Chapitre 31
Sur le Yorktown :
Je me réveille aux alentours de onze heures, un peu la tête dans les vapes après mes énièmes cauchemars, Ephyre est toujours présent à mes côtés et il dort la bouche grand ouverte, ça mériterait un jolie cliché dossier, dommage que je n'ai pas de... Une minute. Je me lève discrètement, son grognement me fait paniquer intérieurement, mais par chance il ne se réveille pas, je soupire de soulagement et marche à pas de loup. J'enfile ma tenue discrètement et surtout en vitesse, je m'approche de la couche de Logan et le secoue , je sais qu'il ne se sépare jamais de son appareil photo. Je lui chuchote.
_ Logan.
_ Mmmh... Oui ? Dit-il sur le même ton.
_ Où est-ce que tu l'as mis ton appareil photo ? Toujours dans un chuchotement.
_ Dans mon sac pourquoi ? Il se redresse un peu.
_ S'il te plait pourrais-je m'en servir ?
_ Bien sûre mais tu fais gaffe.
_ Promis.
Je me mets à fouiller dans son sac et le trouve. Je le prend et me dirige dans la salle de bain. OW Harry regarde le seau, me dit ma conscience, non je vais pas l'arroser quand même, ça serait fun quand même si tu faisais ça. Mmm tu sais que je t'aime conscience parfois, oui oui je sais bon exécute. Je ris intérieurement. Je remplie le seau d'eau et reviens dans la chambre.
Je me place devant Ephyre, qui dort toujours, par contre je suis dans la merde car il a gardé son pantalon de la veille et ses chaussettes, donc il a juste a mettre ses chaussures et je sens la course poursuite assurée. Je le prend en photo, la bouche grand ouverte, je cache le polairoïd dans mon sac, puis je range l'appareil en faisant bien attention à ne réveiller personne.
Une fois revenu, je prend le seau assez lourd, quand même, plein d'eau glacée. Dans ma tête c'est vraiment l'euphorie total, ma conscience, ma raison se pètent de rire à deux. Je me contiens pour ne pas qu'il se réveille. J'inspire puis expire, je mets le seau au dessus de la tête de Monsieur et je lui verse le contenu, il sursaute comme un dingue en poussant un hurlement et une tête apeuré, je n'en peux plus sur le coup je lâche le seau et explose de rire. Les autres sont réveillés également et ils rigolent aussi.
_ HARRY MILWARD STYLES TU VAS ME LE PAYER ! Il fait un sourire sadique.
_ Faut d'abord que tu m'attrapes je pense.
_ Attend mon coco que je t'attrape tu vas prendre une fesser !
_ Non papa ! Je ris.
Il enfile ses chaussures, et la course commence. Je ris aux éclats dans tout le bateau, les soldats sont entre guillemets de mèche avec moi, puis qu'il bloque parfois le passage à Ephyre, en rigolant bien sûre. Je tourne à gauche mais manque de glisser, je me rattrape de justesse à un poteau blanc, merci à lui, pour une fois qu'un poteau est utile.
Je ne vois plus Ephyre derrière moi, mm où est-il ? Je n'aime pas ça du tout, je sens le piège en faite. Je prends un torchon, oui bah en arme on fait avec les moyens du bords, le budget n'est plus ce qu'il était, quand d'un coup on m'attrape par le côté et je me retrouve complètement bloqué entre Ephyre et le mur. Je ris gêné.
_ Tu sais ce que je vais te faire ?
_ Euh...
Il me fait un bisou bien baveux, genre le truc bien dégueulasse sur la joue, je grimace et m'essuie, avant de rire comme un enfant de huit ans, il se joint à moi. On est interrompu par le commandant remplaçant de Fletcher qui nous demande dans la salle de réunion.
Nous marchons en direction de notre cabine, pour prévenir les autres. On parle de tout et de rien, Ephyre je l'aime beaucoup, comme je vous l'ai dis, c'est un peu mon grand frère, ou plutôt mon petit frère, toujours à me conseiller, toujours avec moi, à me soutenir, malgré parfois mes erreurs.
