Chapitre 5
_ Dés demain vous partez pour Los Angeles puis direction Pearl Harbor.
_ Pardon ? Je demande en regardant les autres.
_ On a besoin de soldat comme vous là-bas.
_ Les Etats-Unis ne sont pas en guerre, je fronce les sourcils, enfin je crois.
_ Non mais les japonnais menace d'attaquer pas directement, il soupire, bref on vous demande là bas. Il nous montre le télégramme.
_ Les japonnais ? Je suis étonné de cette révélation.
_ Oui.
_ Oh.
_ Et quand vous y serai vous devrez passer une visite médicale.
On acquiesce d'un signe de tête, Louis est un dragueur alors voir des infirmières lui fait plaisir, moi je ne sais pas, je me concentre plus sur ma carrière que l'amour, je n'y pense pas vraiment. Je sais que la femme que j'aimerai sera celle de ma vie et puis ça viendra quand ça viendra.
Je me dirige avec les autres vers la sortie quand le Général me demande de rester, je fais signe au gars de partir que je les rejoindrai plus tard. Je me remets à ma place, il me fait signe pour la première fois de m'asseoir, je m'exécute doucement et le regarde.
_ Je voudrais que tu lises ce document je m'en suis fait une copie lors de mon voyage à Londres il y a deux jours je suis tombé sur ceci.
Il me tend une feuille, je la prends et me mets à lire, je fronce les sourcils, ça parle de ma religion et du peuple auquel j'appartiens, j'ouvre la bouche puis la referme, mon teint passe du blanc au rouge puis redevient neutre, je rends le papier au Général.
_ Qu'est-ce que ça veut dire ? Je demande sans expression dans la voix.
_ On ne sait pas mais je voulais vous mettre au courant et c'est pour cela que vous partez aux Etats-Unis aussi je me dois de vous protéger.
_ Et mes camarades sont-ils euh Juif ?
_ Non nous avons été obligé de vérifier désormais ce sont les ordres et vous êtes le premier de la liste puisque vous êtes dans l'élite.
_ Je vois et personne n'arrête ce type ? Dis-je en parlant de ce Fürher
_ Non personne et la France ne nous aidera malheureusement pas puisque Pétain est tombé enfin quasiment tombé, il hausse les épaules, ils ont pris Paris.
_ En gros on va laisser ce malade faire ce qu'il veut ? Je suis furieux.
_ Ne vous en faites pas soldat il perdra un jour !
_ Ah oui quand ? Dans un mois ? un an ou dix ans ? Je croise les bras.
_ Bientôt plutôt que prévu Harry.
_ En attendant des innocents vont peut-être mourir ça ne vous fait rien ?
_ Moi si mais Londres ne veut pas bouger car ils n'y croient pas !
_ Bah alors ils sont aussi cons que cet Hitler.
_ Je pense qu'ils ont peur surtout.
Je soupire, la discussion dure au moins une heure, il me laisse partir avec un sentiment de tristesse, colère et d'incompréhension totale. Nous sommes des humains non ? Suis-je différent. Je passe devant le self et voit a la vitre mes amis rirent, Louis me voit et me fait un signe de main auquel je n'ai pas la force de répondre. Suis-je Humain ou un Animal ? Suis-je différent ? Je passe une main dans mes cheveux. Je poursuis mon chemin.
Dans le couloir, j'entends une voix, je la reconnais puisque c'est Louis, je me retourne doucement pas envie de rire pour le moment ou même de parler, mais je ne peux pas en vouloir à Louis, il y est pour rien.
_ Harry ça ne vas pas ?
_ Oh euh si.
_ Arrête tu peux mentir à Liam ou Niall mais pas à moi.
Je soupire un moment, j'aurai préféré que Louis n'insiste pas et qu'on me laisse seul, mais comme je vous le dis on ne peut pas en vouloir à ses amis quand ils essayent d'aider. Je lui fais signe de me suivre jusqu'au dortoir.
Dans le dortoir on s'assoit sur un des lits, on se regarde un moment. Au bout de cinq minutes de silence mort, je prends enfin la parole.
_ Je suis Juif.
_ Euh ouais et ?
_ Hitler demande au Juif de enfin euh il prévoit des traques.
_ QUOI ?
_ Chut Louis j'ai pas envie que ça soit un évènement.
