Chapitre 0,5
- J'ai besoin de nouveau vêtement, dis-je en équilibre sur l'un des câbles de soutien d'un pont.
- Encore !? se plaignit Jack en levant les yeux aux ciel.
- La dernière fois que j'ai changé c'était il y a trois mois ! répliquais-je.
- Pff... d'accord, céda Jack.
- Yes ! m'exclamais-je en pirouettant sur le câble. On va encore bien s'amuser !!!!
- Tu vas encore t'amuser, me corrigea Jack, j'imagine que tu ne vas pas vouloir que je vienne avec toi !
- Qu'elle serait l'intérêt sinon ?
Jack soupira en voletant vers moi. Je sautai sur son dos et il s'envola. Je décidai d'aller à Paris, les magasins ne me connaissaient pas encore beaucoup là-bas, enfin surtout leur personnel. Nous survolâmes le marché au puces et Jack redescendit légèrement pour que je puisse attraper une écharpe à la volée.
Il s'arrêta finalement devant un grand centre commercial. J'enroulai l'écharpe autour du bas de mon visage de façon à ce que l'on ne le voit que le moins possible et j'entrai dans le bâtiment. Je rentrai dans un magasin de vêtement au hasard et inspectai très rapidement les différents étalages de fringues avant d'en choisir quelques uns. Je n'étais pas bien difficile, ce qui m'intéressait avec mes habits était surtout qu'il soit confortable. Mon choix s'orienta donc sans surprise sur un simple pull par dessus un débardeur accompagné d'un jean.
Je rentrai dans une cabine d'essayage pour me changer en prenant soin d'arracher proprement les étiquettes des vêtements et les antivols comme je savais désormais si bien le faire.
Je ne me regardai qu'une seconde dans le miroir pour vérifier que mon écharpe était bien en place, j'avais déjà fait à plusieurs époques frais d'une popularité qui ne m'avait apportée que des ennuis, et sortis discrètement de la cabine avant de me diriger vers la sortie, j'étais déçu, aucun des vendeurs ne m'avaient remarqué, je m'étais encore une fois montré trop perfectionniste...
Je repérai alors une paire de botte haute à lacet qui m'avait l'air plus que cher. J'esquissai un sourire en remerciant mentalement je ne sais qui de m'accorder ce privilège.
J'ôtais mes vieilles basket usées et enfilai les bottes sans aucune gêne, elle m'allait à merveille !
- Excusez-moi mademoiselle, m'interpella enfin une vendeuse, mais je crains que cet article ne puisse être en vente, nous en avons d'autre mais celles là sont juste pour l'expositi...
Le jeu allait enfin commencer.
- Ne vous en faîtes pas, la coupais-je, elles me vont très bien, merci quand même de vous en soucier.
Et je m'élançai vers les portes automatiques sous les cris à la fois outrée et paniqué de la vendeuse.
Je ne m'étais pas souvenue que le système de commutation de cette époque était aussi performant.
En à peine trois minutes j'avais déjà cinq personnes au basque, sans parler des passants qui tentaient de se montrer héroïque en m'arrêtant. J'avais choisie un magasin au troisième étage pour augmenter la difficulté de ma fuite, et je ne le regrettai pas !
Ce fut la descente sur rampe d'escalator la plus rapide et la plus drôle de ma vie. Je saluai joyeusement les gens que je croisais qui me regardai tous avec étonnement tandis que mes poursuivants peinaient à me rattraper dans la foule de personnes.
Mais ils avaient réussis à en prévenir des étages inférieur. Et ce fut une bonne dizaine de personne qui m'attendaient cette fois au pied du dernier escalator.
- Il faut pas pousser non plus ! m'exclamais-je d'un air outré en ralentissant ma glissade avec mes mains. Je ne mérite pas autant de monde !
Côtoyer un garçon avec un caractère aussi enfantin que Jack pendant aussi longtemps que je l'avais fait finissais forcément par changer les gens, je suis sur que même Hitler serait devenu drôle en le faisant.... quoique !
Il avait peut-être un trop sale caractère pour que ça marche, en plus de tout ses crimes, ce dernier m'avait fait traquée dans le monde entier par je ne sais combien d'espion parce que je m'étais moquée publiquement de lui quatre ou cinq fois....!
Toujours était-il que j'avais finis par moi-même adopter ce caractère malicieux et était toujours prête à jouer de mauvais coups à n'importe qui comme aujourd'hui !
Je me servais de l'élan qu'avait provoqué ma chute pour m'élancer au dessus des vendeurs dans une parfaite vrille avant d'atterrir sur l'épaule d'un vigile. Il n'eut même pas le temps d'essayer de m'ôter de là que déjà j'avais plonger entre les jambes d'un autre. Je me relevai sans cesser de rire et apercevait enfin les portes grande ouverte derrière lesquels j'apercevais Jack m'attendre.
Les visiteurs semblaient avoir compris la situation et se fut un effet de foule qui se flanqua devant la porte. Ils avaient tous un air victorieux, s'il savait ce que je m'apprêtai à faire.
Je repérais un étal qui vendait des paniers remplir de nourriture pour Pâques, c'était parfait !
La plupart du temps j'évitai de faire remarquer mes pouvoirs mais j'étais d'humeur joyeuse aujourd'hui alors j'obliquai vers l'étal de nourriture et chipai un panier avant de bondir sur le dit étal puis de foncer contre le mur de la galerie. Je tendis ma main qui s'éclaira lorsque je transperçai le mur, littéralement, sous les yeux ébahis de ceux qui pensaient m'avoir coincer, ce qui ne fit que redoubler mon fou rire.
Ce que j'avais fait n'était pourtant pas bien compliqué, je m'étais contenter de faire vieillir le mur, tant qu'il était devenu poussière !
- On décolle ! m'exclamais-je en sautant sur le dos de Jack qui s'exécuta sans pouvoir se retenir de rire devant l'état des lieux.
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C'est bon ça y est ! Vous voyez enfin la vrai Abygale qui est encore plus gamine qu'Eïleen !
Alors qu'en pensez vous ?
Ah et je posterais désormais tout les mercredi !
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