Chapitre 12
Hi! J'espère que vous allez bien ?
On se retrouve aujourd'hui avec un nouveau chapitre qui, j'espère, vous plaira!
Merci encore aux commentaires que vous laissez et qui me touchent énormément!
...
CHAPITRE 12
« Plus je vieillis, plus je vois
Que mes parents ne sont pas des héros, ils sont juste comme moi . » -Sasha Sloan
♠
(The Night We Met_Lord Huron)
Lorsque j'entre dans la maison, le coeur serré de ce qu'il vient de se passer, je croise immédiatement Zayn assit dans le salon, ne sachant pas quoi faire face aux pleurs de Charlotte qu'on entend d'ici malgré qu'elle soit enfermée dans sa chambre.
-« Est-ce que toi, ça va? » Me demande Zayn lorsque nos regards se croisent.
Et rien qu'à cette question ma gorge se noue. Parce que je sais que je ne veux pas y répondre. Parce que j'ai toujours préféré dire que ça allait même quand ça allait pas. Quand maman me demandait si ça allait après ma première journée de cours où les autres enfants demandaient où était mon papa. Puis, en grandissant, j'ai pris l'habitude de répondre que oui ça va. Que je ne souffrais pas de cette situation. Durant toute ma scolarité, j'ai répondu que, oui, ça allait lorsqu'on me demandait si j'avais une idée de ce que je voulais faire plus tard.
Mais, aujourd'hui, j'ai juste envie de répondre que, non, ça ne va pas. Que j'ai aucune putain d'idée de ce que je veux faire plus tard. Et que j'ai aussi aucune envie de voir Troy partir à jamais. Parce que je ressens enfin l'envie de le pardonner, l'envie de l'écouter et de chercher à comprendre pourquoi il m'a abandonné.
-« Il faut que j'aille voir Charlotte. » Je souffle simplement comme réponse à Zayn avant de monter les escaliers.
Et lorsque j'arrive à l'étage, la nouvelle scène qui s'offre à moi me retourne l'estomac. Troy est assis à même le sol, juste en face de la chambre de Charlotte dont la porte est fermée. Il tente de lui parler, lui demande de le laisser entrer mais rien n'y fait. On entend seulement les sanglots étouffés de Charlotte comme réponses.
-« Charlotte.. » J'interviens alors en m'approchant de la porte. « Lottie.. »
Troy me regarde, les larmes aux yeux, avant de renifler et de se lever pour me rejoindre contre la porte que je continue de toquer doucement.
-« Laisses-nous entrer.. » Je dis doucement en essayant de calmer les tremblements dans ma voix.
-« Ma chérie, je suis encore là.. » Rajoute Troy d'une voix cassée.
A sa phrase, on entend un nouveau sanglot puis des pas se rapprocher de la porte. On entend la clé tourner à travers la serrure juste avant que la porte ne s'ouvre sur le regard inondé de larmes de Charlotte. Son visage est défiguré par la douleur et elle s'empresse d'aller s'asseoir sur son lit en même temps que nous entrons dans sa chambre.
Doucement, Troy et moi nous asseyons juste à côté d'elle, afin qu'elle se retrouve entre nous deux. Et pendant quelques secondes, aucuns de nous trois ne sait quoi dire. Je crois qu'on se sent à la fois lourd et complètement vidé. Parce qu'on se retrouve tous les trois face à une fatalité. Il y a des moments où la vie ne vous laisse pas le choix. Elle vous prévient qu'elle va vous enlever quelqu'un et qu'il n'y a plus rien à faire. Ça arrivera et à ce moment-là il faudra seulement continuer d'avancer pour ceux qui restent.
Ou du moins, réussir à trouver la motivation de continuer d'avancer.
-« Je veux pas vivre sans toi. Je peux pas vivre sans toi, papa... » Murmure soudainement Charlotte alors qu'un sanglot lui arrache la gorge.
