41. Officiellement

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Les deux garçons qui m'accompagnaient étaient soudainement devenus plus stressés, plus anxieux. Mais ils l'étaient d'une manière adorable.

Il se tenaient fermement la main alors que je plaçai la mienne dans le dos d'Axel pour l'inciter à entrer dans cette maison. Ma mère venait de nous ouvrir la porte, et même si mon petit-ami l'avait déjà rencontré auparavant, il avait cette légère appréhension quant à ce dîner. Je crois que rencontrer aussi mon père l'inquiétait.

Il était encore loin de se douter que mon papa était l'être le moins effrayant du monde.

Et quant à Noé, il était simplement inquiet de rencontrer de nouvelles personnes. Il n'était pas encore familier avec mes parents et c'était sa timidité qui le poussait à s'accrocher au bras de son grand frère, se cachant presque derrière lui.

Lorsque ma mère m'avait appelé, il y a quelques jours, pour me proposer ce dîner, elle avait été toute guillerette. Et j'avais certainement répondu à son enthousiasme de la même manière, trop content d'enfin présenter officiellement les deux garçons qui avaient bouleversé ma vie à mes parents.

Et quand j'en avais parlé à Axel et Noé, ils avaient été contents aussi. Noé voulait vraiment voir à quoi ressemblaient mes parents. Mais maintenant qu'on y était, leur timidité prenait le dessus. Et moi je souriais comme un idiot, attendri par leur comportement.

— Je suis vraiment heureuse de vous voir, les garçons ! lança ma mère après nous avoir tous salué. J'espère vraiment que le repas qu'on vous a préparé vous plaira. Surtout pour Noé, Camille m'avait dit qu'il n'avait pas d'allergie ou quoi que ce soit.

— Ne vous inquiétez pas, Noé mange de tout, la rassura Axel. Il n'est vraiment pas difficile.

— Camille !

La voix de mon père retentit depuis le fond du salon, il revenait du jardin en passant par la porte-fenêtre qui nous faisait face. Il pressa le pas pour nous rejoindre et n'attendit pas une seconde pour me prendre dans ses bras.

— Tu m'as manqué, mon fils, lança-t-il. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je t'ai pas vu.

Je lui rendis son étreinte avec plaisir tout en souriant d'une manière confortable. J'étais bien dans ses bras. Et il n'avait pas tort, je n'étais pas passé à la maison depuis la dernière fois, lorsque j'avais encore besoin de conseils sur la façon dont je devais approcher Axel. J'avais conscience qu'on était très fusionnels mes parents et moi, alors je comprenais mon père s'il avait trouvé le temps long.

Lorsque mon père se recula, il dirigea instantanément son regard vers Axel et Noé, un sourire accueillant et chaleureux illuminait son visage.

— Les garçons, je vous présente mon père, Arthur, commençai-je. Et ma mère, Nathalie, que tu as déjà rencontré, Axel. Papa, maman, je vous présente officiellement Axel et Noé.

Mon petit-ami tendit sa main vers mon père mais ce dernier balaya son geste en se contentant de prendre Axel dans ses bras. Le jeune homme resta surpris et je vis bien, lorsque son regard croisa le mien, qu'il ne savait pas comment réagir. Et à cet instant, je préférais largement rire plutôt que de l'aider.

— Pas besoin de tant de formalités entre nous, dit mon père. Depuis le temps que j'entends parler de toi, je savais qu'on finirait par t'avoir à dîner. Et tu peux me remercier, c'est moi qui ai dit à Camille de prendre le risque d'aller vers toi.

— Papa, commence pas, soupirai-je, soudainement gêné à mon tour.

Ça devait être un des talents de mon père ça, d'embarrasser les gens autour de lui.

— T'inquiète pas, je ne vais pas vous embêter, me rassura mon père en posant une main sur mon épaule. Je suis content d'enfin faire ta connaissance, Axel. Et puis ça me fait très plaisir de rencontrer Noé. Les deux garçons qui ont fait chavirer le cœur de mon fils.

Je soupirai et levai les yeux au ciel en regardant mon père saluer aussi tendrement Noé. Ce dernier restait toujours intimidé, il n'osait pas encore lâcher son frère. Enfin ça, ce fut jusqu'à ce que son regard capte quelque chose devant lui. Ses yeux s'illuminèrent instantanément.

