🌟72. In my soul
On s'embrassait comme on dégustait son dessert préféré : avec adoration et délectation. Je la caressais aussi, comme si c'était notre dernière nuit ensemble et que je voulais mémoriser chaque détail et chaque courbe de son corps.
Je pris tout mon temps pour la déshabiller et lorsque j'y arrivai, je reculai pour l'admirer.
Ses lèvres étaient gonflées de nos baisers, ses cheveux courts magnifiquement décoiffés, et son corps digne d'un œuvre d'art exposable dans les plus grandes musées. J'avais un orgasme visuel rien qu'à la regarder. Assise sur cette commode, les jambes légèrement écartées, les yeux brillants d'un désir animalier... On croirait être en présence de la déesse de la luxure.
Mon regard insistant finit par l'embarrasser et elle se couvrit les seins de ses mains, en prononçant d'un air timidement amusé :
- Arrête !
- Tu m'as manqué, confessai-je sans cesser de la contempler, amoureux jusqu'à la moelle.
- Toi aussi, tu m'as manqué. Pourtant t'es toujours habillé. Alors que moi, je suis nue. C'est injuste !
En effet, elle ne m'avait enlevé que ma veste, et c'était bien comme ça. Me déshabiller ne faisait pas partie de mes priorités immédiates.
Je m'approchai d'elle et retirai délicatement ses mains sur ses seins dont les pointes étaient dressées d'excitation.
- J'ai dû me satisfaire de souvenirs pendant trop longtemps, racontai-je d'une voix rauque en plaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Laisse-moi profiter de toi. On parlera de moi après.
Puis je me remis à l'embrasser, passionnément, langoureusement ; à faire l'amour à sa peau avec ma langue, en n'omettant surtout pas les points que je savais particulièrement sensibles chez elle. Je la caressais, la léchais, la mordillais en savourant chaque halètement, chaque gémissement, chaque fois que son corps s'arc-boutait et en redemandait... Elle était tout bonnement magnifique !
Cependant, il me manquait encore mon spectacle préféré : la voir jouir.
J'humidifiai mon index dans sa bouche en accrochant bien son regard. Je fis ensuite glisser lentement le doigt en ligne droite, sur sa poitrine et son ventre, jusqu'à son bouton de rose. Elle déglutit et resserra l'étreinte de ses bras sur ma nuque lorsque j'effleurai le petit organe érectile.
Je le chatouillai quelques secondes en lui arrachant quelques gémissements avant de descendre plus bas sur sa vulve.
- Si humide, commentai-je d'un ton admiratif. Et si chaude.
Puis sans crier gare, je glissai le doigt en elle. Et c'était fou, on en frissonna tous les deux. J'aimais la voir si excitée et si prête pour moi.
Elle déposa ses bras de part et d'autre de son corps sur le meuble, comme si elle avait brusquement besoin de prendre appuie pour ne pas défaillir.
J'insérai ensuite un autre doigt dans son humidité et sa bouche s'arrondit dans un hurlement muet, tandis qu'elle fronçait les sourcils et que son regard se faisait de feu.
- Tu es si belle, murmurai-je, sans interrompre mes va-et-vient langoureux et appuyés.
Elle ferma les yeux et gémit à travers sa respiration erratique avant de revenir m'embrasser avec fièvre.
- C'est si bon, miaula-t-elle entre deux baisers. Laisse-moi te déshabiller. Laisse-moi te toucher aussi.
- Je t'ai déjà dit plus tard, chuchotai-je contre ses lèvres en caressant ses cheveux de ma main libre. Laisse-moi faire. N'insiste pas ou je prolongerai ta torture encore et encore. Je veux juste te contempler pour le moment.
- Mais...
J'enlevai les doigts pour la punir et elle soupira d'un air soumis :
- J'ai compris. Maintenant remets-les, s'il te plaît. Ne t'arrête plus.
Je souris juste parce que j'avais l'intention de la faire mariner encore un peu. Je l'avais prévenu ! J'agrippai possessivement ses cheveux et me remis à l'embrasser goulûment.