Au bout de quelques minutes, nous arrivons dans notre cabine. Niall et Logan sont debout heureusement ainsi que Tom, qui lui ressort de la salle de bain. Je le salue amicalement bien sûre ainsi que les autres. Ephyre leur informe qu'on a une réunion dans la salle prévue à cet effet.
C'est donc en parlant, chacun parle avec chacun, nous sommes une équipe malgré un nombre impair, nous restons une équipe, nous parlons à tout le monde, il y en a pas un qui est décalé je ne le supporterai pas de toute façon.
Dans la salle de réunion.
Nous exposons notre petite défaite face au japonnais, qui nous ont bien eu, à vrai dire, c'est un fiasco notre défense et je suis tout à fait d'accord avec ce commandant c'est inadmissible qu'une armée comme nous, ce soit fait berné aussi facilement. Je regarde la carte et à vrai dire ce plan est assez brio. D'un coup il eut une secousse sur le bateau, je retiens mon souffle et m'agrippe à la table en métal.
Nous nous précipitons au hublot, pour regarder mais je ne vois rien, alors sous les contre ordres, on va dire ça comme cela, je sors, quitte à perdre la vie. J'entends le hurlement du commandant, mais je l'ignore.
Je me place sur le ponton et voit quatre avions japonnais, bombarder, mais ils n'attaquent pas et repartent, je soupire de soulagement, je re-rentre, et la réunion reprend. Elle dure au moins trois heures, nous avons même mangé dans la salle c'est pour dire.
Un soldat entre et nous informe que nous sommes réapprovisionné et que nous pouvons démarré. Le commandant lui donne l'ordre de prévenir le capitaine pour qu'il suive Fletcher. Nous allons en direction de la Nouvelle-Guinée pour rejoindre le port Moresby.
Le trajet n'est pas trop long, une fois arrivé, nous mettons l'encre et les techniciens nous préparent les avions au cas où. Le calme est pesant, et je trouve cela louche que les japonnais n'est rien tenté une fois de plus. La réunion reprend.
Notre réunion se passe dans le calme, quand nous sommes bombardés, le bateau tangue une fois de plus, mais ne sombre pas. La nous sommes d'accord, tout le monde sur le pont, je remercie intérieurement le commandant.
Une fois sur le pont, mes yeux s'écarquillent en voyant pas mal d'avions japonnais, voilà à quoi servait l'attaque d'il y a quelques heures, je serre les poings de rage. Le commandant nous donne l'ordre de se mettre dans les avions et de les abattre, je cours, en me protégeant des rafales ennemis, en direction de mon avion.
Je monte dans l'appareil, referme ensuite la capsule manuellement. Souffle un bon coup et mets en marche l'avion, par chance il décolle avec une facilité. Dés que j'ai décollé un rafale me prend en charge. Ils sont rapide dis donc, comme si j'allais les pulvériser après mon décollage, laisser moi le temps de faire mes manoeuvres bande de rats.
Je fais dériver l'avion à gauche à droite, à droite, à gauche, pour esquiver tant bien que mal. Quand d'un coup un missile me frôle et va taper un japonnais en plein coeur, si on peut dire ça.Je demande au micro qui c'est et je ris en entendant Ephyre.
_ Connard tu m'as fait peur !
_ Je sais bien mais bon au moins tu n'as pas a faire de voltige.
_ Merci ! Je ris un peu.
L'avion d'Ephyre se place à mes côtés, nous lançons des rafales tout comme nos adversaires, qui tombent par chance surtout. Je trouve vraiment les japonnais bon en manoeuvre, même si ils sont facile à tuer, ils sont très bons en pilotage, cela est clair, qu'ils se sont entraînés dure.
_ HARRY SUR TA DROITE.