Oh il y a un chien ! signa-t-il avant de pointer un doigt devant lui.

Axel tourna la tête pour regarder dans la même direction que son petit frère, les yeux brillants d'intérêt. Un grand chien au pelage gris et blanc arrivait joyeusement dans notre direction. Lui aussi venait du jardin, il avait dû suivre mon père, curieux de voir qui étaient les nouveaux arrivants.

— Oui, il y a un chien, tu veux que je te le présente ? proposai-je en tendant une main vers Noé.

Il hocha vivement la tête et plaça sa petite main dans la mienne. Malo arrivait déjà à notre hauteur et il me fit la fête avant de tourner autour de Noé, curieux. Le petit frère d'Axel souriait de toute ses dents, il n'avait absolument pas peur de cet animal qui faisait pourtant sa taille.

Attendri, je m'accroupis alors que le chien de mes parents revenait vers moi. Tout guilleret, sa queue s'agitant joyeusement dans tous les sens, il réclamait de l'attention. Je caressai alors sa tête avant de me tourner vers Noé.

— Il s'appelle Malo, lui dis-je. Il est très énergique, très joueur mais aussi super gentil. Tu veux le caresser ?

Noé hocha à nouveau la tête avant de tendre sa petite main vers Malo qui le renifla avant de se laisser caresser, trop heureux d'être au centre de toutes les attentions et de se faire de nouveaux amis.

— Axel, tu peux venir le caresser aussi, rajoutai-je.

— Il ne risque pas d'être un peu trop brusque avec Noé ? s'inquiéta-t-il, même si je voyais à quel point il voulait s'approcher aussi. C'est un très grand chien.

— Il est très doux, je te le promets, le rassurai-je. Encore plus avec les enfants. C'est un amour, Noé ne craint rien. Allez viens, je sais que tu veux le caresser aussi.

Mon petit-ami n'hésita plus avant de s'approcher à son tour, riant lorsque lui et Noé se firent assaillir de câlins par Malo.

— Regarde ça, on s'est fait voler la vedette par un chien, entendis-je mon père derrière nous.

— Faut pas leur en vouloir, ris-je en me relevant. Tu sais à quel point Malo est mignon, c'est fatal.

— Eh moi aussi je peux être mignon ! rétorqua-t-il.

Cette simple phrase provoqua le rire de ma mère qui lui soufflait un rapide "bien sûr, mon chéri" avant de lui rappeler d'aller surveiller la cuisson de leur plat. Axel me rejoignit à cet instant alors que Noé jouait toujours avec Malo.

— Je me suis dit qu'on pourrait manger le plat à l'intérieur puis prendre le dessert dans le jardin une fois que le soleil nous aura laissé un peu tranquille. Est-ce que ça vous va ? Je sais que vous auriez peut-être préféré profiter du jardin.

Nous avions connu pire mais c'est vrai qu'il faisait très chaud ces derniers jours, alors éviter de cuire en plein soleil était en effet une bonne idée. Nous profiterions davantage de la douceur de l'été une fois la soirée bien entamée et le soleil couché.

— C'est parfait, maman, t'inquiète pas, la rassurai-je.

Nous ne tardâmes pas à nous installer et prendre place autour de la table. Mes parents occupaient chacun une extrémité. J'étais à côté de mon père tandis que Axel était en face de moi, Noé à sa gauche. Ce dernier était un peu moins timide qu'à notre arrivé, il restait un peu moins collé à son frère.

Mes parents avaient visiblement réussi à le mettre à l'aise et maintenant il semblait plus détendu. Il souriait et parvenait même à prendre part à certaines conversations. La barrière du langage des signes ne dérangeait absolument pas la communication. Mes parents prenaient le temps de le comprendre et Axel et moi servions toujours de traducteurs pour les phrases les plus longues et compliquées.

J'aimais que mes parents intègrent pleinement Noé à leurs échanges, leurs conversations. Je n'en attendais pas moins d'eux, je savais qu'ils ne mettraient jamais ce petit garçon à l'écart. Le moment était agréable, convivial. Nous étions réellement en famille. Axel et Noé n'avaient eu aucun mal à charmer mes parents et s'intégrer rapidement et pleinement à ce cocon.