- Rick, je t'en prie, me pria-t-elle, le souffle court.
Je ne l'exauçai pas et délaissai sa bouche. Je semai ensuite un chapelet de baisers entre ses seins avant de pincer un mamelon entre mes doigts.
- Je n'en peux plus, geignit-elle. Fais-moi jouir.
- Shhhh, exigeai-je en me redressant pour la tenir délicatement par le cou. Tu me déconcentres. Et ça me donne envie de baiser ta jolie petite bouche pour te faire taire. C'est tentant, mais pour le moment, ma priorité, c'est t'admirer, te faire languir et peut-être te faire jouir si tu restes bien sage. Je le répète une dernière fois, laisse-moi faire.
Son rythme cardiaque s'emballa sous mes yeux et ses pupilles se dilatèrent encore plus sur le coup du désir. Elle aimait ça. Je savais qu'elle aimait. Les propos lascifs étaient vraiment ce qui la chauffaient le plus. Son excitation devait être à son paroxysme, à ce moment-là. Pourtant, elle hocha gentillement la tête, signe qu'elle avait compris et je l'embrassai brièvement sur la bouche.
Je l'aimais tellement ! Dire que j'avais escompté avec impatience le moment où je pourrais à nouveau la prendre. Et là, tout ce qui me ravissait, c'était l'expression de son visage quand je lui faisais plaisir. C'était ça mon bonheur : ses yeux qui brillaient, sa poitrine qui montait et descendait au gré de sa respiration laborieuse, plus précisément, lorsque je m'agenouillai devant elle... Voilà, ce qui me rendait heureux !
Elle m'obéissait et ne parlait toujours pas. On n'en avait pas besoin de toute façon. Nous étions comme connectés par une hypnose érotique où la parole n'avait pas lieu d'être. Elle crevait de jouir et moi, je crevais de la satisfaire, point final.
Je chargeai ses jambes sur mes épaules en ramenant bien ses fesses à la lisière de la table et elle prit appuie sur ses coudes sans détacher son regard de braise du mien.
Le premier coup de langue que je délivrai sur son clitoris lui arracha un couinement étonné, comme si elle avait oublié à quel point ça pouvait être bon.
Son expression surprise fut vite remplacée par une autre, fiévreuse et enivrée lorsque je m'acharnai plus sérieusement sur son bouton de rose. Je léchais de haut en bas, de gauche à droite, suçais, buvais, choyais sa chair tendre avec amour et délectation.
Lorsque ses gémissements se firent plus puissants, j'insérai deux doigts en elle et elle cria de plaisir.
Elle était tellement sexy : la tête penchée en arrière, complètement livrée à moi ; la bouche entrouverte, soupirant, les yeux mis-clos... Je me fis la réflexion que cette scène ferait un parfait tableau, accroché au-dessus de mon lit, à L.A..
Je taquinais son intimité avec les dents, les lèvres, le nez, sans interrompre le va-et-vient de ma main. Elle devenait complètement folle, suppliant, geignant, déblatérant des phrases sans queue ni tête et gigotant dans tous les sens.
Puis sans crier gare, j'enlevai mes doigts recouverts de son nectar de son vagin et les insérai lentement, mais progressivement dans son anneau de chair.
Elle écarquilla les yeux, puis étouffa une plainte en se couvrant la bouche, mais je désapprouvai :
- Tu sais que je n'aime pas ça.
Son anus était une zone particulièrement érogène chez elle. Il ne lui fallait jamais longtemps pour qu'elle explose dès qu'on l'y caressait. D'ailleurs, c'est ce qui arriva. Après seulement quelques va-et-vient et coups de langue supplémentaires, tout son corps trembla comme une feuille et elle cria longtemps son orgasme en se contractant contre mes doigts, la tête basculée en arrière.
Ensuite, ses coudes cédèrent sous elle, et elle retomba lourdement sur le meuble, la respiration sifflante et les paupières closes.
Satisfait, je me remis debout, la redressai et appuyai son corps comateux contre moi, sa tête sur mon épaule.
- Ça m'avait manqué, admis-je en caressant ses cheveux. Tu es si belle. Si parfaite quand tu jouis.
