🌟Bonus 2. Miss Santa Claus
Il attrapa ma main et m'attira sur ses cuisses. Je m'installai à califourchon sur lui et glissai délicatement mes doigts dans ses cheveux.
- On est OK ? voulus-je m'assurer, les sourcils froncés.
Il hocha lentement la tête et je déposai deux bisous sur ses paupières.
- Je suis désolée, répétai-je en caressant ses joues de mes pouces.
Je lisais encore un peu d'abattement dans ses iris bleu pâle, mais il esquissa un faible sourire en murmurant :
- Ça va. C'est fini. Moi aussi je m'excuse.
- Sers-moi fort, le priai-je.
Il s'exécuta avec plus de fièvre que je ne m'y attendais et je soupirai de bien-être sur ses épaules.
- Chaque fois que je te touche, c'est comme la première fois, raconta-t-il d'une voix alanguie en me caressant doucement le dos. Je ne m'imagine pas me passer de ça. Je supposais que toi non plus. Mais tu as raison : c'est un peu un manque de respect de prendre ton assentiment pour acquis. Je vais faire en sorte que tu ressentes ma gratitude dans chaque baiser, chaque infime caresse... parce que je suis sûr que j'en mourrais si je me retrouvais à ne plus pouvoir les faire. Je t'aime tellement !
Mon cœur chavira et je fermai les yeux en l'étreignant encore plus fort entre mes bras. J'étais folle amoureuse de ce mec qui se débrouillait de façon exceptionnelle pour me le rendre chaque jour un peu plus.
- Moi aussi, je t'aime comme une dingue, Rick, avouai-je, la poitrine gonflée d'amour. Tu es tellement géniale ! Je suis si chanceuse de t'avoir.
Il me huma fort en me serrant dans ses bras, et ensuite, il me repoussa doucement pour déposer ses lèvres sur les miennes. Cependant, à peine sa bouche avait effleuré la mienne, son téléphone se mit à sonner.
Il grogna de frustration, mais je l'encourageai :
- Vas-y. Prends-le ! On a toute la nuit devant nous.
Il acquiesça avec un léger sourire et déposa un bref baiser sur mon menton avant de répondre à son correspondant.
Moins d'une minute plus tard, il raccrochait et me rapportait sa conversation avec Lara.
- On n'ira pas au pôle nord annonça-t-il avec une petite moue déconfite. Enfin, on ne pourra pas y être demain.
- Mais c'est pas grave, le rassurai-je en prenant son visage en coupe. On s'envolera pour New-York, comme prévu. Je vis déjà un rêve, Rick. Je suis déjà heureuse. Pas besoin de visiter un village féérique ou de monter un traineau.
Et je le pensais sincèrement. J'étais certaine que ça aurait été génial d'aller là-bas. Mais tout l'était déjà quand je l'avais à mes côtés. Il n'avait pas à être si déçu de ne pas pouvoir m'y emmener.
Pour dévier ses pensées sur des sujets beaucoup plus joyeux ; je m'approchai de son oreille et glissai d'une voix provocatrice :
- Et que faire d'un traineau quand je peux te monter toi ?
Il me repoussa par les épaules pour croiser mon regard. Puis, il me jaugea d'un air fasciné, avec ses billes transparentes et brillantes qui semblaient me dire : " Mais qui es-tu exactement ? "
J'adorais cette réaction, et j'adorais encore plus la faim que j'avais réveillée en lui d'une simple phrase.
- Je t'aime trop putain, s'essouffla-t-il entre deux baisers affamés.
Je souris contre ses lèvres avant de décider :
- Je reviens.
- Tu vas où ? protesta-t-il.
- Attends-moi en bas, je ne tarderai pas, susurrai-je de façon mystérieuse.
Il pinça les lèvres d'un air mécontent, mais il hocha quand même la tête en se levant. J'aimais trop quand il me faisait confiance de la sorte.
J'espérais simplement ne pas le décevoir.
