Chapitre 1




Un long soupir sort de ma bouche, quand je vois la feuille de papier qui contient les résultats des examens, un soupir de soulagement, mais aussi de joie ! Ils m'ont placé dans l'armée que je voulais de tout mon cœur La Royal Air Force, mais je sens que l'on ne va pas me mettre uniquement dans les airs. Enfin, je verrai bien une fois arrivé là-bas. Je saisis mon sac qui se trouve sous le lit, j'y mets mes affaires à l'intérieur (vêtements, produits, ...) car nous n'avons pas tellement de place entre voisins de chambre, nous ne sommes pas là pour dormir de toute manière, mais pour être des bons soldats afin de défendre notre nation. Je plie soigneusement le papier et le remets dans son enveloppe, que je fourre dans ma poche de pantalon, je sursaute quand mon Colonel débarque. Je me mets en position de garde-à-vous.


- Repos soldat !


Je m'exécute en mettant mes mains derrière le dos, bien droit, comme le protocole l'exige. Il me tend sa main que je saisis timidement en lui rendant son sourire au passage.


 Vous allez nous manquer mon garçon !

-  Vous aussi mon Colonel !

-  La Royal Air Force ... Bravo à vous soldat, je n'ai jamais douté de vos capacités.

-  Oh mon Colonel cela me touche d'entendre ces paroles sortir de votre bouche.

-  Harry vous êtes incroyable vous avez  a dans le sang, il soupire, votre père aurait été fier       de vous, il me sourit, saviez-vous que vous lui ressemblez beaucoup?

-  Non.

-  Vous avez cette passion, cette détermination, vous possédez les qualités d'un soldat              d'élite ! Tout comme votre père.

-  Vous connaissiez mon père ! Je m'exclame choqué.

-  Bien sûr, nous étions de très bons amis!

-  Oh moi je sais juste qu'il est mort avant que je naisse et que ma mère est décédée en               accouchant de moi, je renifle un peu.

-  C'était un brave type avec un certain gré d'humour, il soupire, mais bon assez de radoter       le passé mon fiston, je mise tout sur vous je pense que nous approchons peut-être une           période très sombre, il faut s'y préparer.

    Effectivement, dans l'Armée on peut s'attendre à tout ! Les jours se suivent mais ne se           ressemblent pas, on peut s'attendre à tout.    


Je souris un peu, prends mon sac, je voulais faire le garde-à-vous, mais pris de court, je me retrouve dans les bras de mon supérieur. En me relâchant je garde un sourire large jusqu'aux oreilles, jamais je ne me suis jamais senti aussi fier de moi que maintenant.

Nous faisons le chemin ensemble jusqu'au bus, il me parle de mon paternel que je connais malheureusement seulement de nom et de prénom. Nous nous arrêtons à deux mètres du bus, il me fait un dernier un au revoir. Mes pas me dirige devant l'entrée du bus, mais quand je monte j'entends mon prénom, je tourne la tête et souris en voyant le Colonel me faire un geste, il me dit.


- Hey Harry ! , je le questionne du regard, dans le mille.


J'éclate de rire et monte dans l'autobus qui était déjà plein. ¨Par chance j'arrive à me trouver une place à côté d'un brun aux yeux bleus, que j'ai déjà vu, bien entendu. Il me serre la main pour le saluer. 


 - Oui et toi tu es Harry je présume?

-  Dans le mille, je souris.

-  Tu es muté à la Royal Air Force, toi aussi ?

-  Oui tout comme toi !

-  Les autres ont préféré l'Armée de Terre et la Marine.

-  Apparemment c'est sélectif la Royal Air Force.

-  Normal on est en quelque sorte l'élite. Dis-je avec fierté.

-  Tu as raison mon ami ! Il me sourit.


Nous parlons pendant tout le trajet, pas très confortable mais supportable, mais en parlant avec un ami on ne s'en rend pas compte.

Quand nous arrivons au QG général, je remarque une agitation hors norme.  Je tire Louis par le bras,  pourquoi il y a autant d'agitation ici ? J'entends des soldats qui parlent de l'Armée Française qui aurait des problèmes avec l'Armée Allemande. Je voulais en savoir plus et Louis aussi apparemment, mais on est vite interpellés par une voix, on se met vite au garde à vous.


-  Soldat Styles je présume, dit l'homme.

-  Oui mon Général, dis-je en regardant son insigne.

-  Le Colonel Jack m'a beaucoup parlé de vous,  il ne sait pas tromper vous êtes vif. Repos soldat, vous aussi soldat Tomlinson, on m'a aussi parlé de vos exploits.


