi-même comme tu fais avec le poison, connard?

Baku: MAIS TU VAS TE CALMER OUI?!?

(Mairù, alors que tu observes les micro-organismes, tu remarques soudain quelque chose. Tu sembles avoir trouvé la bonne dose de magie, car ils sont à présent extrêmement rapides et se multiplient comme des lapins)

Mairù :......... C'EST PAS LES MULTIPLIER QUE JE VEUX C'EST LES BUTER SANS FAIRE EXPLOSER LE COBAYE! SALOPERIES!

Baku: Ça. Suffit. Cherche autre chose.

Aélie (se recroquevillée, effrayée et regarde Korrin)

Korrin: Tonton, tu fais peur à Aélie...

Mairù : MAIS JE M'EN F....

Baku: Sortez cinq minutes, les enfants.

Korrin (recule doucement)

Aélie (acquiesce et sort en attrapant un rat qui sort de sa manche)

Mairù (récupère le rat au vol)

Korrin (pousse Aélie dehors)

Aélie (dans le couloir) pourquoi ton oncle est aussi énervé...?

Korrin: Faudra lui demander.

(On entend des éclats de voix)

Korrin: Mais visiblement il en a marre car rien ne fonctionne et que.... (Écoute) Sa fierté de scientifique en prend un coup.

Aélie : ......fierté ? c'est quoi ? ils en parlaient parfois aussi....

Korrin: La fierté? C'est un peu lorsque t'es content de savoir faire quelque chose et qu'en parler te rend content parce que les autres t'admirent pour ça.

Aélie : oh. D'accord

Korrin: Voilà. (Écoute) On dirait que ça s'est un peu calmé.

Aélie : .....(colle son oreille à la port)e

Mairù (grogne, la voix étouffée par la porte) Ces trucs me soûlent! J'augmente la dose, les rats explosent. Une particule en moins et ces trucs se multiplient! Je les bute comment moi?

Baku: Ce que j'en sais? Ils se nourrissent de ma magie! Je peux pas les flanquer dehors comme n'importe quel autre virus! Merde, même mon système immunitaire ne réagit plus correctement !

Aélie (secoue la tête) ils crient encore....

Korrin: Visiblement. (Grogne) On va aller voir ailleurs, ça risque de durer longtemps.

Aélie (acquiesce) tu veux aller où ?

Korrin: Dans le jardin?

Aélie : où tu veux.

Korrin : On va dans le jardin alors. (L'entraîne vers ce dernier)

Aélie (se laisse entraîner)

(Ils arrivent dans le jardin, qui est vide)

Aélie (suit Korrin où qu'il aille, l'air toujours fatiguée)

Korrin (va s'asseoir sur un banc)

Aélie (va s'asseoir à côté de Korrin, presque collée à lui)

Korrin (regarde les nuages) Je me demande comment va maman.

Aélie : ....on pourrait aller la voir, non ?

Korrin : Je sais pas. Visiblement elle profite pas de sa pause.

Aélie : pourquoi tu dis ça ?

Korrin: Parce que je l'ai vue passer avec des papiers plein les mains, l'air pas bien.

Aélie : alors il faut aller lui dire de se reposer !

Korrin: Il faudrait oui.... (Air inquiet)

Aélie (se lève) elle est où tu penses ?

Korrin: Dans son bureau ou sa chambre.

Aélie : alors on va voir.

Korrin: Okay! (Se lève et commence par aller au bureau de Lina. Ce dernier est vide. Par contre, dans sa chambre, on trouve la reine assise sur son lit, l'air épuisée, en train de lire des rapports.)

Aélie (s'approche de Lina) madame ?

Lina (sursaute) Ah. C'est toi. Je lisais les rapports d'Ortha sur ce qu'ils t'ont fait.

Aélie : .....vous ne devriez pas vous reposer ?

Lina: Je peux pas me reposer. Mon mari travaille comme une bête. Mon conseiller aussi.

Korrin: Maman.... Ils disent quoi les rapports?

Lina:................

Aélie : je suis pas assez importante pour que vous vous tuiez à la tâche.

Lina: Tu n'es pas la seule raison de mon travail tu sais. Mon mari est malade, mon fils menacé, l'épidémie couve. Et j'ai peur pour chacun de vous.

Aélie : mais on vous a dit de vous reposer.

Lina: Je me fiche de ce qu'on m'a dit. J'ai horreur de me tourner les pouces alors que la menace couve. (Soupire mais repose malgré tout les rapports)

Aélie : ......

Korrin (silencieux)

Lina: Bref. Vous allez bien, les enfants?

Aélie : .....plutôt, oui. Juste fatiguée...(ferme les yeux)

Lina (air inquiet) Korrin, ramène la dans sa chambre tu veux?

Korrin: Okay. Arrête de travailler toi, d'accord?

Aélie (sursaute d'un seul coup et regarde autour d'elle d'un air apeuré)

Korrin: Ça va? Je vais te ramener pour que tu dormes.

Aélie (regarde Lina d'un air étrange) : euh...oui. Reposez-vous madame. S'il vous plaît. Vraiment.

Lina (sourit) D'accord d'accord. (S'allonge) Toi aussi.

Korrin (l'entraîne dehors)

Aélie (suit Korrin avec un air étrange. Comme si elle avait l'impression de rêver)

Korrin: Ça va? Aélie?

Aélie (sursaute) j'ai...j'ai vu....promets moi que tu ne vas pas me prendre pour une folle.

Korrin: Promis. T'as vu quoi?

Aélie : j'ai vu un enterrement. Celui de ta mère.

Korrin (pâlit) Un enterrement?

Aélie (acquiesce) ils descendaient le cercueil. sur la tombe, il y avait marqué "retrouvée morte d'épuisement le douze août de l'an neuf."

Korrin:........ Heureusement que tu lui as dit de cesser de travailler... (Tremble)

Aélie : (paniquée) je comprends pas....pourquoi j'ai vu ça ? Je suis en train de devenir folle....

Korrin: Viens, on va dormir. Faut que tu te reposes. (l'entraîne dehors)

Aélie (continue à suivre et soupire, calmée)

Korrin: Ça va mieux?

Aélie (acquiesce) : il faudra juste que ta mère travaille moins.

Korrin: Je transmettrai le message.

Aélie (sourit)

Korrin: Tu veux retourner te reposer?

Aélie (acqueisce)