Et c'est le pire son que j'ai pu entendre de toute ma vie. Celle d'une fille à qui on va arracher son père. Le seul avec qui elle ait vécue depuis sa naissance. Charlotte n'a pas connu sa mère, décédée en donnant la vie. Son premier et seul repère a été son père. Et même si Troy n'est peut-être pas la père parfait à mes yeux, il est le père qui a fait de son mieux aux yeux de Charlotte. Je n'aurais jamais la complicité qu'ils ont. La façon dont Charlotte peut éclater de rire rien qu'en croisant le regard de son père.
Il l'a bordé, il a appris à être un père avec elle. Il lui tenait les mains lors de ses premiers pas. Il l'a accompagné à son premier jour de cours. Il était là à la remise de son premier diplôme à la fin du collège. Charlotte est en conduite accompagnée donc j'imagine que c'est aussi lui qui l'a emmené pour la première fois sur un parking afin de lui apprendre à démarrer.
Oui, Troy a toujours essayé d'être le meilleur père possible pour Charlotte.
Et, avant, j'aurai pu être jaloux de savoir qu'elle a eu tout ce que je n'ai jamais eu. Mais, aujourd'hui, je ressens seulement de la tristesse à l'idée que la vie puisse lui arracher son père.
-« Je serais toujours là pour toi ma chérie. » Murmure Troy en attirant Charlotte qui pleure maintenant dans ses bras. « Je serais toujours là pour vous. » Il rajoute ensuite en relevant son regard vers moi.
Et je crois que c'est à ce moment-là qu'une première larme vient couler sur ma joue. Parce que, en même temps que j'entends cette phrase, je réalise que, même si j'ai toujours considéré que je n'avais pas de père, lui a toujours considéré avoir un fils. Il n'a pas été là, il a fui, mais au fond de lui il a toujours su que j'étais là.
Peut-être que, finalement, lorsqu'il bordé Charlotte il pensait à la façon dont il aurait pu me border aussi. Peut-être que lorsqu'il lui tenait les mains lors de ses premiers, il s'imaginait comment avaient pu être les miens. Lorsqu'il a emmené Charlotte pour son premier jour de cours, peut-être qu'il se rappelait en quelle année j'étais. Et peut-être qu'il aurait voulu m'emmener moi aussi conduire pour la première fois sur un parking...
Alors, peut-être qu'il n'est pas trop tard pour qu'on devienne une famille, tous les trois.
-« Je veux pas partir en famille d'accueil. Je veux pas vivre sans toi. C'est pas possible. C'est ici mon chez moi. C'est avec toi. Papa, je peux pas... JE PEUX PAS! »
Je sursaute en entendant Charlotte craquer complètement sous mes yeux. Elle frappe doucement le torse de Troy en continuant de sangloter de plus en plus fort. Elle est complètement détruite, complètement anéantie.
-«Tu n'iras pas en famille d'accueil. » J'arrive à dire alors que j'ai envie d'éclater en sanglots avec elle.
Charlotte tourne son regard à la fois perdu et détruit vers moi et c'est en sentant de nouvelles larmes couler sur mes joues que je lui répond:
-« Je resterai ici, avec toi. »
Troy relève son regard surpris vers moi lorsque je murmure cette phrase. Parce que, oui, j'ai pris ma décision à l'instant où j'ai entendu la douleur et la détresse dans la voix de Charlotte. De ma petite soeur. Je ne peux pas l'abandonner dans cet état. Et je en peux pas non plus l'arracher des seuls souvenirs qu'elle aura de son père ici.
Je ne sais pas comment je vais faire, c'est peut-être de la folie, mais je vais tout faire pour trouver un moyen de rester ici. Je suis près à quitter Paris pour sauver Charlotte ici. Troy va forcément mettre tout son héritage pour Charlotte. Son argent, sa maison.. Etant mineure évidemment qu'elle ne pourrait pas rester vivre seule ici malgré l'héritage. Mais si, moi, fils biologique de Troy et majeur je reste avec elle, ça devrait pouvoir marcher. Surtout si je me débrouille pour trouver un job à côté.
C'est pas une décision qu'on prend sur un coup de tête. Je vais devoir en parler à ma mère, voir quelle décision je prends au niveau de mes études car, dans tous les cas, l'université qui m'attends à Paris je n'en ai jamais voulu. Je devrais dans tous les cas retourner à Paris en septembre pour m'organiser, déménager mes affaires, espérant que Troy soit encore là pour quatre mois et non trois..