Je n'avais jamais ressenti ça avant. Une telle connexion. Non seulement avec Axel mais aussi entre nos proches, et bien évidemment avec Noé. Et il y avait cette réelle sensation de construire une famille avec eux, et cette réelle envie viscérale que ça dure. Je voulais passer ma vie avec eux, construire mon futur autour d'eux. J'avais toujours su que je voudrais créer ma propre famille avec quelqu'un mais je n'en avais pas encore ressenti le besoin jusque-là. Jusqu'à eux.

Et aujourd'hui je ressentais une réelle sérénité quand je les voyais. Je n'en avais plus aucun doute, ils étaient ma famille.

— Ça va, mon chéri ? m'interpella soudainement ma mère. On t'a perdu quelques instants, tu avais l'air ailleurs.

— Oui, oui, ça va, la rassurai-je en souriant. Je suis juste content d'être là avec Axel et Noé.

Ma mère m'adressa un sourire attendri tandis que Axel baissa la tête, les yeux rivés sur son assiette. Je n'avais pas manqué cette jolie couleur rosée qui habillaient désormais ses joues. Noé, quant à lui, continuait de manger, complètement imperturbable.

— Mon fils est complètement amoureux ! lança subitement mon père, visiblement toujours décidé à rendre ce dîner confortable. En voilà une chose mignonne !

Mon père était souvent très à l'aise. Trop à l'aise. J'espérais qu'il n'allait pas effrayer Axel avant la fin de la soirée. Ce dernier cherchait encore plus à cacher son visage, bientôt il chercherait à disparaître dans sa chaise.

— Papa, t'es pas obligé de faire ce genre de réflexion, soufflai-je.

— Sérieusement, ça fait du bien de te voir comme ça, reprit-il. Tu es amoureux et il n'y a pas à en avoir honte. Je suis heureux de te voir heureux. Tu souris, tu as les yeux qui brillent quand tu les regardes, je vois que tu te sens bien avec eux. Et je vois qu'Axel est un garçon formidable. Alors en tant que père, je sais que je n'ai plus besoin de m'inquiéter pour ça. Alors je ne vais pas m'excuser de m'en réjouir.

Je ne m'attendais pas à ça, et pourtant c'était lui tout craché. Mon père était un amoureux de l'amour et je comprenais que me voir épanoui dans ma relation lui faisait plaisir. Et je comprenais que ça le rassure, après qu'il m'ait vu dans un piteux état il y a plusieurs mois de ça.

— Merci papa, murmurai-je en plaçant une main sur la sienne.

— C'est normal, sourit-il en pressant mes doigts. En plus, tu nous as vraiment dégoté des perles rares. J'avais raison de te dire de prendre un risque. Axel, Noé, je suis vraiment heureux de vous accueillir dans notre famille.

— Merci, monsieur, chuchota Axel.

— Par contre tu vas m'appeler Arthur sinon je vais être bien moins sympa, rétorqua-t-il. Et tu peux nous tutoyer. Je te l'ai dit, pas besoin de formalités entre nous.

— D'accord, Arthur, sourit mon petit-ami qui restait néanmoins adorablement timide. Merci de si bien nous accueillir.

Mon père balaya ses remerciements d'un geste de la main. Mes parents avaient toujours été comme ça. Accueillants, bienveillants, envers les personnes qui étaient proches de moi. J'étais heureux et fier de les avoir comme parents, de leur mentalité, de leur ouverture d'esprit et de l'éducation qu'ils m'avaient donné.

— Alors, Axel, comment tu te sens dans ton nouvel appartement ? demanda ma mère. Vous vous y sentez bien, toi et Noé ?

— Oui ! répondit rapidement et joyeusement Axel. On prend nos marques et je sais que Noé est très content. L'appartement est parfait. Merci encore pour votre aide, Nathalie. Je ne saurais jamais comment vous remercier assez. Sans vous je n'aurais jamais trouvé un logement à temps pour accueillir Noé.

— Arrête de me remercier, Axel, c'est inutile, assura tendrement ma mère. Ça m'a fait plaisir de t'aider, je l'ai fait de bon cœur. J'étais même ravi d'avoir ce rôle pour toi et Noé. On a fait du bon travail et je suis vraiment rassurée que vous vous sentiez bien dans cet appartement.

— On vous y invitera la prochaine fois, pour vous remercier, déclara tout de même Axel. Ce sera notre tour de préparer le repas.

— Je suis à peu près sûr que ce sera surtout mon rôle, intervins-je d'un air malicieux. Tu ne perds jamais une occasion de me mettre en cuisine.

