Chapitre 16 - La lubricité

Média : Porno Witch - Devil's Witches

Mardi 4 juillet 2017

Je toise Loretta en essayant de puiser une dernière once de volonté au fond de mon être mais son regard enfiévré ne m'aide pas du tout à retrouver la raison. Je pose délicatement mes mains sur son visage et détaille attentivement ses traits, elle est vraiment mignonne comme nana en fait. Elle plisse les yeux et accueille ma caresse en se lovant contre ma paume comme une petite chatte. Je la trouve touchante et je ne peux pas résister devant cette mine mutine. Je me penche lentement pour l'embrasser. Elle réceptionne mes lèvres avec volupté, un baiser tendre mais chargé d'érotisme.

Les mots d'Harry font encore écho dans ma tête. Profiter de la vie et accepter le bonheur. Je me laisse aller à cette suavité et la douceur de Loretta me fait du bien. C'est peut-être ça finalement l'amour, je ne sais pas moi car je ne suis jamais tombé amoureux. Mais à la façon dont mon pote en a parlé, j'aurais presque envie de le découvrir.

La jolie maid me prend par la main et me guide avec insouciance à travers le jardin jusqu'à une petite maisonnette cachée derrière la végétation.

— Bienvenu chez moi, m'invite-t-elle à entrer.

C'est un deux pièces pas très grand mais c'est mignon et féminin. Je n'ai pas le temps de me retourner qu'elle me plaque contre la porte et me saute au cou pour m'embrasser voracement. Ok, on passe à la vitesse supérieure, cela ne me pose pas de problème, au contraire, je m'adapte à toutes les situations. Dans mes relations avec les femmes, je peux être comme mon Léon, un vrai caméléon, même si la fougue c'est plus mon délire que la tendresse. Mes mains glissent sous sa jupette pour lui attraper les fesses pendant que ses doigts fourragent dans mes cheveux en tirant dessus. Son impétuosité me fait grogner de désir. Attention Loretta, si tu réveilles la bête, ce sera beaucoup plus sauvage comme étreinte.

Tandis qu'elle est toujours en mode furie, je la prends dans mes bras et la porte jusqu'à son lit. Je voulais y aller gentiment mais visiblement elle n'a pas envie de perdre de temps. Je la pose sur le matelas et m'allonge au-dessus d'elle. Elle s'arrête enfin de me bouffer le visage et me sourit satisfaite.

— Baise-moi, me susurre-t-elle.

Ah oui d'accord ! Elle ne cherche pas à me séduire en fait, elle veut juste du sexe ou alors je n'ai encore rien compris aux codes de séduction amoureuse. Mais ça me convient, elle va avoir ce qu'elle veut et moi assouvir un fantasme avec cette jolie soubrette. Je saisis le décolleté de sa tenue de servante en la regardant se dandiner contre moi pour obtenir mes faveurs et tire d'un coup sec en arrachant les boutons pour dévoiler son soutien-gorge.

— Mais t'es con, tu viens de bousiller mon uniforme, râle-t-elle en pouffant de rire.

— Je suis désolé, je me suis un peu lâché mais je le remplacerai. Tu as réveillé mon côté bestial, me dédouané-je l'air taquin.

— Oh oui, j'aime quand c'est sauvage, avoue-t-elle en attrapant le col de mon t-shirt pour me serrer contre elle et m'embrasser de nouveau fougueusement.

Et bien, ma belle, tu as trouvé ton homme. Loretta ne sera certainement pas la femme de ma vie, mais je suis sûr qu'elle va être une merveilleuse partenaire pour cette nuit de débauche. Surtout que cette tenue de soubrette me donne des envies de jeu de rôle très coquin depuis hier. J'attrape ses poignets que je soulève au dessus de sa tête.

— Reste comme ça, il faut que tu sois une gentille fille si tu veux que je te baise, lui intimé-je en souriant.

— Tout ce que tu voudras beau gosse, ronronne-t-elle en se mordant la lèvre.

Elle saisit docilement les barreaux de sa tête de lit en rotin et se trémousse d'impatience entre mes jambes.

— Voilà qui est très bien, l'encouragé-je en l'admirant ainsi offerte. Tu es très belle mais encore trop couverte, souligné-je en déchirant subitement le restant de son uniforme.

Elle sursaute mais je sais qu'elle est autant excitée que moi par ces préliminaires un peu brutaux. Le tableau que j'ai sous les yeux est magnifique, cette tenue stricte en lambeaux dévoilant ses sous-vêtements blancs qui tranchent avec sa peau hâlée. J'aime cet aspect débridé qui contraste avec la rigueur de son costume de servante. Je l'embrasse goulûment en caressant son corps avec ferveur. A mon contact sa peau se parsème de frissons et elle soupire de désir contre ma bouche. A la moiteur de son entrejambe, je la sens déjà prête à m'accueillir. Je me baisse pour faire glisser son shorty le long de ses jambes bronzées et ma langue parcourt le sillon de son intimité avant de me positionner à genoux devant elle pour me déshabiller.