-« Tu restes avec moi..? » Répète Charlotte dans souffle.
-« Tu restes avec elle.. » Murmure Troy la seconde d'après, se mettant à pleurer lui aussi.
Et c'est en même temps que j'hoche la tête qu'un premier sanglot s'échappe de ma gorge. La seconde d'après, Troy nous attire Charlotte et moi dans ses bras, alors qu'aucun de nous trois ne peut s'arrêter de pleurer.
Et, aussi triste soit-il, je crois que c'est à cet instant qu'on ressemble, pour la première fois, à une famille.
♠
(Don't You Worry Child_Madilyn Bailey)
Epuisés par les sanglots, Troy et Charlotte ont finit par s'endormir dans le lit de cette dernière. Une scène qui ressemble à un père dormant avec sa petite fille qui a trop peur de faire un cauchemars pour s'endormir.
Sauf que, pour Charlotte, le cauchemars commence lorsqu'elle se réveille.
Il est bientôt six heures du matin lorsque je rejoins ma chambre. Zayn n'est pas sur son matelas donc je devine qu'il s'est endormi dans le salon. Quant à moi, je crois que je vais avoir du mal à m'endormir. J'ai maintenant ce poids sur les épaules, à me dire qu'il faut absolument que je trouve un moyen pour devenir le tuteur légale de Charlotte et réussir à vivre ici avec elle, en plus de trouver comment me débrouiller pour les études? Puis pour devenir tuteur légal ça se passe devant un tribunal non? Pour l'argent, je sais déjà que j'ai le droit à une bourse, je pourrais très bien la mettre dans les courses ou dans le loyer.. Mais est-ce qu'il n'est pas trop tard pour s'inscrire à une Université ici maintenant?
Je soupire, la tête sur le point d'exploser, et retombe lourdement sur mon lit en attrapant mon téléphone dans ma poche. Rapidement, je cherche le numéro de ma mère et décide de lui envoyer un message même si elle et les filles doivent être en train de dormir:
SMS de Louis/Maman:
Louis: Coucou maman. Je sais que tu dois être en train de dormir mais je voulais juste te demander si on pouvait s'appeler rapidement dans la semaine? Demain soir peut-être? Il faut que je te parle de quelque chose d'important. Je t'aime.
Je sais qu'elle va être surprise par les derniers mots de ce message. Parce que rare sont les fois où j'ai dit je t'aime à ma mère, à mes soeurs ou encore à mon beau-père. Même avec mon ancien petit-ami, encore moins après qu'il m'ai trompé. Je ne sais pas pourquoi. J'ai toujours bloqué avec ces mots. Mais après ce qu'il s'est passé ce soir, je réalise qu'il n'y a pas de temps à perdre pour dire à quelqu'un qu'on l'aime. Qu'il n'y a plus de question de fierté lorsqu'il s'agit de dire ou faire comprendre à quelqu'un qu'on l'aime. Parce qu'on ne peut jamais savoir combien de temps encore on pourra le faire..
Et alors que j'ai toujours mon téléphone entre les mains, je reçois un nouveau message:
SMS de Harry/Louis:
Harry: Est-ce que tu dors..?
En lisant son message, je me souviens soudainement que je ne suis pas le seul à avoir eu une conversation douloureuse ce soir. Lui aussi devait parler avec sa mère et sa soeur après tout ce qu'il s'est passé dans leur famille. Je m'inquiète maintenant pour lui, me demandant quelle tournure a pris cette discussion, et lui répond rapidement:
Louis: Non.. Tu veux venir?
Harry: J'arrive.
Je souris légèrement à sa réponse et sors du lit pour ouvrir la baie vitrée sur mon balcon et aller sur ce dernier afin de voir Harry sortir de sa chambre par le balcon aussi. Malgré le poids en moi, je ris légèrement en le voyant faire et lui tend la main pour l'aider à grimper sur mon balcon. A la seconde où il se redresse en face de moi, je peux voir ses yeux aussi rouges que les miens et mon coeur se serre.
-« Viens.. » Je souffle en attrapant sa main pour le faire entrer dans la chambre avec moi.
