♦Chapitre 20♦

Moi: Monsieur Tomioka.. Je...

Quelque chose changea a son regard. Il ne m'adressa pas la parole et sortit de la pièce.

Je sortit de la pièce pour éviter de faire attendre les autres pourfendeurs.

Je m'excusa de l'attente causée et je commença les combats. Seuls certains avaient des capacités, et passèrent donc chez Shinazugawa. Avant de partir vers sa chambre, Kanao discuta un peu avec moi. Apparemment, Shinazugawa était aller engueulé tout le monde.

Je ne comprends pas pourquoi il fait ça. À peine hier, il avait une folie meurtrière en me frappant. Et aujourd'hui, il me défend devant une vingtaine de pourfendeurs...

Après que tous soient aller dans leurs chambres, je décide de me préparer pour une mission. Apparemment, un démon menaçait une ville.

J'alla donc me préparer dans ma chambre. Je me préparais et attacha mes cheveux qui recommençaient a pousser.

Lorsque je sorti, je vis Tomioka qui portait son habituel Haori à double face. Son regard était sombre et il ne me fit pas un seul regard.

Comme au premier jour.

J'estima qu'il n'avait pas besoin de repos et que je pouvais arrêter les rondes à sa place.

Nous partons chacun de notre côté sans se dire un mot.

Je ne pouvais pas me mentir a moi-même: Tomioka me manquait. Ses annecdotes après les réunions des piliers me manquaient. Ses repas qu'il me préparait quand je rentrait d'une grosse missions me manquaient. Son habituel sourire en coins me manquait.

Il me manquait.

Mes pensées fut interrompu par un coup que je reçut sur le dos. Je me retournerai et frissona.

Mon père.

Sans perdre une seconde, je dégaina mon Katana. Avant de partir, j'ai placé le Tsuba de Yueno, comme il me l'avait demandé.

Souffle de l'eau, Quatrième mouvement. Marée Déferlante.

J'essaya de toucher ton cou, mais il esquiva le coup. Il créa alors plusieurs clones. Yueno avait raison.

Souffle de l'eau, troisième mouvement. Danse des courants.

Je fis disparaître tout les clones et couru vers le démon. Je sauta pour le prendre par surprise, mais je ne retombais pas.

Il avait utilisé la même technique sur Tomioka. Yueno avait aussi parler de ce pouvoir.

Mon père: Yukino. Je ne vais pas passer par quatre chemins: Devient un démon ou je te tue.

Alors c'est ce qu'il veut depuis le début? Une clarté se fit dans mon esprit.

Dans sa lettre, Yueno dit que papa lui a demandé de se promener avec lui. Après ce jour là, je ne l'ai plus jamais revu.

Il lui a sûrement proposé la même chose. Il a refusé, évidemment.

Moi: Jamais! Je ne sais même pas comment tu a pu en devenir après les avoirs combattus toute ta vie!

Mon père: Les démons sont éternels. Pas comme vous autres, humains. Tout ce que vous avez aquis, vos passions, aptitudes aux combats, amis et amours, tout ça se perd dans le vide.

J'essaya tant bien que mal de parler. Mais une force invisible exerça une pression sur ma gorge.

Je n'avais plus de souffle.

J'allais mourire.

Au moment que je cru être ma fin, mon père me lâcha et je tomba par terre. Je n'avais plus de force.

Le démon vint me donner mon Katana. Que fait-il?

Il m'attrapa les cheveux.

Mon père: Tu a travaillé dur. Pourtant, tu t'apprêtes a tout perdre. Vous autres, humains, pensez que vous pouvez nous vaincre. Alors vous perdez votre vie a vous entraîner. Au final, la grande majorité des pourfendeurs meurent avant d'avoir vécu leur vie. Yuki, tu aurais pu vivre une vie de jeune fille normal. Tu aurais pu avoir un mari, des enfants, dormir en te disant que tu te réveillera le lendemain.

Moi: Comment.. comment pourrais-je dormir.. en sachant que des pourritures prennent la vie d'innocents. Je jure que je ne dormirais pas tranquille avant que vous soyez éradiqués!

J'attrapa mon Katana avant de recouper mes cheveux avec. J'ai maintenant une coupe très courte, mais je m'en fiche. Avec le peu de force qu'il me reste, j'enchaîna les mouvements en espérant que quelqu'un vienne m'aider.

Après des longues minutes de combat, la fatigue eut raison de moi. Je ne peux même plus tenir mon Katana sans que ma main tremble.

Je me souvient alors que pendant le combat avec Daki et Gyutaro, Tanjiri avait attaché son katana avec un bout de tissus.

Avec mes dents, je déchirais mon Haori et fit la même chose que mon compagnon.

Je me releva donc et continua les mouvements.

Mais je n'arrivais a rien. J'étais envahie par la fatigue.

J'entendis soudain des bruits de pas précipités et des grognements étouffés. C'était Shinazugawa-san qui arrivait. Il se jeta dans la bataille, son visage marqué par une détermination farouche. Son Haori flottait dans l'air.

