LVI.

Chapitre bien lemoneux x) Donc si tu n'aimes pas, tu peux passer, je mettrai les deux infos importantes en fin de chapitre pour ne pas que vous soyez déboussolés au prochain ;) 


Bonne lecture ahah.



     Ariel riait aux éclats alors que Neven l'allongeait sur la table basse. Le brun s'agrippait au bouclé pour ne pas tomber d'un coup sec contre le verre gelée de sa table. Une fois posé, Neven en profita pour glisser ses doigts sur son torse, coupant instantanément le rire d'Ari. Neven déposa sa bouche contre le ventre nu de son voisin, qui avait fermé les yeux pour profiter un maximum, et donna quelques baisers, çà et là. 

— Neven, gémit le galériste. 

Des papillons se propagèrent dans son ventre, exactement là où étaient les lèvres qui le réchauffaient doucement. Tout à coup, il sentit des doigts attraper son short et son boxer, puis tirer dessus pour le lui enlever. Ariel était surpris, son voisin semblait déterminé à avoir ce qu'il voulait. Il se redressa sur ses coudes et regarda Neven dans les yeux. Un contact se créa entre eux, Ariel adorait ses iris gris, cette couleur était tellement rare et belle, Neven avait énormément de chance. 

Ariel se redressa et revint s'installer sur les cuisses de son voisin, complètement nu. Il posa ses mains sur ses joues. 

— Tu es tellement beau, souffla-t-il. 

Il ne savait pas ce qu'il lui prenait, mais il se sentait incroyablement sentimental, aujourd'hui. Neven lui faisait plus d'effet que d'habitude. Il n'avait pas seulement envie de donner du plaisir et d'en prendre, il avait ce besoin de toucher et de sentir, de savoir qu'il était avec Neven et personne d'autre. 

Un frisson parcourue son corps. Un frisson si agréable et qu'il n'avait pas ressenti depuis la nuit des temps. 

Ariel embrassa Neven avec une douceur infinie, il voulait de la tendresse entre eux. Leur baiser s'éternisa et donna beaucoup trop de bonnes sensations au brun, qui avait envie de recommencer, toujours et encore. 

— Ariel... Tu peux me toucher, mais je dois te voir et t'entendre... J'ai besoin que tu me rappelles que c'est toi, qui est là, lâcha Neven. 

Le brun était étonné, c'était la première fois que Neven l'autorisait à le toucher et qu'il lui parlait, indirectement, de son traumatisme. Il ne comprenait pas Anna, comment pouvait-elle être indifférente à un homme comme lui ? 

— Tu me parleras, un jour, de ce qu'il t'est arrivé ? demanda Ariel, presque timidement.

Neven ne répondit pas, à la place, il agrippa sa nuque pour reprendre ses lèvres. Il fut bien moins doux qu'Ariel, celui-ci fit grimper la chaleur entre eux à une vitesse folle, réveillant l'envie du brun. Le bouclé avait empoigné ses hanches qu'il tenait fermement et le galériste remua son bassin, désireux d'aller plus loin. 

Ariel posa ses mains sur ses épaules mais dans la seconde qui suivit, il sentit le bouclé se crisper et ses mains se desserrer sur ses hanches, comme prêt à le repousser. Le plus vieux glissa donc ses doigts le long de ses bras pour finir par attraper les siens et les placer sur ses fesses. Neven fut sensible à ce geste et sembla revenir à lui. Ari embrassa son front, son nez, ses joues, son menton, jusqu'à descendre dans son cou. 

— Dis mon prénom, Neven.

Il venait de trouver cette idée pour lui rappeler que c'était lui, qui était dans ses bras. Alors qu'il donnait quelques baisers dans son cou, il entendit son voisin soupirer son prénom avec retenu. Cependant, Ariel avait terriblement envie de l'entendre le gémir, le crier de plaisir.

Il s'attaqua donc au bouton de son jean, qu'il défit d'une main experte. Neven leva les fesses pour que son amant puisse lui retirer. Ari s'appliqua à le faire descendre jusqu'à ses pieds pour se débarrasser entièrement de son vêtement. Il revint se mettre sur lui et cette fois, releva son t-shirt, qui rejoignit le pantalon au sol.

