⭐21. Comme ça

Tu es une très vilaine fille Sara Hood. Et tu me donnes envie de te faire très mal, articulai-je d'une voix enrouée après avoir dégluti difficilement.

— Finalement, j'ai changé d'avis, annonça-t-elle avec un sourire coquin. J'ai envie que tu me prennes, là tout de suite et que tu me fasses chanter ton nom.

Je me levai avec ses jambes nouées autour de ma taille, puis me retournai afin de la coucher délicatement sur le lit. Ensuite, j'enlevai mes bottes et mes chaussettes, et je l'embrassai une dernière fois avant de me déplacer.

J'entrai pieds nus et parcourus du regard la salle de bain de style épuré en essayant de me rappeler où j'avais gardé des préservatifs. Je finis par en trouver dans l'armoire à pharmacie, derrière divers flacons de comprimés. J'avais failli oublier cette boîte-là puisque j'en avais toujours en quantité sur moi et dans mes voitures, pour la simple et bonne raison que je ne baisais jamais chez moi. Sara était la première fille à coucher dans mon lit.

Je restai appuyé pendant au moins trente secondes au comptoir en marbre noir, à me regarder dans le vaste miroir à éclairage LED, afin de calmer les battements de mon cœur. Je ne reconnaissais plus ce type avec un piercing à la lèvre inférieure, et les cheveux noirs aux longues mèches qui lui tombaient négligemment sur la joue et les yeux. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait.

J'expirai longuement et retournai dans la chambre dont le seul éclairage provenait de la lune qu'on pouvait apercevoir par la baie coulissante donnant sur le balcon.

Sara allongée nue, son corps magnifique, faiblement éclairé, les cheveux bruns formant un halo sombre autour de sa tête, avait vraiment tout d'une déesse. Elle me sourit en me voyant revenir et mon érection tressauta dans mon pantalon.

Cependant arrivé près du lit au montant capitonné, je fus incapable de bouger. Je restai là, à la contempler, à l'admirer... Mais mon immobilité finit par l'alarmer.

— Quoi ?

— Je me demande juste si tu es bien réelle, m'entendis-je prononcer d'une voix lointaine.

— Développe !

Elle se redressa sur les coudes et se me dévisagea d'un air perplexe, visiblement en attente de plus d'explication. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne saisissais même pas pourquoi je lui avais sorti ça. C'était exactement ça le problème ! Je ne contrôlais rien avec elle.

J'avais toujours su que j'aimais les hommes. Je l'avais caché, mais c'était toujours là. Les coups d'œil à la dérobée que je jetais à certains mecs sexy ou à Will, l'ingénieur du son, pouvaient en témoigner. J'aimais les mecs. Tout au fond de moi, je connaissais cette vérité, malgré les mensonges que je me répétais. J'aimais les hommes ; même si jusque-là, je n'en avais connu qu'un seul.

Je me passerais de meufs pendant un an, que ça ne me manquerait même pas. Je ne pourrais tout simplement pas supporter de passer tout ce temps sans me vider les couilles. Nuance !

Ne pas me sentir comblé avec une fille était devenu une normalité. Et lorsque Marcos était finalement arrivé dans ma vie, je ne fus même pas surpris que tout soit mieux avec lui. Et là, il y avait Sara, avec tout ce que je ressentais... Je ne savais même plus quoi penser. En gros, j'avais perdu mes repères.

Ce n'était pas normal ! Ce que je ressentais pour elle n'avait pas de sens ! Et que ressentais-je au juste ? Je ne savais pas, je ne comprenais pas. Que m'avait-elle fait ?

Elle dut interpréter mon silence à sa façon. Car son visage se ferma sous mes yeux et elle se leva pour ramasser ses fringues sur le tapis zébré de la chambre. Elle renfila rapidement sa petite culotte en dentelle, puis son caraco et elle attrapa son jean et son soutien-gorge d'un geste rageur.

— Hé ! m'alarmai-je en comblant la distance entre nous. Qu'est-ce qui se passe ?

Elle ne me répondit pas et je jetai la boîte de préservatifs sur le lit. Elle me tournait le dos, mais je m'empressai de l'emprisonner dans mes bras pour la prier :

— Ne t'en va pas, s'il te plaît !

Elle se débattit pour se libérer, mais je la retins ferme en maintenant son dos contre mon torse.

— Je t'en prie, Sara !

