trois // cafés

Cough Syrup, Young The Giant. 

— Alors, comme ça, Marcus, vous donnez le mauvais exemple aux jeunes?

— Oui, à en croire les journalistes...

Carré dans l'un des fauteuils, Marcus tentait d'expliquer à Harry, placé en face de lui, ce qui s'était passé ces dernières semaines, et la tâche s'avérait plus facile à dire qu'à faire. Harry essaya de l'aider :

— Vous avez dit être venu ici pour avoir la paix.

— Et pour écrire, oui, confirma Marcus, le visage dans les mains.

— À mon sens, l'un ne va pas sans l'autre, remarqua Harry avec un sourire en coin.

Marcus garda le silence un moment. Il cherchait les bons mots, les mots justes, comme s'il était en train d'écrire son roman.

— J'ai honte de moi, en vérité.

— Honte? Mais enfin, qu'essayez-vous de me dire?

— Harry, vous devez... Promettez-moi une chose, voulez-vous?

— Vous commencez à me faire peur... Vous n'avez tué personne, j'espère?

Marcus le dévisagea, les yeux ronds, et Harry leva les bras, l'air de dire je ne fais que m'en assurer.

— Promettez-moi de ne pas aller lire les horreurs que racontent les magazines à mon sujet, supplia le jeune homme.

— Quelle opinion avez-vous donc de moi, Marcus?

— Promettez-moi!

Harry le regarda un moment avant de répondre :

— Si cela peut vous faire plaisir, je vous le promets, oui.

Marcus hocha la tête en guise de remerciement. Il se leva du fauteuil et se mit à faire les cent pas, dans l'espoir de se calmer. Harry ne le quittait pas du regard, de plus en plus intrigué.

— Lydia et moi, c'est fini, vous le savez. Ce que vous ignorez, en revanche, c'est que tout est de ma faute.

Cette fois, Harry opta pour une approche plus directe :

— Qu'avez-vous donc fait?

Marcus cessa de marcher un moment, une main dans les cheveux. Il baissa les yeux.

— Je l'ai trompée, murmura-t-il.

— Marcus! s'indigna Harry.

— Je sais! Je sais, ce n'est pas bien, et j'en ai honte, si vous saviez! s'écria Marcus, à vive allure.

— C'est donc ça, la chose horrible dont vous me parliez au téléphone?

— Oui. Je ne voulais pas faire du mal à Lydia, c'est une fille bien, mais... Je veux dire, on ne contrôle pas nos sentiments.

— Qui est l'autre fille?

Marcus grimaça avant de cracher le morceau :

— Alice. C'était plus un coup d'un soir qu'une vraie relation, mais je l'aimais bien.

— Et Lydia Gloor? Vous l'aimez ou pas, finalement? s'enquit Harry, un peu perdu.

— Qu'est-ce que ça change, au final? Elle ne méritait rien de tout ça, et ses fans sont aussi de cet avis. Figurez-vous qu'un matin, l'un d'eux m'a insulté dans la rue pendant que je faisais mon jogging.

— À cause de ce que vous avez fait à son idole?

— Oui.

— Ça, plus les appels douteux sur votre ancien numéro... Je comprends mieux pourquoi vous êtes parti de New York.

Marcus hocha la tête. Il savait que Harry ne le jugerait pas pour avoir pris la fuite, tel le dernier des lâches. Harry ne le jugeait jamais.

— Ce qui n'aide pas, c'est que les médias s'enflamment depuis le drame. Peu importe mon roman, mon talent : je suis désormais honni sur la place publique.

— Allons, cessez d'être si mélodramatique.

— Pour dire pareille chose, vous ignorez le pouvoir d'Internet et du bouche-à-oreille, répliqua Marcus, cynique.

— Mon pauvre Marcus, la célébrité vous fait un joli doigt d'honneur, à ce que je vois.

Marcus roula les yeux : son ami lui souriait.

— Ah, ce n'est pas drôle, Harry. Enfin, la bonne nouvelle, c'est que je travaille sur mon nouveau roman. Je suis peut-être l'écrivain le plus détesté de l'heure, mais je demeure un écrivain.