- Hum ! fit-elle avec un grognement ensommeillé.
- Déjà K.O. ? me moquai-je.
- Dans tes rêves, rétorqua-t-elle de sa voix traînante post-orgasmique.
Je rigolai et la taquinai :
- Mauviette.
Quelques secondes s'écoulèrent pendant lesquelles je crus qu'elle s'était endormie, mais elle reprit rapidement d'un ton à peine énergique, mais plein de promesses :
- Je vais te vider, Rick ! Je t'assure que tu n'éjaculeras plus que de l'air quand j'en aurai fini avec toi.
Je partis d'un grand fou rire qui nous fit vibrer tous les deux, mais je m'étranglai en chemin, car elle s'était levée et avait léché la peau sensible sur ma jugulaire. Je déglutis difficilement tandis qu'elle poursuivait sur mon lobe, puis ma joue, avant d'embrasser finalement mes lèvres avec gourmandise.
Elle électrisa chacun de mes nerfs en glissant sa langue dans tous les recoins de ma bouche. Elle attrapa ensuite le bas de mon tee-shirt et le fit passer par-dessus ma tête avant de se jeter à nouveau sur mes lèvres avec avidité.
Je frissonnai de la tête au pied lorsque mon torse entra en contact avec sa poitrine. Cette connexion charnelle aussi m'avait manqué.
Le sang battait comme un tambour à mes tempes au rythme de mon pouls démentiel. Elle connaissait si bien mon corps. Ses caresses, ses morsures et les provocations qu'elle me glissait à l'oreille eurent vite raison de ma lucidité.
Mon sexe se contracta violemment dans mon pantalon. Chaque cellule de mon corps réclamait le sien...
- J'ai envie de toi, maintenant, grognai-je d'une voix affamée qui lui arracha un sourire victorieux.
Mon pantalon et mon boxer atterrirent rapidement dans un coin et mon phallus libéré, fièrement dressé, duquel perlait une goutte de mon excitation, tressauta lorsqu'elle le prit dans sa main avec un regard pervers.
Elle me branla quelques secondes, puis dirigea mon membre vers son intimité trempée, sans lâcher mon regard. Ça avait quelque chose de terriblement érotique et cochon. Je le pensais impossible, mais mon désir redoubla d'intensité, rendant mes gestes complètement fébriles.
Arrivé à son entrée, je pris la relève et caressai sa vulve avec mon gland.
- Vas-y ! souffla-t-elle en nouant ses bras derrière mon cou.
Je ne me fis pas prier et la pénétrai doucement, en savourant chaque centimètre d'extase que je parcourais jusqu'à ce que je la remplisse totalement. On gémit de bien-être tous les deux lorsque je fus tout au fond d'elle et elle me serra plus fort contre elle. J'étais enfin à la maison ; exactement, là où était ma place.
Je me mis à bouger lentement dans cet aphrodisiaque qu'était son antre chaud et une éruption volcanique, digne de ceux d'Indonésie se déchaîna dans tout mon corps comme si chacun de mes molécules fêtait ce retour au bercail.
Il me fallait du temps pour me réhabituer avec tout ce plaisir. Celui-ci était tellement puissant qu'il me fit voir double. Je n'avais même pas une minute en elle et déjà, je me sentais sur le point de jouir.
Je me forçai à me retirer afin de me ressaisir, car je ne voulais pas finir aussi vite. Putain de putain ! Comment avais-je pu survivre si longtemps sans cette drogue ?
Lorsque mon excitation redescendit à un niveau plus terrestre, je m'enfonçai en elle à nouveau et commençai à m'activer ; ses jambes verrouillées sur mon postérieur, m'attirant encore et encore dans sa cavité divine.
Souffle contre souffle, regard brûlant dans regard brûlant, je la prenais assez lentement, mais par à-coups puissants ; les mains arrimées à ses fesses.
- Dis-moi que tu aimes, m'implora-t-elle avec un regard de droguée. Dis-moi que pour toi, c'est aussi bon que ce que je ressens.
