CHAPITRE 2 Deuil
Voilà le second chapitre de Rodolphus
Avec l'approbation de mes deux BETA Rodolphus lui'meme enfin la gerante de son fancompte, et lilyMotep13. Ma petite soeur adorée. Je vous aime toutes les deux.
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Il resta prostré un long moment, ses pensées tournées vers une seule " sa mère était morte. Son père l'avait tuée."
Puis, lentement il reprit conscience de ce qui l'entourait. Il ne pouvait pas rester là. Il vérifia que la pièce était libre, s'efforça de ne pas tourner la tête vers le lit sur lequel reposait la défunte, et monta dans sa chambre.
Assis dans le noir, sur son lit, il donna libre cours à son chagrin.
L'aube le trouva endormi, roule en boule sur ses couvertures.
Tobby, l'elfe de maison, entra alors dans sa chambre.
- Monsieur Rodolphus doit se reveiller maintenant. Maître Robustus. Voudrait lui parler et à monsieur Rabastan aussi
- J'arrive. Répondit Rodolphus d'une voix ensommeillée.
Il ne bougea pas, cependant. Il se doutait bien de la raison pour laquelle son père voulait les voir d'aussi bonne heure. Il allait leur parler de leur mère. Mais l'enfant repoussait cette échéance de toute la force de sa volonté. Il voulait que tout ceci ne soit qu'un cauchemar. Il avait même espère, que ce serait sa mère qui viendrait le réveiller ce matin..Mais ce n'était pas un rêve, hélas, Heleonora ne viendrait plus s'asseoir au bord de son lit pour le réveiller en douceur, de sa voix douce et caline, elle ne l'embrasserait plus sur la tempe, ou le front, ne lui carresserait plus les cheveux d'un geste plein de tendresse, et il ne sentirait plus son parfum fleuri.
Il retint le sanglot qui lui venait spontanément, à cette pensée, s'efforça de chasser l'image du regard voilé de sa mère, posée sur lui.
Il se leva et s'habilla.
- Vous avez la mine toute chiffonnée, Monsieur,, vous avez fait un cauchemar. Monsieur Constata Tobby. Tobby va arranger ça monsieur.
Il claqua des doigt, et les cernes ainsi que les traces de larmes, disparurent
Puis l'elfe quitta la chambre pour aller réveiller Rabastan.
Le grand miroir de l'armoire renvoya à Rodolphus le reflet de son chagrin..
Il le fixa sans sciller s'efforçant de prendre un air indifférent.
Puis,,il sortit et rejoignit son frère, inquiet.
- Pourquoi c'est pas maman qui nous a réveille ? Demanda Rabastan. Pourquoi il veut nous parler Rody ? On a fait une bêtise ?
Rabastan avait peur de la punition que son père leur infligeait. L'absence de sa mère à son réveil l'inquiétait et il redoutait le pire.
- M'appelle pas comme ça. Et non, on n'a pas fait de bêtises
Rodolphus évitait le regard de son frère. Il se sentait coupable, mais ignorait de quoi au juste.
Mais il ne supportait pas de l'entendre l'appeler Rody. C'était elle qui l'appelait comme ça, et tandis qu'il descendait les marches, des souvenirs affluaient à sa mémoire,,tandis que la voix de sa mère le poursuivait de son rire clair et léger.
"je t'aime Rody, mon beau petit Rody, si courageux si gentil, mon merveilleux petit garçon"
Il retint les larmes qui lui venaient spontanément aux yeux, ce n'était vraiment pas le moment.
Robustus se tenait debout, dans son bureau, droit et fier, aucune trace de chagrin ou de remord, sur son visage aux traits durs.
Il posa sur ses fils un regard sans complaisance.
Près de Rodolphus, serré contre son frère, Rabastan tremblait.
Animé par une immense colère, qu'il s'efforçait d'endiguer, Rodolphus ne savait quel comportement adopter.
Finalement, il posa sur son père un regard droit et fier, mais dénué d'expression.
- Asseyez vous les garçons.
Ils obéirent.
- J'ai une terrible nouvelle à vous annoncer. Votre mère est morte, cette nuit. Elle à fait une mauvaise chute dans les escaliers.