En racontant tout à la presse, Lydia lui avait certes enlevé toute dignité, mais son amour des livres, lui, demeurait intact. S'il essayait d'être optimiste, peut-être était-ce là tout ce qui comptait. Peut-être.

//

— Vous travaillez sur votre nouveau roman, hein?

Marcus sursauta et tourna la tête vers l'imbécile qui venait de le déranger avant de soupirer :

— Oui, Daisy. Et ne t'approche pas aussi près de moi, j'ai l'impression que tu vas me baver dessus.

La rouquine lisait par-dessus son épaule le dernier paragraphe qu'il avait écrit. Avec un soupir, elle se releva et s'assit à même le bureau en bois massif. Elle balança ses jambes dans le vide d'avant en arrière et le regarda, l'air espiègle.

— Qu'est-ce que tu fais là? lui demanda-t-il.

— Je vous regarde travailler.

— Non, je veux dire ici, dans cette maison.

— Monsieur Quebert m'a laissée entrer.

Marcus lui décocha un regard de reproche, et elle finit par cracher le morceau :

— Mes parents travaillent, et je m'emmerdais toute seule à la maison.

— Qui s'emmerde pendant les vacances d'été? se moqua Marcus.

Elle fit la moue.

— Techniquement, on n'est plus en vacances d'été, le corrigea-t-elle. On est en période prérentrée scolaire.

— En période prérentrée scolaire? répéta-t-il, amusé. Qu'est-ce donc?

— C'est la semaine qui précède la vraie rentrée scolaire. Facile de la reconnaître. Tout le monde angoisse, déprime... C'est la joie, quoi.

— Désolé, je ne me sens pas d'humeur à jouer les psychologues à deux balles.

Elle roula les yeux avant de bondir au sol en deux temps, trois mouvements : Harry venait de passer la tête par l'embrasure de la porte.

— Notre invitée ne vous dérange pas trop, Marcus?

— Oui, beaucoup, répliqua-t-il, sourire aux lèvres. Sortez-la d'ici tout de suite!

— Mais, je n'ai rien fait! s'exclama Daisy en lui balançant un coup de poing sur l'épaule.

Marcus, qui ne s'y attendait pas le moins du monde, dévisagea la sauvageonne avec de grands yeux.

— Mais qu'est-ce qui te prend, toi?

— Ne me dites pas que je vous ai vraiment fait mal?

— Non, mais...

— Ça veut dire que oui, alors!

Elle éclata d'un rire sonore pendant que Marcus s'enfouissait à demi le visage dans la paume ouverte de sa main. Il ne pouvait pas la frapper en retour... si?

— Bon, ça suffit, les enfants, ironisa Harry, les bras croisés. Daisy, je m'apprêtais à faire des beignets, ça te dirait de m'aider?

— Bah, euh... Vous êtes sûr?

— Ne t'inquiète pas, je serai là pour t'empêcher de mettre le feu à ma cuisine.

Il lui offrit un sourire encourageant, et elle finit par le suivre hors du bureau, pendant que Marcus retournait à son roman avec un soupir de soulagement. Il ne savait pas pourquoi, il se sentait toujours fatigué après avoir parlé à cette gamine. Était-ce à cause de son sens de l'humour douteux? De ses provocations? De son immaturité? De tout ça à la fois?

Quoi qu'il en soit, il apprit à s'y faire. Parce que, contre toute attente, elle revint le lendemain, le jour d'après, celui d'après, et ainsi de suite. Réglée comme du papier à musique, elle sautait sur sa bicyclette après sa journée de travail au Clark's et pédalait de toutes ses forces jusqu'à l'adresse désormais bien connue.

— Je m'emmerde à la maison, disait-elle chaque fois.

Pour lui épargner tout ce trajet, Harry suggéra un jour que ce soit eux qui viennent la retrouver en fin d'après-midi au diner, mais la rouquine s'y opposa : le cadre enchanteur de sa maison située au bord de mer convenait mieux à leurs discussions que celui d'un restaurant sympathique, mais somme toute banal, et Harry capitula avec un sourire.