Ariel entoura ses bras autour du cou de Neven et le serra contre lui, faisant gémir les deux lorsque leur bassin entrèrent en contact. Malicieusement, le brun se mit à onduler des hanches et reprit les lèvres de son voisin pour l'embrasser passionnément, lui transmettant tout le désir qu'il éprouvait pour lui en cet instant.

Neven empoigna leur sexe de ses doigts et débuta un va-et-vient totalement extatique.

Le brun essaya de se retenir de gémir et occupa ses lèvres dans le cou et sur le torse de son amant. Comme l'avait prévenu Neven, il lui parlait en même temps, avec des phrases très courtes. Des " tu m'excites ", " j'en ai tellement envie " ou encore des " t'es magnifique " étaient soupirées entre deux baisers, entre deux coups de langue.

Ariel eut soudainement une idée. Il releva son visage pour être face à celui de son voisin, récupéra l'une de ses mains et se mit à lécher son indexe et son majeur. Neven le regarda en fronçant les sourcils, se demandant bien ce que pouvait faire le faux bad boy, même s'il avait une idée derrière la tête et qu'elle lui plaisait énormément.

Une fois les doigts bien humidifiés, il les lâcha.

— Je les veux en moi.

Le bouclé sembla choqué par ses paroles, bien qu'excité.

— T'es sûr ? demanda-t-il.

— Sûr. Mais juste les doigts et... Vas-y doucement, s'il te plaît, annonça Ariel, le feu aux joues de demander une telle chose.

Ariel attendait donc sagement que Neven fasse ce qui lui a demandé. Néanmoins, rien ne vint.

— J'ai vraiment envie de te le faire, mais j'ai peur que ta salive ne suffisent pas. Tu as du lubrifiant ? questionna Neven.

Le brun réfléchit rapidement, Anna devait probablement en avoir. Il descendit de ses jambes à contrecœur et fila dans sa chambre, grimpant les escaliers trois par trois. Il regarda en dessous du lit et tira la boîte de rangement qui appartenait à sa compagne. Il y avait tous ses jouets intimes à l'intérieur et en fouillant bien, Ariel en retira victorieusement un tube de lubrifiant.

— J'ai, sourit Ari en lui montrant le tube.

Neven tendit la main et le récupéra. Il versa une dose généreuse sur ses doigts alors qu'Ariel reprenait sa place.

— Toujours sûr ? demanda-t-il de nouveau.

— Neven, s'il te plaît, j'en ai vraiment envie, râla Ari.

Et c'était vrai, ce n'était pas pour lui faire plaisir ou quoique ce soit, il voulait tester de nouveau, mais de manière moins direct que la première fois. Il voulait juste ses doigts, pour commencer.

Il se rappelait encore des mots de son meilleur-ami, qui lui disait de faire uniquement ce qu'il désirait vraiment et cette fois, il suivit son conseil.

Ariel s'occupa donc de les masturber, tandis que Neven glissa sa main lubrifiée dans le bas du dos de son voisin et toucha son entrée désireuse.

Ils s'embrassèrent quand Neven poussa son indexe en Ariel, doucement, très doucement. Le brun se contracta sur le coup et ses mauvaises pensées revinrent en flèche. N'aimera-t-il donc jamais ça ? Ne pourrait-il jamais recoucher avec Neven ? Devront-ils se contenter de simples prélis ?

Cependant, il se remémora les phrases de Jim. Le début était toujours moins sympa, il fallait un temps d'adaptation, se laisser-aller, perdre le contrôle pour l'offrir à Neven.

— Ari, détends-toi, chuchota Neven à son oreille. C'est juste un doigt et si tu n'en as plus envie, dis le moi et je le retire tout de suite, le rassura-t-il.

Ariel eut des frissons en réaction à cette voix qu'il ne connaissait que trop peu de son voisin : chargée de désir. Neven avait raison. Il ne devait pas se penser obligé, s'il ressentait le moindre mal, il lui dirait et ce sera fini. Ce n'était pas si grave, de ne pas aimer ce genre de pratique, chacun était différent et même si à la télé et dans les livres, tout le monde aimait ça, dans la vraie vie, on pouvait ne pas aimer sans pour autant être anormal.