Rodolphus serra les dents. Mais ne prononça pas un mot. Les lèvres de Rabastan tremblètent, des larmes roulèrent sur ses joues, et un sanglot lui échappa.
Rodolphus se crispa, lui prit la main et la serra, tentant de lui faire passer un message "ne pleure pas, surtout ne pleure pas."
Il reçut le message et ravala ses larmes.
- Je sais que vous avez de la peine, dit encore Robustus, mais n'oubliez jamais que vous êtes des Lestrange. Vous ne devez jamais montrer
Votre faiblesse, à personne.
Son regard se posa sur Rabastan.
- Vous devez être fort. Ajouta t'il en fixant son jeune fils. L'enterrement aura lieu dans deux jours. Vous pouvez y aller.
Rodolphus accompagna son frère dans sa chambre, celui ci fondit en larmes à peine entré, et Rodolphus fit de son mieux pour le réconforter.
Mais il avait l'impression d'avoir été abandonné, à présent. Ils étaient seuls au monde. Il passa un bras autour des épaules de son frère.
- Comment on va faire sans elle maintenant ? Demanda ce dernier.
Rodolphus soupira
- Ne t'inquiète pas, Rab. Je suis là. Je resterais avec toi.
- Pour toujours ?
- Oui, pour toujours.
Rabastan posa sa tête contre l'épaule de son frère.
Les deux jours suivant, Rodolphus les vécu comme à travers un brouillard épaix. Il vit défiler une foule interminable venu saluer la défunte et apporter au jeune veuf, un peu de réconfort.
Les deux enfants devaient alors se tenir droit, et ne montrer aucun signe de chagrin. Mais le soir, dans le secret de sa chambre, Rodolphus fondait en larmes. Rabastan venait alors le rejoindre, et les deux garçons s'endormaient blottit l'un contre l'autre, les yeux humides et rougis par le chagrin.
Enfin, l'enterrement eut lieu. Pour les deux enfants, c'était la fin du calvaire,
Rodolphus se sentait plus seul que jamais, devant cette tombe dans laquelle gisait à présent sa mère.
Il avait du mal à réaliser encore, qu'elle ne reviendrait pas, qu'elle reposait à jamais dans ce trou sombre. Mais il devait être fort. Pour son frère, Rabastan n'avait plus que lui a présent. Car Robustus ne se préoccupait deux que pour les rappeler à l'ordre, lorsqu'il les surprenait à pleurer.
Rodolphus ne devait garder qu'un vague souvenir de la cérémonie.
Mais c'est le vide qu'elle avait laissé derrière elle qui devait le marquer douloureusement.
Il ressentait son absence comme une blessure qui ne guérissait pas.
Et puis il devait s'occuper de Rabastan. Les deux enfants erraient dans la grande maison vide, comme deux fantômes, s'efforçant d'eviter leur père, partageant leur peine, et se consolant l'un l'autre.
Rodolphus gardait une colère noire au fond de son coeur. Il en voulait à son père, de l'avoir privé de sa mère, mais il n'en montrait rien..
Qu'aurait il pu dire, et à qui ? Qui l'aurait cru ? La parole d'un gamin aveugle par le chagrin, n'avait aucune valeur, face à celle d'un Robustus Lestrange. Et puis il s'agissait de son père. Hors on lui avait inculqué le respect de ses parents, et un enfant bien élevé, n'accuse pas son père de meurtre. Encore moins de celui de sa mère.
Il était condamné à ravaler sa colère, et à vivre au côtés de son meurtrier de père, et pour cela il devait se former un masque d'indifférence polies derrière lequel il cacherait ses sentiments.
Il n'avait que six ans, mais il était déjà conscient, qu'il.venait de quitter la petite enfance.
La vie reprit son cours. Comme si rien n'avait changé,
Pour veiller à l'éducation de ses fils, Robustus engagea une gouvernante, une sang mêlee, rigide et stricte.
- Je vous préviens tout de suite. Leur dit elle. Lorsqu'elle leur fut présente.
Je ne suis pas votre mère et n'ai pas l'intention de la remplacer. Alirs comptez pas sur moi pour les câlins, et autres mièvrerie. Mon travail consiste à vous donner une éducation digne de votre nom.