Elle finit par laisser tomber, mais des sanglots se mirent rapidement à secouer tout son corps, me laissant interdit comme jamais. Je la relâchai doucement et elle pivota pour me hurler au visage, les joues baigné de larmes :

— À chaque fois que je m'ouvre à toi ; à chaque fois que je m'autorise à mettre mon ego de côté, tu me le fais regretter. Une minute, tu parais emballé, et la suivante, tu te débrouilles pour me sortir une phrase stupide ou une excuse sans aucun sens. Ça te plaît de m'humilier, c'est ça ? Il suffit de me dire que tu ne veux pas de moi au lieu de continuer à envoyer des signaux contradictoires. Dis-le nettement ! Ça ferait mal, mais ce serait clair.

— Je ne cherche pas à t'humilier, m'exprimai-je doucement en cherchant le meilleur moyen de me faire comprendre. C'est juste que...

C'est juste que l'effet que tu me fais n'as aucun sens ?

Non, il valait mieux que je me taise. Car même si c'était la vérité. Elle avait raison, ça avait tout l'air d'une excuse bidon.

— Je ne veux pas que tu partes, repris-je d'un ton implorant. Même si on... Même si rien ne se passe entre nous. Reste avec moi ce soir... S'il te plaît.

Elle continuait de pleurer silencieusement, avec l'expression mitigée de quelqu'un qui ne savait pas s'il devait me gifler ou se laisser aller contre moi.

Je ne voulais vraiment pas que ça se termine comme ça entre nous. Tout était si parfait quelques minutes plus tôt, avant que je ne gâche tout, comme d'habitude...

— Je ne veux pas te faire de mal, assurai-je avec sincérité en faisant un pas pour nous rapprocher.

Mais tout est si compliqué, ajoutai-je mentalement.

— Pourquoi tu as peur de me le dire ? demanda-t-elle d'une petite voix en laissant ses larmes couler.

— Quoi ? m'enquis-je, le front plissé.

— Pourquoi tu as peur de me faire mal alors que je ne compte pas pour toi ? Ça n'a pas de sens, dit-elle à travers un sanglot.

Ça m'arrachait le cœur de la voir pleurer. Elle avait tellement l'air affligée ! Malheureusement, elle n'en avait visiblement pas encore terminé.

— Dis-le-moi juste une fois et ce sera fini. Au lieu de chercher des excuses, dis-moi que je ne te plais pas. Dis-moi que j'étais nulle la dernière fois, que je ne suis personne, comparée...

Je ne pouvais pas en entendre plus. Je mis fin sa phrase en couvrant sa bouche de la mienne. Elle se braqua, mais je ne me décourageai pas. Je déposai délicatement ma main sur sa nuque et l'embrassai avec toute mon âme.

Quelques secondes plus tard, elle finit par desserrer les lèvres, mais elle garda obstinément ses bras le long du corps. Je pénétrai sa bouche de ma langue, taquinai le bout de la sienne, puis l'intérieur de ses joues... Je suçai tendrement chacune de ses lèvres et elle se laissa finalement aller dans un soupir. Elle noua ses bras derrière mon cou et répondit à l'invitation à danser de ma langue.

Je m'interrompis après quelques minutes, le souffle court et dirigeai sa main sur mon cœur qui battait à plein régime.

— Me crois-tu à ce point bon acteur ?

Je gardai mon front contre le sien, les yeux fermés, tentant de reprendre ma respiration et je renchéris d'une voix rauque :

— Vas-y, dis-le-moi !

Je pris son visage en coupe et l'incitai à me fixer droit dans les yeux.

— Tu crois qu'un désir pareil peut-être feint ?

— Je ne sais... tenta-t-elle en fuyant mon regard.

- Arrête ! l'intimai-je en l'obligeant à me regarder de nouveau. Oui, je ne vais pas le nier, j'ai connu beaucoup de filles...

Mon ton baissa alors que je poursuivais en espérant qu'elle lise toute ma sincérité dans ma voix.

— Mais avec toi, sans que je ne puisse m'expliquer comment, tout prend une nouvelle définition. Embrasser n'est pas qu'embrasser. Ça a quatre cent fois plus d'effet que ce que je connaissais comme tel jusque-là. Et un seul de tes gémissements suffit à me faire bander. Putain, même là, j'ai envie de te dévorer toute crue ! Jamais il ne m'était venu à l'esprit de te comparer à quelqu'un d'autre, Sara. Je ne ferai jamais ça...Il n'y a pas dix-mille façons de faire l'amour. Mais je veux que tu comprennes que ce sont peut-être presque les mêmes gestes, pourtant avec toi le résultat est totalement différent. Crois-moi, crois mon corps, on n'avait jamais connu ça avant.

Lorsque j'eus fini de parler, elle essuya une larme au coin de ses yeux et prit une grande inspiration avant de dire d'une voix chargée d'émotions :

— Pourquoi tu fais ça ?

