CHAPITRE 4 MEREDITH

Robustus ruminait sa frustration, et comme de juste, il le fit dans son cercle.
Orion qui paradait comme un paon depuis la naissance de son fils tenta de le réconforter
- C'est pas la fin du monde. Après tout, tu as déjà deux fils. Et puis, pourquoi ne pas unir nos deux familles par un beau mariage entre ta fille et mon fils?
Robustus sourit.
- Pourquoi pas en effet ?

Elisabeth et la petite Méredith rentrèrent le lendemain.
Très vite, les pleurs du bébé indisposèrent Robustus, et Elisabeth, s'installa dans la chambre la plus reculée du manoir avec son bébé.
Elle s'attira les foudres de son époux en refusant l'aide de Tobby. Elle voulait s'occuper seule de sa fille.

Rodolphus affichait son indifférence envers ce bébé pleurnichard.
Et la première année de Méredith,se passa presque exclusivement avec sa mère.
Pour la plus grande satisfaction de Rodolphus, jamais,son père ne prit la petite dans ses bras, ni ne manifesta le moindre intérêt pour elle. Il poussait des soupirs excédés lorsqu'il croisait Elisabeth, avec l'enfant dans ses bras.
Et tous les efforts d'Elisabeth pour tenter de faire aimer sa fille par ses,grand frères se soldèrent par un echec.
Ni Rodolphus ni Rabastan ne prétèrent la moindre attention au bébé vâgissant. Ils refusèrent de la prendre dans leur bras et affichaient un air dégoûté lorsqu'il surprenait Elisabeth en train d'allaiter sa fille.
La plupart du temps, ils la regardaient avec mépris

Rodolphus consacra cette année à ses études et plus particulièrement à la magie noire, tout comme Rabastan.
Ils investirent le laboratoire
Le professeur Dormont fut chargé de leur enseigner, les potions et les sortilèges. Ils s'entraînaient sur des animaux errant, chiens, chats, des rats.
Il leur apprit les impardonnables, l'endoloris, l'impérium, l'Avada Kedavra et bien d'autres.
Bellatrix et Andromeda se joignaient à eux si Bellatrix prenait un plaisir visible à ses leçons,elle montra très vite des dispositions, pour la torture.
Andromeda détestait ça, et l'afficha clairement. Et puis, Rabastan l'enervait. Il passait son temps à se moquer d'elle, et à la provoquer.
A tel point, qu'on jour, ou il lui avait versé une potion de teinture rose, sur la tête, elle riposta par un Endoloris. Furieux, Rodolphus fit de même. Après cette mésaventure, les trois enfants ne s'adressèrent plus la parole. Et Andromeda garda ses distances avec eux.

Méredith fêta ses un an, dans l'indifférence générale même lorsqu'à huit mois, ses pouvoirs de sorcière se manifestèrent, personne en dehors de Elisabeth, ne sembla s'y enthousiasmer.
Robustus se contenta de dire..
- Heureusement que ce n'est pas une crackmoll, ça aurait été le comble .

Rodolphus aurait aimé qu'elle en soit une ainsi son père aurait peut ettre jeté à la rue la mère et la fille
La découverte de ses pouvoirs par lz fillette agaça Rodolphus et Rabastan au plus haut point l'enfant attirait à elle tous les objets que croisaient ses yeux, et il n'etait pas rare, de voir passer un bibelot, ou un coussin, à travers la pièce ou elle se trouvait.
Un jour ou un chandelier lui heurta la tête, Rodolphus tourna vers l'enfant un visage crispé par la colère.
- T'as de la chance d'être un bébé
Lâcha t'il..
Et le plaidoyer d'Elisabeth ne changea en rien ses sentiments. Cette gamine était une peste.