On s'exécute sans discuter et par ordre, nous nous remettons directement dans le rang. Je soupire un peu, toute cette agitation n'est pas normale et l'Armée Française qui a des problèmes ça me surprend dans le sens que je pensais que nous étions en paix, apparemment non pas totalement. Je fronce les sourcils et essaie d'avoir les réponses à mes questions. Je ne prends pas la peine d'écouter le discours de bienvenue, cela ne m'intéresse pas, je regarde les pilotes  s'agiter, courir, c'était un peu la panique générale. Je tente de reporter mon attention sur notre Général, je souris en entendant qu'on aurait seulement trois jours de préparation de pilotage y compris moi. Je me retiens de hurler de joie !

...


Ils nous font visiter les locaux, où nous serons loger, j'examine les lieux, cela me fait penser au camp. Je soupire car je sais que je ne dois pas décevoir le Colonel Jack, qui selon lui, mise tout sur moi, Je souris en voyant la salle des armements en voyant les avions. Je suis comme un enfant dans un magasin de jouets en bois.

...


Le soir arrive bien vite puisqu'on est arrivé a 18 h 30, nous avons pu nous laver, nous pomponner, je suis en compagnie de Louis et de deux autres gars qui ont pour noms Niall Horan et Liam Payne, des types plutôt cools, nous nous marrons comme des fous. Le Général nous ordonne de nous coucher car demain commence l'entrainement.


Trois jours plus tard  :


_ Louis resserre ! Dis-je pour qu'il puisse tourner et se placer en face de mon avion.

_ PUTAIN LES MECS VOUS FABRIQUEZ QUOI LA AU JUSTE! Nous gueule le Général Gordon.

_ Nous tentons le kami-cases ça peut marcher ! Dit Louis et moi je ris au micro.

_ Soldat Styles ce n'est pas drôle arrêter votre jeu! Cessez donc de rire vous allez casser le matériel nom d'un avion de chasse! 

_ Ne vous en faites pas on maîtrise la situation.


Je mets l'avion en pleine vitesse, j'aime cette sensation d'être dans les nuages, je fais une espèce de pirouette et un piquet vers le bas pour me retrouver face à Louis, qui continue de voler parfaitement droit. À deux on se met à gueuler.


_ UN ... DEUX ... TROIS !


Les avions se rapprochèrent, je rappelle que nous sommes à pleine vitesse et que si un de nous ne contrôle pas l'engin c'est la mort assurée pour nous. Je me concentre et au dernier moment je fais remonter mon avion vers le ciel, avec Louis on hurle de joie car cela a fonctionné.

_ WAOUHHHHHH !

_ Les gars vous êtes des malades ! Dit Gordon en riant.

...

On ramène les avions sur la piste, heureux de notre exploit du jour, on voulait montrer de quoi nous sommes capable a deux. Après notre petite joie, nous sommes convoqués par le supérieur, car nous avions obtenu que des Optimales à nos examens, ce qui est une première dans la Royal Air Force. On est planté debout, les jambes légèrement écartées. Je vois que c'est le Général de la dernière fois, je ne l'avais pas vue depuis le premier jour.

_ Vous allez en France tous les deux.

_ Nous ? On dit cela en même temps choqué.

_ Oui on a besoin de vous mes soldats prodiges.

_ Qu'allons-nous faire là-bas ? Demande Louis.

_ Des missions de repérages.

_ Bien mon Général.

_ Vous embarquerez dans un avion attention les ennemis vont penser que c'est un convoi touristique personne ne sait que nous allons aider les Français.



Je suis perturbé par un bruit derrière, mais surtout j'ai l'impression qu'on nous observe, bref je deviens paranoïaque je pense. Lewis et moi disposons, il est devenu mon meilleur ami. Il m'a parlé des infirmières qui apparemment étaient canons selon lui. Il a l'air un peu pervers sur les bords, mais en même temps une infirmière mm.... Bref je deviens comme lui là. Nous rassemblons nos affaires en blaguant ensemble, puis nous quittons le dortoir pour partir sur la piste où l'avion, nous attend pour embarquer ensuite sur un navire pour aller à Dunkerque, du moins à 10 km du port. Avec Louis on est stressé car on n'a jamais fait de décollage serrer a fond, c'est très compliqué de faire ça, c'est une chance pas deux sinon c 'est la flotte et tu meurs. Nous dormons pendant le vol, surtout Lewis car moi je sommeillai. Je ne sais pas ce que l'on va découvrir là-bas, mais j'ai un mauvais pressentiment. D'après les informations que j'ai, Dunkerque est un vrai carnage. Nous verrons bien.

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