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Ils marchaient tous deux dans la ville. Soline avait finalement réussi à arrêter de pleurer au bout de quelques minutes après l'arrivée de Calum. Celui-ci l'emmenait vers un lieu encore inconnu à Soline. Mais sans savoir vraiment pourquoi elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en lui alors elle le suivait. Ces parents lui avaient répété un bon nombre de fois de ne jamais suivre ou parler aux inconnus. Mais chaque rencontre est au départ un inconnu. Et puis Soline avait envie de désobéir à ces parents et de toute façon, il l'avait viré de chez eux alors elle était libre de faire ces propres choix.
- Tes parents ne t'ont-ils jamais appris à ne pas parler aux inconnus ? Demande Calum en coupant Soline dans sa réflexion.
- Si, mais ils ne pourront plus jamais rien me dire, ils ne sont plus personnes pour moi. Ils ont toujours été incapables de voir que j'allais mal, vraiment mal. Alors je crois que je me passerai bien de leur conseil. Et puis qu'il ne me dise pas que ça ne leur est jamais arrivé de parler à des inconnus. Répond Soline.
- Tu n'as pas l'air de vraiment porter tes parents dans ton cœur, je me trompe ?
- Nan effectivement, ils ont toujours été incapables de repérer lorsque j'étais mal, je ne dirais pas qu'ils n'étaient jamais présents à la maison parce que cela est faux, mais on va dire qu'ils n'ont jamais fait attention aux personnes qui les entouraient. Ils été beaucoup trop obnubilé par leur petite personne pour faire attention aux autres.
Les deux jeunes marchaient toujours tout en discutant. Calum, lui, essayait de percer les moindres petits secrets que Soline, elle, n'essaye même pas de cacher. Elle avait envie de se confier à quelqu'un depuis tellement d'années alors maintenant que quelqu'un était vraiment là, voulait vraiment l'écouter, elle en profitait ne sachant pas combien de temps cela allait durer.
- Et je présume que tu ne dois pas avoir beaucoup d'amis sinon tu aurais sûrement été pleuré chez l'un d'eux ? Demanda Calum tout en sachant pertinemment la réponse que Soline allait lui donner.
- effectivement, les gens ne m'apprécient pas vraiment, car je suis différente d'eux, j'ai des ambitions qui ne sont pas les mêmes que les leur. Et de nos jours à partir du moment où tu sors de la norme, on te juge. Mais ça sert à quoi d'être tous pareilles, c'est vrai quoi maintenant si telle personne fait ça, tout le monde va le suivre parce que c'est "à la mode", moi, je ne veux pas être à la mode, je veux juste être moi-même et ça les a toujours dérangés.
- Je comprends, c'est ennuyant d'être normal. C'est pour ça que j'ai arrêté de l'être !
- Calum où m'emmène-tu ?
- Dans l'un des endroits sûrement les plus clichés quand on visite Paris, mais je suis amoureux de cet endroit.
À peine avait-il fini de parler que celui-ci s'arrêta pour observer le bâtiment qui lui faisait face. Soline était étonnée Calum l'avait emmené à la tour Eiffel.
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