Chapitre 10 Desirs Coupables

Rodolphus, Rabastan et Bellatrix, poursuivirent leurs études, tout en continuant leurs exactions contre les nés moldus.

Lorsqu'ils rentraient, Robustus emmenait ses fils à des réunions de sang pur.
Parfois, Lord Voldemort était présent.
Et Rodolphus témoignait à son égard une réelle admiration.
Plus que jamais, le jeune sorcier s'entraînait à la magie noire.
Depuis l'incident du puit, Meredith évitait ses frères. Pour la plus grande satisfaction de Rodolphus.

Mais, ce qui tracassait le jeune sorcier   en ce début de quatrième  année, n'avait rien à voir, avec le mage noir, les nés moldus ou sa demi soeur.
Autour de lui, les couples se formaient   et se séparaient.
Bellatrix enchaînait les conquêtes, et  même Rabastan, pourtant plus jeune d'un an  flirtait ouvertement, mais Rodolphus ne ressentait aucune attirance pour ses jeunes et jolies sorcières.
Il sentait ben les  regards appuyés des  filles, mais il ne supportait pas leurs gloussements stupides.
Elles exibaient leurs jeunes formes aguichantes, mais aucune d'elles ne lui  produisait le moindre effet.

Cela n'aurait sans doute eu aucune importance à ses yeux  s'il n'avait ressentit de l'attirance pour un certain Noha Macnair.
Le jeune sang pur était un beau garçon, blond, les yeux bleux, grand et mince, il partageait la chambre de Rodolphus, et chaque fois qu'ils se frôlaient, ou que le garçon se deshabillaient ce qu'il ressentait au plus profond de lui, le déstabilisait.

Comment pouvait il ressentir de l'attirance pour un garçon ? C'était abject, interdit, et sale. Si son père l'apprenait, il le tuerait certainement.
Il rejeta de toutes ses forces ce désir coupable, mais dans ses nuits, ses rêves exaltaient ses sens.
Il se réveillait en sueur, et ses draps étaient tâchés.

Rodolphus tenta alors une autre tactique, pour chasser cette attirance contre nature.
Ce soir là, alors qu'il lisait, allongé dans son lit, Bellatrix fit irruption dans la chambre.
Elle avait l'air très énervée.
Rodolphus reposa son livre en soupirant.
- Que t'es t'il encore arrivé ? Demanda t'il d'un ton excédé.
- Norah Bellamy, cette saleté de sang mêlé, s'est permis de  fouiller dans ma trousse de maquillage. Non mais tu te rends compte ?
Rodolphus soupira de nouveau.
- Qu'est ce que tu lui as fait Bella ?
- Je  lui ai jeté un sort de déformation.
- Tu lui as déformé quoi  ?
- Sa saleté de figure ! On aurait dit la gueule d'un troll !  Ça lui apprendra à cette garce de me piquer mes affaires.
- Elle va sûrement se plaindre à Slug.
- Ça je m'en fiche ! 
- Hum, vaut mieux qu'il ne te trouve pas là. Viens, on va à la tour.

La Tour d'astronomie était la plus Haute tour du château.
Rodolphus,et Bellatrix s'y rendaient pour échapper aux remontrances de leur directeur de maison, le professeur Slughorn, ou pour sécher un cours.
Ce soir là, ils regardèrent les étoiles
Il était assis contre le mur de pierre, elle s'allongea sur la terrasse gelée, et posa sa tête sur son épaule.
Elle sortit un paquet de cigarettes et lui en tendit une.
- D'où tu sors ça ? Lui demanda,t'il.
- Jeremy Macmillan, m'en a acheté un à Pré au Lard.
- Depuis quand tu fumes ?
Elle sourit, espiègle.
- Depuis tout de suite.

Elle alluma la cigarette, tira ine bouffée, et se mit à tousser violemment.
Il rit.
- Faut s'y habituer, c'est tout. Répliqua t'elle.
Il tira une bouffée à son tour, et toussa aussi.
- C'est pas top ce truc, marmonna t'il entre deux quintes de toux.
- Mais c'est cool.
Rodolphus n'était pzs d'accord, mais il n'en dit rien.
Ils continuèrent de tirer sur leur cigarette, en tentant d'avoir l'air cool.