Il retire rapidement ses chaussures puis me rejoint dans le lit où je suis déjà allongé. Harry sourit tristement en s'allongeant contre moi et je m'empresse de me rapprocher de lui moi aussi. Il passe un bras autour de ma taille en même temps qu'il pose sa tête contre mon épaule et je souris doucement en passant ma main dans ses cheveux, mes doigts frôlant sa nuque.
-« Alors.. Tu veux en parler? » Je lui demande en regardant nos mains venir s'enlacer sur mon ventre.
Harry hausse les épaules avant de me répondre:
-« Ma mère veut demander le divorce à mon père. Ma soeur abandonne les études et revient à la maison et.. » Harry renifle doucement avant de rajouter: « Elles s'en veulent de ne pas m'avoir défendu plus tôt face à mon père et espèrent que je leur pardonne un jour.
-Et tu penses pouvoir le faire..?
-Je ne sais pas.. Est-ce qu'on pardonne un abandon? »
Je souris tristement à sa question et me redresse légèrement pour me retrouver assis en face d'Harry qui ne comprend pas pourquoi je me sépare de lui. J'attrape doucement sa main dans la mienne et finit par murmure en relavant mon regard vers lui:
-« Avant d'arriver ici, je t'aurais répondu que non, on ne pardonne pas un abandon. Mais, aujourd'hui, je te dirais simplement que ça dépend et qu'il faut se laisser le temps de comprendre, d'accepter avant de pardonner. Sans question de fierté. Il n'y a que toi qui peut décider si tu souhaite leur pardonner. Il n'y a pas de bon ou de mauvais choix, seulement le meilleur pour toi.. »
Evidemment, lorsque je donne cette réponse à Harry, je la donne pour moi aussi. Je m'encourage dans les choix que je souhaite faire. Et lorsque je vois un doux sourire naître sur les lèvres d'Harry, je me dis que, oui, il y a seulement le meilleur choix pour soi. Pas de bon ni de mauvais. Et je crois maintenant connaître ce qui est le meilleur choix pour moi.
-« Merci Louis.. » Murmure Harry semblant réellement ému. « De toute façon, ma mère veut vous inviter à manger chez nous demain midi, comme pour réparer les pots cassés face à ce qu'il s'est passé tout à l'heure avec mon père alors... Tu viendras?
-Evidemment que je viendrais. » Je lui répond en souriant doucement avant de perdre légèrement mon sourire en continuant: « Je ne sais pas si Troy et Charlotte voudront venir, surtout Charlotte..
-Oh, je voulais justement te demander comment ça c'était passé. J'ai parlé que de moi en arrivant désolé je..
-Hey, t'as pas à t'excuser. » Je le coupe doucement. « Et...C'était dur. C'est dur. Charlotte est complètement détruite.
-J'arrive pas à croire que c'est vraiment en train de se passer. » Murmure tristement Harry. « Troy et ta soeur sont mes voisins depuis toujours. Avant, nos familles s'invitaient tout le temps pour déjeuner ou pour des soirées barbecue ou au bord de la plage. Jamais je n'aurai imaginé que Troy puisse tomber malade et Charlotte se retrouver...seule.
-Elle ne sera pas seule. » Je réponds à Harry en me raclant la gorge.
Il relève son regard vers moi et sourit tristement en hochant la tête et reprend:
-« Oui, je sais que tu comptes la prendre avec toi à Paris mais...
-Non, Harry. » Je le coupe à nouveau.
Il fronce les sourcils en ancrant son regard dans le mien et murmure d'une voix presque tremblante:
-« Tu vas finalement la laisser en famille d'accueil..?
-Non. Je vais rester avec elle. Mais pas à Paris. »
Harry a du mal à recevoir toutes les informations en même temps et je souris légèrement avant de lui murmurer:
-« Je veux rester avec elle ici.
-Ici..? Dans cette maison..? Tu veux venir vivre ici..?
-Je vais tout faire pour, oui. Si c'est possible, peu importe le temps que ça doit prendre, je crois que c'est ça mon meilleur choix à moi. »
Le regard complètement surpris d'Harry s'ancre dans le mien et je vois plusieurs lueurs traverser ses yeux alors qu'ils ne me lâchent pas.
