Chapitre 33
Après avoir bien dormir, même si c'était très court, je me lève en attrapant ma tenue, l'enfile assez rapidement. Je lâche un bâillement en sortant de la cale, le soleil est à peine levé ce doit être l'aube. Je marche en trainant des pieds, pas motivé du tout, pour une fois Styles que tu n'es pas motivé tu vas pouvoir être correct, conscience bonjour, bonjour Styles, et ce fut une grosse discussion entre ma conscience et moi, non non Styles ce fut une discussion entre DIEU et toi, chut conscience s'il te plait pour dire des conneries comme ça chut.
Sur le chemin, je croise les matelots entrain de nettoyer le ponton, mon dieu que je n'aimerai pas avoir leur travail, je trouve ça vraiment affligeant mais bon ils sont là pour ça. Je passe près de la cabine de Fletcher quand j'entends des voix, je me colle contre le mur, en m'accroupissant. J'écoute.
" Discussion "
_ Je vous dis qu'il faut aller au nord-ouest nom de dieu !
_ ...
_ Oui je sais que c'est un risque à prendre mais on doit y aller.
_ ...
_ Vous vous ferez diversion.
_ ...
_ Bien.
" Fin de la discussion"
Je fronce les sourcils, me redresse doucement et rebrousse chemin rapidement, pour aller réveiller les garçons, faut que je leur parle de ce qui se passe. Je rentre dans la cabine et secoue Ephyre, Niall et Tom. Tout trois ne comprennent pas, alors je prends le temps de leur expliquer, pendant un moment d'ailleurs. Je consulte l'heure, il est six heure quarante cinq, oups c'est tôt pour eux, mais bon l'avenir appartient à ceux qui se lève tôt non ? Enfin c'est ce qu'on dit. Les gars prennent le temps de s'habiller, tout en discutant de la situation. Je sais qu'ils ont peur de mourir, moi aussi d'ailleurs oui j'ai peur de laisser Ana, peur de laisser ce monde en guerre, et surtout peur de mourir sans avoir laissé une trace à Ana de moi, je parle bien d'un beau bébé, fille ou garçon, je m'en moque ce sera Mon bébé point final.
Une fois que les gars sont prêts, nous sortons de la cabine, on est salué par les matelots et certains supérieurs. Dans le self, nous prenons beaucoup à manger, faut dire on est de gros mangeurs, bah quoi la bouffe c'est sacré. Mais au lieu de manger vite, nous savourons cette précieuse nourriture.
Au bout d'une heure alors que nous discutions toujours au self, nous sommes interrompu par Fletcher vient nous voir et demande Tom. Nous regardons notre ami se lever et suivre ce mec. Je me demande ce qui lui veut, peut être une petite mission rien de méchant. Mon oncle arrive par la suite et me demande à moi et les deux autres de le suivre. Nous montons les marches de la tour de contrôle aérienne, où se situe toutes les radios, les radars, enfin tout le matos pour communiquer avec les avions. Il nous branche tous les trois, à un des avion de reconnaissance. Je ne comprends pas trop au début, mais quand j'entends la voix de mon ami je finis tout de suite par capter le message. A vrai dire je suis dure à la détente parfois. Il décolle et part direction l'horizon, courageux Tom. Je prie pour qu'il ne t'arrive rien. On l'écoute parler que pour le moment il n'y a rien, je suis un peu soulagé, j'espère que les japonnais dorment, surtout pour lui.
L'heure tourne et aux alentours de huit heures quatorze,Tom nous signale qu'il y a deux porte-avions et quatre croiseur lourds, Ephyre lui demande à combien de distance, il nous annonce deux cents vingt cinq miles au nord-ouest. Il annonce qu'il revient sur la base. Nous enlevons notre matériel et nous nous précipitons sur le pont, on dirait une course automobile, je vous jure on est vraiment fou. Je manque de tomber, ce qui fait rire Ephyre, dont je lui fais un jolie doigt, il me le rend en rigolant. Nous freinons de justesse pour ne pas se prendre Fletcher à trois, le pauvre avec la vitesse où on allait, il se serait retrouver au sol.
_ Merci soldat votre mission a été bénéfique.