Axel ne répondit que par un haussement d'épaule nonchalant.

— Et si jamais tu en as besoin un jour, on sera ravi de garder Noé, rajouta mon père à l'intention d'Axel, d'un ton beaucoup plus sérieux qu'en début de repas. Ça nous fera plaisir de te rendre service, et ton petit frère est un ange. Alors n'hésite pas.

Axel avait tourné la tête en direction de mon papa et le regardait avec beaucoup d'émotions et de gratitude. Je savais à quel point ce genre de propositions le touchait, tout comme je savais qu'il se rendait peu à peu compte de toutes les personnes autour de lui qui étaient prêtes à l'aider. Mes parents venaient de se rajouter à la liste.

Le regard encore timide et les joues roses, mon petit-ami remercia une énième fois mes parents.

Cette même ambiance, légère, conviviale, familiale perdura pendant tout le reste du dîner. C'était comme si ce genre de soirée était déjà naturelle pour nous, comme si nous y étions habitués après avoir fait ça un millier de fois. C'était confortable, et j'aimais ça.

Le repas que mes parents avaient préparé était délicieux, et parfait pour une soirée d'été. La viande cuite par mon père se mariait parfaitement avec l'atout fatal de ma mère ; son tian aux légumes. Même s'il s'agissait de plats chauds, les différents légumes étaient agréables à savourer dans la douceur de cette soirée.

Tout le monde s'était régalé, Noé le premier. Axel ne plaisantait pas lorsqu'il assurait que son petit frère mangeait de tout ; Il avait terminé son assiette avec plaisir et appétit puis avait même demandé à être resservi. Ce petit garçon était incroyable. Et c'était tellement réconfortant de le voir avec une telle joie de partager ce repas et un tel appétit. Il allait bien. Et je savais à quel point cela rassurait son grand frère.

La cerise sur le gâteau resta la fin du repas. Lorsque ma mère proposa des glaces pour terminer cette chaude journée. Noé n'avait pas besoin de la parole pour montrer son excitation face à cette proposition, ses yeux brillants et la façon dont il jeta son dévolu sur la glace au chocolat suffisait.

Nous avions déménagé dans le salon de jardin. Noé parvint à rester tranquille le temps de manger sa glace, histoire de ne pas en mettre partout. Puis, ce fut avec du chocolat encore partout autour de la bouche qu'il décida d'explorer le jardin, une simple formulation pour dire qu'il allait jouer avec le chien.

Tous les yeux étaient tournés vers le petit garçon, il était trop adorable pour ne pas capter l'attention de tout le monde. Sa béquille et sa démarche boitillante ne l'empêchaient pas de sautiller ou de suivre Malo partout à travers le jardin. Et nous l'entendions glousser à chaque fois que Malo lui ramenait le jouet qu'il venait de lancer, le chien tournait joyeusement autour de lui, trop heureux de s'être fait un nouvel ami.

Je l'observai avec un œil aussi attendri qu'Axel. Mes parents occupaient chacun un fauteuil de jardin tandis que j'avais enfin retrouvé mon petit-ami, confortablement installé à côté de lui sur la banquette moelleuse que mes parents avaient achetée il y a quelques mois. Avide de contact, ma main avait rapidement retrouver celle d'Axel qui entrelaça nos doigts.

De nouvelles conversations légères s'élevèrent entre nous jusqu'à ce que ma mère évoque le sujet des vacances.

— Dis-moi, Camille, j'ai eu Gwenn au téléphone l'autre jour, commença-t-elle. Pourquoi c'est par elle que j'apprends que tu prévois d'aller en Bretagne ce mois-ci ?

Ma cousine était une balance.

— Parce que c'était pas encore sûr, répondis-je simplement. Je ne sais pas quand je pars exactement, si je pars ou même si je...

— Tu ne veux pas partir tout seul, devina mon père en orientant son regard vers Axel.

Tous les yeux se tournèrent vers mon copain qui, je le savais, aurait voulu se faire tout petit à cet instant. Après avoir croisé le regard de mon père, Axel avait baissé la tête, préférant regarder fixement nos doigts entrelacés. Moi aussi je l'observais. Mais je ne voulais pas lui mettre la pression, je savais qu'il m'avait dit qu'il réfléchirait. Et il n'était pas obligé d'accepter.

