Chapitre 12 Le Mariage de Rodolphus


Rodolphus venait de rentrer de Poudlard. Il en avait enfin terminé avec ses études. Il allait pouvoir goûter un repos qu'il estimait bien mérité, avant d'entrer véritablement ai service de Lord Voldemort.

Ce matin là, il dormait profondément, et n'entendit pas la porte s'ouvrir sur Elisabeth.
Da belle mère tira les rideaux et le soleil entra à flot dans la chambre.
Rodolphus sentit lz lumière vive  à travers ses paupières closes  rt tenta d'y échapper en tournant la tête.

- Rod ? Réveille toi, il faut que je te parle.
Rodolphus grogna.
Qu'est ce qu'elle venait faire là  de bon matin ?
Il aurait voulu l'ignorer  et continuer à dormir, mais son insistance, finit par le décider.
- Qu'est ce que vous voulez ? Lui demanda t'il d'un ton hargneux.
- Il s'agit de ton mariage.
Il fronça les sourcils  et se redressa.
- Et bien quoi mon mariage ?
Il espérait qu'elle ne l'avait pas réveillé pour lui parler de la préparation de ces noces, font il ne voulait pas.
- Tu ne peux pas épouser Bellatrix. Affirma t'elle.

Il n'était pas sur d'avoir bien entendu. Sa belle mère ne voulait pas de ce mariage ? Voilà qui l'instigait.
- Et puis je savoir pourquoi ?
L'idée d'avoir une alliée  contre la décision de son père  n'était pas pour lui déplaire, mais Elisabeth ne faisait pas le poids. Robustus ne prendrait même pas la peine de l'écouter.

- Parce qu'elle te tuera  quand elle saura.
Un frisson glacé parcourut l'échine de Rodolphus.
- Quand elle saura quoi ? Demanda t'il, bien qu'il redouta de connaître la réponse.
- Que tu aimes les hommes.
Rodolohus ne laissa rien paraître. Il s'y était préparé.
- Vraiment ? Et puis je savoir d'où vous tirer une  bêtise pareille ?
- Je t'ai vu, dans le pavillon des invités à Noël dernier.
- Vous avez rêvé.
Elle sourit, et il aurait voulu lui faire ravaler ce sourire d'un bon coup de poing en pleine figure, mais cela aurait été une erreur. Il s'efforça de maîtriser la colère, qu'il sentait monter en lui.

- Je ne crois pas non !
- Alors vous avez vu quelqu'un qui me ressemblait vaguement. Vous vous êtes méprise.
Elle soupira.
- Non, c'était bien toi. Il n'y a aucun doute possible.
Rodolphus serra les dents.
-Vous devriez envisager de vous faire soigner Elisabeth, votre santé mentale vous joue des tours et ne cesse de s'aggraver.
- Tu peux bien dire ce que tu veux, n'empêche que j'ai raison. Je veux juste essayer de te sauver, pendant qu'il est encore temps !
- Je n'ai nulle besoin de votre aide, et maintenant, si vous voulez bien sortir de ma chambre, j'aimerais pouvoir me doucher et m'habiller.
Elle soupira de nouveau.
- Comme tu veux, mais je t'aurais prévenu.

Elle quitta la chambre, et Rodolphus se leva.
Elle savait ! Cette garce d'Elisabeth savait. Et si elle en parlait à son père ? Il n'osait imaginer la fureur de Robustus.
Il marcha de long en large dans sa chambre, réfléchissant à une solution.

Il finit par se raisonner. Elle ne dirait rien, sinon, elle ne l'aurait pas mis en garde. Elle était trop faible. Son coeur trop tendre ! Qu'elle idiote !
Quoi qu'il en soit, il ne pouvait prendre le risque que son père l'apprenne. Il devait se débarrasser d'Elisabeth. Mais cela devait demeurer discret. Personne ne devait se douter que sa mort n'était pas naturelle.

Il s'habille et entra dans la chambre de Rabastan.
Ce dernier venait de finir de s'habiller.il darda dur son frère un regard moqueur.
- Alors, tu es prêt pour la noces ?
Rodolphus soupira  exaspéré  et s'assit sur le lit.