- Je n'aime pas, susurrai-je à son oreille en mordillant celle-ci. J'adore. Ta petite chatte serrée et humide me fait du bien. Oh putain, elle me rend fou.
- J'aime chaque putain de centimètre que tu m'offres. C'est purement angélique. J'ai l'impression que tu baises mon âme, Rick !
C'en était trop ! Sa présence autour de mon membre, plus notre connexion, plus son odeur, plus sa chaleur ; tout ça me faisait perdre ma tête. Et qu'elle me sorte en plus ces mots... C'était clair qu'elle voulait me tuer.
Des larmes d'extase coulèrent sur ses joues lorsque je me mis à la marteler plus fort et plus rapidement. J'embrassais et mordillais chaque parcelle de peau que je pouvais, dès que je pouvais, comme un affamé. Ce que j'éprouvais à ce moment-là était si bon, et en même temps si grisant. Je n'avais jamais l'impression d'être assez profond. Plus je ressentais du plaisir, plus j'en voulais. J'étais officiellement sous dépendance et je ne voulais nullement en guérir.
- Je crois... Je vais encore jouir, s'étrangla Sara.
- Vas-y, ma belle.
- Mais toi...
Je recouvris sa bouche de mes lèvres pour l'empêcher de protester et pressai ses fesses entre mes mains en la pénétrant le plus loin possible. J'aimais tellement la façon dont nos corps s'épousaient et que nos chairs se mélangeaient dans une harmonie parfaite.
Elle s'agrippait à ma nuque comme si sa vie en dépendait.
- Ne t'arrête pas ! me pria-t-elle d'un ton presque larmoyant entre deux baisers.
Je n'en avais pas l'intention. Je ne pouvais pas de toute façon. Nous n'étions plus qu'un seul corps, lié par le courant de plaisir brut qui nous traversaient. Les lèvres scellées l'un à l'autre, je la prenais sauvagement, nos gémissements, faisant écho aux claquements de nos corps à chaque nouveau coup de reins.
Elle interrompit notre baiser et bascula la tête en arrière en s'exprimant d'une voix déformée par le plaisir :
- Oh putain, oh putain, oh putain ! Je vais exploser.
Sa poitrine tressautait aux rythmes puissants de mes coups de boutoir et c'était magnifique. Son sexe commença à se contracter spasmodiquement autour de mon pénis et j'exigeai d'une voix rauque :
- Regarde-moi.
Elle redressa la tête et planta son regard dans le mien. Elle était en train de jouir.
- Je t'aime ! articula-t-elle en me fixant de ses pupilles shootés, sans qu'aucun son ne parvienne à sortir, avant que ses yeux ne se révulsent et qu'un long cri bestial franchisse ses lèvres.
Je ne me lasserais jamais de la voir jouir. Jamais !
Après s'être fait terrasser par un orgasme monstrueux, elle se laissa tomber lourdement contre mes épaules, le souffle court, et elle frissonna lorsque je lui déposai un bisou sur la clavicule.
- T'as pas joui, commenta-t-elle lorsqu'elle émergea des abysses de sa jouissance.
- Pas encore, corrigeai-je.
J'y étais presque tout à l'heure, mais je m'étais arrêté pour la regarder venir.
- Je vais m'occuper de toi, promit-elle avec assurance.
J'aimais tellement quand elle revêtait ses airs de femme fatale ! Je l'aimais tout le temps, en fait.
Elle descendit de la commode humide de son jus et s'agenouilla en me fixant de ses émeraudes chargées de promesses.
Elle ne perdit pas de temps et empoigna doucement mon sexe. Celui-ci tressauta dans sa paume et elle m'adressa un sourire vicieux. Mon cœur rata un battement avant de repartir dans une course effrénée lorsqu'elle enleva momentanément sa main, l'humidifia de sa salive, puis la remit dessus.
Comment faisait-elle pour être si sexy ? Elle embrassa ensuite mon gland tout en me branlant, et je ne pus retenir le râle qui s'échappa de ma gorge. De son autre main, elle caressait mes abdos, mes cuisses tout en fredonnant.
