Chapitre 38

8 Novembre 1942

Nous sommes arrivés en Afrique du Nord, il y a quelques heures que déjà nous marchons en direction de Tunis, une ville de Tunisie. Le sergent est un peu bizarre, mais en même temps je ne peux que le comprendre, il  a fait la guerre 14-18 et on en dit de cette guerre qu'elle a été horrible pas que en morts, surtout en sang et en puanteur. On peut le comprendre qu'il soit froid. Nous sommes avec quatre autres mecs nommés Wall, Zach, Louis et Lewis. Ils sont plutôt  sympa, Lewis ne manque jamais sa cible d'après ce que j'ai vu y a deux heures avant qu'on marche, d'ailleurs ces camarades l'ont confirmé. Nous arrivons devant une espèce de forteresse, le sergent nous ordonne de se coucher en voyant des soldats. On attend au haut parleur. 

_ Soldat français vichiens des anglais sont entrés dans notre base tuer les. 

Je baisse la tête de Zach de justesse en voyant un tire vers lui ,la balle nous frôle les casques. Je braque mon arme devant la cible et tire, je tue un, puis deux soldats. Je rampe jusqu'à Lewis et tire sur le soldat qu'il a dans le viseur. Je lui mets une claque derrière le casque. 

_ Il t'arrive quoi là ? 

_ J'arrive pas à tuer.

_ Si tu ne les tues pas ils te tueront à ta place est ce que tu y as pensée Lewis.

Je continue de tirer, quand le sergent me demande de le couvrir, j'acquiesce et me mets devant lui. Je sens une main sur mon cou, instinctivement, je sors mon couteau et le plante sur mon agresseur qui s'écroule sous mes yeux, on me fait baisser mon corps et sous mon regard horrifié une grenade explose. Je déglutis ce n'est pas passé loin dis donc. 

_ Ne baisse jamais ta garde fiston.

Je remercie le sergent et recommence à tirer sur les soldats. On arrive au niveau du commandant sûrement et le sergent le tue d'une balle dans le dos. Il fait un signe à un des français qui lui dit au haut-parleur. 

_ Français je parle au français cessez le feu le commandant Ducroix est morts cessez le feux ce sont nos alliées vous êtes libre. 

Après ce message, sans que je ne comprenne, des cris de joies retentissent et les feux cesse enfin. Les Français viennent se jeter dans nos bras, j'accueille plusieurs soldats. On dirait des gosses de six ans, vraiment tellement nous sommes ravis qu'il n'y ai plus de guerre. Un chant se met à raisonner c'est un chant qui se chante par des résistants en France. Les résistants ce sont les gens qui refusent de se plier aux ordres du régimes nazis. 


_ Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes
.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...


C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos
frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la
misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des
rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on
crève...


Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il
passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les
routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous
écoute...


Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

oh..OH......


 Et nous finissons la chanson jusqu'à ce que le drapeau nazi arrive. La les français se mettent à chanter une chanson appelée la Marseillaise, je la connais, nous chantons pendant le drapeau brûle et que le drapeau Français se dresse.


_ Allons enfants de la Patrie

Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

Par contre pour ma pomme je me stoppe la car je ne connais pas la suite je les laisse donc chanter leur chanson, je ne veux pas la massacrer. Nous chantons toute la soirée heureux, voir un peu pompettes. 

 Le 9 Novembre 1942 - 10H30 

Je suis assis sur la plage entrain de féliciter le courage de Lewis qui a finalement tiré, bon il  a loupé la cible, mais ce n'est rien de méchant. Le sergent nous dis que nous devons partir, nous disons donc au revoir aux français.

Nous marchons dans ce paysage désertique brrr je n'aime pas, vivement qu'on libère Tunis et que l'on s'en aille de cet endroit brûlant, oui il fait extrêmement chaud, là c'est mon mentale qui joue, je pense que les autres, c'est pareil. Nous arrivons dans un village fantôme, nos petits calibres sont donc de sortis, prêt à obéir à notre pression du doigt. Le sergent demande à Wall de jeter un fumigène, chose faites nous détections seulement le bruit du vent et ce silence de mort me file la chair de poule. On arrive devant une croix, elle doit être à cinq cents mètres. 