Je rentrai dans la chambre, direction son dressing que je partageais désormais, et je trouvai rapidement l'objet de mes pensées.
Avec un sourire rêveur, je tins à bout de bras la petite robe bustier d'aspect velours rouge et blanc, cintrée à la taille par une grosse ceinture.
Je bonifiai ensuite mes cheveux, après avoir rehaussé mon teint d'un maquillage assez simpliste. Puis finalement, j'enfilai mes bas mi cuisse en résille et mes chaussures.
Apres m'avoir examinée d'un air satisfait dans le miroir, je sortis en attrapant mon bonnet et mon bâton de sucre d'orge de taille moyenne en chantonnant.
Rick était assis dans le fauteuil en face de la cheminée électrique, qu'on avait installée récemment, pour conférer un air plus chaleureux au salon au haut plafond.
Après une grande inspiration, je le contournai en laissant courir ma confiserie en verre sur lui, avant de me placer devant lui.
Dès qu'il me vit, il se redressa brusquement de son siège et s'étrangla :
- Putain Sara. Tu veux me tuer ?
C'était la meilleure tenue de mère Noël que j'avais trouvée.
Sexy, sans faire star de porno ; le bustier mettait ma petite poitrine en valeur, et depuis mes talons, je n'avais qu'à me pencher pour laisser apparaître une petite culotte que je ne portais pas.
Dès que j'avais posé les yeux sur cette robe, j'avais pensé à Rick. Et sincèrement, j'étais satisfaite de ses yeux écarquillés, sa bouche entrouverte et son pantalon tendu.
Cette nuit de Noël promettait d'être... joyeuse.
- C'est qui, Sara ? minaudai-je en clignant des yeux de manière répétitive, comme une poupée.
Il déglutit et se laissa aller contre le dossier de son fauteuil avec un regard perplexe, mais curieux. Il avait compris que je voulais jouer.
Je me mis à faire des allers-retours devant lui, en tapant le bâton de sucre d'orge dans ma paume :
- Je suis Miss Santa Claus, fabulai-je avec emphase. Je m'occupe de la distribution des cadeaux cette année pour les grands garçons comme toi. Mais avant de recevoir le tien, dis-moi, as-tu été sage ?
Je pointai mon bâton sur lui pour accompagner ma question et il sourit. Vous savez, le genre de large sourire qui atteignait les yeux et les faisait briller. Suite à cela, je faillis craquer et lui sourire en retour, mais je tins bon, car j'avais encore envie de jouer.
- Je crois que oui, je l'ai été, souffla-t-il d'un air amusé. Je peux avoir mon cadeau ?
- Hum, impatient, jugeai-je d'un œil faussement sévère. Devant ce fait, et l'incertitude de ta réponse, on va devoir procéder à un test, pour déterminer ton niveau de sagesse et si tu mérites ton présent.
Son sourire en demi-lune et son haussement de sourcils intrigué faillirent encore une fois avoir raison de moi. Il était si beau !
- Eh bien, je suis curieux de... découvrir ce test, dit-il en se mettant à l'aise dans son fauteuil.
- D'accord, expirai-je en remettant de l'ordre dans mes esprits. Tu dois rester calme sur ta chaise et ne pas bouger, c'est tout. Après, tu pourras voir ton cadeau.
- Bien, agréa-t-il.
Je me demandais comment il allait réagir en le découvrant. C'était notre premier Noël. Je m'étais creusé la tête pour lui donner un présent convenable. Mais qu'offrait-on à quelqu'un qui avait déjà tout ? En désespoir de cause, je m'étais rabattu sur des piercings en or blanc et diamant, mais ce ne fut que ce matin même, que l'image du cadeau parfait m'était venue à l'esprit.
Et celui-ci était sous ma robe même en ce moment-là.
Je reculai près de la cheminée, m'installai par terre sur le tapis et appuyai le petit bouton de ma confiserie qui activait la vibration.
Sans rompre le contact visuel avec ma cible, j'écartai ensuite les jambes et déposai le jouet sur mon intimité avec un petit couinement surpris et amusé.