- Ça te dirait de tuer Elisabeth ? Demanda t'il.
Rabastan sourit.
- Qu'est ce qu'elle t'a encore fait ?
- Elle m'énerve ! Et puis, elle protège cette piste de Méredith. Si on veut atteindre la gamine, on élimine la mère.
Rabastan fronça les sourcils.
- Tu es sérieux la ?
- Évidemment. Je la supporte plus. Et puis on a finit nos études, on va vivre ici à plein temps  et j'ai pas envie de me la coltiner.
- Bon, d'accord  mais....père ?
- Il ne doit rien savoir. Ça doit passer pour une maladie foudroyante.
- Hum...laisse moi y réfléchir quelques jours  tu veux.
- Ok, mais pas trop longtemps.

Rodolphus fut vite pris par les préparatifs du mariage. Il y mettait une mauvaise volonté évidente, et il en allait de même pour Bellatrix, qui affichait une humeur belliqueuse en permanence.

Le jeune Sirius, ainsi que Andromeda qui le prortégeait  en faisait les frais. Et les disputes étaient fréquentes entre les deux soeurs.

Cet après midi là, Rodolphus était parvenu à obtenir un peu de repis, et s'était assis sous un hêtre, dans le parc du manoir.
Il y était depuis près d'une demi heure, lorsque Bellatrix le rejoignit.

- Ah, c'est là que tu te caches. Il.lui adressa un sourire.
- Ouais, j'ai besoin d'un peu de paix. Ils sont tous devenus dingues !
Elle s'assit près de lui.
- Ouais, moi aussi j'en ai marre ! Essaie cette robe, non l'autre,  tourne, mets toi assise, debout, Pfff, tout ce cirque pour une malheureuse journée ! C'est stupide !
- Vivement que tout ce cirque soit terminé.

Un court silence s'ensuivit.
- Je veux que tu sache, que ce mariage ne changera rien, entre nous. Dit elle. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais on ne sera jamais un vrai couple.

Rodolphus lui adressa un regard intrigué.
- Tu veux dire que l'on ne couchera pas ensemble ? Demanda t'il.
- Oui. C'est ce que je veux dire.
Il poussa un soupir de soulagement.
- Je n'en avais pas l'intention. Avoua t'il. Tu sais que je ne porte aucun intérêt au sexe.
- On fera chambre à part. Reprit elle, on vivra ensemble, mais on sera libre de faire et de fréquenter qui on veut.
- Tant que l'on reste discret, et qu'on ne s'affiche pas avec d'autres personnes. Crut il bon d'ajouter.
- Cela va s'en dire. Répondit elle.

Ils scellèrent leur pacte par un serment magique.
Rodolphus était soulagé.
Finalement, ce mariage ne serait pas l'enfer qu'il redoutait.

Ce serait une colocation avec sa meilleure...Non, sa seule amie. Tout compte fait, cela pouvait être sympa.

Rabastan vint trouver Rodolphus dans sa chambre, deux jours après que son frère lui ait parle de son projet d'assassinat.
- J'ai trouvé. Lui dit il.
Rodolphus était allongé dans son lit, les bras sous sa tête. Il se redressa brutalement.
- Attends !

Il insonorisa la pièce.
- Alors ? Demanda t'il.
Rabastan avait l'air réjoui.
- Cette potion s'appelle Tardus mortem. La mort lente.
- Et alors ?
- Alors on mélange la potion dans son thé, et elle tombe malade. Elle ne laisse aucune trace, elle tue lentement, et cerise, sur le gâteau  il n'y a aucun antidote. Le poison s'insinue dans le sang, et c'est terminé.
- Ok  et où on la trouve ta potion ?
- On la fabrique.
- Ah. Et bien sûr tu sais la faire ?
- À vrai dire  j'ai commencé.

Rodolphus adressa un regard surpris à son frère
- Quoi ? Quand ?
- Aujourd'hui.
- Et ?
- C'est pas simple à réaliser, mais je progresse.
-  Quand l'auras tu terminée ?
- Demain je pense.
- Tu as besoin d'aide ?
- Non, j'ai besoin que tu détournes l'attention de père, pendant que je la réalise.
- Ce sera pas difficile, avec le mariage.

Le lendemain soir, Rabastan prévint son frère qu'il avait réussi.
Dès le lendemain, Rabastan versa une fiole de sa potion mortelle, dans le thé d'Elisabeth  qui le but sans méfiance.

Rodolphus surveilla de près l'état de sa belle mère.
Celle ci ne tarda pas à donner des signes de fatigue.
Des migraines, des vertiges, devant les signes évidents que la santé de sa femme était mal en point, Robustus la fit examiner par de nombreux médicomage.
Mais malgré de multiples examens aucun d'eux ne fut en mesure de trouver l'origine de son mal.