_ Désolé ne t'en fais pas Harry jamais ils te prendront de mon vivant.
_ Et du notre, j'entends les voix de Niall et Liam arriver.
Je souris et on se fait un câlin général. Je soupire de soulagement, je regarde ensuite mes amis dirent des blagues sur les femmes, ah la, je secoue un peu la tête, que des joueurs ces mecs-là.
Nous faisons notre sac en remettant notre tenue de nuit dans le sac. J'espère qu'une fois à Pearl Harbor on ne bougera plus trop parce que c'est fatiguant. La visite médicale ne m'inquiète pas du tout, bien au contraire, la dernière fois j'étais en très bonne santé. Louis je ne sais pas du tout, ni les autres gars, mais je pense que oui, sinon ils ne seraient pas dans l'élite.
...
Minuit, arriver à Los Angeles :
Nous venons d'arriver à Los Angeles, je suis fatigué et pourtant la visite est que dans deux jours à huit heures mais nous devons faire des entraînements physiques a huit heures demain donc lever à sept heures trente minutes, putain sept heures de sommeil. On nous montre nos chambres, on a chacun sa chambre et c'est plutôt bien en faite. À Pearl Harbor j'espère que ça sera pareil.
...
Lundi 1 Décembre 1941 - Clinique Pearl Harbor :
Je suis assis sur la chaise la plus proche de la porte car mon tour est arrivé, je passe le dernier, mais Tomlinson est également avec moi, nos deux noms sont appelés.
Dans la salle d'attente, je regarde les affiches de propagandes, mais au bout de dix minutes, on me sort de ma rêverie par l'infirmière qui m'appelle. Je pousse la porte pour entrer.
Dans son cabinet, je remarque Louis qui remet sa veste, je fais un mince sourire, puis j'écoute la vielle me parler.
_ Styles salle A. Anne vous y attend.
_ Bien.
Je fais une grimace en mode " Un bonjour ce serait trop de demander ? ", je soupire discrètement pour éviter de la remettre à sa place. Je toque à la porte, mais personne ne répond, alors j'entre directement.
Dans la pièce je vois une femme de dos, puis elle me fait face, je souris a sa beauté, elle est vraiment jolie, grande, mince, yeux bleu et un visage sans défaut. Elle me sourit en me disant.
_ Bonjour Harold, mon dieu m'appelle pas Harold.
_ B-bonjour ...
_ Anne Anne Sylver installez vous s'il vous plait.
Je m'installe et la regarde m'examiner en me mordant ma lèvre, je soupire un peu mais discrètement. Elle me tape un peu mais je ne réagis pas, puisque ça me fait pas mal. Puis elle me dit.
_ Retirez votre pantalon.
_ Euh ok.
Je retire mon vêtement et me mets dos à elle, je sens une petite piqûre sur mes fesses et lâche un petit gémissement, puis je remets mon pantalon, tout rouge, de mettre déshabiller presque devant cette femme.
_ Quand est-ce que vous voulez qu'on se voit ?
_ Euh... Je ne comprends pas où elle veut en venir.
_ Médicale, elle lâche un rire, quand voulez vous votre rendez vous médicale en semaine ?
_ Le Mardi.
_ Ok ça me va en plus votre ami à prit le Jeudi lui.
_ Oh.
...
Le 5 Décembre 1941 :
J'étais au café de la caserne, quand je vois Louis rentrer dans le café avec Anne, je serre un peu les poings, je ne sais pas pourquoi mais ça m'énerve. Je soupire un peu. Quand elle me voit, elle laisse tomber un moment Louis pour me rejoindre.
_ Bonjour Harry ça va ?
_ Oui et vous ?
_ Bien mais tutoie moi.
_ Je n'oserai pas.
_ Et bien je te le demande Harold.
Je lui souris, on discute un moment, puis elle rejoint Louis. Mon coeur bat à 100 à l'heure, elle a laissé Louis pour venir me parler oh mon Dieu, je soupire doucement. Je pars de colère en voyant que Louis l'embrasse puis lui fait un câlin, je quitte le café en payant et part dans ma chambre.
...
5 Décembre 1941 - 23H :
J'ai appris que Louis était partit a 21H, je ne lui ai pas dit au revoir je n'ai pas eu la force, j'étais bien trop énervé par la scène d'il y a quelques heures, je soupire doucement en entendant toquet...
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