LXX.

Je suis hypeeeeeer fatiguée, je ne pense plus qu'à retrouver mon lit, mais je voulais poster ce chap avant de dormir x)) Je l'ai relu mais vu mon état de somnolence avancé, il ne serait pas étonnant qu'il y ait des fautes, du coup, si vous en voyez, vous pouvez me prévenir, comme ça demain je corrige les petites coquilles qui sont restées ! x)

Bonne lecture <3



     Ariel se releva avec un sourire amusé sur les lèvres, pour regarder le coupable dans les yeux. Il voyait bien que Neven était en train de chercher une excuse et ça le faisait marrer d'anticipation. 

Le bouclé ouvrit la bouche pour donner la fameuse excuse, mais la porte de la maison se mit à claquer violemment, ainsi que des talons taper contre le sol carrelé. Ari eut à peine le temps de se relever, qu'Anna lui sauta dans les bras en grelottant. Ariel passa une main dans ses cheveux et l'autre autour de sa taille. 

— Hey, qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il doucement. 

Pile dans son champ de vision, il avait Neven, qui était toujours assis dans le canapé et qui les regardait, fronçant les sourcils devant ce spectacle. 

— Bébé, il fait de l'orage dehors ! dit-elle d'une voix effrayée. 

Ariel ne put s'empêcher de sourire en voyant la mâchoire de son voisin se contracter, probablement dû au surnom affectueux. 

Il n'avait même pas remarqué le changement de temps au dehors, il était tellement fatigué, puis le fait qu'il ait surprit Neven en train de le stalker sur une de ses conversations l'avait détourné du bruit que produisait l'orage. 

— Bon, j'y vais, lança Neven en se relevant. 

Ariel lui choppa le poignet pour l'en empêcher. 

— Hors de question, tu restes ici, toi ! 

— Désolée, j'ai interrompu quelque chose ? questionna Anna, toujours serrée dans ses bras. 

— Non, t'inquiète. On va aller dans la salle de bain, ok ? Neven, passe le casque en dessous de la télé, s'il te plait. 

Le bouclé souffla mais partit lui prendre et lui tendit. 

— T'as tellement de chance d'avoir mon mec, Neven, tu vas voir à quel point c'est un homme merveilleux, minauda l'Italienne. 

Ariel retint un rire, sachant pertinemment  que ça n'allait pas du tout plaire à son voisin. 

— J'ai pas besoin de toi pour le savoir et ce n'est plus ton mec, si tu pouvais arrêter de l'appeler comme ça, gronda-t-il en réponse. 

Le brun se mordit la lèvre, c'était tellement craquant. Il avait envie de pousser Anna et de prendre Neven dans ses bras et de l'embrasser passionnément.

— Possessif, dites-moi, murmura-t-elle dans l'oreille d'Ariel. 

— J'adore ça, répondit Ari en faisant un clin d'œil à son voisin. 

Celui-ci roula des yeux et Ari prit son ex-copine pour l'emmener dans la salle de bain. C'était l'endroit le plus insonorisé de la maison. Il la fit asseoir sur la cuvette et lui mit le casque sur les oreilles, tout en branchant son téléphone et lança sa playlist. Il embrassa son front et lui promit de revenir rapidement. 

Lorsqu'il revint dans le salon, Neven était assis, l'air passablement agacé. 

— Je peux partir, maintenant ? Je vais te laisser avec ta copine, lâcha-t-il, énervé. 

Ariel avait l'impression de rencontrer un autre Neven, une autre partie de sa personnalité, celle jalouse et possessive. Et bon dieu, il adorait ça ! Il n'arrivait pas à arracher ce sourire bienheureux sur ses lèvres. Il se posa à ses côtés, se collant à lui. 

— Neven, tu sais bien que ce n'est plus ma copine, souffla-t-il calmement, pour l'apaiser. 

Il ne savait pas encore comment se comporter avec Neven et quelles réactions celui-ci pouvait avoir face à ce genre de situation. Il crevait d'envie de le narguer, de le taquiner, mais il s'en abstint, il préférait apprendre à le connaître, avant de tenter le diable. 

— Tu ne l'as pas reprise, quand elle t'a appelé " mon mec ", sans compter sur le " bébé ". Tu l'as vraiment quitté ou pas encore ? dit-il sur un ton froid. 

Ari posa doucement une main sur sa cuisse, mais le bouclé s'empressa de la chasser. 

— Arrête, tu sais que je ne suis plus avec elle. Anna est en couple avec une fille. Pour le " mon mec ", je voulais juste voir ta réaction, expliqua-t-il. 

Son sourire s'agrandit. 

— Et j'ai adoré, précisa-t-il. Pour le "bébé", Anna a toujours donné des surnoms affectueux à tout le monde, elle appelle même Jim " chéri ", c'est sa façon d'être. Mais si ça te dérange, alors je lui demanderai d'arrêter, ok ? proposa le brun. 

Neven parut s'adoucir et cela lui fit plaisir. Il devait lui montrer qu'il n'y avait que lui, qu'il ne se fichait pas de lui. Il tenta une nouvelle approche et glissa ses doigts sur son bras, lentement. 

— Hey, il n'y a que toi et moi, Neven, personne d'autre. Je suis très attaché à Anna parce que c'est ma meilleure amie et qu'on se connait depuis super longtemps, mais tu n'as absolument pas de crainte à avoir de ce côté là. Je te désire à mort, Neven, c'est un vrai supplice de me retenir quand t'es dans les parages, alors que je n'ai plus du tout envie d'Anna. Même l'embrasser me rebute. 

Il se pencha et déposa, de nouveau, ses lèvres sur son bras. C'était le seul endroit qu'il pouvait embrasser sans lui donner une irrésistible envie de capturer ses lèvres. Sa main dévia et se posa sur sa cuisse. Cette fois, elle fut acceptée, signe qu'il avait apaisé son voisin. 

— Et puis, je suis en train de me justifier, mais c'est toi qui devrait le faire, petit fouineur ! pouffa Ariel. 

Neven détourna les yeux, comme s'il était soudainement gêné. Ari trouvait sa réaction mignonne. 

— Ne le prends pas mal, Ari, mais je ne te fais pas encore confiance, avoua le bouclé. 

Ariel sourit. 

— Je sais, ne t'en fais pas, c'est normal. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle j'ai demandé à ce qu'on apprenne à se connaître avant de débuter quoique ce soit. La confiance, ça se gagne. On va apprendre à se connaître et tu verras que tu pourras me faire pleinement confiance, annonça-t-il d'une voix douce. 

— Tu as raison. 

— Je suis désolé, cette semaine, j'ai été débordé par le travail, mais promis, je trouverai du temps pour nous, d'accord ? 

Neven hocha la tête et fixa ses lèvres. 

— C'est ta sœur, Lou ? demanda-t-il, curieux.

— C'est ma petite demi-sœur, confia Ariel. 

— Tes parents sont divorcés ? 

— Non, ils sont encore ensemble. Mon père l'a trompé quand j'avais huit ans, de là est née Lou, mais ma mère lui a pardonné, dit-il en haussant les épaules. 

— Je savais pas. 

— Comment est ta famille, toi ? questionna Ariel, désireux d'en apprendre davantage sur le garçon qui le faisait craquer. 

Neven esquissa un mince sourire. Il passa une main sur sa nuque pour le rapprocher et embrassa le sommet de sa tête avant de se lever, prêt à partir. 

— Donne-moi un rendez-vous et je t'en parlerai, lâcha-t-il. 






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