- Oh non... Bébé, tu peux pas me faire ça, m'implora Rick.
- C'est qui bébé ? soufflai-je d'une voix rendue rauque par mon excitation croissante. Tu n'es pas capable de supporter le test ? Le cadeau en vaut pourtant la peine.
Son regard de torturé aurait dû me faire céder, mais j'adorais tellement le voir dans cet état.
Il avait raison, j'aimais pouvoir le contrôler, mais qui n'aimerait pas ? Il était si parfait. Il pouvait avoir qui il voulait, mais des fois, il suffisait d'un mot de ma part pour lui faire faire tout ce que je voulais. Normal que j'en fusse devenue accro.
Mais je devais me contrôler. Je n'allais plus abuser de sa gentillesse. Par contre, je n'avais nullement l'intention d'arrêter de le rendre fou de cette façon. Le voir se mordre le poing pour se contrôler et ne pas bondir sur moi était trop jouissif.
- Bébé, je peux pas. S'il te plaît, laisse-moi te toucher.
Je lui répondis en gémissant plus fort et ondulant le bassin devant mon jouet ; mes yeux vitreux rivés aux siens.
Il lutta quelques secondes encore, mais il finit par se jeter sur moi.
Je gloussai et il grogna :
- Tu savais que je ne pourrais pas, pas vrai ? Tu savais ?
- T'as tenu plus longtemps que prévu, rigolai-je sous lui.
Je voulais juste jouer, pour mettre un peu de piment à la soirée, mais je savais d'avance comment celle-ci allait se terminer. De toute façon, il aurait eu son cadeau peu importait l'issu. Moi par contre, des jours à l'avance, il m'avait promis de m'offrir le mien que quand on serait à New-York. J'avais hâte !
Mais là, ce n'était plus l'heure de jouer ou d'attendre. J'étais aussi impatiente que lui. Surtout, qu'on n'avait pas fait l'amour la veille. On n'avait pas besoin de plus de préliminaires ; on était tous les deux prêts. On garderait la douceur pour le second round.
Nos gestes étaient désordonnés. On se dévorait la bouche, l'un l'autre et je défis sa braguette de mes doigts tremblants et frénétiques.
- Tu me rends fou, grogna-t-il.
- Et moi donc.
Il n'enleva pas ma robe et la retroussa juste sur ma taille. Dire qu'il était à ça de voir mon cadeau !
- C'est si sexy sur toi, murmura-t-il, la respiration saccadée. Tout est sexy sur toi... Je suis fou de toi.
Puis d'un coup, il s'enfonça en moi et je nouai mes jambes sur ses fesses en gémissant d'extase.
Je ne pourrais jamais me lasser de cette sensation paradisiaque ! À chaque fois, je me faisais la réflexion que c'était la meilleure, mais la prochaine me surprenait toujours... et ça ne s'arrêtait jamais.
Ses yeux brillants dans les miens, il se mit à s'activer en gueulant comment c'était bon.
Je glissai mes doigts dans ses cheveux et fis courir mon autre main sur son corps, sous le tee-shirt qu'il n'avait pas eu le temps d'enlever.
Avec ou sans vêtements, nos corps s'emboîtaient tellement bien. C'était comme si on était fait pour être ensemble ; nos plaintes crées pour s'emmêler, et nos bouches pour se retrouver...
Il me prenait assez fort et j'accompagnais ses coups de hanche de mon bassin pour le sentir au plus profond de mon être.
Puis subitement, il délaissa ma bouche, embrassa mon cou et s'excusa auprès de mes seins d'une voix déformée par le plaisir :
- J'ai même pas pris le temps de m'occuper de vous.
Appuyé sur ses genoux et son avant-bras, il fit glisser mon bustier d'une main et taquina mes tétons de sa langue. Je fermai les yeux de plaisir, mais malheureusement, il s'arrêta bien assez tôt. Je rouvris les paupières pour le surprendre qui me fixait d'un air interloqué, le front plissé.