Elle se redressa et appuya sa tête contre son épaule.
Il se dit alors que c'était le moment de mettre son plan à exécution.
Il était nerveux, et son coeur battait à se rompre  dans sa poitrine.
Il pencha la tête vers elle, et posa ses lèvres sur les siennes.
Elle le repoussa brutalement.
- Ça va pas ? Qu'est ce qu' il te prend  ? Demanda t'elle, surprise.
Il soupira.
- Pardon, j'aurais pas dû.
- Assurément ! Non mais qu'est ce qui t'a pris ?
- Je sais pas, une impulsion.
- Ouais, Bein abstiens toi tu veux.
- Je suis désolé c'était stupide.
- Plutôt oui.
- Mais comme on est ami, tous les deux.  J'ai pensé que ce serait peut être bien si...enfin.. Tu vois.
- Oublie ! Tu es mon seul ami, je veux pas tout gâcher.
- Tu as raison.
- Et puis, c'est pas les filles qui manquent. Rosalind Blackwoud  rêve de sortir avec toi.
- Cette grosse Truie ? Jamais.
- Elle n'est pas si grosse que ça !
- Tu rigoles ? Elle a des bras plus gros que mes cuisses.
Bellatrix éclata de rire.

Pendant près d'une demi heure  elle passa en revue toutes les Serpentard, toute année confondue, aucune ne trouvait grâce aux yeux de Rodolphus.
- Tu sais quoi, Rod, débrouille toi tout seul, tu me fatigues.
Il soupira, se leva et lui tendit la main  pour l'aider à se relever.
- Moi aussi je me fatigue. Viens, on rentre.
Sur le chemin du retour, le jeune sorcier était plongé dans ses pensées.
Il avait échoué, mais la tactique restait la bonne. S'il se forçait à fréquenter une fille, alors peut être qu'il finirait par oublier qu'il préférait les garçons.
Cette seule pensée, lui faisait horreur  et l'excitait à la fois.

Le lendemain, il prit une profonde inspiration, et le coeur battant, demanda à Bridget Morgeinstein de sortir avec lui.
La jolie rousse accepta aussitôt et sans façon, noua ses,bras autour de son cou  et l'embrassa.
Rodolphus aurait aimé ressentir quelque chose, mais hélas, il dut retenir un haut le coeur, lorsque la langue de la jeune Serpentard s'insinua entre ses lèvres.
Il la repoussa un peu trop brutalement. Vexée, elle le gifla et s'éloigna furieuse.
Une fois de plus, il avait échoué.

Il renouvela l'expérience avec Tiffany Crabbe. Cette fois, il ferma les yeux, et imagina qu'il embrassait Noha. Curieusement, il apprécia ce baiser, et désormais, était officiellement en couple.
Au fond, c'était facile. Il suffisait de faire semblant, et ça  c'était un exercice, auquel il était rompu.

Ainsi  presque toute l'année, il sortit avec des filles différentes, donnant ainsi le change.
Mais invariablement, ses pensées, étaient tournées vers son compagnon de chambre.
L'année s'achevait  et ce soir là, il revenait de la grande salle, après le dîner.

Quelqu'un le poussa brutalement derrière de lourds rideaux en velours, qu'il tira derrière eux.
Sa main sur sa baguette, Rodolphus se retourna vers le coupable.
Mais avant qu'il est pu faire quoique ce soit, un jeune homme de cinquième année, posa ses lèvres sur les siennes.
Trop surpris pour résister Rodolphus sentit ses lèvres s'entrouvrir malgré lui.
Ce fut un baiser, comme il n'en avait jamais connu.
Exigeant, viril et ferme, il déclencha chez le jeune sorcier un torrent de sensations qu'il ne pensait pas pouvoir ressentir.
Il répondit au baiser, avec fougue  il n'était plus maître de lui.