Shinazugawa: À ce que je vois, tu a toujours besoin de moi pour te battre. Que ce soit contre les démons ou les pourfendeurs.

Je souris faiblement et il commença un combat endiablé. Je peine a suivre les mouvements.

L'arrivée du pilier du vent me donna une nouvelle vague d'énergie. Je puisai dans mes dernières réserves et me relevai avec difficulté. Ensemble, nous affrontâmes mon père, lui assénant des coups rapides et puissants. La rage qui animait Shinazugawa se mêlait à ma détermination, formant une force indomptable.

Les lames dansaient dans l'obscurité, les éclats des attaques illuminant la scène. Mon père était puissant, mais nous étions deux, unis dans notre volonté de le vaincre.

Mon coeur battait très vite. Trop vite. Je ne savais même pas comment il était possible de survivre comme ça.

J'avais aussi très chaud. Ma température était haute et je transpirais. Mais je me sentais bien.

Extrêmement bien.

Selon Tokito-san, c'était les symptômes de l'apparition de la marque. J'imagine qu'elle était sur mon corps.

Je continua avec acharnement le combat pendant plusieurs minutes. Je sentis que mon père peinait a se défendre.

Mais nous allions nous épuiser avant lui. Enfin, moi plutôt que Shinazugawa.

L'aube finit par se pointer. Mon père regarda le soleil. Il me lâcha un sourir.

Mon père: Yukino.. tu es tellement plus forte que ce que je pensais... Mais pas assez...

Sans prévenir, il m'assena d'un coup dans le ventre. Le coup créa un immense trou dans mon ventre. Les cris de Shinazugawa résonnaient dans mes oreilles pendant que le démon se désintégra.

Il a décidé de m'emmener avec lui..

Je tombis lourdement. Shinazugawa remonta un peu ma tête pour me regarder.

Shinazugawa: Kobayashi... Eh oh.. Tu m'entends au moins..

Moi: To..Tomioka..

Le pilier se raidit à l'entente de celui de l'eau.

En parlant du loup, Tomioka arriva en courant, les yeux remplis d'horreur en découvrant la scène devant lui.

Tomioka : Yukino... Non, c'est impossible...

Il s'agenouilla près de moi, ses mains tremblantes effleurant mon visage pâle.

Tomioka : Je suis désolé... Je suis désolé de ne pas avoir été là pour te protéger...

Shinazugawa se recula légèrement pour laisser Tomioka s'approcher de moi.

Moi : Tomioka... merci... pour tout... Prends soin de Tanjiro, Inosuke et Zenitsu. Et continuez à protéger les innocents... Surtout.. Buter Kibutsuji.

Des larmes coulèrent sur ces joues. Sans attendre une réponse, je plaqua mes lèvres sur les siennes. Il répondis sans attendre a mon baiser.

Pdv omniscient

Un baiser passionné se fit entre les deux jeunes. Comme si ils attendaient cela depuis toujours. Des larmes coulèrent des joues des deux pourfendeurs, rendant leur baiser salé.

Shinazugawa observait la scène. Il avait de la peine pour le pilier de l'eau. Chez les pourfendeurs, il ne fallait pas s'attacher a quelqu'un. Tomioka le savait. Pourtant, il l'avait fait.

Mais sanemi ne pouvait pas lui en vouloir: Il s'était senti mal après l'avoir frappé.

Il l'avait protégé, car elle lui faisait penser a sa petite soeur qu'il aurait voulu protéger lorsque sa défunte mère était un démon.

Tout les piliers s'étaient attachés a elle, mis a part Tokito et Iguro. Elle dégageait une gentillesse qui mettait tout le monde à l'aise avec elle.

Les deux jeunes ne s'étaient toujours pas détachés.
Tout les sentiments, leurs peurs, leurs souffrances, leurs amour. Tout ça est mêlé à ce baiser.

Il était rare de voir un pilier laisser court a ses sentiments. La plupart du temps, ils étaient froid et avaient les yeux vide.

Mais que-ce que ça changerait si Tomioka le faisait maintenant? Yukino allait mourrir. Il n'aura pas d'autre opportunité.

Les piliers lui poseront sûrement des questions. Mais que dire, à part qu'il avait perdu la seule femme qui a voulu de lui?

Il plaça ses mains sur sa nuque pendant que la jeune fille tena ses cheveux. Les deux jeunes étaient prêt a tout pour que ce seul et unique baiser soit mémorable.

Ils finirent par se détacher par manque d'air.

Yukino: Tomioka... Merci..

Sur ces mots, Yukino s'éteignît, dans les bras de son bien aimé.

Omg j'ai fini mon histoire

Évidemment, il vas encore y avoir un épilogue.

Cette histoire n'est pas un gros succès. J'ai abandonné pendant une longue période l'écriture, mais je l'ai recommencé et je me suis engagé a la terminé.

Merci aux peu de personne qui ont lu jusqu'à la fin, mes amies qui m'ont engueulé quand je faisais de la merde, les lecteurs qui ont voté et commenté.

J'ai d'autres histoires en brouillon que je publierai. Ce ne sera donc pas la dernière.

Merci a tous.

Bisous bisous 💗💗

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