-« J'aurais préféré que ça soit dans d'autres conditions et je suis peut-être le plus gros des égoïstes mais... Est-ce que j'ai le droit de dire que je suis heureux de t'imaginer rester ici? »
Je souris tristement à sa réponse, le coeur à la fois serré et maintenant réchauffé. Nos émotions sont complètement contradictoires. Parce que je me sens à la fois malheureux de la raison qui me fait faire ce choix et à la fois content de m'imaginer rester ici avec Charlotte, Harry et même le reste du groupe qui sont devenu des amis. Mais j'aurais préféré que Troy reste avec nous. Et que je puisse seulement dire que je pars vivre avec...mon père.
Et, soudain, sans que je ne le vois arriver, une vague de douleur me transperce comme elle a pu transpercer Charlotte. J'ai l'impression de tout réaliser d'un coup. L'impression de pardonner Troy en une seule pensée.
-« Louis..tu pleures.. » J'entends Harry souffler alors que ses doigts viennent frôler ma joue.
-« Mon père va mourrir. »
Et cette phrase aussi je ne l'ai pas contrôler. Et réaliser que je viens de parler de Troy comme mon père pour la première fois me fait éclater en sanglot. Je vois bien que Harry ne comprends pas tout de suite pourquoi je craque d'un seul coup mais, en fait, il ne cherche pas à comprendre et me prend rapidement dans ses bras alors que je sursaute contre son torse sous les sanglots.
-« Mon père va mourrir. » Je répète entre deux sanglots.
Harry nous allonge dans mon lit et me serre plus fort contre lui, ma tête atterrissant maintenant dans son cou que je trempe par mes larmes. Je ne sais plus ce qu'il m'arrive. C'est comme si toutes les larmes que j'avais retenues pour mon père depuis petit se mettaient à couler. Comme si tous les non ça ne va pas que je retenais se mettaient enfin à être prononcés.
-« Mon père va mourir! » Je lâche plus rageusement en frappant dans l'oreiller derrière l'épaule d'Harry.
-« Je suis désolé.. » Murmure Harry d'une voix tremblante, ne sachant pas quoi dire d'autre.
Mais c'est parce qu'il n'y a rien à dire. Plus rien à faire. Demain je devrais me lever et accepter que je dois vivre ces vacances comme les dernières car ce seront les dernières avec mon père. Elles auront été les première et dernières vacances avec mon père. Et il ne me reste comme seul choix que de l'accepter. Parce que je ne peux pas passer ces derniers moment dans mon lit, dans le déni. Non, je sais que, à partir du moment où le soleil se lèvera au dessus des vagues, je devrais me lever aussi et seulement vivre les moments qu'il me reste avec lui.
Alors je me laisse seulement la fin de cette nuit pour pleurer. Et c'est ce que je fais. Je me fond un peu plus dans les bras réconfortants d'Harry et continue de pleurer. Je pleure en repensant aux pleurs de Charlotte plus tôt. Je pleure en repensant à ce petit garçon qui pleurait secrètement dans son lit, à chaque fin de journée où il croisait un autre petit garçon avec son papa. Avec ce que lui, n'avait pas.
Ce petit garçon, c'est le même que celui qui pleur ce soir. Seulement, aujourd'hui, le lit dans lequel il est n'est pas le seul à avoir grandi. Le petit garçon a grandi aussi.
Et c'est toujours ce petit garçon qui pleure une dernière fois:
-« Je veux pas que tu meurs, papa. »
Mon père disait,
"Ne t'inquiète pas, ne t'inquiète pas, mon enfant
Vois, le ciel a un projet pour toi
Ne t'inquiète pas, ne t'inquiète pas maintenant »
...
J'espère que ce chapitre 12 vous aura plu malgré tout..?
Que pensez-vous de la relation entre Charlotte/Troy et Louis?
De la réaction de Louis? Des choix qu'il veut prendre?
Prochain chapitre, repas chez les Styles...
Ce chapitre était assez lourd mais la légèreté et l'humour revient promis!
Encore merci infiniment pour tout!❤️
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top