Elle me regarde avec envie, les bras toujours bien accrochés au-dessus de sa tête. Tu veux te délecter du paysage ma belle, je vais t'offrir un joli spectacle. Je jette mon t-shirt et mon short de bain au sol et je me retrouve nu, le sexe exposé sans aucune pudeur devant ses yeux avides. Je commence à me branler et comme je me l'étais imaginé en fantasmant, son regard aussi noir que la nuit s'illumine d'étincelles de lubricité.

— T'es tellement excitant. Je rêve de toi depuis que j'ai vu ton joli petit cul. Prends moi ! me prie-t-elle.

J'adore qu'elle me supplie avec des mots crus. J'aurais presque envie de continuer à me caresser juste pour la pousser un peu plus loin dans la frustration. Mais je préfère largement satisfaire son imploration et me perdre en elle. J'enfile la capote, pose ses jambes sur mes épaules et m'enfouis tout doucement en elle. Mes mouvements sont lents et précis, je sais que dans cette position je titille aussi bien son clitoris que le point stratégique à l'intérieur de son antre. J'accélère par moment mes va-et-vient puis reprend un rythme plus lascif et profond. Ses mains se crispent sur la tête de lit, sa tête bascule en arrière et dans un ultime coup de rein, elle hurle sa jouissance, puis elle se relâche toute pantelante et haletante. Et voilà, encore un chef d'œuvre du grand G. Mais je n'ai pas fini avec elle, il manque encore ma signature. J'enlève la capote et lui demande de me branler jusqu'à me répandre sur son ventre pour parfaire ce tableau décadent.

Je me réveille ce matin d'humeur extrêmement badine. Si je n'ai pas rencontré l'amour avec Loretta, j'ai trouvé une amante extraordinaire. Je pense qu'il y en a une qui va avoir des petits yeux aujourd'hui à vouloir faire l'insatiable une bonne partie de la nuit.

Je pénètre dans la cuisine et retrouve Harry accoudé au comptoir de l'îlot central pendant que Loretta épluche des légumes, certainement pour le repas de midi. Elle me jette un rapide coup d'œil complice mais je constate à sa mine les traces de fatigue.

— Salut fiston, m'accueille mon pote. Ah bein en voilà au moins un qui a le sourire ce matin. Entre Loretta qui a mal dormi et moi un mal de crâne abominable, t'es bien entouré, se bidonne-t-il.

— Avec ce que tu t'es mis hier soir, c'est pas étonnant, me moqué-je en lui donnant une petite tape sur l'épaule. Loretta, tu as eu du mal à t'endormir ? m'étonné-je. Je pense surtout que tu manques de sommeil, la taquiné-je en lui faisant un clin d'œil.

— J'ai raté un épisode ? me sonde Harry.

— Disons, qu'on a fait plus ample connaissance, déclaré-je en souriant tandis que la jolie servante me fait de gros yeux horrifiés.

Je sais, je balance le morceau mais Harry est un ami et je n'ai pas envie de lui mentir pour une sauterie. De toute façon, je n'aime pas les mensonges. Je préfère largement être sincère et assumer mes actes. Alors ouais, ma belle il va falloir expier tes péchés devant le boss.

— Bein quoi on a juste pris du bon temps entre adultes consentants, me marré-je en déposant un baiser sur la joue de la jolie maid en me servant un café. J'ai d'ailleurs un peu puisé dans ton stock de poudreuse, avoué-je en rigolant.

Elle pique un phare et baisse la tête pour ne pas affronter le regard courroucé de son patron.

— Vous faites chier les jeunes, ronchonne mon pote. Sérieux Greg, tu ne pouvais pas tenir ta queue tranquille. Et toi Loretta, tu me déçois, je te pensais plus maline que ce grand benêt.

— Désolée Harry, cela ne se reproduira pas, se justifie-t-elle toute penaude.

— C'est entièrement de ma faute, déclaré-je pour absoudre la culpabilité de la jeune servante. Ton histoire m'a vraiment chamboulé alors j'ai été chercher un peu de réconfort auprès de cette jolie demoiselle, confessé-je en faisant un clin d'œil à l'intéressée pour qu'elle se détende.

— C'est bon épargne moi les détails. Vous êtes grands après tout, mais je ne veux pas vous voir fricoter pendant les heures de travail, balance amèrement Harry.

— Oh non, ne t'inquiète pas, on sait se tenir. D'ailleurs, j'ai un dernier aveu à te faire. Je dois te rembourser un uniforme de Loretta, baragouiné-je.

— Bordel, Greg, tu abuses, affirme-t-il dépité. Je crois que tu es pire que j'imaginais mais j'apprécie ta sincérité. Allez va chercher ton blouson espèce d'affreux, on va s'aérer un peu, ça nous fera du bien à tous les deux.

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