Le garçon se détacha, un sourire aux lèvres.
- J'en étais sûr ! Dit il. Je savais que tu étais comme moi
Le charme était rompu, la fierté reprenait le dessus.
- Je suis pas un pèdé, si c'est ce que tu insinues. Protesta Rodolphus.
- Ah oui ?  alors pourquoi tu m'as laissé t'embrasser.
- Je.  Tu m'as surpris, c'est tout.
- Ah oui ?
Sans façon, le garçon posa sa main sur  la virilité de Rodolphus 
- Ton corps me dit le contraire, pourtant
Furieux, le jeune sorcier le repoussa, et le plaqua contre le mur. Il posa sa baguette sur sa gorge.
- Si jamais tu répétes ça à qui que ce soit tu regretteras de m'avoir croisé.
- T'es dingue ! Jamais j'irais me venter d'un truc pareil ! Mon père me tuerait s'il le savait.
Rodolphus eut un moment d'hésitation.
- Ouais, Bein en tout cas ferme Ta gueule. Et encore une fois, je suis pas une taffiole.
- Tu peux toujours essayer de t'en convaincre, mais tu ne pourras pas te mentir éternellement.

Rodolphus, s'éloigna d'un pas vif, sans  même prendre la peine de lui répondre,  mais, il avait encore sur les lèvres, le goût de celles de Allistair Goyle.
Ce soir là, ses rêves étaient emplis de ce baiser envoûtant, et il imagina leurs corps enlacés, nus leurs mains se carressant.

Quelques jours après, alors qu'il sortait avec Margareth Logan, une sang mêlée, il réalisa qu'il ne parvenait plus à faire semblant.
Il voulait plus.
Aussi, alors que Allistair sortait de la bibliothèque, Rodolphus,lui glissa un mot, dans la poche de sa robe.
Il lui donnait rendez vous dans une salle de classe vide du troisième étage.
Il attendit, le coeur battant, hésitant à fuir, conscient du risque qu'il prenait 
Allistair arriva, et lui sourit.
Il verrouilla la porte derrière lui.
Il ne dit pas un mot, mais, il l'embrassa, de nouveau, et Rodolohus s'abandonna à ce baiser, auquel il rêvait depuis plusieurs nuits.

Plus tard, les deux garçons, serrés dans les bras l'un  de l'autre, étaient assis par terre.
- Comment tu as su que tu.. Enfin que.. Commença Rodolphus,
- Que j'étais gay ? Coupa Allistair. Je me suis très vite rendu compte que les filles ne m'interressaient pas. Par  contre, mon corps, réagissait chaque fois que mes camarades de chambre se déshabillaient.
- Oui, moi c'est pareil. Mais comment as tu su que moi aussi.. ?
- Bein à vrai dire, j'étais pas súr, tu sortais avec des filles, mais tu t'attachais à aucune d'elle. Par contre, tu regardais certains garçons, et j'ai reconnu ce regard. Alors j'ai décidé de vérifier.
Rodolphus sourit
- J'étais tellement surpris. Je m'y
attendais pas du tout et j'ai eu peur.
- Normal. Moi aussi j'ai peur que ça se sache. Ce serait terrible, si ça arrivait.
- Mon père me tuerait. Avoua Rodolphus, d'un ton lugubre.
- Le mien aussi, tu peux me croire. Faudra être prudent.
- Très prudent, confirma Rodolphus
Ils s'embrassèrent de nouveau, un baiser tendre doux et sensuel

Par la suite, les deux garçons traînèrent souvent ensemble, ils se retrouvaient dans des classes vides, et  s'embrassaient à perdre haleine 

Les vacances d'été arrivèrent, et il se séparèrent. Mais ils s'écrivirent.
Il n'y avait rien d'ambigus ou de compromettant, dans ces lettres, que d'autres risquaient de lire, ils disaient leur impatience de se revoir.
Tout l'été, Rodolphus pensa au garçon, qu'il avait laissé sur le quai.
Il redoutait qu'à la rentrée, ce dernier n'ai jeté son dévolu sur quelqu'un d'autre.
Méredith lui adressait des regards appuyés, dérangeants, et il bouillonnait d'envie de lui tordre le cou.

