XXXIX.
Le retour du warning pour les personnes qui ne sont pas à l'aise avec les lemons x) Si tu n'aimes pas en lire, tu peux aisément passer ce chapitre, il n'est pas important pour la suite ;)
Également, cette partie n'est pas encore corrigée. enfin, j'ai inscrite cette histoire aux wattys ainsi qu'à un autre concours, dont je vous avais parlé sur snap, qui est un concours été 2018 par ConcoursFrancophone. Je vous dirais sûrement ce qu'il en est, que ce soit bon ou mauvais :)
Bonne lecture !
Neven était occupé à se laver, quand il entendit des coups à sa porte. Il s'apprêtait à aller ouvrir en pensant que c'était son voisin, mais il se ravisa rapidement, jamais Ariel ne viendrait, après sa crise à la salle de musculation. Qui osait le déranger ? Peut-être que s'il faisait le sourd, la personne partirait ?
Finalement, il se rappela avoir commandé du matos pour son pc sur internet, c'était sûrement le livreur. Il s'essuya en vitesse et enfila short et t-shirt avant de dévaler les escaliers. En ouvrant la porte, ses yeux s'agrandirent, il ne s'était pas attendu à cette option, enfin si, mais il l'avait rapidement mis de côté.
— Ariel ?
Le fameux Ariel n'osait même pas le regarder dans les yeux et se tordait les doigts de gêne, tel un enfant.
— Je ne sais pas ce que je fous devant chez toi, je ne sais pas à quoi j'ai pensé quand je suis venu alors je t'en supplie, dis-moi juste que t'as pas envie de me voir, que t'as un mal de crâne et qu'on se verra une autre fois parce que je le sens, je vais faire une connerie si je reste, lâcha subitement son voisin.
Le bouclé mit quelques secondes à cerner ses mots. Un rictus prit place sur ses lèvres et ni une ni deux, il s'approcha de lui pour tirer son poignet et l'obliger à entrer dans sa maison. Le faux bad boy poussa un couinement lorsqu'il se fit plaquer contre la porte fermée, les mains relevées au dessus de sa tête.
— Neven, souffla-t-il, les yeux plissés et la bouche légèrement ouverte.
Son souffle commençait déjà à s'emballer, juste en sentant la proximité de leur corps.
— Tu ferais quel sorte de connerie ? susurra Neven en plaçant une jambe entre les siennes.
Leurs visages étaient si proches, qu'Ari n'eut pas besoin de beaucoup s'avancer pour attraper ses lèvres. Dire qu'ils s'embrassaient était un doux euphémisme, ils se dévoraient la bouche, ajoutant rapidement la langue, ce qui les fit tressaillir à l'unisson. Le bouclé avait l'impression que l'autre explosait, il le sentait se tordre contre lui, ses yeux étaient fermés et sa bouche était remplie de passion envers lui.
Le plus jeune se colla alors à lui, lui aussi débordait de désir, surtout depuis qu'il l'avait vu à la musculation. Il sourit dans le baiser en le sentant déjà bien excité contre lui.
Il stoppa leur activité pour entrer deux doigts dans la bouche de son voisin. Il avait besoin d'essayer, de voir s'il pouvait aller plus loin. Ariel gémit de frustration mais ouvrit la bouche pour l'accueillir docilement. Neven avait l'impression qu'il ne comprenait pas ce que cette action allait engendrer, alors il s'amusait grandement à l'observer mimer un acte érotique. Cependant, il se sentait un peu trop réagir à sa langue autour de ses doigts, il décida alors de pencher son visage et de déposer ses lèvres dans son cou.
Le bouclé avait toujours les mains de sa victime au dessus de son corps, ses doigts dans sa bouche, leur bassin collé et ses lèvres contre contre son cou, léchant et embrassant sa peau avec un désir qu'il avait rarement ressenti dans sa vie.