Oui, je le voulais auprès de moi. Et je n'étais pas sûr de vouloir partir en vacances si Axel et Noé ne m'accompagnaient pas. Mais ce n'était pas une raison pour lui imposer ce voyage.

— C'est compliqué, dis-je finalement. Tout n'est pas encore organisé et je ne veux rien imposer à Axel. Rien n'est sûr, c'est pour ça que je ne vous avais pas encore prévenu.

— Tu ne partiras pas tout seul, intervint Axel en relevant la tête vers moi.

Les sourcils froncés, je plantai mon regard dans ces yeux chocolat, si doux.

— Quoi ?

— On va venir avec toi, murmura mon petit-ami. J'ai posé quelques jours et j'en ai parlé à Noé. Il se sent prêt à faire le voyage, seulement si c'est toi qui conduis. Il te fait vraiment confiance, tu sais.

Je ne crois pas avoir déjà eu un sourire aussi grand que celui que j'arborais à cet instant. Mon cœur se réchauffait face à la confiance qu'Axel et Noé plaçaient en moi, et il battait rien qu'à la perspective de passer quelques jours avec mes deux garçons préférés au monde.

— Vraiment ? demandai-je bêtement, ayant encore besoin d'une confirmation supplémentaire.

Et lorsque Axel hocha la tête, je ne résistais plus à m'élancer vers lui pour déposer un très rapide baiser sur sa joue.

— Merci, soufflai-je sincèrement. Ça me rend vraiment heureux.

Le simple sourire d'Axel me suffit pour savoir que le sentiment était réciproque.

— Je dois être devin, lança soudainement mon père. Tu ne veux jamais écouter ton vieux père, mais je t'avais dit il y a deux mois déjà que tu partirais avec ton amoureux ! Je le savais !

— Papa, soupirai-je d'un ton désespéré.

Pendant que je ne savais plus où me mettre, tout le monde éclata de rire autour de moi. Je ne savais pas si mon père était devin mais il avait en tout cas cette très grande intuition et surtout cette éternelle âme d'amoureux qui était convaincue que tout se finirait toujours bien. Comme dans un conte de fées.

Et je crois que j'avais enfin trouvé mon prince à moi.

Tout le bruit que nous faisions avait dû attirer l'attention de Noé qui revint rapidement vers nous. Sans aucune hésitation, il se fraya un chemin entre Axel et moi, s'installant bien confortablement. Il enroula son bras autour de celui de son frère tandis qu'il posait sa tête sur mon épaule. Et mon cœur n'eut pas d'autre choix que de fondre face à ce simple geste.

Il était à l'aise entre nous. Et ça ne pouvait pas me faire plus plaisir.

Ce fut donc parfaitement bien entouré de ma famille que cette soirée se termina.

Mes parents aimaient autant que moi les garçons qui avaient forgé une place dans mon cœur, et cela me comblait de bonheur puisque je savais que j'allais passer ma vie auprès d'eux.

⭐️⭐️⭐️

Hey !

Est-ce que vous êtes prêts à partir en vacances avec nos garçons préférés ?

J'espère que vous avez aimé le chapitre d'aujourd'hui en tout cas. Il est tout doux et j'avoue qu'il est là parce que j'avais simplement envie qu'Axel et Noé rencontrent les parents de Camille, officiellement. Je voulais qu'on voit que c'est encore des personnes supplémentaires sur qui les garçons peuvent compter. Axel et Noé sont bien entourés.

Alors qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

L'accueil qu'ont réservé les parents de Camille à Axel et Noé ? L'ambiance générale ?

Le père qui taquine un peu ?

Camille a vraiment l'air très amoureux, pas vrai ? Et d'avoir trouvé sa famille ?

Axel qui accepte de partir en vacances avec Camille ? Vous avez des attentes à ce sujet ?

J'espère que ce que je vous ai prévu vous plaira, j'ai vraiment hâte de vous partager la suite et de conclure doucement cette histoire avec vous. Plus que 5 chapitres et l'épilogue, les amis ! Il va doucement falloir se préparer à la fin...

Mais en attendant j'ai pas fini de vous dévoiler d'autres moments absolument adorables. Je suis déjà impatiente d'avoir vos avis sur ce chapitre et les suivants !
Et hâte de vous retrouver pour le prochain !

Très bon week-end à vous.
À bientôt,
Tan 🦋

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