Ce qu'elle s'efforça de faire. Au programme, leçon de piano, danse de salon. Et tout ce qu'un enfant de la bonne société de sorcier se doit de savoir.
Si Rodolphus était doué, ce n'était pas le cas de Rabastan, qui subissait les corrections et les humiliations de la gouvernante, ce qui mettait Rodolphus dans une rage folle.
- Attends un peu que j'ai une baguette. Disait il, on verra alors si elle osé encore te frapper cette vieille chouette.
Robustus ne s'occupait pzs de ses,fils. Sauf pour les réprimander ou pour les punir.
Un jour ou Rabastan s'était rebellé contre la gouvernante celle-ci, tenta de lui infliger une sévère correction,
Rodolphus se plaça alors devant son frère.
Le regard haineux et menaçant.
- Le touche pas vieille folle.
Les yeux de la gouvernante s'ecarquillèrent.
- Comment oses tu ? Baisse les yeux. Et tourne toi.
Rodolphus se doutait bien qu'il y aurait des conséquences, mais pour l'heure, il s'en fichait, tout ce qu'il voulait c'était protéger son frère.
Ce dernier le tira par la manche.
- Laisse Rody, c'est pas grave
- Je t'ai déjà dit de pas m'appeler comme ça !
Il ne quittait pas la gouvernante des yeux.
Elle leva la main et le giffle avec une telle violence, qu'il tomba par terre, lz lèvre ouverte.
Il lécha le sang qui coulait jusqu'à sa bouche.
- RODY !
Furieux,,Rabastan poussa la gouvernante avec tant de violence qu'elle tomba à son tour en arrière. Sa tête heurta violemment un coin de table et elle ne se reveilla plus.
Rodolphus se releva et s'approcha du corps sans vie, l'image de celui de sa mère s'interposant dans son esprit.
- Merde Rab, tu l'as tuée.
L'enfant eut un sourire mauvais.
- Bien fait pour elle grosse truie.
Rodolphus adressa un regard surpris à son petit frère, il n'y vit aucune trace de regret ou de remord, mais une certaine fascination.
- T'as vu tout ce sang ? Wouah c'est génial..
- Faut pas rester là. Dit Rodolphus. Inquiet.
Il prit la main de son frère, et le tira en arrière. Ce dernier cracha sur la gouvernante, et ils sortirent du salon qui servait de salle d'étude.
Tobby découvrit le corps, et alerta aussitôt Robustus. Ce dernier fit disparaître le corps ainsi que tout ce qui aurait pu lui appartenir en quelques minutes, il n'y avait plus aucune trace de la terrible gouvernante, dans le manoir Lestrange.
Puis il convoqua ses fils
- Votre gouvernante est morte. Pourrais je savoir ce qui s'est passé ?
- C'est moi ! Dit Rodolphus en faisant un pas vers son père, anticipant l'aveu de Rabastan qui lui adressa un regard surpris.
- Tu as tué ta gouvernante ?
Rodolphus fixa son père. Une petite lueur de défi dans le regard..
- C'était un accident père. Elle voulait me frapper alors je l'ai poussé et elle est tombée.
Robustus fixa son fils, cherchant à savoir quelle était la part de vérité, dans ce mensonge éhonté. Cependant il ne put rien déceler, dans le regard fermé de son aîné. Rodolphus affichait une expression indéchiffrable qui désormais était son lot habituel.
- Bien, dans ce cas tu auras une punition à la hauteur de ton geste. Il faut que tu comprennes que chaque faute, entraîne des conséquences
Rodolphus baissa la tête, soulagé qu'il l'ait cru.
- Descend au sous sol, et attends moi là bas.
- Oui père.
Il s'exécuta sous le regard anxieux de Rabastan.
Rodolphus était inquiet, pas pour lui, ou pour cette punition à venir, mais pour Rabastan, resté seul avec leur père.
Il attendit près d'un quart d'heure, en faisant les cent pas dans cette cave humide, se rongeant les sang. et enfin Robustus apparut.
- Bon, ton frère confirme tes dires. Retire ta chemise.
La mort dans l'ame, il s'executa..
- Tourne toi face contre le mur
Il obéit.
- Flagellum Corpus. Entendit il juste avant de ressentir un douleur vive dans le dos.