Lorsqu'elle commença à marcher, Rodolphus vit là une occasion de se venger de la mère et la fille
Chaque fois qu'il croisait la fillette, il la bousculait discrètement les pleurs de l'enfant le réjouissaient au plus au point,et agaçaient prodigieusement son père.
- Cette gamine n'arrête donc jamais de Pleurnicher ? S'écriait il. Pour la plus grande joie de Rodolphus
Rabastan se joignit à lui, et ils imaginèrent un jeu qui consistait à détourner l'attention d'Elisabeth, chacun à son tour, pour brutaliser la fillette. Même lorsque celle ci était assise et jouait gentiment avec ses jouets.
Lorsque Elisabeth se retournait,
Il se contentait d'hausser les épaules.
- Ce qu'elle est maladroite

Elisabeth ne fut pas dupe très longtemps, cependant. Et ses espoirs de faire des trois enfants une belle fratrie s'envolèrent, aussitôt

L'aversion de Rodolphus envers sa soeur, ne fit que grandir. Il avait l'impression de la voir partout.
D'autant que chaque fois qu'il oubliait de fermer la porte de sa chambre, elle y entrait et provoquait un desastre.
Lorsqu'il s'en plaignait auprès de Elisabeth celle ci lui trouvait toujours des excuses, attisant un peu plus sa haine envers la jeune femme

Rapidement Rodolphus, trouva un autre moyen de s'en prendre à la fillette.
Elle venait d'avoir trois ans, et ne cessait de le suivre partout.
Renonçant à en faire autant avec Rabastan qui lui avait cassé le bras un jour ou elle était entrée dans sa chambre, elle jeta son dévolu sur son frère aîné.
Ce jour là, Rodolphus lisait un livre sur les loup garou dans le canapé du petit salon...
Elle s'assit à côté de lui, pour regarder les images.
- Wouah ? Ça fait peur. C'est quoi ?
- un loup garou idiote. Tu sais vraiment rien, toi.
Elle haussa les épaules.
- Ca esiste pas les loup garous.
- Oh si ils existent. Et ils aiment manger les petits enfants comme toi
Le nuits de pleine lune, tu sais quand la nuit est bien rouge, les loups vont près des maisons ou il y a de jeunes enfants et ils les dévorent. J'en ai vu un roder dans le parc il.y trois jours il te cherchait
La fillette écarquilla les yeux, effrayée, et s'enfuit vers sa mère qui la rassura aussitôt.

Dans les jours qui suivirent il ne cessa de lui rappeler que la pleine lune aurait lieu bientôt.
- Maman a dit que les loups venaient pas ici. T'es un menteur.
- Non ! Même que père en connaît un, il s'appelle Greyback. Et il vient au Manoir des fois. Il a sentit ton odeur. Il viendra pour toi quand la lune sera ronde. Si tu cries, il tuera ta mère.

Il s'amusa ainsi de la peur de la fillette et lorsque vint la pleine lune, il vint gratter à sa porte en grognant.
Terrifiée, Méredith se cacha sous ses draps, tremblant de peur mordant les draps pour ne pas hurler.
Elle finit par uriner dans son lit. A la fois en raison de la terreur, et parce qu'elle n'osait pas en sortir.

Lorsque Tobby découvrit les draps souillés il en parla à Elisabeth.
Robustus l'entendit et leva un sourcil.
- Quoi ? Cette gamine fait dans son lit ? A son âge ? Décidément Elisabeth, vous l'elevez bien mal. Les garçons étaient propres des dix huit mois vous auriez du confier son éducation à Tobby.

Ravi des résultats, Rodolphus continua de terroriser sa soeur, qui développa des terreurs nocturnes et souilla ses draps pendant longtemps,
Exaspérant son père.
- Cette gamine n'est qu'une souillon.

Rodolphus décida de lui donner Ce surnom,
Chaque fois qu'il le pouvait il s'arrangeait pour qu'elle se salisse
La bousculant lorsqu'elle buvait un jus de fruits, ou lorsqu'elle mangeait la poussant dans la boue, ou les ronces lorsqu'elle jouait dans le parc.
Pour Robustus, l'enfant était très  maladroite. Et lorsqu'Elisabeth prenait la défense de sa fille, et suggérait que les garçons la maltraitaient, il fronçait les sourcils.
- Ce ne sont que des enfants, ils s'amusent. Ce n'est pas leur faute, si elle ne tient pas debout. Et si elle est incapable de rester cinq minutes sans provoquer une catastrophe.