Ils avaient tous les trois développé une routine bien à eux : vers 17 h, moment où Daisy sonnait habituellement à la porte, Harry lui préparait à l'avance un verre de limonade s'il faisait chaud, et s'il faisait froid, une tasse de chocolat. Pour Marcus et pour lui-même, il préparait du café. Parfois, ils cuisinaient; parfois, ils discutaient de tout et de rien.

Malgré leur différence d'âge, ils s'entendaient tous les trois à merveille et en étaient même arrivés à mettre de côté les circonstances quelque peu dramatiques de leur première rencontre.

— Finalement, c'est une bonne chose que vous conduisiez mal, Marcus, remarqua un jour Daisy.

Ils lui avaient en effet permis, vu leur amitié naissante, de les appeler par leurs prénoms plutôt que par leurs noms de famille.

— Je ne conduis pas mal, Daisy. C'est toi qui te montres un peu trop... comment dire? Hardie, voilà.

— Hardie? Mais qui emploie un mot pareil dans la vie courante? répliqua-elle, les yeux au ciel.

Marcus sourit. Il avait beau soupirer face à ses pitreries, il s'estimait en réalité chanceux d'avoir rencontré la petite Daisy. Elle le distrayait d'une bonne façon : grâce à elle, et au roman qu'il écrivait, il ne pensait plus à Lydia ou à Alice, ou presque plus. Comme si le cauchemar gloormanien s'en était tenu à sa définition première : un mauvais rêve, et rien de plus.

Les jours ensoleillés mais venteux de septembre finirent par remplacer ceux d'août, chauds mais secs. Le trimestre d'automne à l'université de Burrows débuta, et Harry partit y donner pour la énième année consécutive des cours de littérature le jeudi, du matin au soir, tandis que Marcus restait pour sa part à Goose Cove pour s'avancer dans son roman.

Ce jour-là, il consacra sa matinée à peaufiner ses premiers chapitres. Il se demandait ce qu'en penserait Harry, qui lui prodiguait volontiers des conseils parfois brutaux mais toujours honnêtes sur ses textes.

Lorsqu'il se leva pour aller se préparer son troisième café de la journée — il était passé 1 h de l'après-midi et il avait sauté le dîner, trop concentré qu'il était par les phrases qu'il alignait —, il jeta un bref coup d'œil par la baie vitrée et s'arrêta soudain. Il y avait, sur la plage, une femme qui observait, de dos, la mer au loin. Intrigué, Marcus enfila son manteau et sortit sur la terrasse pour aller à sa rencontre.

— Bonjour, l'interpella-t-il poliment.

L'inconnue se retourna et lui envoya un signe de tête tandis qu'il descendait l'escalier de bois qui donnait sur le sable et les galets. Quand il l'eut rejointe, elle commenta :

— Jolie vue.

— Oui, c'est un endroit magnifique. Harry a bien de la chance.

C'était une femme dans la fin trentaine aux traits agréables que les sourcils froncés cependant assombrissaient, et ses cheveux, noués en un chignon serré, lui conféraient un air sérieux, voire sévère. Élancée, elle se tenait droite, les bras croisés.

— Est-ce que je peux vous aider? s'enquit Marcus.

Elle le dévisagea, puis secoua la tête.

— Je suis venue remercier personnellement monsieur Quebert de m'avoir dédicacé son livre, expliqua-t-elle.

Marcus s'exclama :

— Ah, vous êtes la mère de Daisy!

Un sourire naquit sur ses minces lèvres.

— Oui, c'est bien moi. Dolores Harrison, se présenta-t-elle.

— Enchantée, Dolores. Marcus Goldman, écrivain et ami de Harry Quebert.

— Oh, c'est vous, le fameux Marcus? Daisy ne parle que de vous, à la maison.

Ils se serrèrent la main en souriant. Maintenant qu'il savait qui elle était, elle lui paraissait beaucoup moins austère.

— Voulez-vous attendre Harry à l'intérieur? Il est parti tôt ce matin et ne rentrera pas avant ce soir, je le regrette.