Il serra les dents, sachant que ce maléfice, particulièrement vicieux, prendrait fin plus rapidement s'il ne flanchait pas.
Il y eut un autre coup, puis un autre. le troisième lui arracha un petit cri de douleur, mais cela ne s'arrêta que lorsque vaincu par la douleur, il s'effondra sur le sol glacé, ensanglanté.
Robustus jeta à son fils un regard dénué de remord
- Debout ! Ordonna t'il.
A bout de force et de douleur. Rodolphus se releva tant bien que mal.
Robustus ouvrit la cellulle.
- entre là dedans. Tu y resteras jusqu'à nouvel ordre.
Rodolphus obéit et resta debout. Malgré ses jambes flageolantes.
Il ne consentit à s'allonger sur le ventre, qu'une fois son père disparu.
Tobby vint soigner ses plaies et lui porter son repas.
Il resta une semaine dans la cellule, inquiet pour son frère dont il n'avait pas.de nouvelle.
Enfin il fut autorisé à sortir, la vie reprit son cours, un nouvelle gouvernante arriva un peu moins dure que la précédente.
Ce soir là, Rodolphus avait soif. Et il descendit à la cuisine. Des bruits, dans le salon, l'intrigua. Des cris étouffés, une voix de femme. Un instant, son coeur fit un bon dans sa poitrine.
"Et si c'etait elle ? Si ça mère n'était pas morte ? Il s'approcha. Et par la porte entrouverte, il assista à la scène, qui s'y déroulait.
Une jeune femme brune, aux cheveux courts, nue, était couchée de tout son long sur le tapis devant la cheminée, bras et jambes écartés, et son père, était couché sur elle.
Elle le supliait d'arrêter.
A la fois fasciné et horrifié, l'enfant ne pouvait détacher ses yeux du triste spectacle.
Elle tentait de se débattre en vain, et pleurait à chaudes larmes
De temps à autre, il la giflait, lui disait de crier assurant que ça l'excitait encore plus. Elle se taisait alors, se mordant la lèvre jusqu'au sang.
Il se retira, et donna un coup de baguette pour la libérer du sort d'entrave. Il la saisit par les cheveux
Grognant, haletant, le souffle court,couvert de sueur. il l'obligea à se retourner et l'entrava de nouveaux.
Puis, il la pénétra de nouveau, par l'anus, avec une rare brutalité.
Elle hurla. Et il reprit ses va et vient surexcité par la douleur que ses assauts provoquaient.
Il se coucha sur elle et tout en continuant de la besogner, il lui serra la gorge, l'etranglant en même temps qu'il s'enfonçait en elle. Il jouit au moment où le corps inerte, rendait son dernier soupir.
Dans l'esprit de l'enfant les deux décès se confondirent, il voyait sa mère en lieu et place de cette inconnue, et devait à présent associer le viol et le meurtre. au sexe, provocant un profond dégoût de l'acte sexuels.
Il se rua dans la salle de bain, et vomit.
Il ne sut jamais ce qu'etait devenu le corps de cette femme pas plus que celui de la gouvernante. Il ne parla de ce qu'il avait vu à personne.
Il se passa de l'eau sur le visage.
Un poignard traînait sur la tablette.
C'était une petite dague en argent. Elle appartenait à sa mère.
Il la prit pour l'observer de plus près, et s'entailla la paume par inadvertance. Il grimaça sous la douleur et lâcha la dague qui tomba avec un bruit sec.
Fasciné, il observa le sang, qui goutait dans le lavabo. Il ressentit alors une sorte de bien être.
Il se baissa, ramassa le poignard et tendit son poignet, dont il taillada la peau tendre de l'intérieur. Il grimaça
De nouveau, mais sa main se crispa sur le manche.
Cette douleur physique occulta pour un court laps de temps, les images des regards fixes des deux femmes mortes, étranglées, par son père
Debout devant le lavabo, Il attendit que le sang coagule puis, il nettoya les traces de son passage et emporta la dague. Qu'il cacha sous une latte du plancher de sa chambre.
Cette nuit la, aucun fantôme aucun cauchemar, ne vint hanter sa nuit.
Il avait trouvé comment les chasser.
Avant de s'endormir il fixa la petite coupure sur son poignet, puis il s'endormit, un sourire aux lèvres.
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