Il écarta ses doigts au bout de quelques secondes et reprit sa bouche, trop impatient. Il glissa ses doigts le long de sa colonne vertébrale et sentit son voisin cambrer le dos lors de son passage.
Neven fut bloqué, il n'arrivait pas à passer ses doigts sous son jean et quand il essayait d'enlever son bouton d'une main, il n'y parvint pas. Il lâcha alors les mains d'Ariel, mais lui lança un regard noir en prononçant la phrase suivante :
— Tu ne me touches pas.
Le brun garda ses mains au dessus de lui, sans qu'il n'ait besoin de le tenir. Il déboutonna son jean bien plus facilement et baissa pantalon et boxer d'un seul geste. Il vint se coller de nouveau à lui et passa sa main lubrifiée sur ses fesses. Ariel poussa un petit couinement et s'apprêta à l'embrasser de nouveau, mais Neven l'arrêta en posant une main sur son torse.
— Je peux ? demanda-t-il en passant ses doigts entre ses fesses.
Ariel hocha la tête, les yeux voilés de désir et les lèvres gonflées. Neven ne l'avait jamais autant trouvé sexy et désirable qu'en cet instant. Il était magnifique dans cet état et le bouclé ne tarda plus à entrer un premier doigt en lui.
Ses yeux étaient plongés dans ceux de son voisin, il regarda chaque expression de son visage lorsqu'il commença à bouger. Il était obnubilé par le brun, il n'arrivait pas à détacher son regard de sa personne. C'était satisfaisant de le voir se crisper, puis se détendre peu à peu, pour finir par quémander ses lèvres. Neven lui offrit sans rechigner, tout en continuant ses mouvements en lui. Leur baiser était entrecoupé de gémissements, faisant grimper l'impatience entre eux.
— Laisse-moi te toucher, murmura Ariel, d'une voix suppliante.
Neven retira ses doigts et les passa sous ses fesses pour le soulever contre lui. Le galeriste ne pipa mot et abdiqua, entourant ses jambes autour de son bassin et ses bras sur ses épaules. Automatiquement, les mains d'Ari fourragèrent dans ses cheveux et ils recommencèrent leur exploration buccale. Le bouclé les amena dans sa chambre, tout en essayant de garder l'équilibre.
Il le relâcha sans douceur dans son lit et sourit en le regardant se relever sur ses coudes pour l'avoir dans son champ de vision.
— Enlève tes vêtements.
Ariel prit quelques secondes à assimiler, ce qui amusait beaucoup le bouclé. Son voisin avait l'air complètement ailleurs. Neven se mordit la lèvre en le voyant retirer son t-shirt et s'exposer à lui sans aucune gêne.
Le bouclé avait son regard fixé dans le sien, tout en enlevant son maillot, puis sa ceinture et enfin, son pantalon, qu'il retira lentement. Les yeux de son voisin se baissèrent sur son caleçon déformé et en réponse, il écarta les jambes. Neven en fut surpris. Et ensuite, Ariel osait lui dire qu'il n'avait jamais rien fait avec un autre gars ? Son attitude légèrement provocante l'excitait tellement.
— Tu vas prendre, Ariel, siffla-t-il.
Il se délesta de son dernier vêtement et s'approcha, tel un félin sur sa proie, et grimpa au dessus d'Ari. Alors que le plus vieux pensait avoir un autre baiser et pouvoir balader ses mains sur lui, Neven l'empoigna par les hanches et le retourna, soutirant un gémissement étouffé à son partenaire.
Ariel se laissa faire, tandis que Neven prenait un préservatif déjà lubrifié en dessous du lit. Celui-ci était étonné de la docilité du faux bad boy mais il adorait ça, ça rendait les choses beaucoup plus faciles. Il enfila la protection et se positionna devant les fesses de son voisin.
— Je peux ? demanda-t-il de nouveau, s'assurant qu'Ari soit encore pour ce qui allait s'en suivre.
— Vas-y, lâcha celui-ci, la voix entrecoupée.
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