Elisabeth cessa donc de se plaindre auprès de lui, et Méredith continua de faire les frais de la brutalité de ses frères
Constemment couvertes d'égratignures, de bleus, elle s'efforçait de serrer les dents, et de ne plus se plaindre.
Chaque fois qu'il le pouvait, Tobby s'empressait de la soigner de réparer ses vêtements et de la nettoyer, avant que Robustus ne la voit, car celui-ci décida de corriger violemment sa fille, chaque fois qu'il m'a voyait sale ou avec des vetements déchirés.
Et le maléfice du fouet tomba sur le dos et les fesses de l'enfant, pour le plus grand plaisir de Rodolphus. Regardant avec une joie non dissimuler la douleur crisper les traits d'Elisabeth, chaque fois que le siflet du sort s'abattait sur sa petite fille

A plusieurs reprises, elle tenta d'intervenir,et c'est elle qui prit les coups à sa place. Elle l'aurait bien fait à chaque fois, mais après en avoir fini avec elle, il s'acharnait sur l'enfant et un jour, il tapa si fort qu'elle perdit connaissance.
Elle reprit conscience trois jours plus tard, après une forte fièvre.
Après ça, Elisabeth cessa de s'interposer. Elle restait assise, sur une chaise, la tête dans ses mains, et pleurait à chaude larmes, sous le regard satisfait de Rodolphus.

Et puis, cet été là, la lettre de,Poudlard arriva.
Rodolphus était inscrit à Poudlard, la célèbre école de magie, depuis sa naissance. Durant toute sa petite enfance, sa mère puis son père, lui avait parlé de cette école ou il apprendrait les rudiments de la magie blanche.
- Bien sur tu iras à Serpentard. Lui dit Robustus tous les membre de notre prestigieuse famille, sont allés à Serpentard. Tu feras honneur à ton nom.

C'était une résponsabilute écrasante pour lui. Peu sociable, il lui faudrait partager sa chambre avec d'autres enfants, et il sentait que ce serait difficile. Même s'il les connaissait presque tous. Et puis Bellatrix Black serait avec lui. En revanche il devait laisser Rabastan, et cela lui pesait.
Il ne serait plus la pour le protéger des colères de son père.
A vrai dire, la seule chose, qui lui plaisait vraiment, était d'avoir sa propre baguette. Même s'il utilisait déjà une baguette, le manoir en regorgeait, certaines étaient très anciennes, avoir sa propre baguette était une fierté, incommensurable. Le passage de la petite enfance à l'adolescence

Aussi, c'est fièrement qu'il suivit Elisabeth sur le chemin de traverse
Il avait espère que son père l'y accompagnerait, mais Robustus n'avait pas de temps à perdre avec ça, il avait confié l'éducation de ses fils à son épouse, c'était donc à elle de s'y coller.
Rabastan et Méredith l'accompagnaient. La présence de la fillette gâchait un peu son plaisir, et Rabastan boudait
La veille il ne lui avait pas caché combien son départ le perturbait et le rendait triste.
- Qu'est ce que je vais faire moi, sans toi ? Et puis père va me battre.
Rodolphus avait soupiré.
- Essaie de ne pas faire de bêtises. Je serais là à Noël.
- Je veux pas que tu partes.
Il le serra contre Lui.
- Je sais. J'ai pas le choix.

C'est le coeur lourd qu'il parcourut la rue du Chemin de traverse afin d'acheter tout son matériel scolaire
Mais ce soir là, dans le secret de sa chambre, dans sa salle de bain privée, il s'entraîna au sortilège de découpe, afin de se taillader les poignets. Il ne pouvait emmener son poignard, et ne ne pourrait pas dormir sans ce rituel sanglant. Satisfait, il s'endormit paisiblement. Il était prêt.

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