Chapitre 13



Une semaine plus tard...

J'ouvre les yeux et remarque que je suis allongé, je me redresse doucement et voit quelques bandages sur mes bras, je me fais de suite rallonger par une main et je pousse un gémissement de surprise.

_ Non Harry ne bouge pas tant que je ne t'ai pas enlevé les bandages ! Je reconnais cette voix.

_ Oh...Euh...Ok Anne. Je soupire.

_ Justin m'a expliqué qui t'a fait cela, elle soupire et ne me regarde pas ce qui est normal.

_ Oh...

_ Vas-tu le dénoncer ?

_ Non.

_ Mais as-tu vu dans quel état il t'a mit ? Que vas-tu faire croire au supérieure ? Demande Anne en me regardant

_ Oui mais cela reste un ami.

_ Un ami qui veut ta mort bon après tout ça ne me regarde plus qui tu fréquentes.

_ Anne...

_ Non Harry...

_ Je t'en supplie...

_ Non, elle m'enlève les bandes et me dit que je peux partir.

Je pars donc en lui lançant un regard triste, qu'ai-je fait de cette femme, un soupire long sort de ma bouche, mais je suis vite pris dans les bras par Logan, suivit de Niall et Ryan. Justin est avec eux et me sourit un peu, je lui rends sans joie. On est convoqué au centre d'entraînement.

Centre d'entraînement 14H30.

Nous sommes en ligne par ordre de grades, par chance je suis entre Justin et Ryan. Louis est loin derrière moi car il n'a pas fait les missions de Pearl Harbor entièrement. Le général de la base 34B, nous dit.

_ Soldats aujourd'hui vous me ferez ce parcours attention les tires seront non simulé mais pour votre propre sécurité ce ne sont pas de vrais balles mais des balles a blancs, il y aura une mare de boue, des tranchés comme à l'époque de la Première Guerre Mondiale en 1917 quand on s'en est mêlé en Europe. Attention j'attends de vous deux choses, il montre les deux choses avec ces doigts, Réactivité Solidarité.

_ Oui Chef.

On se met a courir vers nos différents terrains, chaque terrain est associé a un grade, pour l'élite c'est le plus dure. On doit se mettre par cinq alors je choisi Logan, Ryan, Justin et Niall. Louis c'est mis avec Edwige, Taylor, Travis et Colon.

Je passe sous les filets et rampent, retour au base j'ai envie de dire, la tâche est dure on a un sac de 50 kilos, un filet en métal tranchant et on ne peut pas se redresser car on va manger une balle à blanc, mais ça fait mal quand même. Je demande a mon équipe.

_ Vous allez bien les gars ? Je tousse.

_ Oui oui et toi ? Ils répondent tous.

_ Oui.

La terre écorche un peu les bras a force de s'y frotter, le mental, en plus il fait chaud et en temps de guerre tu n'as pas le temps de boire sinon tu peux te faire tuer. C'est vite fait de mourir dans ce genre de combat. Je sors du terrain avec les gars.

On court jusqu'à la corde suspendu et au dessous ce trouve de la boue, bonne chance à ceux qui le feront, comme nous. Je m'agrippe à la corde et ne pense pas a en bas, je glisse doucement en tenant cette corde qui me tue la paume des mains. J'arrive de l'autre côté et j'attends en pointant mon révolver face a la foret devant moi et quand je vois un faux militaire je tire, même avec une arme a feux je rate pas ma cible. Les gars me rejoignent.

On arrive dans une ville abandonné, c'est vraiment bien reproduit, les maisons sont en décombres et c'est les meilleures cachettes en tant de guerre pour lancer des fumigènes ou une grenade, on marche contre les murs doucement arme et masque a gaze sur la figure, oui la ce n'est pas simulé.

Quelqu'un tire à gauche et la il eu un fumigène, on sort les lampes de poches et on la positionne devant tout comme l'arme. Et la devant nous il eu des soldats, je lance une grenade sur les "soldats" et on passe en courant. Quand d'un coup on voit un rafale japonnais dans les airs, un vrai, on se planque dans une maison en nous bouchant les oreilles. Quand tout est calme on reprend notre chemin.

D'un coup un autre fumigène mais la ce n'est pas simulé du tout. Putain et le je vois qui Louis. Justin lui gueule dessus et une dispute éclate, Niall tente de calmer , mais c'est Logan qui intervient et calme les équipes on repart donc, nous avons une avance sur eux puisqu'ils en sont qu'au fumigène. Je gémis de gloire intérieurement.

Une fois sortie de ce décor, nous tombons sur un décor de tranché. On marche a travers les tranchés, une odeur de pourriture se ressent, a vrai dire ils ont reproduit les odeurs et les scènes de la Première Guerre Mondiale.

Je vois des faux cadavres sur le sol, d'autres sont a moitié décomposer, une envie de vomir, me prends mais je secoue la tête, ne pas penser à ça. Mon père c'est battu dans ce genre de chose, pourquoi pas moi ?

On voit un soldat Japonnais apparaître et on tire, puis on court car on remarque qu'une fumé de gaze s'approche. Nous avons toujours les masques, mais il faut a tout prix éviter d'être en contact avec ce gaze très nocif.