Robustus, s'absentait pour des missions secrètes, pour Lord Voldemort. Et lorsque Rodolphus l'interrogeait à ce propos, il lui répondait, bientôt  mon fils, "bientôt tu sauras tout"
Il en avait pourtant une petite idée.
La gazette du sorcier, ne parlait que de disparitions suspectes, kidnapping,  meurtres.
Rodolphus et Rabastan ne prenaient part qu'à des réunions au cours desquelles les partisans de Voldemort les plus en vue, incitaient les sorciers encore hésitant  à les rejoindre.
Parfois  Lord Voldemort lui même y assistait.
Rodolphus ne tarrissait pas d'éloge sur le sorcier qui redonnerait aux Sang pur, leurs lettres de noblesse.

A présent  Bellatrix participait enfin à ces réunions. Walburga Black avait convaincu son frère Cygnus, de la laisser y prendre part, d'autant qu'elle même y assistait.
L'adolescente ne tarrissait pas d'éloge sur le mage noir. Desormais, il était son maître à penser.

A cette époque, Orion demanda à Robustus  de bien vouloir former ses fils Sirius et Regulus à la magie noire.
Il le prévint que l'ainé  était un rebel, qui jusque là, refusait de la pratiquer.
Robustus rassura son ami, et confia à son  fils aîné, la tâche de leur enseigner les rudiments.

Si Regulus, âgé de six ans, se prêta avec plaisir  à ce nouvel apprentissage, Sirius, lui, refusa tout net.
Comme Rodolphus avait carte blanche  il n'hésita pas contraindre par la force le garçon de sept ans.
Cependant, Sirius était une forte tête.
La violence ne donnait rien.
Il ratait volontairement ses sortilèges, renversait ses potions  et dardait sur son bourreau, un regard de défi.

C'est finalement Bellatrix, qui trouva le moyen de le faire céder.
Elle suggéra à Rodolphus d'utiliser Méredith.
Traînée de force dans le laboratoire, dans lequel elle n'avait pas le droit d'entrer, d'ordinaire, la fillette servit d'otage.
- Tu vois, Sirius, si tu refuses de t'appliquer, c'est à elle que je m'en prendrais.
Et pour le lui prouver, il utilisa sur sa petite soeur, un sortilège électrique.
Une décharge parcourut le petit corps frêle de la fillette  qui privée de bouche  ne pouvait hurler.
Elle glissa au sol  et fut parcourut de spasmes violents.
Cela fut très bref. Sirius céda.
A partir de là, Méredith assista aux cours de magie noire  bien que Rodolphus lui interdise d'en faire elle même.

Elle se vengea, cependant.
Ce n'était que quelques farces. Elle était encore trop jeune, Pour les sortilèges. Mais elle aspergea la chambre de son frère, d'urine de Troll,  Rodolphus dut dormir avec Rabastan le temps que l'odeur nauséabonde disparaisse. Il soupçonnait Tobby d'y mettre de la mauvaise volonté.
Une autre fois, elle versa dans sa bouteille de shampoing, un colorant qui teignit ses cheveux en rose.
Versa dans son receveur de douche, de l'huile de baleine, inodore, et incolore, l'adolescent glissa, et se cogna violemment la tête contre les faïences.
Elle versa du sel dans sa tasse de thé.
Elle ne manquait pas d'imagination  et les punitions que son frère ne manquait pas de lui administrer, semblaient glisser sur elle.
Bien que la haissant profondément, le jeune homme admirait son courage,  sa détermination  et son esprit combattif.

Puis il retourna à l'école.
En cette cinquième année, il devait passer ses BUSE, qui détermineraient quelles ASPIC il pourrait tenter l'année suivante, mais le jeune garçon  avait bien autre chose en tête.
En pleine puberté, ses sens déchaînés, et sa libido, réclamaient plus que quelques baisers enflammés.

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