_ De-de rien c'est mon devoir !
Flecther part tandis que nous, nous bombardons Tom de questions, le pauvre, il est face à trois gosses complètement déjantée non mais vous nous verriez, on dirait qu'on attend un bonbon, voir le paquet de bonbon ou de sucrerie entier. Il nous répond un à un, en rougissant. Tom tom tu devrais arrêter de ne pas avoir confiance en toi, tu es quelqu'un de bien et quelqu'un de courageux, oui c'est ce que je pense de Tom et d'ailleurs je suis entrain de lui dire, sa réaction c'est qu'il se jette sur moi, on se fait un câlin groupé. Nous sommes une équipe et nous le resterons.
Nous passons devant la cabine de Fletcher, on le voit contrarié, alors nous allons le voir et lui demandons si il va bien, il nous dit que oui, mais je sens le mensonge, d'ailleurs avec les gars nous le sentons tous. Fletcher n'est pas quelqu'un qui dit ce qu'il ressent, bien au contraire, il est plutôt renfermé sur ce genre de chose, mais justement en tant de guerre comme nous connaissons nous avons besoin de savoir si nos supérieurs vont bien et son rassuré, alors que lui c'est pas le cas. Nous décidons, tout de même de ne pas insister et de retourner dans notre cabine.
9 H 40. Sur le ponton.
Nos doutes ce sont confirmés, puis qu'une heure après nous sommes appelés pour embarqué dans les avions. Je stress oui car Flecther avec son comportement nous mets une sorte de pression et je trouve que ça ne se fait pas en tant de guerre, vraiment c'est dégueulasse de faire ça quand même. Je monte dans l'avion de chasse en soupirant de frustration, je referme la capsule, mets le masque à oxygène prévu pour les longs trajets en avion. J'attends le signale pour m'élancer sur la piste, je reçois le signale et décolle rapidement, c'est partit pour un long combat. Je suis derrière la machine de Ephyre, puisqu'il a décollé un peu avant moi cet imbécile, je rigole bien évidement.
_Je t'ai entendu, il rit.
_ Oh merde.
_ Tu penses trop .
Au bout de une heure cinquante, nous nous dirigeons droit sur le Shoho des japonnais, pour venger Pearl Harbor, bien comme il se doit, bande d'enfoiré qu'ils sont, on avait rien demandé, on avait pas voulu leur faire du mal, mais bon ils ont cherché la merde, donc pas de quartier, comme on dit. Nous bombardons depuis quelques temps le Shoho, un à un, chacun son tour, comme un jeu, bien sûre en défonçant quelques avions japonnais au passage.
Trente minutes plus tard, nous sommes toujours entrain de bombarder, quand ce fut mon tour, j'esquive de peu la coque du bateau, je respire un bon coup de peur, je continue a esquiver pour ne pas être emporté par le bateau qui coule.
_ Tu l'as échappé bel !
_ Oh putain que oui Niall.
Nous continuons toute la journée à nous battre. Le combat est épuisant, vraiment, même si je suis assis dans un avion, il fait chaud, la température est de trente degrés Celsius, je su comme un boeuf, j'en peux plus, mais le mentale m'aide à tenir.
17 H 47. Toujours au combat.
Nous sommes toujours sur le combat, la température a un peu baisser, puisque nous approchons la nuit, malgré que ce ne soit pas encore tout à faire ça, pour le moment nous avons abattus sept avions japonnais, espérons et que ça dure ainsi.
19H 10. La fin du combat.
Nous regagnons le Yorktown nous sommes à court de carburant, une fois pied sur le bateau, bah ouais pied sur bateau vous avez compris, euh Harry c'était pourrie si c'est la chaleur qui te fait dire des conneries je te pardonne, on ça va conscience un peu d'humour, non mais ton humour est merdique vraiment merdique. Nous sommes alertés par la radio que des avions japonnais sont la, mais ils nous loupent, enfaite ils traversent sans même nous voir.
Un peu plus tard, nous faisons le débrief de la bataille, nous apprenons que quasiment aucun avion n'a été endommagé de notre côté mais que dix huit avions plus un bateau a été coulé, mais que chez nous nous avons perdu deux bateaux.
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