Elle parut hésiter.

— Je ne sais pas... Je ne peux pas rester longtemps, j'ai à faire à la maison.

— Vous avez tout de même le temps de boire un petit café? insista gentiment Marcus, en bon hôte.

Comme Dolores opinait de la tête, il l'invita à la suivre à l'intérieur, et ils gravirent côte à côte la terrasse dans un silence poli. À la cuisine, il prépara deux tasses et en tendit une à son invitée avant de la convier à prendre place à l'un des tabourets autour de l'îlot tandis que lui-même s'y accoudait. Elle relança la conversation après avoir bu une gorgée de café :

— Vous habitez ici depuis longtemps, monsieur Goldman?

— En fait, j'habite à New York. Je suis seulement venu passer quelques semaines ici afin de pouvoir écrire en toute tranquillité.

Elle sourit.

— Vous savez, Daisy adore votre livre. J'ai l'impression qu'elle a toujours le nez dedans. De la part d'une fille qui lit très peu, c'est ma foi étonnant.

— Bien souvent, il suffit d'un seul bouquin pour que la magie opère.

— C'est justement ce que j'essaie de faire comprendre à mon mari, s'exclama-t-elle. Il croit que, comme pour n'importe quoi, elle se lassera tôt ou tard de votre roman pour jeter son dévolu sur autre chose.

— À cet âge, vous savez, c'est toujours comme ça, lui rappela Marcus, avec un sourire.

— N'empêche, je voudrais bien qu'elle continue de lire. Ce serait bien qu'elle s'intéresse à d'autres livres.

— Aux Origines du mal, par exemple?

Marcus sourit. Rien qu'avec ces quatre mots, le visage de Dolores venait de s'éclairer.

— Par exemple, oui. J'ai reçu ce livre pour mon anniversaire alors que j'avais à peu près l'âge de Daisy. Chaque année, je le relis et je me sens très nostalgique...

Elle s'interrompit soudainement et plaqua une main contre sa bouche, embarrassée. Marcus riait, ému.

— C'est là tout le talent de Harry, je crois.

— J'aimerais beaucoup le rencontrer pour le remercier d'avoir écrit un tel chef d'œuvre. Sera-t-il chez lui demain matin?

— Oui, il n'enseigne que le jeudi.

— Dans ce cas, je serai là dans la matinée, enfin si je n'ai pas trop à faire.

Marcus arqua un sourcil. Daisy leur avait sous-entendu que sa mère se sentait quelque peu intimidée à l'idée de se présenter à Goose Cove, raison pour laquelle elle l'avait envoyée à sa place pour que Harry lui dédicace son livre. Il comprit que si elle avait eu le courage de venir ici aujourd'hui, peut-être qu'elle en serait incapable le lendemain.

Bien qu'amusé, il voulut la rassurer :

— Il se révèle beaucoup moins impressionnant une fois qu'on lui a adressé la parole, vous savez.

— Vous avez dit être son ami, c'est ça?

— Oui, depuis neuf ans.

Neuf ans. Déjà neuf ans. Marcus répudiait les formulations clichées, mais force lui était d'admettre que le temps passait sacrément vite.

— À dire vrai, il m'intimidait aussi au début, avec ses grands airs. Pourtant, plus je le fréquentais, plus je me rendais compte que c'était une carapace : au fond, c'était un homme sympathique et sans prétention.

— Je n'en doute pas. En entrevue, il se montre toujours très modeste.

— Et vous? Vous vivez à Aurora depuis le mois passé, si j'ai bien compris?

Elle acquiesça de la tête. Son mari et elle venaient tous deux du Vermont, mais ils avaient toujours rêvé de vivre près de la mer.

— Quand Rick et moi, on a déniché une maison pas trop chère dans une petite ville du New Hampshire, on s'est décidé à tout plaquer pour venir s'y installer.

— Jusqu'à maintenant, vous ne regrettez rien?