Je tourne la tête et vois avec horreur un japonnais arriver droit sur moi, je descend en piquet direction les eaux, Ephyre me couvre en lui tirant dessus, mais cela ne marche pas, un mouvement de panique me saisie, je souffle un bon coup, pour remettre mes idées en place. Je vois un autre avion devant moi, japonnais également, une idée me vient en tête, c'est suicidaire Styles, je sais conscience, je suis trop jeune pour mourir, débile tu vis en moi donc moi aussi je suis trop jeune, toi on s'en fou, ça c'était méchant par contre. Je coupe court cette discussion avec mes pensées et fonce droit sur le japonnais en faisant tourner l'avion pour éviter les rafales, je ferme les yeux et au dernier moment je fais un piquet en direction du "ciel", je rouvre les yeux et pousse un cri de joie. Ephyre aussi, car il a vu la scène. Il me traite de malade.
Je contourne un peu le port, et tombe sur un avion japonnais, je me cale derrière lui, quand Tom m'informe qu'un bombardier se trouve derrière moi, au moment où le bombardier tire, je fais descendre mon avion légèrement et j'observe le missile fracasser le japonnais pour moi, je ris, ils se tuent entre eux en faite, je rejoins Ephyre et remercie Tom au passage. Ephyre lui et un peu dans la bouse , trois rafales qui le suivent, et deux torpilleurs, je tire en rafale puis entre des rafales j'envoie un missile qui touche un rafale, mais le rafale japonnais percute un des trois et les deux vont tout droit dans la mer, bon débarras.
_ Merci Haz !
_ Je t'en prie !
_ Ravie de te voir vivant après ta cascade.
_ Non mais j'étais obligé, je ris.
_ Je sais mais c'était brio vraiment !
Je le remercie une fois de plus. Le seule point positif c'est que nous pouvons voir le coucher de soleil. Je vois les japonnais capituler, je souris en coin, nous avons l'ordre de revenir sur la base. Je fais pivoter l'avion en direction du sud, pour retourner sur le navire. Nous posons nos engins doucement. Je vois un attroupement prés d'un avion à moitié en feu. Je cours et remarque c'est l'avion de Logan. Les soldats se poussent et me laissent passer.
_ Logan !
J'ouvre la capsule à moitié brisé et sors Logan avec l'aide de Tom. Nous l'emmenons à l'infirmerie du bateau. Là-bas je le pose sur le lit et examine ses plais et sa peau rosie et un peu noir, je remarque un gros bout de verre planté sur son ventre. Mes larmes viennent toute seule, faiblement il les essuie pour moi délicatement.
_ Har...
_ Repose toi...
_ Ma...Poche...
Je fouille dans toute ses poches et trouve une enveloppe assez chargé dedans. Je la mets de côté. Je le vois agoniser, je ne sais pas quoi faire, plus rien ne fonctionne, Logan hurle de souffrance et moi je suis pétrifié comme un lâche. Le commandant arrive et me dit.
_ Tu dois arracher se verre!
_ Mais si je le fais il mourra.
_ Mon garçon dans les deux cas fais le.
_ Je peux...pas.
Je regarde avec impuissance Logan se torde de douleur, endoloris, je ne peux rien faire et je suis surpris de l'encouragement que me donne le commandant.
_ Si ta mère Anne te donnera le courage.
_ Comment connaissez vous ma mère ?
_ Je te le dirais plus tard maintenant fait le.
Je souffle un bon coup et tire sur le verre, Logan lâche un dernier hurlement puis il ferme les yeux, une seule larme coule sur son visage, tandis que le mien c'est le déluge, j'hurle de toutes mes forces, le commandant m'attrape par le bras et me prend dans ses bras fortement.
_ Il le fallait Harry pour son bien.
_ POURQUOI ?! POURQUOI je perds chaque personne que j'aime POURQUOI ?
_ Chut calme toi je suis avec toi tu n'es plus seule. Harry je suis le frère de ta mère Anne.
_ Qu-quoi ? Troublé et pris d'émotion encore.
_ Oui je sais que ce n'est pas le bon moment mais je suis le petit frère de Anne et tu es mon neveu !
_ Mais...
_ Je t'ai cherché partout Harry !
_ Je n'étais pas si loin.
_ Et bien crois moi que si j'ai du me faire muter aussi ce qui n'était pas une mince à faire ! Maintenant va te reposer s'il te plait.
J'acquiesce et part dans la cabine me coucher, je regarde une dernière fois la couche de Logan et finit par m'endormir à côté d'Ephyre, je suis bien, je re
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