A la fin du mois de juillet,  le mariage eut lieu.
Elisabeth, très affaiblie  était contrainte de rester assise.

Il faisait une chaleur torride.
Pas un souffle de vent ne venait rafraîchir l'atmosphère brûlante de cette journée d'été.

Debout devant la porte  d'entrée, Rabastan, Méredith et Robustus accueillaient leurs invités.
Dans sa chambre, Rodolphus se préparait, le plus lentement possible.

Une fois que tous les invités furent arrivés, Robustus et Rabastan les guidèrent jusqu'à la double rangée de chaises de chaque côté du tapis rouge, qui menait à l'autel.
Une arche de roses blanche se dressait devant l'autel, derrière lequel un petit homme chauve et ventripotant attendait les mariés.

Dans le parc, les parterres regorgeaient de fleurs de diverses variétés, aux couleurs chatoyantes.

De jeunes enfants dispercèrent des pétales de roses blanches sur le tapis rouge.

Jusqu'au dernier moment, Rodolphus était resté dans sa chambre. Il n'avait pas hâte de voir tous, ces gens et encore moins de parader à cette cérémonie ridicule. Il avait hâte que ce soit terminé.

Tobby vint le chercher, et il le suivi de mauvaise grâce.
Il dut saluer la foule des invités tout en suivant le tapis rouge. Il se tenait debout, face à l'hôtel, et arborait un regard impénétrable.

Bellatrix arriva aux bras de son père.
Elle était magnifique, dans sa longue robe blanche, dont le bustier ajusté, soulignait harmonieusement ses formes et sa taille fine.
Ses longs et épaix cheveux noirs étaient relevés en un chignon lâche, dont les boucles retombaient sur sa nuque. Elle portait une tiare ouvragée, dont les diamants scintillaient au soleil.

Elle regardait droit devant elle, le visage fermé.
Elle s'arrêta près de lui.
Ils ne s'adressèrent pas un regard. Tous deux avaient hâte que la cérémonie s'achève.
Après l'envolée de colombes, une fois que les invités eurent lancé des lueurs blanches, au dessus de la tête des jeunes mariés, et que ces derniers se furent embrassés, ils furent enfin libres.

Tandis que les invités se dispercaient pour discuter, ou goûter aux mets délicieux, qui s'étalaient sur les tables disposées sous un chapiteau, Rodolphus et Bellatrix s'éloignèrent, et quittèrent le parc.

Ils se retrouvèrent près du petit parapet qui surplombait la vallée.
Assis sur le muret  les jambes dans le vide, Bellatrix soupira.
- Enfin, c'est fini !
- Pas tout à fait. Reprit Rodolphus  il reste le bal de ce soir.
- Ah oui  le bal. J'en ai marre de tout ce cirque !
- Ouais, moi aussi.
- Si on partait loin d'eux ?
- J'adorerais, mais.. Nos parents nous tueraient.
- Ouais. T'as raison. En tout cas, je n'y retourne que pour le bal. Et après basta !

Rodolphus aprouva, et fit apparaître deux assiettes remplies de nourriture, ainsi qu'un pack de bière.
Ils passèrent l'après midi ensemble, loin de tous.

La nuit tomba, et ils rejoignirent les convives.
Ils grignotèrent et lorsque la musique se fit entendre, dans le grand salon, ils s'élancèrent sur la piste.
A la fin de la valse, Sirius et Méredith se lancèrent à leur tour sur la piste, puis, ce fut autour de Régulus et de sa cavalière    Élena Macnair.
Dès la fin de la valse, Bellatrix et Rodolphus s'éclipsèrent.

Ils se rendirent au pavillon des invités, du manoir Lestrange. C'était leur demeure, à présent.
Rodolphus se laissa tomber dans un fauteuil.
- Bon, dit il, ça y est  on est officiellement mariés.
- Ouais, répondit elle en se laissant choir dans un canapé  près de lui.
- Et alors ? Comment tu te sens maintenant que tu es une Lestrange ?
Bellatrix haussa les épaules.
- Je me sens pas différente. Et toi ?
- Non plus.
Il se leva, bailla et se tourna vers elle.
- Je vais me coucher.
Elle sourit.
- Ouais, rien n'a changé, dit elle.

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