— Non, l'endroit est charmant. Bon, c'est vrai qu'en arrivant ici, je me suis inquiétée pour notre chère Daisy, et Rick s'est moquée de moi, comme d'habitude. Il se croit drôle, mais...

Marcus l'interrompit :

— Pardonnez-moi, madame Harrison, vous avez dit que vous vous inquiétiez pour Daisy en arrivant à Aurora?

— Bien sûr, comme tout parent sensé le serait, répondit-elle comme s'il s'agissait d'une évidence.

— Je ne suis pas certain de vous suivre.

Madame Harrison but une gorgée de café, comme pour se donner du courage.

— C'est à cause de cette fichue agente immobilière... Pendant qu'elle nous faisait visiter la maison, juste avant qu'on ne l'achète, elle nous a assuré que c'était un coin de pays paisible et reculé et qu'il ne s'y passait jamais rien, à un point tel que l'on n'avait même pas besoin de de verrouiller ses portes, le jour comme la nuit.

Elle laissa échapper un petit rire amusé.

— Évidemment, on ne l'a pas crue sur parole, c'était bien trop beau pour être vrai. C'est là qu'elle nous a avoué, à contrecœur, qu'il y avait une fois eu un meurtre jamais élucidé, perpétré ici même, à Aurora.

— Un meurtre? répéta-t-il. Quand cela?

— À la fin de l'été 1975, si ma mémoire est bonne.

Marcus fronça les sourcils, fort intrigué.

— Qui est mort?

— Une vieille dame, dans sa propre maison. Et attendez, il y a pire : le même jour, une gamine de quinze ans s'est envolée sans laisser la moindre trace. Quinze ans seulement! L'âge de Daisy!

Qu'est-ce que c'était que cette histoire? C'était sordide au possible, et s'il ne s'intéressait pas, en temps normal à ces sornettes du dimanche, là c'était différent. Parce que ça s'était passé à Aurora, qu'il considérait presque comme une seconde maison et où, justement, il ne se passait jamais rien. Jamais de bagarres, de vols à l'étalage, et encore moins de meurtres.

— Mais qui a tué la vieille? Et la gamine, elle a fugué, ou on l'a tuée, elle aussi?

— On ne l'a jamais su. Vous voulez savoir ma petite théorie sur tout ça?

— Oui?

— À mon avis, cette pauvre enfant, soit on l'a violée puis enterrée quelque part dans la forêt, soit on l'a kidnappée et emmenée loin d'ici. La traite des Blancs, jeune homme, ce n'est pas un mythe.

— Vous croyez vraiment que c'est ce qui lui est arrivé?

— Ce n'est pas impossible, se défendit-elle. Heureusement, la police veille et, Dieu merci, elle fait sacrément bien son boulot parce qu'il n'y a pas eu d'autres drames depuis.

Cette seule pensée sembla suffire à la calmer, car elle enchaîna d'une voix plus posée :

— Enfin, je ne connais pas bien les détails, c'est une vieille histoire, vous comprenez bien. Mais si ça vous intéresse, votre ami pourra certainement mieux vous éclairer que moi.

— Harry?

— Il est débarqué à Aurora quelques mois avant les deux drames, non? Alors, il doit avoir suivi l'enquête de la police dans les journaux ou à la radio. Ils n'arrêtaient pas d'en parler, à l'époque, paraît-il.

Il se croisa les bras.

— En tout cas, à moi, il ne m'en a jamais parlé.

— Ah bon? C'est étrange, quand même.

— Le mot est faible, répliqua Marcus.

Elle lui tapota l'épaule pour le réconforter.

— Demandez à votre ami de vous parler de Deborah Cooper et de la petite Nola Kellergan. Demandez-lui s'il s'en souvient.

R&L vient d'atteindre les 300 vues, c'est trop fou! Merci à toutes les personnes qui me lisent, qui laissent des votes ou des commentaires, vous êtes trop adorables. Je n'étais pas certaine que cette histoire puisse plaire, parce que la plupart des fanfictions sur Wattpad se basent sur des célébrités, alors que la mienne, non. Ça me rend tout heureuse de savoir que des gens s'y intéressent, vraiment! 

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