Le brun se concentra sur ce doigt entièrement en lui et qui ne bougeait pas. Avait-il mal ? Non. Ce n'était pas vraiment agréable, mais c'était tout à fait supportable. Prenait-il du plaisir ? Pas pour le moment. Devait-il se laisser une chance ? Qu'est-ce que ça lui couterait ? Au moins, il saura s'il n'aime vraiment pas ou s'il était juste resté sur son premier avis.

Quelque peu détendu, Ariel donna un léger baiser sur les lèvres de Neven.

— Vas-y, c'est bon.

Encouragé par ces mots, le bouclé les pencha pour les faire allonger dans le canapé, afin d'avoir une meilleure vue sur ce qu'il faisait. Ariel reprenait leur va-et-vient et il ferma les yeux pour essayer de ressentir les choses. Il ne pensait qu'au bon que cela pouvait lui procurer. Doucement, les lents mouvements de Neven en lui apaisèrent définitivement ses craintes. Ce n'était ni bon ni mauvais, mais surtout, pas douloureux. C'était juste étrange.

Neven lui prévint qu'il allait entrer un deuxième. Ariel garda sa positivité et le deuxième fut plus vite accepté, bien que plus douloureux que le premier. Il se crispa un quart de seconde avant de se détendre.

Les baisers du bouclé sur son visage et son torse aidaient énormément à l'acceptation de ces deux doigts intrus en lui. Il se laissait emporter par les vagues de plaisir qui venaient à lui et refoulait les petites pointes de douleur qu'il pouvait ressentir.

Après plusieurs minutes à donner de lents va-et-vient, Neven décida d'accélérer un peu le mouvement, sûrement dirigé par son excitation grandissante. Ariel poussa un râle aussitôt en se cambrant. Il écarquilla les yeux et tomba sur ceux du bouclé, amusé de sa réaction.

— On dirait que c'est beaucoup mieux comme ça, sourit-t-il.

Ariel se mordit la lèvre et hocha la tête. Il sentait leur sexe pulser entre ses doigts, surtout celui de Neven. Ils étaient tous les deux au bord de la jouissance mais il ne voulait pas que ça se finisse déjà, alors il décida de ralentir sa main sur leur érections. Il voulait voir jusqu'où pouvait aller ses doigts en lui, jusq'où il pouvait l'emmener dans les méandres du plaisir.

— Accélère encore, le supplia-t-il presque.

Neven ne se fit pas prier et ses doigts furent plus rapide, touchant un point sensible par la même occasion. Ariel se releva aussitôt sur les coudes, essoufflé.

— Oh putain, Neven, là, juste là.

Le bouclé comprit ce qu'il venait de dire et tenta de retrouver sa prostate pour la toucher de nouveau.

Ariel vit soudainement les étoiles et pencha sa tête en arrière, il gémissait à n'en plus pouvoir, sa respiration se coupait sans cesse, inondé par le plaisir qu'il prenait grâce à Neven. 

— Ari, je vais quitter Marion, lâcha le bouclé, tout aussi essoufflé que lui.

Le brun était trop plongé dans les sensations exquises qu'il ressentait, pour prendre sa phrase en compte. Il n'en pouvait plus, entre les doigts de Neven qui frottaient son point sensible, sa langue qui jouait dans son cou et sa main qui les caressait tous les deux, son cerveau sembla se déconnecter. Il avait terriblement envie que le bouclé y aille plus franchement, plus brusquement, mais sa partie consciente lui refusait. Alors, il accéléra ses va-et-vient sur leur membres et étouffa un râle libérateur avant d'imploser définitivement. Neven le suivit quelques secondes à peine plus tard.

Ariel se laissa tomber dans son sofa, la respiration erratique et la peau remplie de frissons. Il soupira en sentant son amant retirer ses doigts et s'asseoir au bout du canapé, soulevant les jambes d'Ari pour les poser sur ses cuisses.

Ce con avait raison, pensa le brun, à propos des dires de Jim.

Un énorme sourire se dessina alors sur ses lèvres.

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Les deux infos étaient : 

" — Ariel... Tu peux me toucher, mais je dois te voir et t'entendre... J'ai besoin que tu me rappelles que c'est toi, qui est là, lâcha Neven.  " 

Ainsi que : 

" — Ari, je vais quitter Marion, lâcha le bouclé, tout aussi essoufflé que lui. " 

Voili voilou, en espérant que ce chapitre vous ait plu ! 





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