Il descendit un peu plus ma robe et m'interrogea du regard en trouvant le pansement sous ma poitrine.
- Enlève-le, l'encourageai-je, en lui caressant délicatement la nuque.
Il s'exécuta et tout de suite après ses yeux s'embuèrent. Il avait découvert les petites lettres récemment ajoutées sur ma peau, qui suivaient la courbe de mon sein gauche.
- Tu t'es fait tatouer... pour moi ? s'étrangla-t-il, l'expression incrédule.
Je lui souris et caressai ses lèvres du gras de mon pouce.
- Tu aimes ? l'interrogeai-je, bien que je susse déjà la réponse.
Ce regard choqué, sceptique, incrédule et en même temps reconnaissant et amoureux ne pouvait pas mentir. Je l'avais touché en me proclamant sienne avec ce surnom que j'affectionnais tant pour l'appeler.
- Maintenant, j'ai l'impression que mon cadeau, c'est de la merde, pleura-t-il, le visage ému. Sara...
- Arrête, on sait tous très bien que ce qui te fait cet effet n'est pas le tatouage, raillai-je en bougeant mon bassin sous lui.
Il gémit, mais m'immobilisa immédiatement en m'empoignant la hanche.
Il plongea ensuite son regard grave et émerveillé dans le mien :
- Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter quelqu'un comme toi ?
Il était apparemment encore sous le choc du tatouage et n'était pas d'humeur à plaisanter... où à continuer de me prendre. Mais moi, son immobilité me torturait.
- La liste est longue, répondis-je en gloussant. Mais laisse-moi te citer l'un des points qui me tient le plus à cœur : tu sais me faire jouir. D'ailleurs, dépêche-toi maintenant, car sinon je peux vite changer d'avis et effacer ce tatouage, le taquinai-je.
Il recouvrit mes lèvres des siennes et tout mon corps vibra sous la force de son baiser. Cet homme m'aimait et c'était la meilleure sensation au monde.
Il s'activa et se mit à me pilonner bien moins vite que tout à l'heure, mais par à-coups puissants. Il y avait là plus de passion dans ses gestes, plus de fièvre, plus d'amour... Et moi, j'étais aux anges, comme le prouvaient mes longs cris entre deux baisers ardents.
- C'est bon, geignis-je. Je t'aime, merde, je t'aime !
Des vagues de plaisir me parcouraient de la tête au pieds, et diffusaient une étourdissante chaleur dans chaque recoin de mon être. Mes yeux peinaient à rester ouverts. Le plaisir me consummait de partout, mais je pressais ses fesses pour le pousser plus loin en moi... toujours plus loin.
- T'es parfaite, articula-t-il d'une voix transie, son regard brûlant vissé au mien. Et t'es mienne. Uniquement mienne...
Ses soupirs à lui m'étourdissaient, sa chaleur me grisait et son sexe en moi m'électrisait... Tout était parfait. Tellement parfait !
Secouée brutalement par un autre vigoureux coup de reins, je griffai son dos et braillai, le cerveau en compote :
- J'adore la magie de Noël !
- Ce genre de magie ? s'amusa-t-il en réitérant le mouvement.
C'était trop divin ! Je risquais d'exploser à tout moment. Je nouai plus fort mes bras et mes jambes sur son corps et m'attachai à lui comme s'il était ma bouée en l'embrassant de tout mon cœur.
J'étais la meuf la plus heureuse au monde. Un mec sexy ; du sexe exquis ; de l'amour à m'imploser le cœur... Oui, j'étais une putain de veinarde.
Quelques savoureux puissants va-et-vient et promesses d'amour plus tard, on sombra tous les deux, dans le délicieux et enivrant gouffre de l'orgasme, essoufflés, repus, heureux...
- Joyeux Noël, ma belle, me souffla-t-il en retombant à côté de moi.
Je souris et l'embrassai tendrement sur la bouche.
- Joyeux Noël, bad boy.
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