On sort de la tranché et on tombe sur un terrain vague, une sorte de clairière comme on en pu en voir au Japon, lors de l'expédition, on marche tranquillement, dans ce genre d'endroit la vitesse ne fait pas le poids. On va dans la foret au abord pour se protéger d'une éventuelle attaque.

Je suis professionnel, même si dans ma vie privée rien ne va, je ne vais pas laisser ça prendre le dessus sur moi, je suis un soldat d'élite, mais un Soldat avant tout. Je sais qu'Anne me manque mais si elle ne veut pas que je lui explique, je le comprends tout à fait j'ai été très con je le reconnais, mais je dois penser à mon métier la.

On sourit en voyant le drapeau d'arriver, nous courrons quand des soldats apparaissent de nouveaux, on tire donc, et la une mitraille tire des mines j'appelle ça des mines on se met à ramper, c'est le final, on se relève en voyant un tank arriver on saute sur le côté, un rafale arrive et on court plus vite que le vent je pense et on arrive au point d'arrivé. Le colonel nous sert la main.

_ Bien joué soldats.

_ Merci, dit Logan essouffler.

_ Vous avez bien bossé en tout vous avez mis une heure trente.

_ Merci chef, dis-je.

_ Allez vous reposer.

On partit donc se reposer, on est épuisé,c 'est fatiguant et dire qu'on va devoir le faire, en entraînement c'est plus difficile sur le terrain, enfin c'est mon point de vue. Je vois Anne, mais préfère détourner mon chemin quand elle me prend par le bras, je la toise du regard.

_ Tiens ta broche tu l'avais oublié. Elle me tend la broche de mon père.

_ Garde-là, dis-je.

_ Non elle est à toi Harry.

_ Garde la, je serre les dents.

Je tourne les talons et ignore ses propos, je soupire, je sais que je suis con avec elle mais j'ai mal je ne peux lui expliquer. Je pars m'isoler un moment. Quand je remarque qu'on me suit, je me retourne et voit boule de poil sans nom, je souris et le prend dans mes bras.

_ Bonjour mon bébé !

Il me lèche la joue et je rigole, je l'emmène donc avec moi dans mon repère secret c'est un rocher dans une clairière a cent mètres de la zone. Ce petit chien a bien repris du poil de la bête, en même temps il est la mascotte de la base en ce moment. Tous le monde sait que c'est mon chiot. Je m'assis sur le rocher et le chiot me mordille le pouce mais il ne fait pas mal. Le vent fouette mon visage et je me mets a chantonner une chanson. J'entends des applaudissements et je tourne ma tête et voit Justin, il me sourit et s'assit près de moi, le chiot ne le connait pas donc il va vers lui automatiquement pour le renifler. Justin caresse la boule de poil et me dit.

_ Je crois que ta femme est prête a te parler.

_ Qu-quoi ?

_ Oui ce matin elle n'était pas vraiment sérieuse c'était pour tester tes réactions.

_ Oh...

_ Va la retrouver je m'occupe de ce petit, il montre le chiot.

Euphorique, je pars en courant rejoindre ma femme, je l'aime je veux lui crier sous tout les toits, je cours a perdre haleine mais je me fais stopper par Louis.

_ Toujours vivant ?

_ Apparemment bon laisse moi passer.

_ Non.

Je le pousse au sol je m'en fiche si il se vengera je dois retrouver ma femme, mon infirmière, ma religion presque, bon la j'exagère un peu. J'arrive dans l'hôpital et court en hurlant.

_ ANNE.

_ Monsieur vous êtes dans un hôpital pas dans une place de marché.

_ Je dois parler a Anne Sylver.

_ Elle est ...

_ Je suis là. J'entends une voix et me retourne vois ma femme, Oh Harry... elle sourit gêné un peu par politesse.

_ Toutes les nuits depuis notre séparation, je pense a tout nos moments passé, je lâche une larme, tout ce qu'on a vécu j'ai un énorme vide en moi comment ai je pu faire ça, je soupire, quand je suis seul dans mon lit je suis perdu je ne sais pas pourquoi je t'ai quitté, je baisse les yeux et les remonte pour la regarder, notre histoire ne faisait que commencer je ne me vois pas sans toi, je ris tristement, je me souviens la première fois qu'on se regardait je ne pensais vraiment pas tomber amoureux c'était un bon hasard tout était si beau j'aurai décrocher la lune pour toi, je caresse sa joue. Mais je comprends que sans toi je dois avancer mais quand je suis sans toi je veux tout plaquer, je pleure, nos moments passés j'y pense tous les jours. Je la supplie du regard, dis moi comment tout arranger ? Avec toi je me sens tellement moi, heureux et vivant je t'en pris reviens moi accepte j'ai fais le con.

_ Harry je...

_ S'il te...

Et la elle m'embrasse a pleine bouche, je souris contre ses lèvres et pleure, nos échanges de larmes sel le baiser, son absence m'a tellement détruit je suis fou d'elle. A la fin du baiser je la prends dans mes bras et la serre de toutes mes forces.

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