— Quoi ? voulus-je savoir.

— Ça, souffla-t-elle en guidant à son tour ma main sur sa poitrine, sous laquelle son cœur cognait comme un tambour.

Nos lèvres se retrouvèrent lentement et on recommença à se savourer l'un l'autre, tandis que de petits gémissement incontrôlés, tellement sexy, s'échappaient de sa gorge.

— J'aimerais tant te comprendre, soupira-t-elle entre deux baisers.

Moi aussi, avais-je envie de répliquer.
Cependant, je me tus et continuai tout simplement à l'embrasser.

Ses mains se mirent à voyager sur mes bras et mon dos, tandis que les miennes parcouraient ses courbes, comme si elles cherchaient à en mémoriser chaque détail. Ses doigts finirent par s'aventurer sur ma braguette et mon gland pulsa comme un malade dans mon boxer.

Elle défit ensuite le bouton de mon jean et l'abaissa sans me quitter du regard. La Sara que j'aimais était revenue et elle voulait me rendre fou.

Mon boxer rejoignit vite le jean sur mes chevilles. Et elle s'agenouilla sur le tapis en souriant coquinement devant mon membre viril dressé. Elle le prit doucement entre ses deux mains et celui-ci tressauta dans ses paumes, la faisant glousser.

Puis, sans rompre notre contact visuel, elle me glissa lentement dans sa bouche humide, divine, parfaite... Je gueulai comme un gros con et empoignai ses cheveux d'une manière incontrôlée sous le coup de ce plaisir soudain. J'allais m'excuser de mon manque de délicatesse, mais ça l'avait apparemment plu, car elle gloussa avec mon phallus dans la bouche. La vibration faillit me faire jouir de suite alors qu'elle n'avait même pas commencé à me sucer. C'était quoi ce bordel ?

— Oh Sara, m'entendis-je grogner lorsqu'elle débuta avec ses va-et-vient langoureux, extatiques...

— Tu es magnifique quand tu es comme ça, sourit-elle en me caressant la base de la verge de ses deux mains tandis qu'elle en embrassait le bout.

Elle fit ensuite courir sa langue d'une manière tellement sexy sur mon chibre, puis sur mes testicules qu'elle se mit à suçoter.

Qu'est-ce qu'elle pouvait être... bad !

Je ne pouvais plus parler. Le plaisir me ravageait. J'avais chaud et froid en même temps. Je me contentai juste de la regarder, en caressant ses cheveux et la priant avec mes yeux de mettre fin à cette torture.

— Oui, magnifique, dit-elle une dernière fois avant de m'enfoncer profondément dans sa gorge.

Elle augmenta ensuite le rythme de ses va-et-vient et creusa la bouche pour sucer plus fort.

— Bordel ! m'entendis-je haleter d'une voix primaire.

Je tirai sur ses cheveux plus brutalement que prévu et elle sourit avec ma queue dans sa bouche.

C'était plus que ce que je pouvais supporter. J'avais envie de hurler et en même temps de la caresser de la tête au pied. Comment s'en prenait-elle pour être si bonne ? D'une main, elle caressait mes bourses, l'autre agrippait ma taille, tandis que sa bouche, sa délicieuse bouche rose achevait de me rendre fou.

— Bébé, je vais... m'étranglai-je.

Je me soucierai du bébé plus tard, pensai-je.

La lueur d'approbation que j'aperçus dans son regard fut tout ce qu'il me fallait. Submergé, par un orgasme tel que je n'en avais jamais connu, tous mes muscles se crispèrent sous les derniers assauts de sa langue. Finalement, je gueulai et tirai sur ses cheveux en jouissant violemment dans sa bouche.

Elle se leva lentement par terre et je m'écroulai sur le lit tout près en me demandant comment j'avais pu tenir debout tout ce temps. Lorsque je repris contact avec la réalité, Sara revenait à peine de la salle de bain.

— Je ne peux pas avaler, expliqua-t-elle avec un haussement d'épaule devant mon regard interrogateur.

Je lui souris et l'invitai :

— Viens là !

Elle se coucha sur mon torse et je me mis à lui caresser le bras.

— Merci, et toi aussi, lançai-je au bout d'un moment d'un silence parfait.

— Quoi ? s'intrigua-t-elle.

— Tu as dit que j'étais magnifique. Alors merci, et toi aussi, tu es magnifique.

Elle rit doucement et rien que son rire réveilla presque mon désir.

J'ai un sérieux problème, songeai-je.

Je me levai et achevai d'enlever mon jean et mon boxer. Elle se lécha les lèvres devant mon membre qui commençait à reprendre de la vigueur, et ça termina de m'exciter.