Elle fredonnait, putain ! Elle fredonnait une chanson ! Qui sur terre taillait une pipe en fredonnant ? Cette fille allait causer ma perte. D'ailleurs, la vibration de son ronronnement se répercuta en vague de plaisir successif depuis la racine de mes cheveux jusqu'à la plante de mes pieds.
- Tu vas me tuer ! gémis-je d'un ton aussi surpris que vaincu.
Elle me fit un clin d'œil en m'avalant en entier et je rejetai la tête en arrière. Alors, c'était comme ça que j'allais mourir ? Terrassé par le plaisir ! Elle avait enchaîné de lents mouvements avec sa langue, qu'elle avait accéléré au bout d'un moment pour me rendre dingue.
Je marmonnai des choses, je crois lui avoir dit que j'aimais ses putains de lèvres, que je l'aimais en entier, que c'était divinement bon... Mais à mesure que ses caresses augmentait, qu'elle suçait plus fort en m'enfonçant loin dans sa bouche, plus j'avais du mal à garder les idées claires.
Je caressai ses joues de mes mains, passai mes doigts tremblants dans ses cheveux. Peut-être qu'il me fallait ce tableau accroché dans ma chambre aussi ! Ses joues creusées en train de me sucer, ses yeux me promettant mille autres promesses cochonnes. Elle était tellement parfaite, nom de Dieu !
Je n'allais plus tenir très longtemps. Mes muscles se tendirent les uns après les autres ; un nœud se forma à la base de ma colonne vertébrale et je vis des étoiles lorsqu'elle aspira mon membre encore plus fort tout en caressant mes testicules. Je venais d'imploser en million de petites particules de plaisir.
Je m'agrippai à la commode pour ne pas m'évanouir tandis que je me vidais dans sa bouche. Mais le pire dans tout ça, c'était qu'elle continuait de sucer mon membre sensible pendant que je les derniers pics de mon orgasme me secouaient. Elle avait diminué la cadence, mais je crus vraiment que mon cœur n'allait pas tenir le coup.
Je criai de manière peu élégante et me couvris le visage de mes mains dans une vaine tentative pour retenir mon âme. Je jure sur ma voix que j'avais l'impression que mon essence s'échappait de mon corps.
Je sentais à peine mes jambes lorsqu'elle s'arrêta enfin. C'était vraiment la putain de meilleure pipe de ma vie ! Elle se releva avec un sourire victorieux et déposa un bref baiser sur ma joue avant de prendre la direction des toilettes.
Je me demandais encore comment j'avais fait pour survivre à cette explosion de plaisir.
Je me traînai jusqu'au lit et m'effondrai lourdement en pauvre légume que j'étais. Plusieurs minutes plus tard et je n'étais toujours pas remis de ce que je venais de vivre. Ça avait vraiment été phénoménal comme orgasme ! Je n'étais pas près de l'oublier celui-là.
Sara était revenue des toilettes après être allée cracher et se coucha sur le côté, en face de moi en souriant :
- Alors bad boy ? Vidé ?
Je pris bien le temps de calmer ma respiration pour que ma voix soit la plus assurée possible avant de répondre d'un air provocateur :
- Dans tes rêves !
Elle éclata d'un rire heureux en secouant la tête de gauche à droite l'air de dire " Il est un cas désespéré ".
- Tu m'as manqué, commentai-je avec un sourire amoureux et me rapprochant d'elle.
Je caressai sa joue de mon pouce en plongeant mes yeux dans son regard brillant.
- Toi aussi, tu m'as manqué, admit-elle en caressant mon visage à son tour avec bonne humeur. Et par toi, je veux dire tous les Rick : le gentleman, le grognon, le pervers...
- Ah bon, m'amusai-je en haussant un sourcil. Et lequel voudrais-tu voir en ce moment ?
Un sourire coquin illumina son visage avant qu'elle n'annonce d'une voix terriblement sexy :
- Sors-moi la bête !
Ce fut à mon tour de rire en secouant la tête de gauche à droite.
Cette fille et moi, c'est sûr, c'était écrit...
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