_ C'est trop calme, lâche Ephyre.

_ Cela sens pas bon. Dit le sergent.

_ Je vous jure j'ai pas peter, dit Niall. 

Le sergent nous fait signe de nous taire, enfin à eux pas à moi, puisque je fixe la croix, perdu dans mes pensées. Je suis avec les gars, le sergent, armée ce coup ci de nos armes lourdes, nous marchons doucement en direction de cette fameuse croix perdu dans cette mer de sable. Je pousse doucement avec le pied un soldat au sol, il ne porte pas notre uniforme. Mon regard s'attarde sur son insigne, c'est un allemand nazi, ma déglutissons se fait progressive et lente. Je lâche le soldat du pied pour rejoindre Niall et Ephyre qui sont sur un tank je n'aime pas ça du tout, non pas du tout, le sergent plante trois soldats qui n'étaient pas mort sûrement, je grimace un peu et nous sortons de la machine de guerre, une fois les pieds dans le sable, nous rebroussons chemin  quand j'entends un clique d'arme, je fais volte face  et tire sur un soldat puis d'autres nous tire dessus, on tue en rafale si on peut dire ça comme ça. Je pousse Ephyre au sol, pour qu'il évite une grenade. Il me remercie après l'explosion de l'arme à poudre, je l'appelle toujours comme ça. Je leur jette une grande qui fait pas de mal de dégât, mais la croix malgré la guerre, reste debout.Dieu serait-il avec nous ? 

Une fois que les soldats sont tous morts, un side-car déboulle de nulle part. Un homme se jette à nos pieds, il doit avoir la trentaine. Il nous indique que sa femme a des contractions, je m'approche doucement. 

_ Oh putain elle va accoucher sergent !

_ Bougre emmène la donc dans le tank.

_ Oh... Euh... OK.

Je la porte et l'emmène dans la machine de guerre suivis du sergent, de Niall et de Ephyre. Nous entrons et la posons doucement sur le sol du tank. Lewis et Walls débarrasse les corps du planché comme on dit, un peu d'hygiène quand même. Je me place devant les jambes , elle a perdu les eaux, mais je ne vois rien.  Je lui mets les jambes en hauteur mais de façon à ce qu'elle soit confortable quand même. 

_ Il me faut de quoi me couvrir la bouche.

_ Pourquoi foutre ? Demande incrédule le sergent. 

_ Vous voulez que je donne des maladies au bébé. 

Il arrache un tissu blanc et me le fourre sur la figure. Ce ne sera pas suffisant, je fais mines de chercher quelque chose. 

_ Et bien ?

_ Il me faut des gants.

_ Des capotes ça suffira ? Me tend le sergent.

_ Euh...

Sans que je dise un mot de plus, il me fourre les capotes anglaise enfin tente, mais il demande les américaines, Ephyre les lui donne, sale traître pff, je me retrouve donc avec des capotes sur les doigts, j'en rougis de honte,mais je me reprends et demande à la dame de pousser, mais elle ne le fait pas assez fort. Le sergent la force à pousser, elle s'exécute. Au bout d'un petit temps, je souris et dis. 

_ Je vois sa tête continuez c'est bien, dis-je d'une vois douce. 

Elle continue, j'appuie un tout petit peu sur le bas ventre pour que le bébé puisse sortir. Une fois sortit un pleure ou plutôt un cri résonne, je prends mon couteau et coupe le cordon, je le donne rapidement avec sa maman en lui annonçant que c'est un fils, on se sourit. Moi, je retire ses capotes et se tissu, je les donne à Ephyre qui se marre, en guise de réponse je lui fais un doigt en rigolant. Nous aidons la femme à sortir du tank et nous la ramenons a son mari qui nous remercie et ils s'en vont c'est plutôt moi devrait les remercier de m'avoir permis de donner la vie.

Pour notre part nous nous en allons en direction de Tunis, pour la libération de la ville et en suite nous devrons rejoindre la sicile, où l'avion nous attend. 


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