J'attrapai un préservatif dans la boîte que récupérai sur le lit et l'enfilai. Je m'allongeai sur elle et écartai ses jambes en me plaçant entre celles-ci. Et pourtant, malgré le désir qui grondait désormais en moi comme une tornade. Ce n'était pas pour autant que j'allais la pénétrer. Je voulais qu'elle en ait soif, que le désir la rende folle en consumant chacune de ses terminaisons nerveuses. Et seulement, là. Je la prendrai.

Je l'embrassai de nouveau en frottant mon sexe contre son clitoris à travers la dentelle de sa culotte. Elle gémit et se cambra à la recherche de plus de contact. Mais j'y mis fin aussi rapidement que j'avais commencé. Elle grogna de frustration contre mes lèvres et je souris.

Je lui enlevai son caraco et contemplai à nouveau ses magnifiques petits seins ronds avant d'en lécher une pointe. Elle haleta et mes yeux croisèrent ses émeraudes qui me suppliaient de poursuivre.

Alors je pris entièrement le téton entre mes lèvres tout en caressant l'autre de ma main. Elle émit un petit son entre gémissement et sanglot, et enfouit ses doigts dans mes cheveux en tirant légèrement dessus, comme j'aimais.

— Oh, Rick ! glapit-elle en gigotant.

Je délaissai à contrecœur le mamelon et descendis jusqu'à son ventre en semant des baisers partout sur mon passage. Cependant, je me consolai rapidement, car j'avais d'autres projets plus intéressants pour elle.

Je lui enlevai finalement sa petite culotte, la tirai jusqu'au bout du lit, puis je m'agenouillai devant ses parfaites jambes que j'écartai.

— S'il te plaît, roucoula-t-elle en remuant son entrejambe devant ma bouche.

— S'il te plaît quoi ? la taquinai-je.

— S'il te plaît, lèche-moi.

— Comme ça ? m'amusai-je en faisant rouler la pointe de ma langue autour de son clito.

— Oui ! s'étrangla-t-elle en remuant les hanches.

Je glissai mes mains sous celles-ci et fis passer ses jambes sur mes épaules pour la rapprocher encore plus de ma bouche.

— Ou alors comme ça ? repris-je en recouvrant totalement sa chair tendre de ma bouche.

— Riiiick ! cria-t-elle d'un ton à la fois suppliant et exalté.

— Ou plutôt, comme ça ? enchaînai-je en glissant deux doigts dans son intimité chaude et humide tout en continuant à la lécher.

Un son incompréhensible franchit ses lèvres et ses yeux se révulsèrent tandis que ses mains agrippaient les draps.

— Alors c'est comme ça ! conclus-je avec satisfaction en continuant ma caresse avec la langue tout en faisant bouger mes doigts en elle.

Ses mains n'avaient plus de positions : tantôt sur mes cheveux, tantôt sur les draps, tantôt sur ses seins... Elle était folle de plaisir, et rien que ça redoubla mon excitation, que je croyais au summum.

— Cette bouche, cette langue... oh mon Dieu ! s'écria-t-elle.

Je souris avant d'embrasser plus fougueusement son petit bouton de chair et de sucer son nectar avec délectation.

— Je vais... Je vais...

— Viens sur ma langue, ma belle, l'invitai-je.

Son corps se tendit, son vagin se resserra autour de mes doigts et elle cria longuement, lorsque l'orgasme s'abattit sur elle, faisant merveilleusement parcourir tout son joli corps de spasmes.

Finalement, son corps retomba mollement, terrassé par la jouissance. Je me relevai ensuite par terre, me couchai à ses côtés et la pris dans mes bras.

Elle reprenait à peine son souffle, donc je ne m'attendais pas du tout à son geste. Un hoquet de surprise franchit mes lèvres lorsqu'elle attrapa mon sexe à travers le préservatif. Elle gloussa devant ma réaction et fit remarquer d'une voix traînante :

— Tu es tout dur.

— Ouais !

— Il faut qu'on fasse quelque chose pour toi.

Elle se dégagea de mes bras et se mit à quatre pattes en me tournant le dos.

— Quelque chose comme ça, susurra-t-elle avec un sourire coquin en tournant la tête dans ma direction.

CETTE FILLE POUVAIT OFFICIELLEMENT ME DEMANDER D'ALLER EN ENFER, ET C'EST MOI QUI DIRAIS S'IL VOUS PLAÎT.

Je bandais à mort et elle ne cessait de m'exciter. Je ne me fis pas prier. Je m'agenouillai derrière elle et ramenai son petit cul vers moi. À son tour, elle déposa ses coudes sur le matelas en arquant son bassin de façon à m'offrir une vue spectaculaire.

Elle va me tuer ! fut ma dernière pensée sensée avant de me glisser en elle d'un coup sec. Mon corps se couvrit ensuite de chair de poule et on gueula tous les deux.

Bordel de putain de merde !

Son intimité était chaude, accueillante et si étroite autour de mon chibre. J'avais envie d'y rester pour l'éternité.

J'attendis que mon cœur se remette à battre à un rythme normal, et je me mis à bouger.

La vue de ses hanches, son dos, sa taille où étaient posées mes mains, et encore ses fesses rougies par mes tapes de tout à l'heure, me rendaient fou. Mes sens étaient bouleversés à un point que je ne croyais pas possible, et je ne pris pas longtemps avant de gagner en rythme.

Ses gémissements et ses " putain Rick " " juste là " menaçaient de m'exploser le cœur, tellement celui-ci battait fort. Mes va-et-vient devenaient de plus en plus rapides et vigoureux. Je ne risquais vraiment pas de tenir longtemps à ce rythme-là.

Je ne voulais pas jouir tout de suite. Je la ramenai contre mon torse et elle se retrouva presque assise sur mes cuisses. Je pressai mes lèvres sur son dos et y déposai de multiples petits baisers, tout en humant sa délicieuse odeur de miel et de vanille.

— J'ai envie de te regarder, m'exprimai-je dans un souffle.

Je m'assis sur le lit et elle pivota. Sans lâcher mon regard. Elle se posa sur moi, les cuisses sur les miens, les jambes serrées autour de ma taille et les pieds posés derrière mon dos.

On recommença à s'embrasser, profondément, passionnément, nos langues se cherchant, s'emmêlant et jouant entre elles. Je fis courir mes mains sur son dos et elle me caressa le visage.

J'humidifiai mon pouce dans sa bouche, et en chatouillai son clitoris qui était tendu et mouillé d'excitation. Elle émit un gémissement que je fis taire d'un baiser tout en poursuivant mes caresses sur son intimité. Elle se mit à onduler des hanches afin d'en accentuer la pression et me mordit de nouveau la lèvre inférieure, ce qui m'arracha un râle de plaisir.

Elle interrompit nos baisers et cracha dans sa paume. Elle glissa ensuite sa main humide sur mon sexe et commença à me branler.

Les yeux dans les yeux, on se masturbait et c'était magnifique. Son souffle court, sa bouche entrouverte d'où s'échappait de délicieux petits cris, ses cils qui papillonnaient, les cochonneries qu'elle me glissait de temps à autre à l'oreille... J'étais sur le point de défaillir. Je n'étais pas le seul d'ailleurs, car l'instant d'après, elle fermait les yeux et basculait sa tête en arrière.

— Rick... en moi... je t'en prie !

Elle n'avait pas besoin de dire plus. J'adorais sa main sur ma queue, mais il me manquait d'être en elle.

Je la soulevai et la guidai sur mon sexe. Des larmes d'extase s'échappèrent de ses yeux lorsque je la pénétrai à nouveau. Elle respira un bon coup par la bouche, le temps reprendre son souffle, ensuite elle se mit à bouger son bassin en un délicieux va-et-vient. Je déposai mes mains sur sa taille afin d'accompagner son mouvement et d'approfondir la pénétration.

— C'est putain de bon, Rivera. Super putain de bon ! miaula-t-elle en continuant les délicieux mouvements avec ses hanches.

— Ton déhanché... merde ! T'as un putain de déhanché... m'entendis-je grogner.

Elle sourit, les yeux fermés, les mains nouées derrière mon cou, son front posé contre le mien, le souffle court... Ce moment était juste parfait !

— Je crois que je vais jouir, fit-elle, les yeux révulsés.

Je ne trouvai même pas la force de répondre moi aussi. J'avais l'impression que je pouvais mourir de plaisir d'un instant à l'autre.

Effectivement, comme elle m'avait prévenu, elle se mit à bouger plus vite, sa respiration se fit plus courte. Son vagin se resserra autour de ma verge après un dernier coup de hanche et elle hurla mon nom.

Laissez-moi préciser qu'il n'y avait rien de plus sexy au monde qu'une nana qui hurlait votre nom en jouissant. Ce fut tout ce dont j'avais besoin. Je sentis une vibration me parcourir de la tête au pied, envoyant une décharge de plaisir dans chacune de mes terminaisons nerveuses. Je la serrai fort contre moi pendant que je me vidais dans la capote en glapissant son nom.

Ensuite, on s'écroula tous les deux, heureux, les membres emmêlés, terrassés par l'orgasme...

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